
Dans le Rhône, le succès du naturisme comme alternative aux campings « textiles »
Le naturisme a la cote. Bien qu'elles soient menées par les leaders du secteur cherchant à vanter l'activité, de récentes études apportent des chiffres pas inintéressants. Envie de liberté, poussée écolo ou naturisme “tradi”, les façons de pratiquer reflètent toutefois une diversité de profils.
Immersion au Club du Soleil, à 30 kilomètres de Lyon, au cœur de la Dombes.
La petite route de campagne goudronnée se transforme progressivement en sentier. Il faut l’emprunter sur quelques centaines de mètres et dépasser les dernières bâtisses privées avant d’arriver devant le haut portail coulissant.
Près du parc des oiseaux de Villard-les-Dombes, dans l’Ain, le club du Soleil accueille des habitués de toute la région. Un long talus encercle le périmètre et le cache de la vue des passants. De l’extérieur, rien ne filtre.
“De toute façon, c’est obligatoire d’être invisible”, entame Claude Henry, secrétaire général du Club, en ouvrant le portail en tenue d’Adam.
Et puis, on n’arrive pas là par hasard. Le Club - né d'une scission avec le camping de la Regnière à Villette-Danton - existe depuis 1962, ouvert à l’époque par des “puristes” du naturisme, opposés au bétonnage et à toute dénaturation des sites de campings.
"La piscine Garibaldi à Lyon a un temps proposé un créneau spécifique réservé aux naturistes, le samedi, mais c'est fini"
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