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Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

[Quiz] Ma ville ou la Métropole de Lyon ? Qui s’occupe de quoi ?

[Quiz] Ma ville ou la Métropole de Lyon ? Qui s’occupe de quoi ?

Quelles sont les compétences de ma ville et de la Métropole de Lyon ? Qui fait quoi ? Ces derniers temps, les débats ont été plus qu’houleux au conseil de la Métropole de Lyon. Certaines communes ont même menacé de « sortir » de la Métropole de Lyon. L’occasion peut-être, au bénéfice des fêtes de fin d’année, de prendre le temps de refaire un point sur les grandes compétences de chacune des collectivités. Et de voir que la plus puissante, tenante de services publics utiles à votre quotidien, n’est pas nécessairement celle que l’on croit.

Testez vos connaissances sur les compétences de votre maire et de la Métropole de Lyon

La Métropole de Lyon va-t-elle manger ma commune ?

Métropole de Lyon
Siège de la Métropole de Lyon. Photo BE/Rue89Lyon

Vous avez besoin de cours de soutien sur la question ? Ce n’est pas grave. Rue89Lyon a de quoi vous permettre de vous remettre à niveau (en tout cas on l’espère). D’autre part, la Métropole de Lyon est une collectivité locale toute jeune. Sous sa forme actuelle, avec un champ de compétences très large, elle existe depuis 2015. Date à laquelle elle est devenue une collectivité locale à statut particulier. L’intercommunalité (un peu plus poussée) qu’était le Grand Lyon a alors absorbé les compétences du conseil départemental du Rhône sur son territoire. Elle est pour l’heure unique en France.

Symboliquement, on attribue le pouvoir local au maire. Encore plus à celui de la grande ville centre dans une agglomération comme celle de Lyon. Dans les faits, vous le savez pour les meilleurs d’entre vous ou vous l’avez découvert pour les autres, ce n’est pas forcément le cas. Malgré tout, l’une ne va pas sans les autres. Dans bien des domaines, la Métropole de Lyon est une sorte de législateur local, décidant des orientations d’une politique publique, mais elle s’appuie bien souvent sur les moyens des communes.

Les élections métropolitaines de 2020 ont été les premières au suffrage universel direct. Elles représentent une indéniable avancée démocratique. Elles sont aussi en partie responsable de tensions entre élus. Il ne sont désormais plus nécessairement des élus de leurs communes. La suite de la croissance et du développement de cette nouvelle collectivité déterminera peut-être le contour futur des compétences des communes. Et du rôle des maires.

À lire sur le sujet :

#quiz

Le parquet ouvre une enquête préliminaire visant le doyen de la fac de droit de Lyon 2

Le parquet ouvre une enquête préliminaire visant le doyen de la fac de droit de Lyon 2

[Info Rue89Lyon] Depuis nos révélations ce lundi 21 décembre sur une situation d’abus sexuels, impliquant le doyen de la fac de droit de Lyon 2, les prises de décision semblent se faire très rapidement. L’université a procédé à un signalement au procureur de la République de Lyon, ce jeudi 23 décembre. Une enquête préliminaire visant le professeur Guillaume Protière a aussitôt été ouverte par le parquet.

Alice (le prénom a été modifié à la demande de la jeune femme), âgée de 22 ans, avait témoigné auprès de Rue89Lyon d’une relation d’emprise vécue depuis son entrée à l’université à l’âge de 18 ans, avec l’enseignant-chercheur et doyen de la faculté de droit, Guillaume Protière.

Nous avons décidé de publier son récit, particulièrement difficile, en recoupant les informations, en réunissant tous les éléments permettant de l’étayer.

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#Guillaume Protière

Jeunes migrants à Lyon : « Il faut un gymnase d’urgence pendant les vacances de Noël »

Jeunes migrants à Lyon : « Il faut un gymnase d’urgence pendant les vacances de Noël »

La situation s’aggrave pour les jeunes migrants qui arrivent à Lyon. Ce mercredi 22 décembre, une dizaine de jeunes passeront la nuit dehors, faute d’hébergement.

Cette nuit, il fera 2°C à Lyon. Alors que les températures flirtent avec les valeurs négatives à l’approche des fêtes de fin d’année, une poignée d’adolescents vont dormir dehors ce soir. Depuis le printemps 2021, il y a presque un an, la situation n’a guère évolué pour les jeunes migrants qui débarquent à Lyon : dans la plupart des cas, leur minorité n’est pas reconnue par la Métropole de Lyon, en charge des mineurs isolés. La collectivité ne leur propose donc aucune solution.

L’association Forum Réfugiés, en charge d’évaluer cette majorité, leur fournit une adresse : celle d’un squat baptisé le Chemineur, ouvert en juin dernier par des habitant·es de la Croix-Rousse (Lyon 4e). Celui-ci a rapidement affiché complet et les derniers arrivés ont dû se contenter d’une toile de tente, à planter Montée de la Grande Côte. Un deuxième squat, « Chez Gemma », a ouvert mi-novembre dans les pentes de la Croix-Rousse (Lyon 1er), pour accueillir les campeurs.

Ce 22 décembre, les deux squats sont pleins à craquer. Les jeunes migrants dernièrement arrivés à Lyon devront passer la nuit dans la rue.

Faute d'hébergement, des jeunes migrants campent Montée de la Grande Côte (Lyon 1er).
Faute d’hébergement, des jeunes migrants campent Montée de la Grande Côte (Lyon 1er). DR

A Lyon, une dizaine de jeunes migrants passeront la nuit dehors ce soir

Sophie fait partie des bénévoles qui accompagnent les 40 jeunes hébergés au Chemineur depuis le début. La situation devient compliquée dans le squat, bondé et sans électricité.

« Il n’y a ni lumière, ni eau chaude, ni chauffage, rappelle Sophie. On se gèle, il doit faire 6°C dans le bâtiment. »

Malgré ces conditions de vie plus que spartiates, le squat est pris d’assaut et ne peut plus accueillir de nouveaux arrivants.

« Dès qu’une place se libère, elle est prise dans la seconde. Chaque semaine, il y a dix gamins refusés par Forum Réfugiés qui arrivent jusqu’à nous. On ne sait même plus où les mettre. Le rythme est trop important par rapport aux solutions citoyennes qu’on a mis en place. »

« Chez Gemma », dans les Pentes de la Croix-Rousse, Didier explique que le bâtiment est déjà allé au-delà de sa capacité pour accueillir les jeunes migrants nouvellement arrivés à Lyon .

« On pousse les murs. La capacité initiale est de 27, on a actuellement 37 jeunes. Ce soir, à 18h, Forum Réfugiés va remettre à la rue une petite dizaine de gamins. On n’en peut plus, d’autant qu’il y a moins de bénévoles avec les vacances. »

En plus des deux squats aujourd’hui saturés, des Lyonnais·es hébergeaient aussi des jeunes chez eux. Entre les vacances scolaires, les fêtes de fin d’année et le covid, les places en hébergement citoyen se raréfient elles aussi.

« Les jeunes ne peuvent pas passer cinq mois dehors par 2°C »

Les jeunes juste arrivés devront aller dormir dans les tentes de la Montée de la Grande-Côte, qui avaient été enlevées mais vont devoir reprendre du service.

« On va essayer de solliciter le 115, de demander aux maraudes de venir faire un tour, énumère Sophie sur un ton las. J’espère qu’un truc va se passer. »

Sitôt refusés par la Métropole de Lyon, ces jeunes migrants entament tous un recours auprès du juge des enfants. Les dossiers déposés par les habitants du Chemineur cet été ont tous abouti à une reconnaissance de minorité – et à une prise en charge par les services de la protection de l’enfance, une compétence de la Métropole de Lyon.

Il faut compter quatre à six mois entre le dépôt du dossier et la décision du juge, sans compter le ralentissement général dû aux fêtes de fin d’année, et encore une à deux semaines pour que la protection de l’enfance place les jeunes.

« Les jeunes ne peuvent pas passer cinq mois dehors par 2°C, s’indigne Sophie. Ils vont renoncer à faire un recours, ce qui pose un vrai problème d’accès au droit. »

Mi-novembre, les jeunes migrants ont pu être hébergés dans le squat "Chez Gemma", dans les Pentes de la Croix-Rousse (Lyon 1er), et le campement démantelé. Avec les nouvelles arrivées, les tentes vont devoir reprendre du service.
Mi-novembre, les jeunes migrants ont pu être hébergés dans le squat « Chez Gemma », dans les Pentes de la Croix-Rousse (Lyon 1er), et le campement démantelé. Avec les nouvelles arrivées, les tentes vont devoir reprendre du service. DR

« Il faut un gymnase d’urgence, au moins pendant les vacances de Noël »

Sophie, Didier et l’ensemble des soutiens qui logent, nourrissent et accompagnent bénévolement les jeunes migrants réclament l’ouverture d’un gymnase en urgence.

« Il fait atrocement froid, tout est fermé ou saturé et les juges sont en vacances, martèle Sophie. Il faut un gymnase d’urgence, au moins pendant les vacances de Noël, jusqu’à début janvier. Ensuite, il faut des prises en charge réelles ! »

Didier explique que des élu·es de la Ville de Lyon passent de temps en temps « Chez Gemma ». Des discussions sont en cours en vue d’un éventuel conventionnement du squat.

« Ils nous ont proposé 6 mois. Nous, on demande un an renouvelable, une prise en charge des fluides et de l’assurance ainsi qu’un accompagnement social des jeunes », explique Didier.

Au Chemineur comme « Chez Gemma », les bénévoles se disent « à bout de force » et « dépités » par l’inaction des pouvoirs publics. Ils disent être en contact avec Renaud Payre, vice-président en charge de l’habitat et du logement social à la Métropole de Lyon, sans que ce dernier ne leur ait proposé des solutions pour les jeunes.

« Un matin, on va en retrouver un mort de froid dans une tente », prédit sombrement Didier.

10 témoignages et enquêtes à Lyon en 2021

10 témoignages et enquêtes à Lyon en 2021

[Épisode 2] En cette fin d’année 2021, la rédaction vous propose de lire ou relire une sélection de portraits, témoignages et enquêtes publiés durant le dernier semestre, sur Rue89Lyon. L’occasion, à travers ces femmes et ces hommes de Lyon, leurs parcours ou leurs histoires, d’aborder des sujets et des thématiques de fond de notre territoire. Et de découvrir quelques unes de nos enquêtes publiées cette année. Soutenez la presse indé et bonne lecture à vous !

Alice, abusée par le doyen de la fac de droit de Lyon 2 : « J’ai fait tout ce qu’il voulait »

Étudiante à l’Université Lyon 2, Alice raconte trois années passées à fréquenter le doyen de la fac de droit, Guillaume Protière, et l’emprise qu’il a eue sur elle. Il a été suspendu de ses fonctions à titre conservatoire jeudi 16 décembre.

À lire ici

« Comment ça se fait que 50 fafs traversent Lyon un samedi soir ? »

Dans la nuit du samedi 23 octobre, la soirée de Jean, 26 ans, a viré au cauchemar quand il a croisé la route d’une cinquantaine de militants d’extrême droite en rentrant chez lui, à la Croix-Rousse.

À lire ici


Prison de Moulins : « Je me sentais plus en danger avec mes collègues surveillants qu’avec les détenus »

A la suite de la publication de notre enquête sur les surveillants néonazis à la prison de Moulins-Yzeure, dans l’Allier, plusieurs agent·es ont contacté Rue89Lyon afin de témoigner à leur tour des phénomènes de racisme, de misogynie et d’homophobie dont ils ont pu faire l’objet ou dont ils ont été témoins. 

À lire ici


A Lyon Vaise, « éviter le collège public pourrit la mixité sociale »

Habitante de Vaise (Lyon 9e) depuis 20 ans, Rachel Linossier a inscrit son fils dans le collège public du quartier malgré sa mauvaise réputation. Elle dénonce les stratégies des parents qui cherchent à l’éviter à tout prix. Nous publions son témoignage.

À lire ici


Contraception masculine : « À Lyon, je ne connais pas d’urologue intéressé par le sujet »

Rue89Lyon s’est penché sur la question de la contraception masculine à Lyon. État des lieux d’une pratique en plein développement, mais qui reste très marginale

À lire ici


« De mon collège de Vénissieux, on est peu à avoir choisi le chemin des études »

Mehdi* habite à Vénissieux où il a fait son collège et son lycée. A 19 ans, il poursuit des études dans le commerce et assiste à la plongée de certains de ses anciens camarades de classe dans le trafic de drogue.

À lire ici


Mixité sociale dans les collèges de Vénissieux : « Il faut sortir les gamins des Minguettes »

Le quartier prioritaire des Minguettes, à Vénissieux, est un exemple-type du manque de mixité sociale dans les collèges publics de la métropole de Lyon. Pour l’association vénissiane de parents d’élèves « No Ghetto », des solutions existent pourtant.

À lire ici


Damien, infirmier non vacciné à Lyon : « Il aurait été plus honnête de nous licencier »

A partir du 15 septembre, les soignants de Lyon n’ayant pas entrepris les démarches vers la vaccination vont être suspendus de leurs postes. Parmi eux, Rue89Lyon a rencontré Damien, 37 ans, infirmier aux urgences. Il a été suspendu, et n’est donc pas à son poste ce mercredi, à l’hôpital Edouard-Herriot où il travaille depuis 2013. 

À lire ici


Julie Siboni, ex-étudiante à l’Université Lyon 2 : « Ce prof a cassé ma vie »

Julie Siboni fait partie des anciennes étudiantes qui ont décidé de témoigner des faits de harcèlement sexuel dont elle accuse le principal professeur de cinéma de l’Université Lyon 2. Elle raconte être restée sous son emprise pendant trois ans et avoir dû quitter la fac pour lui échapper.

À lire ici


Ateliers pour parents à Lyon : « Je suis retourné à l’école pour apprendre à être père »

On ne naît pas parent, on le devient. A Lyon, de nombreux ateliers, rencontres, conférences et autres formations existent pour les parents. Jérôme a suivi durant quatre mois, les ateliers du cycle “Vivre et grandir ensemble ». Il témoigne.

À lire ici


Parent d’élève à Lyon 7ème, « je vis cet abandon du collège public par certaines classes sociales »

La fille de Floriane entre en sixième dans un collège public du 7e arrondissement. Alors que, en élémentaire, les camarades de sa fille issus de classes moyennes ou supérieures étaient encore scolarisés dans le public, nombreux sont les élèves à partir dans le privé en sixième.

À lire ici


Aux Minguettes, une surveillante comme prof de maths : « Jamais ça ne serait arrivé dans un collège du 6ème »

Depuis le début de la période de Covid, l’Éducation nationale rencontre des difficultés encore plus importantes pour remplacer les professeurs absents. Dans les zones dites “REP” ou “REP +” (Réseaux d’Education Prioritaires), là où la lumière n’est pas tournée, certaines directions n’hésitent pas à employer des surveillant·es en lieu et place des profs.

À lire ici


Etudiant à L’EM Lyon : « Je me suis coupé de mes racines pour ne plus regarder en bas »

Après une enfance passée en banlieue parisienne et une scolarité en réseau d’éducation prioritaire, Praveein devient étudiant à l’EM Lyon. « Un nouveau monde », pour ce fils de laborantin et de femme de ménage, originaires du Sri Lanka.

À lire ici


Accueillir des jeunes migrants chez soi à Lyon : « Je n’héberge pas des idées, j’héberge des enfants »

A Lyon, les jeunes migrants qui attendent que leur minorité soit reconnue se retrouvent à la rue. L’association l’Appartage met en contact ces adolescents avec des habitants prêts à les héberger. Rencontre.

À lire ici


Pour nos 10 ans, offrez(-vous) plus de Rue89Lyon !

Cette petite sélection pour accompagner votre fin d’année 2021 est donc une manière de vous montrer qu’une petite rédaction comme la nôtre produit du contenu de qualité, à forte valeur ajoutée que nous pensons plus que jamais utile en ces temps incertains. Ces portraits ne sont qu’un aperçu. Rue89Lyon produit également des enquêtes ou de l’analyses de données. Ici, là, juste à côté de chez vous, un journalisme local et d’impact.

Cette fin d’année 2021 marque également les 10 ans de Rue89Lyon. Alors, si vous souhaitez nous soutenir vous pouvez le faire en vous abonnant.

L’ensemble du contenu produit par notre rédaction n’est pas réservé aux seuls abonnés. Toutefois, pour vous permettre de lire davantage de contenus comme ceux-ci, votre soutien est essentiel. Vous pouvez nous essayer, c’est à 1 euro le premier mois et sans engagement (possibilité de se désabonner à tout moment).

On vous souhaite d’ici là une belle fin d’année 2021.

Merci de nous lire, de commenter, de nous alerter et de nous partager. Depuis 10 ans !

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(suite…)
#Marchés publics

Abus sexuels à Lyon 2 : le doyen de la fac de droit suspendu

Abus sexuels à Lyon 2 : le doyen de la fac de droit suspendu

[Info Rue89Lyon] Alors que nous enquêtons depuis plusieurs jours sur une nouvelle situation d’abus sexuels au sein de l’université Lyon 2, Rue89Lyon révèle qu’une enquête administrative interne, visant le doyen de la faculté de droit, est en cours. Le professeur en question, Guillaume Protière, a été suspendu de ses fonctions à titre conservatoire ce jeudi 16 décembre.

Lorsqu’Alice (prénom d’emprunt utilisé à la demande de la jeune femme), contacte notre journaliste Oriane Mollaret, début décembre, nous comprenons assez vite que cette étudiante de 21 ans porte quelque chose de lourd. 

Son récit est étayé par de nombreux messages, des écrits, des échanges que nous avons pu consulter, ainsi que des vidéos. Le tout sur une période de trois années. La relation entretenue avec son enseignant, professeur reconnu dans son domaine (droit public et droit constitutionnel), démarre alors qu’elle a 18 ans, dès son entrée en tant qu’étudiante à Lyon 2. Lui en a 39 à ce moment, il est déjà doyen de la faculté de droit depuis trois ans. 

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#Guillaume Protière

Alice, abusée par le doyen de la fac de droit de Lyon 2 : « J’ai fait tout ce qu’il voulait »

Alice, abusée par le doyen de la fac de droit de Lyon 2 : « J’ai fait tout ce qu’il voulait »

[Enquête et info Rue89Lyon] Étudiante à l’Université Lyon 2, Alice raconte trois années passées à fréquenter le doyen de la fac de droit, Guillaume Protière, et l’emprise qu’il a eue sur elle.

Alice a tout juste 22 ans, elle est en licence de droit à l’Université Lumière Lyon 2. Alice est le prénom qu’elle a choisi pour témoigner auprès de Rue89Lyon.

Quand nous la rencontrons dans un café du centre-ville de Lyon début décembre, elle a l’air exténuée. La jeune femme porte un bonnet noir enfoncé jusqu’aux sourcils malgré la chaleur du café, sa peau pâle tranche avec le rose de son sweat-shirt. Elle a commandé un chocolat chaud, qu’elle boit à petites gorgées en faisant nerveusement tinter sa cuillère contre la tasse. De temps à autre, elle regarde la place Carnot par la fenêtre sans la voir, le regarde vide, et se gratte les mains jusqu’au sang.

Alice aurait pu être n’importe quelle étudiante de de Lyon 2, bûchant sur ses cours de droit, découvrant la vie nocturne lyonnaise et refaisant le monde avec ses amis. Mais elle a croisé la route de Guillaume Protière, actuel doyen de la fac de droit de Lyon 2 (baptisée Julie-Victoire Daubié).

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#Guillaume Protière

À Vénissieux, sur le site de compostage des biodéchets de Lyon

À Vénissieux, sur le site de compostage des biodéchets de Lyon

La société Les Alchimistes réceptionne les biodéchets des « bornes à compost » du 7e arrondissement de Lyon sur sa plateforme de Vénissieux. Elle traite et transforme en compost une partie d’entre eux.

>> Cet extrait est issu de l’article : Bornes à compost à Lyon : comment la Métropole veut étendre le dispositif à Villeurbanne puis aux autres communes

Les Alchimistes, entreprise de collecte et de compostage des biodéchets, présente ailleurs en France, a installé son site lyonnais à Vénissieux. A quelques encablures du grand magasin Ikea. Jusqu’ici elle fonctionne avec des clients professionnels (restaurants, restaurants collectifs, écoles ou supermarchés) pour qui existe déjà une obligation de tri des biodéchets.

C’est sa plateforme qui reçoit l’ensemble des déchets alimentaires du 7e arrondissement de Lyon. Elle en composte 25 %, selon la répartition établie dans le marché entre la Métropole de Lyon et les autres opérateurs (l’entreprise Racine via son site de Ternay et Oui Compost).

Premier compost issu des biodéchets de Lyon 7e début 2022 sur le site de Vénissieux

Une fois réceptionnés, les déchets sont triés manuellement pour éliminer les erreurs et produits non compostables. Ils sont ensuite broyés puis mélangés à de la matière sèche (du broyat végétal). La matière ainsi obtenue va alors passer dans différentes cellules de dégradation durant 4 semaines. Dans ces espaces de stockage en extérieur, elle est recouverte d’une bâche et aérée par de l’air soufflé pour son oxygénation.

« Les bâches permettent d’éviter que la matière soit détrempée et en même temps qu’elle reste humide. Elle contiennent également les odeurs. Avec des thermomètres on surveille la température. Elle monte ainsi naturellement en température. Comme on composte des déchets de table, avec de la viande, il faut que la matière monte à 70°C pendant au moins une heure. C’est obligatoire pour neutraliser des agents pathogènes et pour que notre compost en bout de chaîne soit normé et autorisé à la vente », explique Gaétan Lepoutre.

Après ces 15 jours de dégradation, la matière va maturer durant 8 semaines environ. «Là, la matière repose et les champignons la dégradent». Il faut donc environ trois mois pour produire du compost. Celui produit à partir des biodéchets des premiers habitants du 7e arrondissement de Lyon ne devrait donc être prêt avant février 2022.

(cliquer sur les images pour les voir en plus grand)

« Suivre le déploiement des marchés publics »

L’entreprise commercialise son compost dans des réseaux de distribution (jardineries, épiceries biologiques). Mais aussi auprès de clients collectifs ou associations, en charge par exemple de jardins partagés. Pour l’heure, les agriculteurs ne font pas partie de ses clients. Cela pourrait changer. Notamment avec la montée en puissance du marché public de la collecte des biodéchets de la Métropole de Lyon.

« C’est un public non ciblé jusqu’ici mais que l’on peut viser par la suite. Ils sont pour beaucoup dans une logique de régénération des sols, de moins de labourages. Leurs besoins dépendent de la nature de l’exploitation, de la qualité de leur sol et de la nature du compost qu’il souhaite. Certains l’aiment bien mûr, d’autres moins».

L’objectif pour l’entreprise, qui cherche à installer un nouveau site de production, est de « grossir pour arriver à suivre le déploiement des marchés publics ».

#Biodéchets

Un rassemblement à Lyon pour la Journée internationale des migrants

Un rassemblement à Lyon pour la Journée internationale des migrants

Ce samedi 18 décembre, c’est la Journée internationale des migrants à Lyon comme ailleurs. Pour l’occasion, le Collectif de soutien aux réfugiés et migrants – composé d’associations, syndicats, organisations politiques – appelle à un rassemblement à 14h30, place de la Comédie. Au centre des préoccupations de ces militant·es de la liberté de circulation, les jeunes migrants.

D’année en année, les revendications ne changent pas. Il s’agit de dénoncer « les politiques migratoires des États responsables des morts aux frontières ». Parmi les revendications, on trouve « la régularisation de tous les sans-papiers », « le droit au travail pour toutes et tous » ou encore « la fermeture des Centres de Rétention Administrative (CRA) ».

A Lyon, la situation préoccupante des jeunes migrants mise en avant

Dans son communiqué de presse, le Collectif de soutien aux migrants a placé en tête de cette liste de revendications, « la prise en charge des mineurs étrangers par l’aide sociale à l’enfance, la fin du harcèlement concernant leur âge et l’attribution d’un titre de séjour pérenne à 18 ans ».

La situation des jeunes mineurs qui arrive à Lyon reste en effet préoccupante, alors que l’hiver s’installe.

Pendant la crise sanitaire, les jeunes migrants qui débarquaient dans la métropole avaient été systématiquement mis à l’abri par la Métropole, sans considération du fait qu’ils aient été majeurs ou mineurs. une “exception” liée au contexte socio-sanitaire. Mais depuis le mois de mai dernier, les jeunes évalués majeurs sont remis à la rue.

Cet été, après un campement et la prise en charge partielle de ces jeunes par la Ville de Lyon, un nouveau squat, baptisé le Chemineur, a dû être ouvert à la Croix-Rousse par les soutiens. Il accueille aujourd’hui une quarantaine d’adolescents et il affiche complet.

squats jeunes migrants Lyon Croix-Rousse
Le 25 juin, le Collectif de soutien aux migrants de la Croix-Rousse a investi ce bâtiment du 4e arrondissement de Lyon, baptisé le « Chemineur », pour y héberger les jeunes migrants sans solution de logement.

Des jeunes migrants continuant d’arriver chaque jour à Lyon, un nouveau squat a été ouvert place Chardonnet.
Les derniers arrivés, eux, doivent se contenter d’une tente et d’un duvet que leur remettent les Lyonnais·es qui s’occupent bénévolement de ces jeunes depuis le début.

L’immense majorité de ces adolescents disent être mineurs et avoir entre 14 et 17 ans. Au terme de l’évaluation de leur âge qu’a fait l’association Forum Réfugiés, la Métropole de Lyon a pourtant conclu à leur majorité, et n’a donc aucune obligation légale de prendre en charge ces jeunes. Pour les services de l’État, ils ne sont pas majeurs non plus.

Bornes à compost à Lyon : comment la Métropole veut étendre le dispositif à Villeurbanne puis aux autres communes

Bornes à compost à Lyon : comment la Métropole veut étendre le dispositif à Villeurbanne puis aux autres communes

Depuis mi-octobre, la Métropole de Lyon a lancé un service de collecte des déchets alimentaires via des « bornes à compost ». Pour l’heure, il est limité au 7e arrondissement de Lyon. Villeurbanne, puis l’ensemble de la ville de Lyon, devraient suivre à partir de 2022. Comment va se passer cette montée en charge ?

18 tonnes par semaine. C’était, fin novembre, le tonnage hebdomadaire de déchets alimentaires collecté dans les près de 150 «bornes à compost» installées depuis mi-octobre à Lyon, selon les chiffres de la Métropole de Lyon.

Pour l’heure, seuls les habitants du 7e arrondissement de Lyon bénéficient du service. Des points de collecte volontaires, ou « bornes à compost », quadrillent l’arrondissement. Le principe est simple : les habitants sont invités à venir y déposer leurs déchets alimentaires. Pas de limite de volume ou de créneaux à réserver. Les bornes sont installées dans la rue, grignotant quelques places de stationnement au passage, et sont disponibles en permanence. Comme des silos à verre mais réservés aux déchets alimentaires.

Que peut-on jeter dans ces bornes à compost ? Tous les déchets alimentaires, y compris des restes de viande et des os, le marc de café et les filtres tout comme les sachets de thé. Les fleurs et plantes mortes sont aussi acceptées. Tout comme serviettes et essuie-tout en papier. Depuis la mi-octobre, en parallèle des bornes, des seaux et sacs en kraft (acceptés dans les bornes) sont distribués aux habitants pour leur permettre de collecter et jeter leurs déchets alimentaires.

Borne à compost Lyon
Une borne à compost fraîchement livrée, pour déchets alimentaires dans le 7e arrondissement de Lyon.Photo : BE/Rue89Lyon

Bornes à compost à Lyon 7e : un «gros succès» au nord, un peu moins au sud

Toujours selon les chiffres de la Métropole, remontés des prestataires, le tonnage collecté chaque semaine augmente régulièrement. De 2,5 tonnes lors des premières collectes mi-octobre, le ramassage frisait les 20 tonnes un mois plus tard. Dans le nord de l’arrondissement, du côté de La Guillotière, des bornes à compost ont été ajoutées début décembre et des tournées supplémentaires instaurées dans le secteur.

Pour l’exécutif métropolitain, forcément c’est une satisfaction :

« On a choisi ce mode de collecte en points d’apport volontaire plutôt qu’en porte à porte pour davantage de simplicité logistique. Egalement pour obtenir une meilleure qualité de tri. On ne s’attendait pas à cette quantité et à cette qualité de collecte. On est sur environ 3 % seulement de refus dans ce qui est collecté. Et ce sont bien souvent des sacs en plastique », explique Isabelle Petiot, vice-présidente de la Métropole de Lyon en charge de la propreté et de la valorisation des déchets.

Pour elle, il y a une « très forte attente sociétale » sur le sujet. Sur cette thématique environnementale, marqueur fort pour les écologistes, le choix du 7e arrondissement n’est peut-être pas anodin. Les écologistes y ont réalisé parmi leurs meilleurs scores électoraux en 2020.

Le choix de l’arrondissement est surtout lié à sa taille et sa population, près de 80 000 habitants et à sa sociologie, présentant une relative mixité, selon la Métropole de Lyon. Une manière de mesurer les usages. Car les disparités dans la collecte existent sur le territoire.

« C’est un gros succès au nord du 7e arrondissement », indique Isabelle Petiot.

Moins dans le sud, c’est-à-dire à Gerland, pour l’heure. Ce qui fait dire à Gaëtan Lepoutre, co-fondateur et directeur associé des Alchimistes, entreprise de traitement des biodéchets qui valorisent une partie des collectes du 7e arrondissement de Lyon, qu’un des enjeux pour la suite réside là :

« Ceux qui trient sont ceux qui attendaient ce service. Pour la suite, il faudra aller chercher ceux qui ne sont pas convaincus ».

Inauguration composteurs Lyon
Le lancement du service de collecte des déchets alimentaires via des bornes à compost à Lyon 7e, le 23 novembre 2021.Photo : BE/Rue89Lyon

« La phase 1 du déploiement plutôt qu’une expérimentation »

Cette « expérimentation » dans le 7e arrondissement de Lyon est en réalité la « phase 1 du déploiement » de ce service de collecte des déchets alimentaires des particuliers. La Métropole de Lyon a déchet prévu la suite du déploiement :

    Villeurbanne en 2022« une ou deux communes de l’est lyonnais lors du dernier trimestre 2022 » une généralisation à l’ensemble de la métropole de Lyon prévue en 2023

Dans les zones et communes moins denses, plus pavillonnaires, des composteurs individuels sont par ailleurs distribués.

Ainsi, la Métropole de Lyon entend également répondre aux normes européennes. Elles fixent notamment à fin 2023 l’échéance pour la mise en place de la collecte séparée des biodéchets (déjà obligatoire en France pour certains professionnels ou établissements publics). Dans le même temps, les taxes pour les activités polluantes et l’enfouissement des résidus issus des incinérateurs devraient augmenter.

L’enjeu est aussi de réduire les déchets envoyés à l’incinération. Durant le dernier mandat la Métropole de Lyon a peiné à réduire les déchets de ses habitants. La question va devenir brûlante, avec, au cœur des débats, le devenir des deux incinérateurs qui arrivent en fin de vie.

Pour le déploiement du service de collecte des déchets alimentaires, l’actuel exécutif métropolitain compte notamment sur le marché de collecte des déchets.

« Il arrive à échéance fin 2023. On veut mobiliser les acteurs de la collecte autour des biodéchets des particuliers. On réfléchit à un contrat de performance et pas seulement à un contrat à la tonne , indique Isabelle Petiot.

La Métropole va devoir trouver du foncier pour de futures plateformes de compostage

À l’heure actuelle, Suez s’occupe du ramassage des biodéchets dans le 7e arrondissement de Lyon. L’entreprise est un des délégataires du marché public de la collecte des déchets et opère déjà sur le secteur pour le ramassage des déchets ménagers.

Les déchets alimentaires collectés sont par la suite tous acheminés sur le site de l’entreprise les Alchimistes à Vénissieux (voir plus bas). Elle s’occupe du traitement et de la valorisation de 25 % environ des biodéchets du 7e arrondissement. La majeure partie est acheminée et traitée sur la plateforme plus grande de l’entreprise Racine, sur son site de Ternay dans le Rhône.

Avec ce service, la Métropole de Lyon entend créer un cercle vertueux : valoriser les déchets alimentaires de ses habitants pour la création de compost à destination notamment des agriculteurs du secteur. Dans une optique d’amélioration de la qualité des sols.

Si le démarrage du service semble être un succès, les enjeux de fond sont toujours là. Il concerne notamment le foncier. Comment parvenir à valoriser les biodéchets des habitants de la métropole sur place ? Pour l’heure, seuls 25 % des biodéchets d’un seul arrondissement de Lyon sont traités dans les limites de la collectivité.

Pour cela, la Métropole de Lyon veut se doter à terme d’une dizaine de sites de traitement des biodéchets sur son territoire.

« Une grosse plateforme, 3 moyennes et 6 petites de la taille de celle des Alchimistes à Vénissieux par exemple. L’idée serait que ces sites soient sous gestion avec les opérateurs», détaille Isabelle Petiot.

Il va donc falloir que la collectivité trouve de l’espace à l’heure où la disponibilité du foncier reste délicate dans la métropole de Lyon.

« Je n’ai pas de doute là-dessus», assure la vice-présidente de la Métropole de Lyon.

Isabelle Petiot
Isabelle Petiot, vice-président de la Métropole de Lyon en charge de la gestion des déchets et de la propreté, avec le président de l’exécutif, Bruno Bernard.Photo : BE/Rue89Lyon

La Métropole rachètera-t-elle une partie du compost produit ?

Même chose pour les débouchés de la production de compost. Là aussi, la vice-présidente l’assure : les agriculteurs du territoire de la métropole de Lyon pourront absorber toute la production :

« le compost est une matière hyper demandée ».

Le compost produit sera normé et compatible avec l’agriculture biologique. Dans ses perspectives, la Métropole de Lyon table à terme sur 80 000 tonnes de déchets alimentaires collectés par an. Ce qui pourrait représenter environ 25 000 tonnes de compost une fois la matière transformée.

Si la Métropole de Lyon insiste sur le retour à la terre des biodéchets, avec un enjeu d’amélioration de la qualité des sols agricoles, le modèle reste « en cours d’étude» selon la vice-présidente en charge du dossier. En clair, pour l’heure, les opérateurs chargés de la valorisation des biodéchets, vendent le compost de leur côté. Il n’est pas encore prévu que la Métropole de Lyon rachète une partie de la matière créée. À destination des agriculteurs ou des habitants par exemple. Ce sera peut-être le cas un jour.

« On peut l’imaginer en effet, avec un prix de vente relativement symbolique qui reflète une partie du travail fourni. Les exemples des territoires qui ont mis en place ce type de service montrent que la revente du produit fini représente en général moins de 20 % du coût de fabrication », explique Isabelle Petiot.

Le traitement des déchets alimentaires coûte plus cher pour l’heure que l’incinération.

« C’est un peu plus de 100 euros la tonne pour les déchets alimentaires contre 60-70 euros la tonne pour l’incinération. C’est donc un choix politique que l’on fait avec des externalités positives comme la création d’emploi », assure l’élue.

Les Alchimistes, pour l’instant à Vénissieux, prospectent ainsi pour l’ouverture d’un second site dans la métropole de Lyon. Dans la perspective notamment de la poursuite du déploiement du service de collecte des biodéchets à Villeurbanne et dans l’est lyonnais.

Enfin, la mise en place de ce service à grande échelle, questionne l’existence et la poursuite d’activité des composteurs collectifs gérés par des collectifs d’habitants. Ces grands bacs en bois en pied d’immeuble perdent leur finalité première.

« Certaines associations veulent perdurer malgré tout. Comment utiliser autrement ces sites ? Il y a une réflexion à mener», estime Isabelle Petiot.

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