Photo : ED/Rue89Lyon
Photo : JeanneActu
Édition de samedi
Édition du 30 octobre
Édition du 29 octobre
Édition du 27 octobre
Municipales 2026
Découvrir la sélection
Extrême-droite
Découvrir la sélection
Photo : ED/Rue89Lyon
Photo : JeanneActu
Commentez, réagissez et construisez avec nous l’actualité locale.
Du coup, la proposition alternative, c’est quoi ? » Restez chez vous, femmes violentées, avec votre bourreau, et surtout ne le dîtes à personne, comme dans le bon vieux temps, où nombre de femmes n’allaient pas porter plainte, par honte, par peur, ou parce qu’un type qui vous cogne, ben, c’est normal, c’est les hormones, Simone ! »
Voir plusBref, je trouve ces discours contre-productifs, peu constructifs, déprimants, et carrément dangereux pour les victimes de violence.
Bonne journée
Bonjour,
Ce n’est pas le fait que « l’article peut paraître triste » (sic) qui me met mal à l’aise, car bien sûr cela renvoie une immense tristesse qu’une fois de plus, une femme meure sous les coups de son conjoint violent.
Ce sont les imprécisions qui me posent question. Car on peut, et on se doit, d’être précis dans les termes, y compris dans le cadre d’un reportage car le sujet est sérieux.
Ces imprécisions (par méconnaissance ? préjugés ? ou autre ? je sais pas trop) laissent planer le doute quant aux responsabilités réelles de cet acte : le mari est le tueur en l’occurrence.
Quant à la prise en charge des violences conjugales, sûrement qu’elle peut être améliorée. Mais laisser entendre que d’une manière générale policiers et policières, gendarmes, magistrats et magistrates ne font rien ou font mal leur boulot, c’est dans l’air du temps certes, mais ce n’est pas très honnête. Il y a, comme dans toute profession j’en suis sûre, des gens qui font très bien leur travail, et qui prennent ces sujets très au sérieux.
Voir plusEt surtout, cette petite chanson, distillée en filigrane, qui susurre « restez chez vous, victimes, car ça ne sert à rien de porter plainte ; « on » ne vous prendra pas au sérieux ; « on » s’en fiche de vous ») me fait froid dans le dos, pour les victimes j’entends…
Bonjour,
Merci pour votre commentaire.
En premier lieu, je me permets de préciser ici qu’il s’agit d’un reportage sur une manifestation, et non d’une enquête à proprement parlé. Il s’agit avant tout ici de donner la parole aux victimes. L’article peut paraître triste (bien que le but visé ne soit pas le catastrophisme), il n’en reste pas moins que c’est ce qui ressortait du rassemblement.
Sur le fond, votre question est pertinente, mais il faudrait sûrement une enquête à part entière pour en débattre. Car, bien que la décision d’ouvrir, ou non, une enquête relève en effet du procureur, il revient dans des témoignages de victimes recueillis la sensation de ne pas être toujours pris au sérieux lors de leur passage au commissariat. Ce qui peut avoir un impact sur la suite. Mais vous avez raison, cela justifie que qu’on s’y intéresse de plus près (sachant qu’il y a certainement eu des évolutions à ce sujet depuis 2014 et 2019).
Bonne journée
Voir plusRebonjour,
Ce qui me met extrêmement mal à l’aise dans ce type d’article, c’est qu’il laisse l’impression in fine que la responsabilité de cet énième féminicide incombe aux policiers « qui ne font rien » (je cite) et au « système qui n’a pas su les protéger » (sic). Or, le responsable de ce féminicide, n’est ce pas surtout l’homme qui a tué Claudine, en l’occurrence son mari ?
De plus, vous écrivez « Claudine avait déposé deux plaintes pour violences conjugales, laissées sans suite. » Je réitère ma question : ça veut dire quoi « LAISSÉES sans suite ? » Est-ce que ça veut dire « classées sans suite par le procureur de la République ? » Ou cela désigne-t-il autre chose ? Et si oui, quoi ?
Merci de vos précisions car comprendre me semble fondamental pour pouvoir agir.
Voir plusDu coup, la proposition alternative, c’est quoi ? » Restez chez vous, femmes violentées, avec votre bourreau, et surtout ne le dîtes à personne, comme dans le bon vieux temps, où nombre de femmes n’allaient pas porter plainte, par honte, par peur, ou parce qu’un type qui vous cogne, ben, c’est normal, c’est les hormones, Simone ! »
Bref, je trouve ces discours contre-productifs, peu constructifs, déprimants, et carrément dangereux pour les victimes de violence.
Bonne journée
Bonjour,
Ce n’est pas le fait que « l’article peut paraître triste » (sic) qui me met mal à l’aise, car bien sûr cela renvoie une immense tristesse qu’une fois de plus, une femme meure sous les coups de son conjoint violent.
Ce sont les imprécisions qui me posent question. Car on peut, et on se doit, d’être précis dans les termes, y compris dans le cadre d’un reportage car le sujet est sérieux.
Ces imprécisions (par méconnaissance ? préjugés ? ou autre ? je sais pas trop) laissent planer le doute quant aux responsabilités réelles de cet acte : le mari est le tueur en l’occurrence.
Quant à la prise en charge des violences conjugales, sûrement qu’elle peut être améliorée. Mais laisser entendre que d’une manière générale policiers et policières, gendarmes, magistrats et magistrates ne font rien ou font mal leur boulot, c’est dans l’air du temps certes, mais ce n’est pas très honnête. Il y a, comme dans toute profession j’en suis sûre, des gens qui font très bien leur travail, et qui prennent ces sujets très au sérieux.
Et surtout, cette petite chanson, distillée en filigrane, qui susurre « restez chez vous, victimes, car ça ne sert à rien de porter plainte ; « on » ne vous prendra pas au sérieux ; « on » s’en fiche de vous ») me fait froid dans le dos, pour les victimes j’entends…
Bonjour,
Merci pour votre commentaire.
En premier lieu, je me permets de préciser ici qu’il s’agit d’un reportage sur une manifestation, et non d’une enquête à proprement parlé. Il s’agit avant tout ici de donner la parole aux victimes. L’article peut paraître triste (bien que le but visé ne soit pas le catastrophisme), il n’en reste pas moins que c’est ce qui ressortait du rassemblement.
Sur le fond, votre question est pertinente, mais il faudrait sûrement une enquête à part entière pour en débattre. Car, bien que la décision d’ouvrir, ou non, une enquête relève en effet du procureur, il revient dans des témoignages de victimes recueillis la sensation de ne pas être toujours pris au sérieux lors de leur passage au commissariat. Ce qui peut avoir un impact sur la suite. Mais vous avez raison, cela justifie que qu’on s’y intéresse de plus près (sachant qu’il y a certainement eu des évolutions à ce sujet depuis 2014 et 2019).
Bonne journée
Rebonjour,
Ce qui me met extrêmement mal à l’aise dans ce type d’article, c’est qu’il laisse l’impression in fine que la responsabilité de cet énième féminicide incombe aux policiers « qui ne font rien » (je cite) et au « système qui n’a pas su les protéger » (sic). Or, le responsable de ce féminicide, n’est ce pas surtout l’homme qui a tué Claudine, en l’occurrence son mari ?
De plus, vous écrivez « Claudine avait déposé deux plaintes pour violences conjugales, laissées sans suite. » Je réitère ma question : ça veut dire quoi « LAISSÉES sans suite ? » Est-ce que ça veut dire « classées sans suite par le procureur de la République ? » Ou cela désigne-t-il autre chose ? Et si oui, quoi ?
Merci de vos précisions car comprendre me semble fondamental pour pouvoir agir.