« Bonjour, Raymonde Poncet Monge, sénatrice. Je souhaite effectuer une visite du centre. » Ce lundi 14 décembre, à l’interphone du centre de rétention administrative (CRA) de Lyon Saint-Exupéry, l’écologiste, élue en septembre dernier au palais du Luxembourg, demande à exercer son droit de parlementaire à visiter le lieu de privation de libertés, devant notre micro et la caméra de France 3 (reportage à partir de 9″26).
Sa visite a pour but de vérifier si les conditions sanitaires se sont améliorées. Il y a à peine un mois, l’autre sénateur EELV du Rhône, Thomas Dossus, dénonçait la situation du CRA, où l’on dénombrait 13 cas de Covid-19 et même 17 cas selon un article du Monde. J’ai profité de l’inspection surprise de la sénatrice pour me faufiler à l’intérieur de ce lieu d’enfermement destiné aux étrangers en situation irrégulière, avant expulsion dans leur pays d’origine.
En général, les préfectures refusent les demandes de journalistes à pénétrer dans les CRA : en enquêtant sur ce lieu pour Mediacités l’an dernier, je m’étais heurté à ce mur. Un silence des autorités qu’ont également éprouvé nos confrères de Toulouse et plus récemment de Lille lors de leurs enquêtes.
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