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Les Invites : une série de concerts et de spectacles gratuits à Villeurbanne

Les Invites : une série de concerts et de spectacles gratuits à Villeurbanne

Pour leur 17e édition, les Invites de Villeurbanne n’auront pas lieu durant l’été mais à la rentrée. Du 15 au 18 septembre 2021, le festival de rue accueillera 85 représentations entièrement gratuites dans toute la ville.

« Nous souhaitons continuer à avoir une ambition artistique forte malgré les conditions sanitaires » martèle face à la presse Cédric Van Styvendael, maire de Villeurbanne (PS), durant la présentation de la nouvelle édition des Invites de Villeurbanne. Pas question pour l’équipe municipale de renoncer au festival, dont la programmation est déjà bouclée pour la rentrée.

50 spectacles au programme des Invites de Villeurbanne

Alors que Villeurbanne a été désignée « capitale française de la culture » en 2022, Cédric Van Styvendael entend faire des Invites de la rentrée une « mise en bouche » culturelle pour l’année prochaine. Face aux incertitudes sanitaires, le maire de Villeurbanne affirme que le festival est prêt à respecter le protocole sanitaire. L’élu invite également les Villeurbannais à se vacciner dès maintenant pour pouvoir profiter des festivités.

Patrice Papelard directeur artistique Invites Villeurbanne
Patrice Papelard, directeur artistique des Invites de Villeurbanne, dans la cour des ateliers Frappaz où est conçu le festival.Photo : ED/Rue89Lyon

Du 15 au 18 septembre 2021, une cinquantaine de spectacles et une dizaine de concerts seront proposés gratuitement à Villeurbanne. Plus de 400 artistes sont attendus et près de 1000 personnes seront mobilisées pour l’évènement. Cirque, théâtre, musique : cette année le festival intitulé « Pas pareil » promet de mettre la jeunesse sur le devant de la scène.

Le premier jour du festival, les jeunes villeurbannais seront invités à se joindre au spectacle participatif de la troupe de danse N’Soleh, originaire de Côte d’Ivoire. Vendredi et samedi soir, ce sont deux jeunes femmes, DJ Asna et DJ Hibotep, qui feront danser le public sur de la musique électronique.

Une scène mobile pour aller dans tous les quartiers de Villeurbanne

« Le festival a lieu dans l’espace public afin d’être proche des gens qui ne sont pas les consommateurs culturels habituels », explique Patrice Papelard, directeur artistique des Invites de Villeurbanne. Les organisateurs prévoient ainsi d’utiliser une scène mobile afin de se rendre dans tous les quartiers de la ville.

Avec un budget de plus d’un million d’euros alloué par la municipalité de Villeurbanne, le festival espère attirer cette année un public encore plus large. Les étudiants de la ville, souvent absents durant l’été, auront la possibilité d’assister au festival à la rentrée. L’occasion pour eux de « découvrir la richesse culturelle de Villeurbanne », projette Stéphane Frioux, adjoint à la culture et à la vie étudiante.

#Les invites

Mohamed Chihi : « La fermeture des locaux fascistes à Lyon ne suffira pas »

Mohamed Chihi : « La fermeture des locaux fascistes à Lyon ne suffira pas »

Pour l’adjoint au maire de Lyon en charge de la sécurité, la fermeture des locaux des groupuscules d’extrême droite à Lyon n’est pas la seule réponse à apporter. Des groupes qui malgré des dissolutions occupent pour certains encore leurs locaux et sont toujours actifs. Si Mohamed Chihi partager l’objectif de fermeture de leurs locaux, elle n’est selon lui qu’une partie de la réponse. Il s’inquiète des soutiens dont bénéficient ces groupuscules.

Mohamed Chihi, fraîchement élu à la mairie de Lyon à l’été 2020, a été rapidement plongé dans le bain. En tant que nouvel adjoint à la sécurité, dans un exécutif écologiste, il avait dû gérer le dossier de la réouverture de La Traboule, le local des identitaires. Fermée en 2019 par la précédente municipalité, pour des raisons de sécurité, tout comme la salle de boxe attenante, le local avait fait l’objet de travaux de mise aux normes.

« Nous n’avons pas le choix » avait alors déclaré Mohamed Chihi, au moment d’autoriser la réouverture du lieu, montée du Change dans le Vieux-Lyon.

Mohamed Chihi, le nouvel adjoint à la Sécurité à la mairie de Lyon. ©Houcine Haddouche/Rue89Lyon
Mohamed Chihi, le nouvel adjoint à la Sécurité à la mairie de Lyon.Photo : Houcine Haddouche/Rue89Lyon

Malgré les dissolutions, l’extrême droite toujours active à Lyon

Depuis, l’association Génération Identitaire a été dissoute en conseil des ministres le 3 mars 2021. Pourtant, les lieux sont toujours occupés occasionnellement. La faute notamment à l’absence de dissolution des associations satellites à travers lesquels l’organisation louent ses deux locaux. Après la dissolution du Bastion Social, intervenue elle en 2019, l’extrême droite lyonnaise est en phase de réorganisation dans laquelle les identitaires jouent un rôle central. Et certains groupes ou individus restent particulièrement.

Dernièrement, c’est Lyon Populaire, une émanation du Bastion Social, qui a fait parler d’elle. En juin, le soir du match de football France-Suisse, une descente de plusieurs dizaines d’individus, encadrés par certaines figures de l’extrême droite radicale lyonnaise, s’est déroulée rue Mercière.

Mohamed Chihi a récemment annoncé la création d’un « observatoire lyonnais de l’extrême-droite ». L’occasion après ces derniers évènements d’évoquer la politique et les réponses qu’entend apporter la municipalité écologiste sur la question de l’extrême droite à Lyon.

« Pas de regroupement autour du local des identitaires le soir de France-Suisse »

Rue89Lyon : Comment se passe la surveillance des locaux de Génération Identitaire dans le Vieux-Lyon. La présence de militants y est constatée par moments.

Mohamed Chihi : Il y a des passages de la police municipale qui vérifie la manière dont les lieux sont occupés et on a une vidéosurveillance et un rapport quotidien sur tout ce qui se passe autour du local. Les deux associations à travers lesquelles Génération Identitaire loue les locaux n’ont pas été dissoutes et par conséquent ça permet à ces lieux de rester ouverts. C’est pour ça qu’il y a encore des allers et venues et des regroupements autour de ces lieux.

Des mouvements ont-ils été constatés le soir du match de football France-Suisse au cours duquel une attaque avait été menée rue Mercière avec la présence de certaines figures de l’extrême droite radicale Lyonnaise ?

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Laurent Garnier à Lyon : rencontrez le « pape de la techno » au cinéma

Laurent Garnier à Lyon : rencontrez le « pape de la techno » au cinéma

Le cinéma Le Comœdia (Lyon 7e) projettera ce lundi 19 juillet en avant-première le documentaire de Gabin Rivoire, « Laurent Garnier : Off the records ». Vous y serez mieux qu’à Cannes car, aux côtés du réalisateur, seront présents deux monstres sacrés de la techno, Laurent Garnier autour de qui le film a été réalisé, et Jeff Mills en guest star.

Rue89Lyon fait gagner à ses abonnés 5 x deux places pour cette soirée, déjà complète. Pour participer au tirage au sort, il faut donc être abonné et envoyer un mail à hello@rue89lyon.fr avec pour objet « Places Laurent Garnier ». Vous pouvez vous abonner par ici. La soirée sera animée par Dalya Daoud, rédactrice en chef de Rue89Lyon.

Laurent Garnier, Off the record - un documentaire de Gabin Rivoire
Laurent Garnier, Off the record – un documentaire de Gabin Rivoire

C’est un documentaire passionnant que signe Gabin Rivoire, en forme d’éloge à Laurent Garnier, d’autant plus mérité que le DJ a oublié de faire de son ego un aiguillon artistique. Autour de la trajectoire extra ordinaire de ce petit gars formé à l’hôtellerie, curieux, passionné de musique, le réalisateur propose une plongée, en apnée, dans un gros morceau de l’histoire de la techno.

Ou comment la naissance de la house music a modifié le rapport du public à la nuit, aux clubs. Comment de nouvelles stars internationales sont nées, avec les Djs. Parmi eux, Laurent Garnier, frenchie au talent rapidement repéré par le directeur artistique de la Hacienda, à Manchester. Avant de remuer Paris,

Qu’est-ce qu’une « techno star » ?

Depuis cette époque, Laurent Garnier a imposé la techno, et toutes les dérivés que l’on place sous la bannière, comme un genre musical noble, populaire mais aussi exigent qu’un autre. C’est ce que s’évertue à prouver le documentaire de Gabin Rivoire.

Nombre de ses pairs parlent de lui en des termes plus qu’élogieux.

« C’est le DJ des DJs. C’est le genre de DJ qu’un autre DJ va écouter car il sait qu’il va apprendre des choses », dit Jeff Mills dans le documentaire.

« Il est le pape », lâche Black Madonna. « Laurent veut vous faire pleurer », estime Carl Cox. « Ce n’est pas un simple DJ. Il crée une culture », selon Peggy Gou. Pour Georgia Taglietti, du Sonar Festival, Laurent Garnier est « exactement l’opposé d’une rock star. Il est une techno star ».

Trente ans de carrière et Laurent Garnier reste infatigable, lassé ni de la musique, ni des lieux où elle se joue, ni de la foule, ni des conversations entre lui et elle. On le voit transmettre également dans un lycée, autour d’un projet d’exposition, à inventer. Laurent Garnier est une « icône », estime Miss Kittin.

Tous les fondus de musique trouveront immanquablement leur compte dans ce documentaire, tant la vibration partagée est bien décrite et filmée.

Laurent Garnier, comme Jeff Mills, sont par ailleurs programmés à Nuits Sonores, festival qui aura lieu du 20 au 24 juillet prochain à Lyon.

Rodéos à Lyon : « On va essayer de les semer plutôt qu’arrêter »

Rodéos à Lyon : « On va essayer de les semer plutôt qu’arrêter »

Les rodéos sont devenus une question chaude et politique pour plusieurs maires de France, dont celui, écologiste, de Lyon. La presse était ainsi conviée ce mardi 13 juillet à la fourrière du 7e arrondissement, pour admirer les moto-cross saisies par les forces de l’ordre lors des rodéos urbains. Et faire le point sur la réponse politique de la Ville de Lyon au phénomène.

Ce mardi 13 juillet, c’était opération communication politique de la Ville de Lyon, de la préfecture et du parquet sur un des sujets chauds de cette année 2021 : les rodéos.

Grégory Doucet, le maire EELV de Lyon, flanqué du directeur départemental de la sécurité publique (DDSP), Nelson Bouard, du préfet Pascal Mailhos et du procureur de la République Nicolas Jacquet, ont tenu à montrer à la presse les quelques véhicules saisis suite à des rodéos.

Alignés le long des murs de la fourrière du 7e arrondissement de Lyon, une quinzaine de moto-cross bariolées, de cylindrés variables et deux voitures de sport.

Rodéos Lyon moto-cross
Quelques unes des moto-cross saisies, à la fourrière du 7e arrondissement de Lyon.Photo : OM/Rue89Lyon

Ce coup de filet, réalisé sur les derniers mois, est censé donner le ton d’une politique ferme de la Ville de Lyon, main dans la main avec la justice, en matière de répression des auteurs de rodéos. « Méthode » et « détermination » comme ne manque pas de le rappeler le préfet, Pascal Mailhos, à plusieurs reprises.

A Lyon, 26 comparutions pour des rodéos en 2021 contre 9 en 2019

Dos aux moto-cross saisies, l’index levé, le procureur de la République, Nicolas Jacquet, tient à enfoncer le clou d’emblée :

« Le rodéo n’est pas qu’une problématique de tranquillité publique mais aussi de sécurité. C’est une mise en danger délibérée de la vie de nos concitoyens. »

La phénomène ne date pas de cette année, à Lyon comme dans toutes les autres grandes villes de France. Ce qui est nouveau, en revanche, réside en ce que les moto-cross ne se contentent plus de vrombir de l’autre côté du périphérique mais viennent désormais directement pétarader sous les fenêtres du maire de Lyon, place Bellecour (2e).

D’après le procureur de la République, Nicolas Jacquet, le phénomène des rodéos est « stable ». Mais cette irruption de bécanes dans le centre-ville de Lyon s’est accompagnée d’un durcissement de ton du côté de la police et de la justice. D’après le procureur, une centaine d’enquêtes ont été ouvertes pour des rodéos depuis le début de l’année 2021. Pour un peu plus de la moitié d’entre elles, les auteurs ont pu être identifiés.

« Tous ont été déférés, c’est la politique du parquet aujourd’hui », se félicite le procureur.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : Nicolas Jacquet liste 26 comparutions immédiates d’auteurs de rodéos depuis le début de l’année 2021, contre 23 en 2020 et seulement neuf en 2019.

Le maire de Lyon, Grégory Doucet, se félicite de la fermeté des services de la Ville de Lyon, de la police et de la justice en matière de rodéos. Après avoir jeté un œil aux engins ainsi qu’à l’Audi et à la Maserati récemment saisies place Bellecour, il s’est montré très confiant quant à l’efficacité de cette politique répressive :

« Le phénomène va ralentir. On espère pouvoir l’éteindre. »

La promotion des rodéos sur les réseaux sociaux plus sévèrement réprimée que les rodéos eux-mêmes

Il faut dire que la sévérité des peines encourues par les auteurs de rodéos pourrait faire réfléchir. Depuis la loi du 3 août 2018, les motards risquent un an d’emprisonnement, 15 000 euros d’amende et la suspension de leur permis pendant trois ans. Sachant que la peine et l’amende doublent si les rodéos sont réalisés à plusieurs, et triplent en cas de consommation d’alcool et/ou de stupéfiants.

De quoi faire passer à certains l’envie de faire des roues arrière sur la voie publique, espère Grégory Doucet : 

« Pour quelques secondes de gloire, passer plusieurs mois en prison, c’est quand même cher payé ! »

D’après le DDSP, Nelson Bouard, c’est en effet l’une des raisons qui pousse les jeunes motards à se donner en spectacle : filmer leurs exploits pour une célébrité éphémère sur les réseaux sociaux. Les autres raisons étant selon lui une volonté de provoquer les forces de l’ordre ou, plus rarement, de venir vérifier si la voie est libre pour du trafic de stupéfiants.

En ce qui concerne les réseaux sociaux, d’après cette même loi du 3 août 2018, il est plus grave de faire la promotion des rodéos sur internet que d’en réaliser soi-même. Elle dispose que « l’incitation, la promotion ou l’organisation de rodéos motorisés [peuvent] être sanctionnées de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende ».

Le procureur de la République, Nicolas Jacquet, a tenu à rappeler que les auteurs de rodéos n’étaient en général pas interpellés sur le moment pour des raisons de sécurité. Il souligne le rôle prépondérant de la vidéo-surveillance et du travail conjoint des policiers municipaux et nationaux des différentes communes touchées pour identifier les auteurs et les interpeller. Parfois plusieurs mois plus tard.

« Dans l’immense majorité des cas, la moto ne leur appartient même pas »

Pour certains des jeunes motards concernés, il y a un réel amalgame entre les roues arrières et les rodéos urbains mettant en danger les piétons. Kévin* (prénom modifié), 24 ans, reconnaît par exemple s’exercer régulièrement à faire des roues arrières, en prenant bien garde à ce que la circulation ne soit pas trop dense et à ne mettre en danger personne. Il ne se sent pas visé par cette politique répressive qui, pour lui, aura un impact plus que limité sur les rodéos : 

« Pour ma part, je trouve que ce sont des actions inutiles, les motos sont saisies et récupérées ensuite à la fourrière. J’ai vu qu’ils se félicitaient d’avoir saisi 20 motos. Ils feraient mieux de ne rien dire car 20 motos sur des milliers c’est rien du tout. Les personnes qui font des rodéos en général n’ont rien à perdre. »

Et de poursuivre :

« Dans l’immense majorité des cas, la moto ne leur appartient même pas. »

Sur la question des réseaux sociaux, le jeune homme est plus mitigé : 

« Sur les réseaux, les annonces pour un rassemblement ou autre sont généralement faites en privé et non en public. Par contre, certains ont des profils publics où tout le monde peut voir leurs exploits, et donc possiblement se faire choper. Après, il faut encore prouver qu’il s’agit d’une route ouverte, que c’est en France, et bien toi sur la moto… C’est très facilement contestable. »

« Ils renvoient les mecs faire des rodéos au milieu de la circulation »

Il ne comprend pas qu’on puisse risquer de la prison ferme pour avoir fait une roue arrière dans la rue et juge la sanction « disproportionnée » : 

« Si je ne respecte pas la vitesse, j’ai une amende et un retrait de points mais pas de la prison directement et la saisie du véhicule. »

Pour lui, assimiler les motards qui s’exercent à faire des figures en toute sécurité à ceux qui dévalent les trottoirs à toute vitesse, et les réprimer aussi fortement, encourage le phénomène.

« Avant, quand je me faisais prendre par la police, je m’arrêtais. Je me faisais remonter les bretelles, des fois une amende et cela s’arrêtait là. Maintenant, vu ce que l’on risque, on va essayer de les semer plutôt qu’arrêter. Et c’est là où il y a un vrai danger. »

Pour pratiquer en toute sécurité, Kévin* et ses amis avaient pris l’habitude de rouler sur une piste désaffectée en périphérie de Lyon. Les forces de l’ordre toléraient leur présence jusqu’à récemment, explique le jeune homme : 

« Aujourd’hui, on se fait virer très rapidement et on continue sur la route devant la police qui ne fait rien. C’est là où c’est con, t’as des mec un peu plus intelligents qui ne font pas ça au milieu de la circulation, et au final tu les renvoies faire ça au milieu de la circulation… »

A l’Est de Lyon, des stages de moto-cross pour endiguer les rodéos

En complément de la répression policière et judiciaire des auteurs de rodéo, pour tenter d’endiguer le phénomène, la ville de Vaulx-en-Velin a fait le choix de proposer des activités de moto-cross à destination des jeunes, en partenariat avec la préfecture et le milieu associatif.

Ce dispositif expérimental, baptisé « A Vaulx Cross » a été lancé fin juin et devrait perdurer sur tout l’été, expliquent nos confrères de 20 Minutes. Il consiste à proposer à une soixantaine d’adolescents de la commune des activités de moto-cross encadrées, sur des circuits homologués, une fois par semaine. Et pourquoi pas, à terme, installer un circuit homologué dans la commune, voire monter un véritable club vaudais de moto-cross ? 

A Lyon, on scrute cette initiative avec attention. Interrogé par Rue89Lyon (lire par ailleurs), Mohamed Chihi, adjoint du maire de Lyon à la sécurité, assure que rien de tel n’est au programme à Lyon pour l’instant : 

« Ce qui a été mis en place à Vaulx-en-Velin, c’est un genre de choses qui m’intéresse. Ce n’est pas ce qui est le plus abouti pour le moment. On va avoir un travail de sensibilisation des collégiens avec des reconstitutions d’accidents sur la voie publique. Et après on débriefe avec eux des risques associés aux rodéos. Il y a le volet répression qui est nécessaire mais ça ne suffira pas. Il faudra travailler sur un temps plus long pour permettre de changer les habitudes et que la problématique ne se repose pas à l’infini. D’où la nécessité d’avoir une approche préventive aussi. »

En attendant, Kévin* et ses amis, trop âgés pour bénéficier des stages de moto-cross de Vaulx-en-Velin et privés de leur piste désaffectée, continueront à s’exercer aux roues arrières sur la voie publique. « En respectant le code de la route », assure toutefois Kévin*.

#Procureur#rodéos

Public debout et soirées immersives au festival Nuits sonores, à Lyon

Public debout et soirées immersives au festival Nuits sonores, à Lyon

Après plusieurs mois d’incertitude, Nuits sonores a bien préparé son retour, pour une édition qui se tiendra du 20 au 24 juillet aux anciennes usines Fagor-Brandt (Lyon 7e). Un festival « hors-série » malgré tout, dans une ambiance expérimentale.

Des retrouvailles debout et jusqu’à 1 heure du matin, au lieu du minuit pile et de l’écoute assise initialement annoncés : c’est une des petites réjouissances entendues en amont du festival Nuits sonores 2021. Certes, il y aura moins de public que les éditions qui ont précédé la pandémie, la faute aux jauges réduites. Il faudra porter bien entendu un masque, ou encore manger et boire assis. Il faudra aussi se munir d’un pass sanitaire (test PCR négatif, certificat de vaccination ou attestation de rétablissement récent du Covid-19). Mais il sera possible de danser.

La programmation du festival Nuits sonores promet des shows visuels et musicaux intéressants : Laurent Garnier, patron s’il en est, en sera évidemment. Et finalement, le public pourra se réjouir d’être debout pour entendre l’ambient de Shlømo.

Parallèlement, dans le deuxième arrondissement de Lyon, à HEAT se déroulera la partie « Open Air » du festival.

Lala &ce qui se produit le 23 juillet à Nuits sonores Crédits : facebook Lala &ce

Une édition expérimentale pour Nuits sonores 2021

Après l’annulation de 2020, c’est l’heure du changement sous contrainte. L’édition 2021 de Nuits sonores présentera quelques trouvailles scénographiques : une halle de l’ancienne usine offrira une projection vidéo à 360° des artistes en train de se produire. Pour l’occasion, Max Cooper (soirée du 20 juillet) a monté une vidéo immersive projetée pendant son concert.

Un certain nombre d’artistes invités sont des habitués du festival et ces retrouvailles en milieu connu leur donneront l’occasion de se lâcher et d’innover. Oklou et Krampf (soirée du 22 juillet) donneront l’une de leurs rares performances de « ZONE W/O PEOPLE », un projet musical qui mêle improvisation et partie de jeu vidéo en direct.

Jeff Mills (soirée du 20 juillet), autre patron de la techno, en profitera pour mélanger les genres : il jouera son nouvel album avec le jazzman français Jean-Phi Dary. Les artistes locaux seront eux aussi mis à l’honneur, telle que la rappeuse originaire de Bron qui a commencé aux côtés de Freeze Corleone : Lala &ce. Elle se produira le 23 juillet.

Le programme complet est disponible ici. La place coûte entre 25 et 30 euros par soirée ou 120 euros pour tout le festival.


#Expérimentation#Hors-série

Lycée Saint-Thom à Oullins : la journaliste virée rencontre le rectorat

Lycée Saint-Thom à Oullins : la journaliste virée rencontre le rectorat

Fin mai, une journaliste qui commençait des interventions en éducation aux médias au lycée Saint-Thomas d’Aquin-Veritas a été remerciée par la direction de l’établissement (dit « Saint-Thom »), à Oullins, à la suite d’une séance sur le complotisme et l’extrême droite. À la suite de notre article publié sur Rue89Lyon, le rectorat vient de rencontrer l’intervenante.

Le message a fini par être reçu. Mardi 13 juillet, la journaliste Fabienne Guedy a rencontré deux membres du rectorat de Lyon, en charge d’un pole dédié à l’éducation aux médias et à l’information (EMI). Le 15 juin dernier, elle avait sollicité l’administration locale de l’Education nationale après avoir été remerciée par le lycée catholique Saint-Thomas-d’Aquin Veritas, dit « Saint-Thom’ », à Oullins, près de Lyon.

En cause ? La diffusion d’un reportage de Complément d’enquête consacré à l’ultra droite et à ses dérives complotistes lors d’une séance d’éducation aux médias consacré aux mécanismes de manipulations numériques chez les jeunes.

Selon la journaliste, les enseignants, d’abord satisfaits de son intervention, étaient revenus sur les échanges une demi-heure avant sa deuxième intervention. Ils ont souhaité stoppé la collaboration. Le contenu de la séance avait été jugé « trop politique ». La crainte que des parents, partageant éventuellement ces idées ou ne les récusant pas, se plaignent, avait été mentionnée. Le directeur de l’établissement avait cependant précisé que la journaliste serait payée.

À la suite d’un article de Rue89Lyon révélant cette étonnante prise de position du lycée, le rectorat a été visiblement gêné par la tournure prise par les événements. L’administration de l’académie de Lyon a donc assez rapidement contacté l’intervenante. Et un rendez-vous a été organisé dans la foulée.

Saint-Thom prêt à discuter avec la journaliste ?

L'entrée du collège-lycée Saint-Thomas-d'Aquin, dit Saint-Thom, à Oullins. Juillet 2021. Crédit : DD/Rue89Lyon.
L’entrée du collège-lycée Saint-Thomas-d’Aquin, dit Saint-Thom, à Oullins. Juillet 2021. Crédit : DD/Rue89Lyon.

Durant ces échanges, la journaliste a rappelé que la séance s’était passée avec la moitié de la classe sur place, et l’autre en visioconférence. Ce qui n’était pas prévu, selon elle.

« On n’aborde pas les sujets de la même manière selon qu’on s’adresse à des gens ou à un écran, j’ai été mise devant le fait accompli », a-t-elle déclaré à l’équipe de l’inspection académique.

Pour elle, ce serait derrière ces écrans que son limogeage s’est joué. Les élèves ont pu parler de l’intervention à leurs parents, ces derniers ont peut-être pu assister à la séance.

« Sinon comment expliquer la satisfaction des enseignantes et des élèves à la fin de l’intervention puis mon renvoi deux heures après ? », ajoute-t-elle.

À la suite de cet échange, les inspectrices du rectorat ont évoqué une possible rencontre avec la direction de l’établissement Saint-Thomas-d’Aquin-Véritas. Lors de notre précédent article, le lycée n’avait pas voulu réagir. La journaliste a accepté l’idée de cette rencontre, qui pourrait avoir lieu à la rentrée de septembre. 

Saint-Etienne : un eldorado pour qui ne veut plus habiter Lyon ?

Saint-Etienne : un eldorado pour qui ne veut plus habiter Lyon ?

En quête d’une affaire immobilière plus avantageuse ou d’un cadre de vie différent, de plus en plus de personnes vivant à Lyon, de longue date ou non, auraient envie de quitter la ville pour rejoindre… Saint-Etienne. Une attractivité dopée par l’évolution du marché immobilier de Sainté. Petit tour d’horizon jusque dans la Loire.

« Si nous étions restés à Lyon nous n’aurions peut être pas pu acheter une maison », avance Fatma, une infirmière lyonnaise qui a fait le choix d’habiter à Saint-Etienne.

Suite à une opportunité d’embauche de son mari près de Roanne, elle décide avec sa famille de quitter la commune de Grigny, au sud de Lyon. En 2012, ils posent leurs cartons à Saint-Etienne. Un compromis entre Roanne et Lyon, où Fatma travaille dans une clinique en médecine post-urgence.

« En 2014 on a acheté une maison dans le quartier Montplaisir (à l’Est de Saint-Etienne) : ça a été le coup de cœur », raconte Fatma.

La mère de deux enfants se dit satisfaite d’avoir trouvé un logement « à la fois près des grands axes routiers et des transports en commun, mais avec de la verdure ».

Pour 200 000 euros, Fatma et son mari sont devenus propriétaires d’une maison avec trois chambres et 500 m2 de terrain.

« Lyon c’était un peu intouchable. Nous n’avons jamais trouvé un bien qui corresponde à nos critères et à nos moyens », explique cette désormais ancienne habitante de Lyon.

« On nous contacte pour acheter des immeubles entiers à Saint-Etienne »

Confrontés à l’explosion des prix de l’immobilier à Lyon, ses habitants sont de plus en plus nombreux à lorgner du côté de Saint-Etienne. Un pied-de-nez pour la ville connue pour sa rivalité historique avec la capitale des Gaules.

« Pour 150 000 euros, les lyonnais peuvent acheter à Saint-Etienne un appartement de 100 m2. A Lyon, pour le même prix ils ont un 50 m2 » , pointe Pascal Ridoux, directeur des agences immobilières Citya Loire Sud.

A Saint-Etienne, le prix moyen du m2 avoisine les 1200 euros. Pour certains biens, le m2 peut grimper jusqu’à 2000 euros. Un montant encore loin derrière Lyon, qui affiche un prix moyen au mètre carré de 5 385 euros, selon le baromètre du site seloger.com. Mais certains quartiers vont bien au-delà, jusqu’à 10 000 euros récemment pour la Croix-Rousse.

« Les lyonnais qui investissent à Saint-Etienne, ce n’est pas un phénomène nouveau. Mais leur arrivée s’est accentuée à partir de 2019. Désormais, certains investisseurs venus de Lyon nous contactent afin d’acheter des immeubles entiers », explique Pascal Ridoux.

« L’investissement des lyonnais à Saint-Etienne n’est plus une chimère », confirme Me Alain Courtet, membre de la Chambre des notaires de la Loire dans un article du Progrès.

Cet intérêt pour l’immobilier stéphanois a eu pour conséquences la hausse du volume des transactions dans la région, suivie par celle des prix de l’immobilier dès la fin de l’année 2019. En deux ans, le prix moyen à l’achat a augmenté de 20% à Saint-Etienne.

Pascal Ridoux, directeur des agences immobilières Citya Loire Sud détaille cette évolution :

« Au départ, la hausse des prix a touché les petites surfaces, comme les studios en location. Avec le contre-coup de la pandémie, de plus en plus de gens ont voulu acquérir un logement avec un extérieur. Cela a contribué à faire flamber les prix des moyennes et grandes surfaces. »

Les logements avec extérieur plébiscités

Dans le secteur locatif, le prix du m2 carré avoisine les huit euros à Saint-Etienne. Un prix en hausse pour les biens qui présentent « des caractéristiques prisées », ajoute Patrick Ridoux. Particulièrement plébiscités par les lyonnais : les logements avec balcons, terrasse ou jardin.

« Les lyonnais viennent à Saint-Etienne pour le cadre de vie et achètent des maisons, généralement pas très loin de la gare », remarque le directeur d’agences immobilières.

Le marché de la location possède un autre marqueur : l’installation d’étudiants venus de Lyon, à Saint-Etienne. Plusieurs écoles lyonnaises ont ouverts des antennes stéphanoises. A l’image du campus de l’EM Lyon crée en 2014 ou celui de Sciences po Lyon en 2017. La ville de Saint-Etienne compte aujourd’hui 25 000 étudiants. Elle espère en accueillir 40 000 d’ici 2030.

« Les jeunes aiment Saint-Etienne car ils disent que c’est une ville conviviale et à taille humaine ! », se réjouit Jean-Pierre Berger, adjoint à l’urbanisme et au logement de la mairie de Saint-Etienne.

Saint-Etienne, cette ville dont l’image a changé

Saint-Etienne n’a pas toujours connu ce dynamisme. L’ancienne cité industrielle a longtemps été perçue comme une ville sinistrée et désertée. Une image véhiculée jusque dans la presse nationale, comme dans cet article du journal Le Monde dédié à Saint-Etienne. Un « Saint-Etienne bashing » jugé injuste et dénoncé par un collectif de professionnels de l’urbanisme, dans une tribune publiée par Rue89Lyon.

« Si les habitants partaient de Saint-Etienne, c’est qu’ils ne trouvaient pas chez nous ce qu’ils trouvaient ailleurs. Les classes moyennes et supérieures sont parties avec les entreprises, ce qui a crée beaucoup de vacance dans les logements et une certaine paupérisation », reconnait toutefois Jean-Pierre Berger.

Alors que le nombre d’habitants à Saint-Etienne était en berne jusqu’en 2015, l’arrivée de nouveaux arrivants apparait comme une aubaine pour la ville. Entre 2015 et 2021 près de 3 600 habitants se sont installés. Aujourd’hui, Saint-Etienne compte près de 175 000 habitants.

Un chiffre qui conforte la municipalité dirigée par Gaël Perdriau (Les Républicains) dans sa stratégie de « reconquête de la ville ». La mesure phare de ce plan consiste à réhabiliter les logements sociaux et privés afin de les remettre au niveau du marché.

« Notre volonté est d’attirer en centre-ville les seniors stéphanois qui avaient déménagé en périphérie, fixer les classes moyennes et accueillir de nouveaux habitants », détaille Jean-Pierre Berger.

Un nouveau souffle pour la ville, qui semble séduire d’anciennes lyonnaises, comme Fatma :

« Saint-Etienne a beaucoup changé. J’ai connu la ville il y a vingt ans. C’était gris, assez fermé voire glauque. Maintenant il y a le train, plein de commerces et de nombreuses infrastructures pour les jeunes. Je me sens bien dans cette ville et mes enfants aussi. »

« Certaines maisons sont vendues en 24h »

Corrélée à la hausse des prix de l’immobilier, l’arrivée des lyonnais commence à générer quelques crispations.

« Des acheteurs venus de la région lyonnaise arrivent avec un pouvoir d’achat plus élevé. Certains stéphanois se rendent compte que le marché est devenu plus tendu. Ils sont dépités parce que certaines maisons sont vendues en seulement 24 heures », remarque Cédric Chomat, stéphanois d’origine et habitant de la commune de Saint-Just-Saint-Rambert, située à une vingtaine de kilomètres de Saint-Etienne.

Un constat qui n’étonne pas Pascal Ridoux, directeur des agences immobilières Citya Loire Sud :

« Les stéphanois ont longtemps eu l’habitude d’être en position de force face à la concurrence dans le secteur immobilier. C’est fini. Désormais, les vendeurs sont en position de force. Les stéphanois sont forcés d’adapter leur stratégie. »

Toutefois, l’arrivée des lyonnais à Saint-Etienne n’est pas comparable à « un raz-de marée », tempère Jean-Pierre Berger, adjoint à la mairie de la ville. Sur le plan immobilier, selon Pascal Ridoux, Saint-Etienne reste encore une ville dans laquelle l’offre de logements est supérieure à la demande.

« Nous n’en sommes quand même pas encore au stade de la ville de Bordeaux confrontée à l’installation des parisiens et à une flambée des prix de l’immobilier », conclut le directeur d’agences immobilières.

Covid : le variant delta désormais majoritaire dans le Rhône

Covid : le variant delta désormais majoritaire dans le Rhône

L’épidémie de Covid à Lyon et dans le Rhône continue d’augmenter fortement. La présence du variant delta a augmenté de 60% en une semaine dans les tests positifs analysées. En parallèle, depuis la mi-juin la vaccination pour la première dose a très fortement chuté.

La reprise de l’épidémie se confirme à Lyon et dans le Rhône.

Variant delta : + 60% en une semaine dans le Rhône

L’incidence du virus continue d’augmenter. Certes, en parallèle, le dépistage est lui aussi reparti à la hausse (+10% sur une semaine). On sait la corrélation entre les deux. Toutefois, le nombre de cas semble bien augmenter à Lyon, dans sa métropole et dans le Rhône. Conséquence probable de l’évolution du variant delta du virus.

Il est désormais majoritaire dans le Rhône. Au 9 juillet, le il représentait près de 66% des tests positifs analysés. Contre 40% environ une semaine plus tôt selon les chiffres de Santé Publique France. Soit une progression de sa présence de plus de 60% en une semaine.

Hausse de 40% du taux d’incidence en une semaine dans la métropole de Lyon

Le taux d’incidence, un des indicateurs de la progression de l’épidémie, continue d’augmenter à Lyon et sa région. Le 5 juillet nous pointions son retour à la hausse dans la métropole de Lyon pour la première fois depuis près de trois mois. Au 9 juillet, il s’établissait à près de 39 cas pour 100 000 habitants dans la métropole de Lyon (sur 7 jours). Contre 28 une semaine plus tôt. Si le niveau reste encore relativement bas, cela représente tout de même une hausse de 40% en une semaine.

Même chose dans le Rhône. La hausse du taux d’incidence est d’environ 50% en une semaine. Au 9 juillet, il s’établissait à près de 36 cas pour 100 000 habitants (sur 7 jours) contre 24 cas une semaine plus tôt.

Cette progression extrêmement forte du virus à Lyon et sa région ne se matérialise pas pour le moment à l’hôpital. Dans les hôpitaux du Rhône, une trentaine de patients Covid avaient été hospitalisés en réanimation en moyenne sur une semaine au 9 juillet. Au total, le nombre moyen de patients Covid hospitalisés sur une semaine est désormais inférieur à 200 dans le Rhône.

La vaccination a fortement chuté dans le Rhône en juin

Cette reprise de l’épidémie s’est déroulée dans un contexte de baisse de la vaccination.

Depuis la mi-juin environ le nombre quotidien de première dose a chuté dans le Rhône. Au 11 juin, durant la semaine écoulée, 12 700 personnes . Elles n’étaient plus que 4 571 au 2 juillet. Une baisse de 64% du rythme de primo-vaccination.

Un rythme de vaccination qui est légèrement reparti à la hausse par la suite. Les très fortes réservations de créneaux de vaccination suite aux dernières mesures sanitaires annoncées devraient faire repartir le rythme de première vaccination à la hausse.

Au 12 juillet, 53% des habitants du Rhône avaient reçu une première dose de vaccin. 40% de la population présentait une couverture complète.

Sécurité à Guillotière : la préfecture et la Ville de Lyon en opération communication

Sécurité à Guillotière : la préfecture et la Ville de Lyon en opération communication

À Lyon, la police nationale et municipale ont organisé une opération sécurité sur la place Gabriel-Péri à la Guillotière, le jeudi 8 juillet dernier. Une descente coup de poing et coup de com sous l’œil des journalistes invités.

Les opérations sécurité continuent à la Guillotière. Jeudi 8 juillet, la préfecture du Rhône avec la mairie de Lyon ont programmé une descente de police sur la place Gabriel-Péri. 90 policiers sont intervenus pour « mettre fin » (temporairement) au trafic de drogue et au marché à la sauvette.

Alors que le maire de Lyon aime à prôner le dialogue et l’accompagnement social, Grégory Doucet (EELV) a voulu répondre aux critiques récurrentes de la droite en s’associant pleinement à cette opération, via l’envoi de policiers municipaux. La presse avait été invitée via un communiqué. Bilan : neuf procédures pour vente à la sauvette, cinq interpellations d’étrangers en situation irrégulière, une procédure pour détention et usage de stupéfiants, une interpellation d’un individu recherché et une autre pour exécution de jugement.

Une opération « coup de poing » ressemblant fort à un « coup de com ». Devant les caméras, la préfecture a ainsi évoqué le travail mené avec la mairie pour sécuriser le secteur. Le sous-préfet, Julien Perroudon, a rappelé l’importance de la « concertation » menée par la mairie sur l’avenir de la place. 

Ce même jour, des vendeurs du marché à la sauvette nous expliquaient être habitués aux descentes de police. Beaucoup ont depuis repris leurs quartiers à la sortie du métro.

Marché sauvette Guillotière Lyon 7e
Pour éviter les vols, les vendeurs ne présentent qu’une chaussure sur deux au marché de la « Guill ».Photo : PL/Rue89Lyon.

Lyon : où aller voir le feu d’artifice du 14-juillet ?

Lyon : où aller voir le feu d’artifice du 14-juillet ?

Le feu d’artifice du 14 juillet sera tiré ce mercredi soir sur la colline de Fourvière, dans le 5e arrondissement de Lyon, ainsi qu’à l’hippodrome de Bron.

feu d'artifice Lyon
Feux d’artifice.Photo : Chris by Flickr.

Comme chaque année, un feu d’artifice sera tiré au-dessus de Lyon pour célébrer le 14-juillet. Mercredi soir, le spectacle pyrotechnique sera aux couleurs de l’arc-en-ciel et biodégradable, exécutif écologiste oblige. Où et quand assister au spectacle ?

À Lyon, un feu d’artifice arc-en-ciel et écolo

Les fusées seront tirées de la colline de Fourvière à partir de 22h30. Les gerbes colorées s’enchaîneront pendant une vingtaine de minutes dans le ciel lyonnais. Pour pouvoir être admiré même de loin, le feu d’artifice sera tiré à une altitude plus élevée cette année. La Basilique de Fourvière sera également illuminée pour accompagner le spectacle pyrotechnique.

Ce choix des sept couleurs de l’arc-en-ciel a été motivé par le thème retenu cette année : « le soleil après le pluie » d’après le communiqué de presse de la ville de Lyon. Le bouquet final, lui, sera couleur or, pour symboliser « le retour du soleil et de la joie » après de longs mois de pandémie.

La ville de Lyon annonce que ce feu d’artifice sera « écoresponsable » avec des bombes en carton 100% biodégradables. 

Bals sur les quais de Saône et spectacle à Bron

Ce mercredi soir, trois bals populaires se tiendront de 21h à minuit sur les quais de Saône, entre les ponts Maréchal Juin et Bonaparte. Les trois scènes proposeront trois styles musicaux différents : de la variété française et internationale pour la première scène, du jazz, de la soul et du funk pour la deuxième et du swing pour la troisième. Une pause est prévue vers 22h30 pour que tous et toutes puissent admirer le feu d’artifice. 

À Bron, un spectacle pyrotechnique et musical sur le thème des héros sera organisé à l’hippodrome à partir de 22h30, en même temps que le feu d’artifice de Lyon. La jauge sera limitée à 2 500 personnes qui devront respecter quelques modalités, précise Le Progrès : s’inscrire en ligne sur le site de la ville de Bron, présenter un pass sanitaire (certificat de vaccination, d’immunité ou test PCR ou antigénique négatif au covid-19) pour les plus de 11 ans et bien sûr ne pas oublier son masque. 

Restrictions de circulation et masque obligatoire en extérieur à Lyon

Pour préparer l’événement de ce mercredi soir, deux zones seront soumises à des restrictions de circulation à Lyon. Dans le périmètre qui s’étend de la colline de Fourvière aux quais de Saône et jusqu’à la place Bellecour, les véhicules seront totalement interdits de 20h à minuit. Les piétons pourront circuler, sauf sur la colline de Fourvière entre 20h et minuit.

En raison de la pandémie de coronavirus, le port du masque et le respect des gestes barrières seront obligatoires dans toute la zone.

restrictions feu d'artifice 14 juillet 2021 Lyon
Le périmètre de Lyon soumis à restrictions pour le feu d’artifice du 14 juillet.
#14-juillet