Depuis plusieurs années, Rue89Lyon documente les différentes conséquences du changement climatique à Lyon et dans le Rhône. Des arbres rouges dans les Monts du lyonnais, les évolutions du niveau du fleuve, les espèces menacées… Retrouvez les traces de celui-ci dans cette carte, mise à jour régulièrement.

Il n’y a plus de doute. Le changement climatique n’a pas que des conséquences lointaines : il se décline aussi à l’échelle locale. Longtemps considérée comme un phénomène abstrait, cette évolution liée à l’action de l’homme, selon les multiples rapports des experts du Giec (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat), a un impact visible à côté de chez nous, à Lyon et dans le Rhône.

Depuis une dizaine d’années, à travers des reportages et des enquêtes, Rue89Lyon s’intéresse aux conséquences de celui-ci dans la région lyonnaise. En premier lieu, il s’illustre par une hausse progressive des températures et par une augmentation du nombre de périodes de sécheresse. Une réalité que nous avons pu constater, chiffres et infographies à l’appui.

Troisième plus grande ville française, Lyon se réchauffe à un rythme inquiétant. À l’horizon 2100, elle pourrait connaître une température moyenne similaire à celle d’une ville comme Alger ou Madrid. Avec un record de 41,4° affiché ce jeudi 24 août à 13h30 à la station de Lyon-Bron, on en prend le chemin.

Une carte pour voir le changement climatique autour de Lyon, au quotidien

Or, tout cela a des conséquences directes sur notre vie quotidienne, et ce, dès à présent. Dans le Beaujolais, la période des vendanges a été progressivement décalée d’octobre à septembre, puis de septembre à août. La pérennité du Gamay, son cépage phare, risque de poser un jour question. Pour les maraîchers, certaines zones risquent de devenir plus difficilement cultivables. 

Autour de nous, la faune et la flore aussi évolue. Certains oiseaux n’ont plus leur place dans nos villes. Dans les forêts du Rhône, certaines essences d’arbres sont amenées à disparaître.

Souvent présentés séparément, ces évolutions et disparitions apparaissent souvent comme les pièces isolées d’un puzzle éparpillé. Dans cette carte, Rue89Lyon vous propose de le recomposer en retrouvant nos différents articles sur le sujet.

Rien d’exhaustif ici, il s’agit d’une première représentation pour documenter un phénomène. Celle-ci sera mise à jour au fur et à mesure de nos différents travaux sur le sujet. Son but : donner à voir le changement climatique pour mieux l’appréhender et, le cas échéant, évoquer les potentielles évolutions, et adaptations possibles, dans notre région.

N’hésitez pas nous laisser vos retours en commentaire. 

L’escape game se développe en France comme à Lyon. Voici la liste exhaustive de tous les lieux de l’agglomération lyonnaise.

Depuis son arrivée à Lyon en 2016, le phénomène escape game n’a eu de cesse de se développer dans la ville. Et les boutiques ont fleuri. Plus de 2000 salles sont implantées en France dont un peu moins d’une vingtaine à Lyon. L’escape game grandeur nature a été créé en 2007 par un japonais. Le premier en France date de 2013.

L’objectif d’un escape game, faut-il le rappeler, est de s’évader d’un lieu en un temps donné, généralement en une heure en résolvant une série d’énigmes. La recette pour réussir nécessite de la logique, de la réflexion, de la manipulation, et surtout de la communication avec au sein de votre équipe. Car c’est un loisir qui se pratique en collectif.

Les salles – ou « rooms » comme on les appelle dans le jargon – immergent le joueur dans des univers très différents. Certains thèmes sont classiques comme la prison, les maisons hantées ou encore les missions d’espionnage. Dans Lyon, il y en a des plus singuliers. Ainsi, vous pourrez être confronté à une armée de chats ou vous réveiller d’un lendemain de soirée avec « Very Bad Trip ».

Par ailleurs, on a vu apparaître à Lyon des escape game plutôt originaux, tant sur le fond que sur la forme. Il est possible désormais de trouver des escape game culinaires, en extérieur, ou bien à domicile.

1/ Escape game dans le 1er arrondissement de Lyon

▶ Le Casse-Tête Delaunay

Ouvert en février 2023, l’enseigne propose d’enquêter sur la disparition d’Anatole Delaunay, grand-père de la famille et fondateur de l’entreprise familiale de jeux.

Adresse : 11 place Croix-Paquet Prix : Entre 28€ et 35€ par personne en fonction du nombre de joueurs. Nombre de personnes : de 3 à 6 personnes Plus d’informations ici

Le Théâtre des Illusions

Thème : magie, illusionnisme Mission :  « Le magicien OXO, dernière personne à avoir vu Anatole avant sa disparition, est installé dans le théâtre de la famille pour préparer son nouveau spectacle. Il fait passer les entretiens d’embauches pour trouver ses nouveaux assistants. Vous en profitez pour aller enquêter sur ce mystérieux personnage masqué. » Difficulté annoncée : 3/5

▶ Closed Escape Game

Créé en 2015, la franchise Closed Escape Game compte une antenne lyonnaise dotée de 4 salles allant de la psycho à la science-fiction.

Adresse : 4 rue de la Martinière Prix : Entre 22€ et 35€ par personne en fonction du nombre de joueurs. Nombre de personnes : de 2 à 7 personnes Plus d’informations ici

Evade toi si tu peux

Thème : prison Mission :  » Vous venez d’être accusé à tort d’avoir braqué la banque de la ville de Yale, dans l’état du Wisconsin. Vous avez été condamnés à 8 ans de prison. Votre objectif ? Vous échapper de cette prison ». Difficulté annoncée : 4/5

Orion

Thème : fantaisie Mission : « Bienvenue en l’an 2217 ! Pirates de l’espace, vous sillonnez la galaxie à la recherche de trésors à piller à bord du Perseus 4 ». Difficulté annoncée : 4/5

La disparue

Thème : horreur Missions : « La petite Mary a disparu mystérieusement alors qu’elle rôdait autour de la demeure de Mama Cortez, une prêtresse vaudou ». Difficulté annoncée : 5/5 Déconseillé au moins de 12 ans.

L’asile du Dr Kwan

Thème : psycho Mission : « Mystérieusement enfermé dans un hôpital psychiatrique désaffecté de Corée du Nord, vous n’avez aucune idée de ce que vos ravisseurs veulent de vous… » Difficulté annoncée : 4/5

▶Lyon Escape Game

Lyon Escape Game est une enseigne qui a ouvert ses portes en novembre 2016 à Lyon.

Adresse : 5 rue Pizay Allée, 1er étage Prix : de 18€ à 38€ par personne en fonction du nombre de joueurs Nombre de personnes : de 2 à 9 personnes. Plus d’information ici

NYPD : New York Police District

Thème : policier Mission : « Vous êtes une équipe d’élite surentrainée de la NYPD (New York Police District) ». Taux de réussite annoncé : 59% À partir de 14 ans

Le Donjon

Thème : médiéval Mission « Vous faites tous partie d’une entreprise spécialisée dans les voyages spatio-temporel. Votre chef d’équipe a commis une grave erreur lors de la programmation de votre mission. Alors que vous deviez aller en 2030, il a inscrit 1030 » Taux de réussite annoncé : 57% À partir de 10 ans

La Maison du Diable

Thème : horreur Mission : « Deux de vos amis vous ont donné rdv aux abords de la ville, près d’une vieille maison abandonnée, afin de faire de l’exploration urbaine ». Taux de réussite annoncé : 42% À partir de 14 ans

▶Dark Experience

Étant membre du réseau Closed Escape Game, Dark Experience propose deux salles aux ambiances effrayantes. Le lieu a ouvert en 2019.

Adresse : 4 rue Constantine Prix : de 26€ à 39€ par personne en fonction du nombre de joueurs Nombre de personnes : de 2 à 5 personnes. Plus d’information ici

Amy

Thème : horreur Mission : « Une horrible tragédie s’est jouée dans le Manoir Holodwig il y a 60 ans. On dit que le couple, qui y habitait, est mort dans d’atroces circonstances. Seule Amy, leur fille unique, aurait survécu à l’événement avant de mourir quelques temps après ». Difficulté annoncée : 3/5 Déconseillé aux personnes sensibles et aux moins de 16 ans

La créature

Thème : survie Mission : « Vous ouvrez péniblement les yeux… Votre gorge est sèche et votre tête vous fait horriblement souffrir. Autour de vous une obscurité pesante qui décuple vos sens et aiguise vos sensations. Il y a quelques heures de cela, une étrange créature vous a kidnappé et vous a emmené dans cette cabane ». Difficulté annoncée : 4/5 Déconseillé aux personnes sensibles et aux moins de 16 ans

2/ Escape game dans le 2e arrondissement de Lyon

▶Escape Game de l’Hôtel Dieu et de la cathédrale Saint-Jean

Cet escape game se situe au sein de l’Hôtel Dieu et en extérieur. Avec sa grandeur nature, il vous permettra de visiter le lieu de manière ludique.

Adresse : Hôtel Dieu / Cathédrale Saint-Jean Prix : 16,50€ Nombre de personnes : de 2 à 40 personnes / de 3 à 80 personnes Plus d’information ici

Les énigmes de l’Hôtel Dieu

Thème : énigme Mission : « Lors de la réhabilitation de l’Hôtel Dieu de Lyon 2, l’agence secrète lyonnaise a découvert un vieux grimoire caché dans les sous-terrains de l’édifice historique ». A partir de 11 ans.

Missions Célestins

Thème : énigme Mission : « Vous avez été sélectionné pour passer le test d’entrée de l’agence secrète lyonnaise, une organisation mystérieuse qui protège la ville des menaces invisibles ». A partir de 11 ans.

▶Wake Up

Située en plein cœur du quartier de Confluence, Wake Up est un lieu ouvert depuis février 2017. Il fait partie d’un des plus gros complexes d’escape game de la région Rhône-Alpes. L’Agence Wake Up propose un nouveau concept : l’Inception. Cela consiste à pénétrer dans les rêves d’un individu afin d’y déposer une idée. Les scénarios et les énigmes sont élaborés autour de ce concept.

Adresse : 78 rue Delandine Prix : à partir de 16€ par joueur Nombre de personnes : de 2 à 12 personnes Plus d’information ici

L’affaire Blackwood

Thème : thriller Mission : « C’est la nuit, l’orage gronde. Au fin fond de la campagne anglaise, vous pénétrez dans le sordide Pensionnat de Blackwood ». Taux de réussite annoncé : 48% À partir de 15 ans

Le secret d’Inti Kancha

Thème : aventure Mission : « Tel Indiana Jones, vous vous sentez l’âme d’un explorateur ? » Taux de réussite annoncé : 35% À partir de 10 ans

Psychose

Thème : horreur Mission : « Internés dans un lugubre asile psychiatrique, plongez dans les souvenirs sanguinolents d’un tueur en série ». Taux de réussite annoncé : 35% Strictement interdit aux mineurs

Protocole Vegas

Thème : action Mission : « Introduisez-vous dans la partie VIP du prestigieux Casino et tentez de déjouer tous les systèmes de sécurité pour opérer un cambriolage 2.0 ! » Taux de réussite annoncé : 51% À partir de 10 ans

Contagion

Thème : action Mission : « La CIA nous informe qu’une menace d’attaque chimique vient d’être revendiquée par un terroriste russe ». Taux de réussite annoncé : 40% À partir de 10 ans

D.R.E.A.M. Machine

Thème : technologie Mission : « Partez aux origines de la création du rêve partagé [Inception] grâce à ce condensé de technologie incroyable. (…) Toute l’énigme tourne autour d’une mystérieuse mallette, qui recèle de nombreuses surprises! Elle est apportée au lieu de votre choix (entreprise, mariage, foires & salons, domicile, etc) ». À partir de 8 ans

3/ Escape game dans le 3e arrondissement de Lyon

▶Way Out

Way Out est une enseigne de live escape game qui a ouvert ses portes en septembre 2015 à Lyon.

Adresse : 219 rue Vendôme Prix : de 20€ à 42€ par personne en fonction du nombre de joueur Nombre de personnes : de 2 à 6 personnes Plus d’information ici

20 000 Lieues sous les mers

Thème : aventure Mission : « Le professeur Pierre Aronnax, son domestique Conseil et le harponneur canadien Ned Land, après avoir essayé d’attraper un monstre marin mystérieux, se retrouvent prisonniers dans le sous-marin du capitaine Nemo, le Nautilus. » Taux de réussite annoncé : 35% À partir de 10 ans

L’île au trésor

Thème : pirate Mission : « Quand le jeune Jim Hawkins découvre une carte au trésor dans le coffre du pirate Billy Bones, décédé dans son auberge, il décide d’aller à sa recherche ». Taux de réussite annoncé : 55% À partir de 10 ans

Un monde sans couleurs

Thème : magie Missions : « Vous êtes à Las Vegas pour assister au spectacle de Malackay, le plus grand magicien du monde, mais comme vous êtes curieux, à la fin de spectacle vous décidez d’aller explorer sa loge pour découvrir ses secrets. » Taux de réussite annoncé : 40% À partir de 10 ans

Thor le dieu du tonnerre

Thème : mythologie Missions : « Nous sommes en Scandinavie. Thor, dieu du Tonnerre, se bat contre un gigantesque serpent. Mais Thor est désavantagé : il se bat sans son marteau, qui a été volé et caché dans un temple par Loki, le dieu de la ruse. Saurez-vous le récupérer ? Entrez dans le temple et voyagez entre le monde des humains et celui des dieux, afin de lever tous les sortilèges posés par Loki. » Taux de réussite annoncé : 50 % À partir de 10 ans

▶Enigmatic Live Escape Game

L’enseigne Enigmatic Live Escape Game a ouvert ses portes à Lyon en octobre 2015.

Adresse : 11 rue de la Part-Dieu Prix : de 20€ à 45€ par personne en fonction du nombre de joueur Nombre de personnes : de 2 à 6 personnes Plus d’information ici

Cellule 23

Thème : prison Mission : « Les rumeurs racontent que, dans cette prison, les détenus subissent de cruelles expériences auxquelles tous succombent. » Déconseillé aux moins de 12 ans

Le mystère de Barbe Noire

Thème : pirate Mission : « Au large de La Barbade, explorez la cabine du célèbre pirate des Caraïbes et partez en quête de son trésor disparu ! »

Arthur et la légende d’Excalibur

Thème : histoire Mission : « En l’an 500, la femme du roi Arthur, la reine Guenièvre est victime d’un poison mortel. Intégrez les rangs des célèbres chevaliers de la Table Ronde »

Évasion psychiatrique

Thème : psycho Mission : « Internés injustement en psychiatrie, votre dernier test vous conduit dans une unité où les médecins pratiquent d’étranges expériences ». Déconseillé aux joueurs de moins de 16 ans

L’orphelinat

Thème : horreur Mission : « Alors que vous poursuivez votre road-trip à travers l’Europe avec vos amis, vous décidez de vous arrêter dans un petit village polonais. » Déconseillé aux moins de 16 ans

▶John Doe. Escape Game

John Doe est une franchise de live escape game originaire de Lille. Une enseigne a ouvert près de la gare de Lyon Part-Dieu en novembre 2019.

Adresse : 5-7 avenue Lacassagne Prix : de 22€ à 38€ par personne en fonction du nombre de joueur Nombre de personnes : de 2 à 10 personnes À partir de 12 ans Plus d’information ici

La prison de Blue Castle

Thème : prison Mission : « Nous avons perdu la trace de l’agent Donovan lors de sa mission en Europe de l’Est au sein de la Prison de Blue Castle. » Difficulté annoncée : 2/3

La mine de Black Rock

Thème : action Mission : « Au départ, c’était une simple affaire de travail dissimulé dans la Mine de Black Rock, cela ne relevait alors pas de notre juridiction. Mais l’enquête préliminaire a fait remonter tout un réseau d’exploitation de travailleurs ». Difficulté annoncée : 1/3

Las Vegas magnifico

Thème : drogue Mission : « Derrière les strass et paillettes de la ville de tous les vices, se cachent un large trafic de drogue, orchestré par l’agence Eclipse ». Difficulté annoncée : 2/3

Le Temple de l’Infini

Thème : aventure Mission : « Au cœur de l’Himalaya, un ancien temple bouddhiste renferme de curieux mystères… » Difficulté annoncée : 2/3

Braquage

Thème : braquage Mission : « Un vol a été commis ce matin dans l’une de nos agences ! Écoutez les auditions des témoins, étudiez les alibis des suspects, analysez attentivement les preuves, faites des recoupements afin de retrouver le butin. » Difficulté annoncée : 1/3 Pas de limite d’âge

Visite insolite de Lyon

Thème : tourisme Mission : « John Doe en est certain : l’agence Eclipse prépare un mauvais coup. Stoppez leurs agissements en résolvant les défis et énigmes que vous rencontrerez sur votre route. Partez en balade en équipe dans Lyon et découvrez le patrimoine secret et insolite de la ville en vous initiant à l’Escape Game outdoor. » Difficulté annoncée : 1/3

4/ Escape game dans le 5e arrondissement de Lyon

▶Escape the city

Entre jeu de piste connecté et escape game extérieur, cette escape game permet d’explorer la ville en équipe. Guidé par un maître du jeu 2.0 sur le téléphone, les jours sont embarqués dans une histoire au coeur de la ville en passant la tour rose, la place Saint-Jean ou encore la place du Change.

Adresse : Avenue du Doyenné Prix : 30€ pour 2 et 60€ pour une équipe Nombre de personnes : à partir de 2 personnes Plus d’information ici

Le retour de Giovanni

Thème : historique Mission : « De retour d’Italie, Giovanni décide de faire une visite surprise à son oncle Léonzio. En arrivant, il apprend avec horreur que celui-ci a péri dans un incendie. Suspicieux, il décide d’enquêter sur les circonstances de cet « accident ». Pourrez-vous l’aider à éclaircir ce mystère et découvrir la vérité ? » Difficulté annoncée : 3/5 Pas de limite d’âge

▶Mimesis aventure

Mimesis aventure propose un escape game en extérieur, sur fond d’enquête policière et de thriller paranormal. Les histoires se déroulent sur tout un quartier de la ville, avec des acteurs, des interactions surprises. ils se cachent parmi les passants tandis que les indices sont dissimulés dans plusieurs recoins des quartiers. L’objectif n’est pas de s’évader mais plutôt de résoudre une enquête.

Adresse : 1 place Paul Duquaire Prix : de 28€ à 38€ par personne en fonction du nombre de joueur Nombre de personnes : de 3 à 21 personnes Plus d’information ici

Le roi noir

Thème : thriller, enquête Mission : « Ces derniers mois, plusieurs disparitions ont eu lieu en région lyonnaise. Le lien entre elles ? Chaque fois, la PJ a reçu un colis avec un étrange symbole. A l’intérieur, des photos de la victime, un dictaphone ainsi qu’une série d’énigmes, pour l’instant indéchiffrables. Menez les recherches aux côtés de la PJ pour tenter de retrouver la dernière victime du Roi Noir. » À partir de 13 ans

5/ Escape game dans le 6e arrondissement de Lyon

▶Clap Escape

Clap Escape est une enseigne d’escape game ouverte à Lyon depuis février 2020. L’établissement, dont les salles sont inspirées de films cultes, se présente comme un cinéma qui propose aux joueurs de « devenir acteur de l’aventure ».

Adresse : 52 rue Molière Prix : de 23€ à 49€ par personne en fonction du nombre de joueur Nombre de personnes : de 2 à 7 personnes Plus d’information ici

Dracula

Thème : épouvante Mission : « Mai 1897. Vous, Professeur A. Van Helsing, avez été contacté par la jeune Mina Murray au sujet d’une lettre inquiétante qu’elle aurait reçue de la part de son fiancé, Jonathan Harker. Celui-ci s’était rendu il y a quelques semaines de cela dans une contrée lointaine de Transylvanie pour effectuer une transaction immobilière avec un certain Comte Dracula qu’il affirme être un vampire… » Taux de réussite annoncé : 35% À partir de 12 ans

Le butin d’El Paso

Thème : western Mission : « Avril 1890. Le butin de la banque inviolable d’El Paso vient d’être dérobé. » Taux de réussite annoncé : 40% À partir de 10 ans

▶Odysseus

Odysseus a ouvert en décembre 2019 à Lyon. Plus qu’un escape game, l’Odysseus est un « adventure game ». De nouvelles façons de jouer sont mises en avant, notamment le fait que le résultat final ne soit pas calculé seulement en fonction du temps réalisé mais aussi du score obtenu. De plus, l’une des missions est jouable en ligne.

Adresse : 10 rue Sully Prix : de 25€ à 45€ par personne en fonction du nombre de joueur Nombre de personnes : de 2 à 6 personnes Plus d’information ici

Soviet

Thème : infiltration Mission : « Infiltrez-vous dans un bureau de la CIA pour voler un dossier classé Secret Défense ». À partir de 13 ans Disponible en anglais

Pandémie

Thème : enquête scientifique Mission : « Vous êtes envoyés dans un laboratoire abandonné pour reprendre les recherches sur un virus inconnu ». À partir de 13 ans

Atlantropa

Thème : seconde Guerre Mondiale Mission : « Découvrez le secret de l’ingénieur fou Herman Sörgel dans son propre château ». À partir de 13 ans

▶Escape game culinaire

Cet escape game propose depuis l’automne 2021 de résoudre des énigmes pour… manger. Accessible à partir de 4 personnes, il permet aux participants de passer un moment divertissant autour d’un repas ou d’un apéro.

Adresse : 52 rue Boileau Prix : de 35€ à 39€ par personne Nombre de personnes : de 4 à 100 personnes Plus d’information ici

L’intermède (pour les entreprises et les particuliers)

Mission : « Jean Gusto, un chef triplement étoilé, a créé une sauce secrète dont lui seul détient le secret. Sa fille Julie a besoin de vous : Jean G. part prochainement à la retraite, et aimerait lui confier les clés du restaurant familial ». Durée : 2h30 environ (jeu + repas)

L’ambulant (pour les entreprises)

Mission : « Le restaurant familial du célèbre chef Jean Gusto a récemment été repris par sa fille Julie. Elle a besoin de s’entourer des meilleurs ! » Durée : 1h environ + le temps de dégustation/cocktail

Délivrons l’apéro (pour les entreprises et les particuliers)

Mission : « Julie Gusto, cheffe cuisinière triplement étoilée, a besoin de vous : un mystérieux voleur a dérobé les créations culinaires qui ont fait son succès… » Durée : 30 min environ + le temps de l’apéritif

6/ Escape game dans le 7e arrondissement de Lyon

▶Imaginarium Game

Imaginarium Game a ouvert en mai 2017 dans le 7e arrondissement de Lyon. Cette enseigne propose des scénarios originaux. Par exemple, dans « le silence des Moaï », on ne se limite pas à résoudre une succession d’énigmes dénuées de sens car l’histoire et les éléments constitutifs des énigmes sont basés sur des éléments réels.

Adresse : 12 place Jules Guesde Prix : de 23€ à 49€ par personne en fonction du nombre de joueur Nombre de personnes : de 2 à 7 personnes Interdit aux moins de 10 ans Plus d’information ici

Le silence des Moaï

Thème : aventure/temple Mission : « Évadez-vous d’un temple de la plus célèbre des îles du Pacifique : l’île de Pâques, aussi connue sous son nom d’origine Rapa Nui ». Niveau annoncé : avancé

La révolte des loutres

Thème : infiltration/destruction Mission : « Devenez des passionnés des loutres, prêts à tout pour leur bien-être. Même à faire exploser un vieux barrage s’il constitue un obstacle à votre projet. » Niveau annoncé : intermédiaire

L’ofrenda – el Día de los muertos

Thème : enquête/paranormal Mission : « Immergez-vous dans l’ambiance colorée et festive du célèbre Dia de los Muertos le temps d’un voyage au Mexique ». Niveau annoncé : avancé

La prison Gal’roa

Thème : prison/évasion Mission : « La Prison conviendra aux grands groupes. Basée sur la communication et l’échange d’information, cette mission promet des moments de complicité uniques : vous serez séparés dans 2 cellules voisines et devrez tout mettre en œuvre pour sortir ensemble ». Niveau annoncé : avancé

▶A Maze In Game

A Maze In Game est une enseigne d’escape game qui a ouvert ses portes en septembre 2016 à Lyon. A Maze In Game propose deux niveaux de difficulté : un mode « histoire », recommandé aux novices, et un second appelé « challenge » avec plus de documents et de détails.

Adresse : 21 rue Père Chevrier Prix : de 29€ à 50€ par personne en fonction du nombre de joueur Nombre de personnes : de 2 à 5 personnes Plus d’information ici

MISSION B-618 VORONEJ

Thème : sous-marin Mission : « Nous avons détecté un pic magnétique anormal et retrouvé un vieux sous-marin soviétique disparu depuis 1969 ». À partir de 10 ans

Le cabinet des curiosités

Thème : enquête/action Mission : « Identité du suspect : véritable nom encore inconnu. Sexe : Féminin. Nationalité : inconnue. Âge : inconnu. Nom de code : la Collectionneuse. Aurait fait partie du KGB en 1969. » À partir de 12 ans

▶Mission évasion

S’amuser. C’est le mot d’ordre des organisateurs de Mission évasion. L’objectif numéro un est surtout de prendre du plaisir lors de la réalisation de ces missions, bien avant l’idée de les accomplir dans le temps imparti. L’enseigne a ouvert ses portes en septembre 2017. À noter que la salle « mafia du dimanche » a été récompensée aux Escape Game Awards avec la distinction de meilleur jeu 2019 région Auvergne-Rhône-Alpes.

Adresse : 7 boulevard Yves Farge Prix : de 25€ à 55€ par personne en fonction du nombre de joueur Nombre de personnes : de 2 à plus de 9 personnes Plus d’information ici

Excursion carcérale

Thème : prison Mission : « Enfermé dans la prison la plus sécurisée du pays, pour un crime que vous n’avez pas commis, il est temps pour vous de vous faire la belle. » Difficulté annoncée : 70%

Mafia du dimanche

Thème : mafia Mission : « Membre éminent et respecté de l’organisation mafieuse la plus controversée de tous les temps, vous avez le devoir de protéger et servir les intérêts du Parrain ». Âge minimum : 12 ans (accompagné d’un majeur) Difficulté annoncée : 75%

Nuit d’ivresse

Thème : lendemain de soirée Mission : « Prenez un grand shaker et mélangez-y : un anniversaire, des amis déjantés et, un maximum d’animations ». Âge minimum : 16 ans Difficulté annoncée : 60%

▶Game over

Game Over Lyon a ouvert en novembre 2018. La franchise est originaire de Grèce.

Adresse : 324 rue Duguesclin Prix : de 23€ à 36€ par personne en fonction du nombre de joueur Nombre de personnes : de 2 à 6 personnes Plus d’information ici

La Guerre du trône

Thème : Game of Thrones Mission : « Emmenés par le Roi de la Nuit, les marcheurs blancs ont franchi Fort Levant et envahissent Westeros. Mais un manuscrit du Grand Maester révèle que l’arme capable de les arrêter est cachée dans un mur à Port-Réal ». Taux de réussite annoncé : 40%

Jack l’éventreur

Thème : crime Mission : « Londres, 1888. Jack l’éventreur vient de commettre son 5^e crime ». Taux de réussite annoncé : 60%

Top Secret

Thème : prison/enquête Mission : « Les plans du Missile TOP SECRET XJ7 ont été volés par l’ennemi et sont détenus dans les sous-sols d’un bâtiment de haute sécurité ». Taux de réussite annoncé : 40%

▶Le Pass’Heure

Le Pass’Heure est une enseigne d’escape game qui a ouvert à Lyon en novembre 2018. L’unique mission vous envoie à Lyon au XVe siècle, en pleine guerre de Cent Ans.

Adresse : 16 rue Pasteur Prix : de 23€ à 42€ par personne en fonction du nombre de joueur Nombre de personnes : de 2 à 6 personnes Plus d’information ici

La Fondation Charon

Thème : sorcellerie Mission : « Professeure Charon, brillante scientifique rejetée par ses pairs pour ses idées révolutionnaires a réussi à fonder dans le plus grand secret un laboratoire de recherche sur le voyage temporel ».

▶Vortex Montréal

Vortex Montréal – Opération Lyon propose une aventure dans l’espace, à la Cité des Halles. Cette escape game est ouvert à tous, familles, groupes d’amis ou encore collègue. Les joueur plongeront dans le Vortex en réalité virtuelle afin de réaliser des missions pour sauver différents mondes galactiques.

Adresse : 124 avenue Jean Jaurès Prix : de 20€ à 40€ par personnes en fonction du nombre de joueur Nombre de personnes : de 2 à 7 personnes Plus d’information ici

Mission galactique – le protocole 7

Thème : espace Mission : « An 3654, la guerre fait rage dans notre galaxie, la Corporation Graviton à finalement réussi à vous infiltrer vous, un petit groupe d’humain dans la Défense de l’Union Galaxienne. Pris au dépourvu, vous êtes capturés et transportés à bord d’un vaisseau de détention imposant, le StarPrison, destiné à la planète centrale de l’Union, Galaxica. » Pas de limite d’âge

7/ Escape game dans le 9e arrondissement de Lyon

▶Escape Yourself

Escape Yourself Lyon est membre du réseau Escape Yourself, originaire de Tours. Cette enseigne propose des jeux d’évasion grandeur nature depuis octobre 2018.

Adresse : 43 rue de St Cyr Prix : de 25€ à 50€ par personne en fonction du nombre de joueur Nombre de personnes : de 2 à 16 personnes Plus d’information ici

Vaudou

Thème : aventure Mission : « Vous profitez de vos vacances à la Nouvelle Orléans, en Louisiane. Dans une échoppe, une mystérieuse femme vous tire les cartes, pour prédire votre avenir. Mais cette personne est une sorcière vaudou ». Difficulté annoncée : 4,5/5 Taux de réussite annoncé : 25%

De l’autre côté du miroir

Thème : imaginaire Mission : « C’est le monde des merveilles d’Alice qui s’offre à vous. Un monde plein de fantaisie mais aussi plein de malice ! » Difficulté annoncée : 3,5/5 Taux de réussite annoncé : 50%

Ernestine

Thème : frissons Mission : « Ernestine votre grand-tante, est décédée. Vous ne l’avez pas connue, votre mère n’en parlait jamais, et on dit qu’elle était très étrange ». Difficulté annoncée : 3,5/5 Taux de réussite annoncé : 40%

Cet article est une mise à jour de celui publié le 10 juin 2022 et écrit par Arnaud Fisher. Vous vous occupez d’un escape game et vous n’êtes pas (ou plus) dans cette liste, vous pouvez nous écrire un commentaire sous l’article ou envoyer un message à hello@rue89lyon.fr

La canicule extrême, que nous connaissons à Lyon, a fortement dégradé la qualité de l’air avec un pic de pollution à l’ozone depuis mercredi 23 août.

Jusque-là, malgré la chaleur, la qualité de l’air ne s’était pas trop dégradée à Lyon cet été 2023. Il a fallu la canicule extrême que nous connaissons depuis le début de la semaine pour que le niveau « information-recommandation » à la pollution soit activé par la préfecture du Rhône mercredi 23 août au soir.

Jeudi, la qualité de l’air est toujours « mauvaise » (voir illustration ci-dessous) pour le bassin Lyon/Nord Isère.

L’organisme en charge de la surveillance de la qualité de l’air, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes, annonce une possible dégradation pour les prochaines heures avant l’arrivée des orages attendus vendredi qui devraient avoir pour effet de chasser une partie des polluants :

« L’arrivée d’une perturbation dans les prochains jours entraînera la levée d’un vent du sud sensible, et pourrait localement faire augmenter les concentrations d’ozone au-dessus du seuil d’information et de recommandation au moment de la bascule ».

Pour rappel, à chaque saison, ses pics de pollution. Cette pollution à l’ozone est une pollution secondaire d’été due à l’interaction entre les rayons du soleil et les polluants émis par les véhicules.

L’hiver, nous avons plutôt affaire aux pics de pollution aux particules fines. Sans parler de la pollution de fond.

Canicule, pic de pollution à Lyon et… des recommandations

Contrairement à l’été 2022 où le seuil « niveau d’alerte N1 » avait été activé par la préfecture dès le mois de juin, le « niveau information-recommandation » n’implique aucune mesure contraignante.

La circulation en fonction des vignettes définie par l’arrêté préfectoral de novembre 2017, dite « circulation différenciée » n’est donc pas mise en place.

Dans son communiqué, la préfecture du Rhône se borne à lister des « recommandations sanitaires et comportementales », à savoir tout ce que les collectivités, agriculteurs et industriels pourraient faire… s’ils le souhaitent.

[Série – Sur toute la ligne] Les transports en commun disent beaucoup de la vie d’une ville et de ses habitant·es. Rue89Lyon a décidé d’explorer plusieurs lignes de la métropole de Lyon de bout en bout. À nous le périple du C20, un bus qui se hisse jusqu’au Fort de Bruissin, à Francheville, en toute tranquillité. Laissant ses passager·es goûter à la quiétude de quartiers aux airs de village, et au faste de certains faubourgs.

Nous sommes un jeudi du mois d’août aux environs de 9h30. Alors que le chauffeur fume une cigarette devant le C20E arrêté à Bellecour, quelques têtes blanches armées de leurs plus beaux cabas se pressent aux portes du véhicule. Gentleman, Anice leur ouvre la porte tour à tour depuis l’extérieur : « C’est climatisé à l’intérieur », explique t-il. Les passager·es du troisième âge s’installent confortablement à l’avant du bus, alors que deux plus jeunes, en jogging, y préfèrent le fond.

Il n’y a pas mille façons de se rendre en transports en commun dans les hauteurs de l’Ouest lyonnais. Il y a le bus… et le bus. Les expériences de covoiturage peinent encore à convaincre et le métro B aura beau être prolongé, il ira difficilement plus loin que Saint-Genis-Laval.

[Dans nos archives] Dangereuse et interdite à Lyon sous peine d’amende, la baignade dans le Rhône attire de nombreuses personnes jeunes et souvent mineures en période de fortes chaleurs. On a rencontré quelques uns de ces habitués qui préfèrent le fleuve aux piscines « payantes et bondées ». Reportage au parc des berges du Rhône sud, l’un de leurs « spots ».

Il est presque 18 heures. Et il fait encore 36 degrés ce jeudi 9 juillet à Lyon. C’est la journée la plus chaude de la semaine. Au parc des berges du Rhône sud, derrière la Halle Tony Garnier, Leyna, Ryan, Satya, et Maëva sont installées sur un banc en pierre. Ces deux dernières sont en maillot de bain, et comptent se baigner, malgré l’interdiction.

« Il y a 20 minutes, on était dans la Saône », nous explique Satya, lycéenne à la Cité Scolaire Internationale (CIS), qui se situe à quelques mètres de là.

Ryan ne compte pas se baigner. « Je tremperai juste mes pieds », ajoute-t-il.

« Vous, vous étiez dans la Saône, moi je respecte les règles », s’empresse de corriger Ryan, qui passe en 4e l’année prochaine.

Ces quatre amis ne sont pas des habitués du coin, ni de la baignade sauvage d’ailleurs. « Moi je n’ai pas le droit, mes parents me l’interdisent », tente de se justifier Leyna. Quant à Maëva, qui entrera en Première au lycée du Premier Film à la rentrée prochaine, elle met la faute sur Satya. « C’est elle qui m’a forcé à venir ».

[Série – Mais pourquoi ?] Du prestige noble et bourgeois lyonnais des XVIIIè et XIXè siècles, il est le reliquat. Encore aujourd’hui, le quartier Ainay, dans le 2e arrondissement est reconnu comme haut lieu des familles nobles de Lyon. Une image d’Épinal ?

« La meilleure société l’habite, et j’y vis moi-même depuis trente-huit ans. On ne le quitte guère quand on y est né. » En fier représentant d’une noblesse enracinée, Calixte, personnage créé sous la plume de Jean Dufourt en 1926, accueille et initie un ami parisien au quartier Ainay dans Calixte ou l’introduction à la vie lyonnaise. Au gré de ruelles étriquées, le narrateur du roman est escorté. Il observe, apprend, reste interdit mais éberlué, tant par l’austérité de rues où seules les robes noires longent les murs et où jamais l’on ne fait la fête, que par une aristocratie dont les codes et la manière empruntée de se saluer lui échappent.

Dans les récits de Jean Dufourt, comme dans ceux d’autres romanciers bourgeois du XXè siècle, l’image d’Ainay (2è arrondissement de Lyon) est figée. Faite de couvents, d’hospices, de maisons d’éducation religieuses et d’appartements bourgeois aux imposants porches, elle est surtout peuplée des habitants de bonne condition, pour la plupart issus des strates supérieures de la société de l’Ancien Régime.

Cette représentation de la noblesse et de la bourgeoisie d’Ainay, qui a longtemps eu cours, est aujourd’hui un peu désuète mais imprime toujours les esprits… et les scores de la présidentielle. C’est là qu’Eric Zemmour, fervent défenseur de l’identitarisme chrétien, a fait ses meilleurs résultats dans la ville, avec 19,5% des suffrages exprimés au premier tour dans le bureau de vote de la rue Condé. De là à y voir une survivance de la noblesse lyonnaise ? Rien n’est moins sûr.

Ainay, berceau du catholicisme à Lyon

Avant de se muer en repère d’aristocrates, Ainay est avant tout un des bastions originels de la religion catholique. Selon la légende, c’est là, entre le Rhône et la Saône, qu’aurait coulé le sang des premiers chrétiens de Gaule, en 177. On en trouve la trace dans les écrits de l’historien Eusèbe de Césarée (IVè siècle) :

« Les sévices innombrables que leur infligeait la foule entière, ils les supportèrent généreusement : ils furent insultés, frappés, traînés par terre, pillés, lapidés, emprisonnés ensemble ; on leur fit subir tout ce qu’une multitude déchaînée a coutume de faire contre des adversaires et des ennemis. »

Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique

Digne des épisodes les plus romanesques de la série à succès Game of Thrones, la réalité de ces événements reste pourtant à prendre avec des pincettes. S’il est plausible que des martyrs aient été persécutés, car à cette époque du règne de Marc Aurèle, le catholicisme n’est pas une religion reconnue et ses fidèles sont persécutés, il faut garder en tête que les historiens de l’ère antique, comme Eusèbe de Césarée, ont tendance à romancer leurs écrits. D’ailleurs, la source sur laquelle se repose l’auteur n’a jamais été retrouvée en entier.

Il n’en n’a toutefois pas fallu plus pour cimenter la mémoire d’Ainay autour de ce mythe, et ce, jusque dans la pierre de l’abbaye Saint-Martin, consacrée au XIIè siècle. Elle est l’un des vestiges les plus anciens du quartier et aurait été bâtie, selon l’évêque Grégoire de Tours (VIè siècle), à l’endroit précis où les corps châtiés ont été retrouvés.

Durant les siècles qui suivent, seules des communautés chrétiennes investissent la Presqu’île en se faisant les passeuses de mémoire de ces martyrs. C’est d’ailleurs elles qui sont à l’origine d’un culte à part entière vers 860 et de la création d’un « Jour des Miracles » en leur honneur, une fête durant laquelle une immense procession remontait les rives de la Saône au son d’hymnes et de cantiques.

Installation d’une noblesse en quête de sens  

Il faut véritablement attendre le XVIIIè siècle avant que les élites catholiques lyonnaises ne s’implantent à Ainay. Dès le XVIIè siècle, ils lui préfèrent Bellecour. L’ambiance du quartier, à l’époque, est a posteriori dépeint de façon piquante par le lexicographe et éditeur français Pierre Larrousse, dans son Grand dictionnaire universel du XIXè siècle :

« La société de Bellecour se compose de tous ceux qui appartiennent à la noblesse, très nombreuse à Lyon et dans les environs. Tous ses membres vivent entre-eux, hostiles aux idées de leur temps, pétris d’intolérance, prosternés devant le trône et l’autel. L’inintelligence, la morgue, l’exclusivisme, naturels aux aristocraties tombées dans une décadence définitive, sont encore augmentées chez eux par l’étroitesse et les petites passions de l’esprit de province… »

Pierre Larrousse, Grand dictionnaire universel du XIXè siècle, tome X, Paris, Grand dictionnaire universel, 1873.

Des mots certes caustiques, mais qui n’ont pas été choisis au hasard. Ils mettent le doigt sur une réalité qui dévaste l’aristocratie des XVIIè et XVIIIè siècles : une profonde crise nobiliaire. En partie due à la pression foncière, elle se manifeste par une dilution des repères chez les nobles qui perdent de leur superbe et dont le discours sur la hiérarchie sociale se trouve remis en question à cette période. Bientôt, leurs privilèges sont abolis en 1789. Puis l’Ancien Régime, fondé sur une société d’ordres (clergé, noblesse, Tiers Etat), se solde en 1791. Quelle place pour l’aristocratie ? Quel rôle social jouer désormais ?

Tant de questions qui submergent les nobles, traumatisés au lendemain de la Terreur (1793-1794) et qui font face au naufrage d’un monde de valeurs dont ils se sont faits les chantres. Dans ce contexte, la noblesse de Bellecour opère un repli sur Ainay, qui devient la nouvelle forteresse du traditionalisme lyonnais au XIXè siècle. Les aristocrates en font le « conservatoire de la mémoire contre-révolutionnaire », d’après l’historien Bruno Dumons, avec une obsession : regagner en réputation. Une réputation tellement ancrée qu’elle survit encore aujourd’hui.

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Une identité catholique d’Ainay qui devient plus bourgeoise que noble à Lyon

Processions, vénérations des reliques des corps saints martyrisés et brûlés sont les symptômes d’un regain de dévotion des nobles. Loin de n’être que religieux, ces actes d’adorations se comprennent avant tout comme la marque d’un profond rejet du pouvoir politique établi. Par le culte des martyrs de Lyon, les nobles se reconnaissent eux-mêmes en martyrs d’un Empire, celui instauré par Louis-Napoléon Bonaparte en 1852. De là, naît véritablement l’image d’Ainay comme haut-lieu de l’aristocratie et du catholicisme.

Ainay existe avant tout pour et par sa paroisse aux XVIIIè et XIXè siècles. S’y nichent les organisations catholiques les plus éminentes : certains journaux, comme La Croix de Lyon ou l’Écho de Fourvière, certaines œuvres charitables, comme l’Institution des jeunes filles incurables fondée par Adélaïde Perrin ou certaines œuvres de jeunesse telles que les Scouts de France.

Pour autant, au fil du temps, cette identité empreinte de catholicisme n’induit plus forcément le caractère noble des habitants d’Ainay. « Il y a véritablement toute une partie de la population qui est issue de la bourgeoisie monarchiste, intransigeante et romaine, à l’image des Lucien-Brun et Joseph Rambaud au XIXè siècle », précise à Rue89Lyon le chercheur Bruno Dumons. Une bourgeoisie en grande partie héritière des riches familles d’industriels lyonnais de la soie.

Le mythe du quartier Ainay noble persiste à Lyon

De ce temps noble, que reste-t-il ? « Plus grand chose » si l’on en croit Bruno Dumons. « Il subsiste quelques relents lors de la messe de 10h30 à Ainay, mais globalement le quartier est devenu semblable à beaucoup d’autres centre-villes « métropolisés » ». Seules les façades de certains appartements huppés témoignent encore d’un temps faste : fenêtres entourées de têtes de lions, balcons en encorbellement et portes imposantes. Mais entre 1906 et 1954, ils ont été délaissés par leurs ménages nobles. Leur présence passe de 63 à 47% d’après l’historien.

Un phénomène que Bruno Dumons analyse comme le résultat de la « pression immobilière qui a poussé les vieilles familles de tradition à quitter le quartier, souvent à contre-cœur, pour faire place à l’habitat de couples parisiens fortunés, aux locations touristiques et à la fête estudiantine. »

En effet, en quinze ans, le prix du m² à l’achat « est passé d’environ 3000 euros à 6000 euros » selon Thomas Bonnet, manager de l’agence Century 21. Cette hausse s’explique en grande partie par une offre incapable de répondre à une demande croissante dans le centre-ville lyonnais. À celle-ci s’ajoutent d’autres facteurs qui ont contribué au départ de l’aristocratie lyonnaise.

« Les injonctions de ravalement de façades ont fini par étouffer certaines familles nobles. Quand vous avez 200 à 250m² d’appartement, le ravalement peut vous coûter entre 25 000 et 30 000 euros. Bien trop pour des familles qui n’ont par la trésorerie. Or, les vieilles familles lyonnaises ne l’ont plus forcément à cause des donations et des successions. Elles ont vu leur patrimoine divisé et en ont laissé pour partie à l’État. Certaines avaient investi dans d’autres logements pour sauver leur peau mais d’autres n’ont pas anticipé et ont dû vendre», explique Thomas Bonnet.

Le profil des habitants du 2è arrondissement a bien évolué. Selon les données de l’INSEE, la population a globalement baissé de 10% entre 1982 et 2014. Elle s’est aussi bien rajeunie. On compte environ 33% de personnes âgées de 18 à 29 ans, contre 26% à Lyon.

Cela ne veut pas dire que ces jeunes entrants dans la vie active ne sont pas fortunés, bien au contraire. En réalité, d’après Thomas Bonnet, « les jeunes qu’on voit arriver sont des cadres supérieurs, des chefs d’entreprises, des médecins, qui ont un apport financier des parents ». La mixité sociale reste donc toujours faible à Ainay, même si de la noblesse d’autrefois ne « reste plus aujourd’hui qu’une mémoire, voire un mythe, qui se transmet encore entre générations », selon Bruno Dumons.

Quelque cent ans après l’écrit de Jean Dufourt, si la société la plus aisée investit encore les murs du quartier, ceux qui ne quittait guère Ainay après y être nés, ont dû le déserter.

Samedi 19 août, des cyclistes naturistes ont manifesté à Lyon, pour la huitième étape du World Naked Bike Ride (WNBR). Ce tour de France nudiste a suscité la polémique, comme en 2022. Rue89Lyon a donné la parole à son organisateur, Jean-François Feunteun. Témoignage.

Jean-François Feunteun est cadre de la fonction publique. Pourtant, samedi 19 août à Lyon, il n’était pas vêtu de son col blanc. C’est dénudé qu’il a pédalé avec d’autres cyclistes nudistes à Lyon pour la deuxième édition française du World Naked Bike Ride (WNBR) ou Manifestation cyclo-nudiste mondiale.

Cet évènement international rassemble des cyclistes dans leur plus simple appareil pour pédaler sur plusieurs kilomètres, en passant par des grandes villes, pour porter diverses revendications allant de la sécurité routière pour les vélos, à la lutte contre le changement climatique, en passant par la demande de paix dans le monde.

Une manifestation de naturistes au cœur de la polémique à Lyon

Une trentaine de cyclistes – que vous avez peut-être croisé·es – ont donc été autorisé·es par la préfecture à circuler du parc de Miribel-Jonage à Villeurbanne, nu·es, sous l’encadrement de policiers. Le point de départ initial avait d’abord été fixé au Port Rambaud (Lyon 2e) dans le quartier de Confluence, avant que le parcours ne soit refusé par la préfecture, au profit du parcours entre Miribel-Jonage et Villeurbanne.

Quelques jours auparavant, cette manifestation a créé la polémique. La conseillère municipale, Béatrice de Montille, notamment, avant demandé son interdiction. Auprès du Figaro, elle a même qualifié l’évènement de « militantisme anti-voiture et pro-vélo », ainsi que de « nouveau signal faible d’une forme de décadence ». L’élue s’est ensuite félicitée du changement de parcours acté par la préfecture. En 2022 déjà, l’opposition de droite à Lyon s’était émue du passage de cette manifestation dénudée dans les rues de la ville.

Face à ces accusations, Jean-François Feunteun défend avec ferveur cette pratique souvent cible de préjugés, tout en revendiquant un rapport plus sensible à la nature. À 59 ans, il est aussi président de la confédération Le Mouvement Naturiste qui organise le WNBR en France. Il était présent à Lyon pour la huitième étape du WNBR 2023 et témoigne pour Rue89Lyon.

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« Pour être vu, il faut être nu »

« La nudité est un vecteur qui permet d’attirer l’attention, tant elle est taboue dans la société. Pour être vu, il faut être nu. Et donc aussi pour être entendu. Regardez les Femen par exemple, elles se servent de la nudité pour porter leurs revendications. Parfois, la nudité est nécessaire. Elle relève de la liberté d’expression. Dans le cadre de la WNBR, elle permet de sensibiliser en symbolisant la fragilité du corps.

Pour autant, cette manifestation cyclo-nudiste est ouverte, il ne s’agit pas d’une manifestation naturiste pour les naturistes. C’est une action éco-citoyenne qui a pour objectif de défendre la sécurité routière des cyclistes en premier lieu, et de défendre le climat et la biodiversité en second lieu.

Quelques jours avant que l’on arrive à Lyon pour la huitième étape du WNBR, l’élue Béatrice de Montille [conseillère municipale à Lyon du groupe Droite, centre et indépendants, ndlr] avait demandé l’interdiction de l’évènement à la préfecture à cause du nudisme. Cela a suscité de nombreuses polémiques sur les réseaux sociaux. Personnellement, j’estime que c’est le jeu démocratique, les gens ont le droit de s’exprimer, même à notre encontre. Puis, il faut le dire, le but de cette manifestation est de faire réagir.

Mais selon moi, un arrêté préfectoral interdisant la WNBR à cause de la nudité des participant·es est un acte nudophobe. Pourtant, la simple nudité n’est pas illégale en France, comme en Espagne ou en Angleterre (voir encadré). Ce qui est illégal c’est l’exhibitionnisme lié à la sexualité et à l’obscénité.

8ème étape de la manifestation cyclo-nudiste à Lyon

« Samedi, le rendez-vous était à neuf heures à la plage de la Mama [Espace nudiste du Parc Miribel Jonage, ndlr], pour une séance de bodypainting. Le départ en vélo, lui, était à 10h. Nous nous sommes dirigés vers l’INSA à La Doua où il y a eu une petite surprise artistique avec l’ensemble des participant·es. Puis nous sommes repartis en direction de la plage pour un pique-nique et une baignade en ce jour caniculaire. En tout, le parcours faisait une dizaine de kilomètres à parcourir dans Lyon et Villeurbanne. L’an dernier, pour la première édition du WNBR, nous avons réalisé le même parcours à Lyon.

Lyon a un patrimoine culturel lié à la nudité, il suffit d’écouter quelques paroles du Chant des Canuts pour s’en rendre compte : « C’est nous les canuts, nous sommes tout nus. » Nous l’avons mis à fond sur nos guidons hier !

Lyon est aussi une ville ouverte, avec des pistes cyclables aménagées. C’est honorable car c’est bien moins souvent le cas en milieu rural. Ce choix du WNBR de traverser les grandes villes vient à la fois du fait qu’elles concentrent la majorité de la population, et du fait que c’est en milieu urbain que la plupart des accidents de cyclistes se produisent. Par rapport à 2019, en 2022 on constate une augmentation de 30% des accidents mortels de cyclistes sur les routes en France.

« Les naturistes sont plus à même de comprendre le changement climatique »

On veut également faire ressortir le lien entre le naturisme et le vélo. Le vélo est un mode de déplacement doux, qui ne pollue pas. On utilise notre propre force motrice pour circuler et c’est qui permet une forme d’harmonie avec la nature en ayant quasiment zéro impact sur elle.

Il devient vital aujourd’hui de modifier nos comportements et de prendre réellement conscience du changement climatique. L’urgence, l’enjeu du XXIème siècle, c’est le climat. De nombreuses solutions ou actions sont proposées par les ONG qui sont prêtes à collaborer avec les pouvoirs publics. Mais pour les mettre en œuvre et faire changer les choses, il faut du courage politique.

Ce cancer qu’est l’humanité va à sa propre perte. La menace d’extinction touche aussi les humains. Darwin l’a démontré, on ne peut plus se croire externe à la nature. Pourtant, les milieux anthropiques et donc les villes sont une catastrophe pour la biodiversité, pour les insectes et les oiseaux particulièrement.

Les naturistes sont peut-être plus à même de comprendre l’urgence climatique et la sixième extinction car on a un rapport différent à la nature, plus sensible. Moi j’ai fait le choix de vivre dans un environnement naturel et isolé. Je peux être nu chez moi autant que je le souhaite et être en harmonie avec la nature et le vivant. Je ne pourrais plus habiter en milieu urbain aujourd’hui, ce serait une souffrance pour moi.

De même notre rapport à notre corps, en cherchant à le garder sain, nous amène à faire attention à notre façon de le traiter. On évite les excès, on mange des produits les plus naturels possibles, on a plutôt tendance à consommer du bio. D’ailleurs, de manière plus contraignante, les pionniers du naturisme voyaient même le végétarisme comme inhérent à ce mode de vie.

« J’ai toujours été naturiste »

Au fond de moi, j’ai toujours été naturiste. Néanmoins, j’en ai réellement pris conscience à l’adolescence. Je me baignais déjà nu. J’ai grandi en Bretagne dans les années 1980, et comme beaucoup j’ai été choqué par la marée noire, les oiseaux mazoutés.

Cette catastrophe à fait naître mon militantisme naturiste et écologiste. Mes revendications se résument d’ailleurs tout à fait au slogan du Mouvement Naturiste : « Pour que vivent la nature et notre HumaNUté (sic) ».

C’est d’ailleurs dans ces mêmes années 1980 qu’on a vu la victoire de la gauche aux présidentielles et aux législatives., et avec cette élection, le mouvement de libération des mœurs. Cela a notamment permis le développement des centres naturistes et des plages dites « libres ».

J’ai vite commencé à y aller. D’abord seul, puis avec avec ma famille. Cela s’est fait naturellement, même si ma mère n’est jamais totalement entrée dans le naturisme. En revanche, j’ai réussi à convertir mon conjoint. Maintenant, il ne supporterait plus de se rendre sur une plage textile. Quand on a goûté à la nudité, il est difficile de s’en passer.

« On doit à nouveau mener la bataille du corps libre »

L’après mai 68 marque l’aboutissement d’une période d’émancipation, de libération des tabous. Par rapport à aujourd’hui, je considère que les générations ont reculé. Sur les plages les maillots de bains pour hommes se sont rallongés et pour les femmes le topless n’est plus une pratique aussi courante qu’avant. On doit à nouveau mener la bataille culturelle du corps libre.

Au sein de la confédération Le Mouvement Naturiste, nous avons mis en place une antenne d’écoute. En effet, la nudophobie est bien réelle. Rien que le fait de se faire voler ses vêtements ou se faire insulter lorsque l’on se baigne nu c’est de la nudophobie. Et il existe des actes graves de nudophobie qui peuvent être traumatisants. Il y a peu, un jeune homme nous a appelé car il s’était fait agressé en raison de sa nudité. Un groupe de personnes lui a jeté des pierres, puis l’a frappé.

De même, on voit apparaître des agressions dans les salles de sport. Ce qui paraissait normal il y a plusieurs dizaines d’années, c’est-à-dire se doucher nu dans les vestiaires, est maintenant considéré comme une atteinte punie de violences.

Pour moi, il y a un corsetage des corps qui implique une absence totale d’acceptation de la nudité. On revient à un ordre morale hérité de l’Église et de Saint-Augustin notamment qui considérait que le corps était sale, détestable.

« Dès lors que la société sera protégée et sereine pour les femmes, elles pourront être naturistes »

La nudophobie est également vécue par les femmes. Lorsque l’on dit à une femme que ses vêtements sont trop courts, c’est de la nudophobie.

Ce qui explique aussi la relative absence de femme dans le naturisme, que ce soit pour les WNBR ou bien dans les lieux naturistes. S’il y a une majorité d’hommes naturistes c’est parce qu’il est plus facile pour un homme de se montrer nu. La nudité féminine constitue une menace.

Il ne faut pas détourner le sens de la nudité pour en faire un symbole de la sexualité ou une source de tentation. Une femme, qu’elle soit habillée ou nue, n’est pas un objet de désir. Dans le naturisme, la nudité c’est le respect des corps.

Il faut éduquer vos fils et non pas vos filles. Dès lors que la société sera protégée et sereine pour les femmes, elles pourront oser être naturistes. Pour le moment ce n’est pas vraiment le cas.

« Le naturisme, l’école de la tolérance »

Le naturisme est une sagesse, une philosophie, un mode de vie dont le nudisme fait partie intégrante. Il y a à la fois un aspect hygiéniste lié à la santé et au bien être, et un aspect symbolique qui représente les valeurs républicaines : la liberté, l’égalité et la fraternité. Ce rapport à la nature et au corps entre harmonie et dignité humaine accepte toutes les différences, octroyant ainsi une ouverture d’esprit particulière. D’ailleurs, c’est ce que constate les enseignant·es chez nos enfants.

Le nudisme, seul, n’est que l’acte de se dénuder, il est une pratique. Le naturisme est un art de vivre, une philosophie du corps et de la nature, un cheminement qui associe plusieurs pratiques. C’est une école de tolérance, de respect d’autrui et de soi même. »

Avec plus de 40°C attendus dans les prochains jours à Lyon, les fortes températures sont à leur plus haut niveau de l’été 2023 à Lyon. Lundi 21 août, le département du Rhône est passé en alerte rouge à la canicule.

Cela n’aura échappé à personne : il fait chaud à Lyon, très chaud. Trop chaud. L’alerte rouge canicule a été déclenchée dans le Rhône, et dans trois autres départements de la région, lundi 21 août après-midi, selon un bulletin de Météo France.

Le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, en déplacement à Lyon, l’avait même annoncé en début d’après-midi. Le département du Rhône était en alerte orange canicule depuis le 12 août.

⚠️🌡

🔴 #Vigilancerouge #canicule :
4 départements : #Drôme (26), #Ardèche (07), #Rhône (69) et #HauteLoire (43)

🟠 #Vigilanceorange #canicule :
3 départements supplémentaires : la #Vienne (86), les #DeuxSèvres (79) et la #Vendée (85).

👉https://t.co/bbNAHFUEZc pic.twitter.com/k581Ky7ru3

— Météo-France (@meteofrance) August 21, 2023

Alerte rouge canicule dans le Rhône : ça veut dire quoi ?

On parle de canicule lorsque les températures dépassent certains seuils le jour et ne redescendent pas au-dessous d’un certain seuil la nuit, pendant trois jours et trois nuits consécutives. Ces limites varient dans chaque département. Dans le Rhône, on parle de canicule lorsque la température dépasse 34°C le jour et 20°C la nuit. Des températures jusqu’à 41°C sont attendues dans les jours à venir dans la vallée du Rhône, selon Météo France.

L’alerte rouge est le plus haut niveau d’alerte possible en cas d’épisode de fortes chaleurs et permet aux préfectures de prendre des mesures supplémentaires. Elle est déclenchée lors de canicule « extrême ». Elle est définie par Météo France comme :

« Une canicule exceptionnelle par sa durée, son intensité, son extension géographique, à fort impact sanitaire pour tout type de population, et qui entraîne l’apparition d’effets collatéraux notamment en termes de continuité d’activité. »

À l’été 2022, deuxième rang des étés les plus chauds observés en France depuis le début du XXe siècle, 473 décès peuvent être imputés aux vagues de chaleur estivales en Auvergne-Rhône-Alpes, selon les données de Santé publique France. À savoir qu’en 2022, l’alerte rouge canicule n’avait pas été déclenchée dans le Rhône.

La préfecture du Rhône annonce un plan bleu et un numéro vert

Lundi 21 août, la préfecture du Rhône et l’Agence régionale de santé, a annoncé quelques mesures supplémentaires pour lutter contre la canicule dans le département. Un centre opérationnel départemental, créé exceptionnellement, coordonnera le suivi de la situation.

Les deux dispositifs principaux sont le déclenchement d’un plan bleu (plan de gestion des risques) pour les EHPAD et l’ouverture d’un numéro vert entre 9h et 19h pour délivrer « des conseils et réflexes pour se protéger de la canicule » : 0 800 06 66 66. Elle prononce également l’interdiction des sorties extérieurs pour les lieux d’accueils collectifs de mineurs.

Sans prononcer d’interdiction ou d’arrêtés contraignants, la préfecture du Rhône suggère que : « toutes les manifestation sportives ou grands rassemblements doivent être adaptés, décalés, reportés ou annulés au cas par cas ».

Elle enjoint aussi les employeurs à « évaluer les risques, prendre les décisions qui s’imposent, notamment l’aménagement des horaires afin de limiter l’exposition des salariés aux températures ». Le secteur du bâtiment et des travaux publics est plus spécifiquement invité à « aménager les chantiers pour assurer la santé et la sécurité [des salariés]».

En complément, la Ville de Lyon doit ouvrir un « site rafraîchi », géré par la Croix-Rouge, dès le mardi 20 août, sans que l’adresse du lieu n’ait pour l’instant été communiquée. Ce lieu pourra notamment permettre aux personnes sans-abri de fuir la chaleur, puisqu’ils sont l’un des publics particulièrement touché par la canicule.

Suppression d’une subvention de la Région, une édition d’hiver qui n’a pas encore trouvé son public… Le Woodstower, festival historique de Lyon, a rencontré bien des difficultés économiques ces deux dernières années. Si le festival a bien lieu, du 23 au 27 août, il doit, comme nombre de festivals indépendants, s’adapter.

Depuis 25 ans, le Woodstower est un des événements qui signe la fin de la saison estivale à Lyon. Organisé au parc Miribel Jonage du 23 au 27 août 2023, celui-ci se déroulera à la fois sur une prairie, une plage et un camping. L’événement qui accueille plus de 40 000 personnes en tout chaque année ne compte pas moins de quatre scènes et offre une programmation musicale alternant entre pop, électro, rap et musique expérimentale. Cette année ce sont Damso, Angèle, Worakls Orchestra, Zola, Soolking et Lorenzo qui sont en tête d’affiche. Comme chaque année, 40% des artistes programmé·es sont originaires de la région.

Le festival propose aussi des activités et événements gratuits, notamment au cœur d’un « éco-village » où sont organisées des conférences. Des spectacles de théâtre et one man show se succèderont aussi sur tout le site.

Suppression de la subvention de la Région au Woodstower à Lyon

Tout un programme donc, qu’on aurait pu croire bousculé par les mauvaises nouvelles économiques qui se sont enchaînées pour le festival ces dernières années. La première, est pas des moindres, est la suppression de la subvention de la Région présidée par Laurent Wauquiez (LR) au festival. D’abord rabotée de 6 000 euros sur 40 000 pour l’édition 2022, elle a tout bonnement été supprimée en 2023. Interrogée par Rue89Lyon en 2022, l’équipe du festival avait déjà confié espérer un retour à la hausse de cette aide. Un espoir qui, à l’instar de très nombreux événements et institutions lyonnaises, a été plus que déçu.

Pour l’instant timorée, car lancée en plein mois d’août, une grève des samedis a été lancée à l’Apple store de Lyon Part-Dieu. Celle-ci pourrait s’étendre à d’autres magasins de France et coïncider avec la sortie du nouvel Iphone. Les salarié·es dénoncent des plannings trop rigides, un manque de recrutement et des salaires inégaux entre les employé·es.

Derrière les tables épurées sur lesquelles se concentrent au bas mot 20 000 euros de technologie, les sourires sont policés. Le naturel, lui, contenu. Rencontré·es par Rue89Lyon à l’Apple Store de Lyon Part-Dieu, les agents s’affairent pour « satisfaire au mieux la demande du client » et « respecter le « shift »» [temps de travail ndlr.]. En bref, ils et elles n’ont pas le temps de répondre aux questions.

Posté en plein centre du magasin, le manager surveille la bonne exécution des tâches et justifie le silence de ses employés, stoïque : « Les salariés sont tenus de travailler sur leurs heures ». Fin de la discussion. Quant à l’éventualité d’un entretien en dehors de l’enseigne ? Il n’a « pas le temps pour ça ». Pas besoin de rester longtemps dans la boutique pour comprendre que la communication est fermement verrouillée dans l’empire à la pomme.

Un empire qui pourrait se fissurer sous la colère des employés. En pleine période de négociations annuelles obligatoires (NAO), ils et elles débrayent à l’initiative de la CFDT Pomme R pour dénoncer un management déshumanisant et une mauvaise qualité de vie au travail dans la filiale Apple Retail, en charge des magasins physiques.