La réélection de Christophe Guilloteau à la tête du département du Rhône faisait peu de doute. Jeudi 1er juillet il a réuni l’ensemble des voix des nouveaux élus du conseil départemental. Dans la suite logique des résultats des élections départementales. Un « score un peu poutinesque » selon l’intéressé.
Le président du conseil départemental du Rhône sortant, le LR Christophe Guilloteau, était dans un fauteuil. Il y est toujours bien installé après avoir été confortablement réélu jeudi 1er juillet. Pas simplement à la majorité mais à l’unanimité.
26 voix sur 26 pour le président sortant du Rhône
Il n’y avait aucun suspense. Les élections départementales 2021 dans le Rhône ont une nouvelle fois consacré la domination de la droite et du centre-droit dans le département. Les partenaires de la majorité sortante l’ont emporté dans 12 des 13 cantons du département, représentant ainsi 24 des 26 sièges.
Au moment de l’élection, à bulletin secret, du nouveau président du Rhône lors de la séance d’installation de la nouvelle assemblée il aurait donc pu manquer au moins deux voix. Même pas.
Les deux élus du canton de l’Arbresle, Morgan Griffond responsable départemental LREM et Catherine Lotte, ont apporté leur voix à Christophe Guilloteau. Cette année, LR et UDI, se sont présentés largement unis. Il n’y a donc pas eu d’autre candidature côté de celle de Christophe Guilloteau. Qui a donc obtenu 26 voix sur 26.
Christophe Guilloteau, président du conseil départemental du Rhône après sa réélection
Plus que jamais droite et centre-droit règnent en maîtres au département du Rhône. Avec le vote en sa faveur des deux élus du canton de l’Arbresle, il n’y aura pour ainsi dire pas d’opposition au sein du conseil départemental du Rhône. Malgré la présence de deux groupes politiques, regroupant élus Les Républicains et apparentés et ceux issus de formations centristes, dans lequel devraient siéger les deux élus LREM.
« On pouvait les considérer comme des opposants mais les deux élus centristes se rallient à nous »
Christophe Guilloteau au sujet du vote des deux élus du canton de l’Arbresle en faveur de sa candidature
Christophe Guilloteau n’oublie pas les dissidences
Le président du Rhône, malgré la concorde actuelle au sein de la majorité, a pu apparaître malgré tout légèrement agacé.
Durant la suspension de séance réglementaire suivant l’élection du président, il semblait craindre encore le dépôt d’une autre liste que la sienne pour la désignation des vice-présidents. De liste « dissidente » il n’y en a pas eu non plus.
Lors de son discours, après avoir salué une « campagne faite dans l’union », il a tancé certains dans son camp. Revenant sur la campagne électorale et évoquant le cas d’un canton en particulier, il a regretté des dissensions dans son camp :
« Il y a certaines choses qui ne se disent pas. On ne va pas chercher dans les poubelles pour remplir les urnes. »
Un message à destination du canton de Gleizé ? Là, le binôme LR de la majorité sortante affrontait un autre binôme de droite, mené par le maire de Gleizé, Ghislain de Longevialle. L’élection s’est jouée à quelques voix.
Les vice-présidents du Rhône autour de Christophe Guilloteau
Les 7 futurs vice-présidents et vice-présidentes du Rhône réunissent en tout cas les familles de la majorité (LR, UDI et divers droite). Et un certain équilibre des territoires du Rhône.
Colette Darphin (canton de Thizy-les-Bourgs, maire déléguée de Thizy, conseillère régionale et 1ère vice-présidente sortante)Bruno Peylachon (canton de Tarare, maire LR de Tarare et vice-président sortant)Martine Publié (canton du Val-d’Oingt)Daniel Valéro (canton de Genas, maire de Genas)Mireille Simian (canton de Saint-Symphorien-d’Ozon)Thomas Ravier (canton de Villefranche-sur-Saône, maire divers droite de Villefranche-sur-Saône)Sylvie Épinat (canton de Gleizé)
Colette Darphin, conseillère départementale UDI du Rhône depuis 2015 élus sur le canton de Thizy-les-Bourgs. Photo Jean-Jacques Guttin/ Département RhôneBruno Peylachon, conseiller départemental LR du Rhône depuis 2015 élu sur le canton de Tarare dont il est maire. Photo Jean-Jacques Guttin/ Département RhôneDaniel Valéro, conseiller départemental LR du Rhône depuis 2015 élu sur le canton de Genas. Photo Jean-Jacques GuttinMireille Simian, conseillère départementale LR du Rhône depuis 2015 élue sur le canton de Saint-Symphorien-d’Ozon. Photo Jean-Jacques GuttinThomas Ravier, conseiller départemental divers droite du canton de Villefranche-sur-Saône depuis 2015 et maire de la ville depuis 2020. Photo Jean-Jacques GuttinMartine Publié, conseillère départementale LR du Rhône de 2015 à 2021, élue sur le canton du Val-d’Oingt. Photo Jean-Jacques GuttinSophie Épinat, conseillère départementale LR du Rhône depuis 2015, élue sur le canton de Gleizé. Photo Jean-Jacques Guttin/ Département Rhône
Par la suite, le président du Rhône a semblé plus détendu. Plaisantant parfois dans ses remarques ou sur le veston de Daniel Valéro, le maire de Genas. Plus œcuménique cette fois, Christophe Guilloteau a enjoint ses collègues et surtout les nouveaux à œuvrer pour le bien commun.
« Le mode électoral nous donne une légitimité forte. Certains ici parfois, ne voient pas l’intérêt de tel ou tel dossier parce qu’il ne concerne pas directement leur territoire. Certains ont déjà un mandat et son maires de leurs communes. Mais ici vous êtes conseiller départemental du Rhône. Il faut avoir une vision transversale »
Le président du Rhône fixe ses priorités : les collèges et le social
À la tribune, comme devant la presse un peu auparavant, il a fixé ses priorités. Il les veut axées sur le social et l’éducation. Les collèges notamment, dont ont la charge les départements. Il a évoqué la construction d’au moins deux collèges dans le mandat, l’un à Villefranche-sur-Saône et l’autre dans l’Est lyonnais. Un troisième serait envisagé dans l’Ouest lyonnais. Mais là, le foncier très cher, pose pour l’instant problème.
Au sujet du foncier justement, Christophe Guilloteau a glissé l’ambition d’un office foncier solidaire.
« Une idée que quelqu’un parmi nous a soufflée. »
Ce type d’organisme, les offices fonciers solidaires, sont permis par la loi ALUR de 2014. Ils permettent notamment de proposer aux particuliers des baux réels solidaires afin de lutter contre la pression immobilière et des loyers. D’ailleurs, peut-être a-t-il pris exemple sur La Métropole de Lyon. La collectivité a créé le sien en 2019 et l’actuelle majorité écologiste entend actionner ce levier sur son territoire.
Mais pour lui le plus important reste encore l’enfance.
« L’enfance c’est 57% de notre budget. C’est le plus important poste budgétaire. Nous nous occupons notamment des mineurs non accompagnés (MNA). Dans le Rhône, nous avons un taux de scolarisation de 87% des MNA qui est un des plus hauts de France», s’est-il félicité.
Selon nos informations, les affrontements de lundi soir rue Mercière (Lyon 2ème), lors du match France – Suisse, impliquent deux figures de l’extrême droite radicale lyonnaise.
Lundi 28 juin 2021, rue de la Monnaie puis Mercière (Lyon 2ème). Alors que des centaines de supporters sont massés pour suivre France – Suisse, de violents affrontements éclatent en fin de match, provoquant un grand mouvement de foule.
En cause : une trentaine d’individus, pour certains cagoulés et armés d’objets contondants, venus pour en découdre. Tables, chaises, bouteilles, tout y passe. Les projectiles fusent, des coups sont échangés.
A Lyon, deux militants connus de l’extrême droite radicale
Pourtant, ces violences portent les marques de l’extrême droite radicale, du mode opératoire aux slogans rapportés par les témoins, en passant par le profil des assaillants. De plus, les violences ont été revendiquées sur le canal Telegram prisé des néonazis européens « Ouest Casual », comme les attaques du bar La Pinte Douce ou, plus récemment, de la librairie La Plume Noire ou du rassemblement pour la fierté lesbienne.
Selon nos informations, confirmées par des vidéos des violences, l’un des leaders de Lyon Populaire, Eliot Bertin, était présent rue Mercière, ceinture en main et ramassant des projectiles.
A ses côtés, manches de chemise retroussées et short kaki, se trouve également Adrien Lasalle, cadre du mouvement dissous Génération identitaire. On le voit notamment sur une vidéo, en train de rassembler les assaillants en faisant de grands gestes.
Contacté Eliot Bertin, n’a pas donné suite. Quant à Adrien Lasalle, également contacté, il ne nous a pas répondu.
Ce sont deux militants connus de l’extrême droite radicale lyonnaise, qui posaient ensemble pour promouvoir la salle de boxe identitaire « L’Agogé » dans le Vieux Lyon, comme le révélait dans un article le média stéphanois « Le Gueuloir » et les antifascistes lyonnais de la « Gale ». Tout à gauche de la photo, deux figures de Lyon Populaire : Eliot Bertin, ancien militant du Bastion social et, poing serré et bras tatoué à côté de lui, Anthony Renaud. Le deuxième en partant de la gauche est Adrien Lasalle, de feu Génération identitaire.
Les militants de Lyon Populaire s’affichent régulièrement dans les mobilisations lyonnaises aux côtés des identitaires qui, malgré la dissolution en mars dernier de Génération Identitaire, disposent encore d’un vivier militant conséquent et de leurs deux locaux dans le Vieux Lyon. Héritier du Bastien social, le groupuscule Lyon Populaire entretient également des liens avec la Manif pour tous comme avec la mouvance néonazie. Malgré leur activisme, ses militants sont restés sous les radars médiatiques.
Cet article est un extrait de notre enquête sur le groupuscule Lyon Populaire. A lire ici.
Les affrontements du lundi 28 juin rue Mercière impliquent de nouveau l’extrême droite radicale, dont un cadre du mouvement dissous Génération identitaire et l’un des leaders de Lyon Populaire. Moins connu, ce groupuscule, héritier du Bastion Social, fraye avec toutes les mouvances, de la Manif pour tous aux identitaires, en passant par les néonazis.Enquête.
Lundi 28 juin 2021, rue de la Monnaie puis Mercière (Lyon 2ème). Alors que des centaines de supporters sont massés pour suivre France – Suisse, de violents affrontements éclatent en fin de match, provoquant un grand mouvement de foule.
En cause : une trentaine d’individus, pour certains cagoulés et armés d’objets contondants, venus pour en découdre. Tables, chaises, bouteilles, tout y passe. Les projectiles fusent, des coups sont échangés.
Pourtant, ces violences portent les marques de l’extrême droite radicale, du mode opératoire aux slogans rapportés par les témoins, en passant par le profil des assaillants. De plus, les violences ont été revendiquées sur le canal Telegram prisé des néonazis européens « Ouest Casual », comme les attaques du bar La Pinte Douce ou, plus récemment, de la librairie La Plume Noire ou du rassemblement pour la fierté lesbienne.
Selon nos informations, confirmées par des vidéos des violences, l’un des leaders de Lyon Populaire, Eliot Bertin, était présent rue Mercière, ceinture en main et ramassant des projectiles. A ses côtés, manches de chemise retroussées et short kaki, se trouve également Adrien Lasalle, cadre du mouvement dissous Génération identitaire. On le voit notamment sur une vidéo, en train de rassembler les assaillants en faisant de grands gestes.
Contacté Eliot Bertin, n’a pas donné suite. Quant à Adrien Lasalle, également contacté, il ne nous a pas répondu.
Rue Mercière, la présence de deux militants connus de l’extrême droite radicale
Tout à gauche de la photo, les deux figures de Lyon Populaire : Eliot Bertin et, poing serré et bras tatoué à côté de lui, Anthony Renaud. Le deuxième en partant de la droite est Adrien Lasalle, de feu Génération identitaire.
Les militants de Lyon Populaire s’affichent régulièrement dans les mobilisations lyonnaises aux côtés des identitaires. Malgré la dissolution en mars dernier de Génération Identitaire, ils disposent encore d’un vivier militant conséquent et de leurs deux locaux dans le Vieux Lyon.
Héritier du Bastion social, le groupuscule Lyon Populaire entretient également des liens avec la Manif pour tous comme avec la mouvance néonazie. Malgré leur activisme, ses militants sont restés sous les radars médiatiques.
Lyon Populaire : « Le fond idéologique reste celui du fascisme »
« Communauté militante » créée en septembre 2019, Lyon Populaire est née sur les cendres du Bastion Social. Un mouvement néofasciste issu du GUD vantant son action sociale faite de collectes alimentaires et de maraudes auprès des « Français de souche précarisés ». Cette façade a rapidement été fissurée par la violence et le racisme de ses membres. Accusé d’appeler à la haine, aux discriminations et aux actions violentes, le mouvement a été dissous en Conseil des ministres en avril 2019.
Côté militantisme, on retrouve les mêmes recettes que le Bastion Social. Outre les traditionnels tractages et collages, le groupe affiche également un visage social avec des collectes alimentaires et des maraudes auprès des plus démunis.
Cet héritage l’inscrit pleinement dans la mouvance nationaliste-révolutionnaire (NR), « anti-impérialiste » et animée « par une volonté anti-bourgeoise qui implique une radicalité antisémite », souligne l’historien Nicolas Lebourg. Un courant post-Mai 68 dont « le fond idéologique reste très clairement celui du fascisme », poursuit-il. Logiquement, le groupuscule lyonnais entretient des liens politiques et amicaux avec toutes les résurgences du Bastion Social et le reste de la mouvance NR : une quinzaine de groupes dans l’Hexagone mais aussi à l’étranger, en Italie et en Suisse principalement.
Une implantation dans les Monts du Lyonnais
Dans la région lyonnaise, ils ont notamment entretenu des liens forts avec Terra Nostra. Un groupuscule basé dans les Monts du Lyonnais, inactif depuis plus d’un an, qui dissimulait son militantisme derrière la promotion de produits locaux. Drapeau de Lyon Populaire en main, plusieurs militants lyonnais ont d’ailleurs immortalisé, en février 2020, l’inauguration de leur local situé à Larajasse.
Une présence loin d’être étonnante : ce local, que Terra Nostra a depuis dû quitter, était loué par « Les délices de Lug ». Une association créée en septembre 2019 et dirigée par… Eliot Bertin, selon des documents que nous avons pu consulter. Contacté, Lyon Populaire assume et parle « d’une aide administrative pour la location [du] local ». Par ailleurs, cette même association bénéficiait des dons faits au groupuscule via son compte PayPal. Une possibilité supprimée depuis.
Lyon Populaire dans le service d’ordre de la Manif pour tous
Membres de Lyon Populaire en amont de la mobilisation du collectif Marchons Enfants, le 31 octobre 2020 place Bellecour Photo : capture d’écran du compte d’un militant de Lyon Populaire
Mais Lyon Populaire n’est pas sectaire, et sait diversifier ses contacts à l’extrême droite. Outre ses liens avec les identitaires, Lyon Populaire est également proche du collectif Marchons Enfants, dont fait partie la Manif pour Tous. Samedi 10 octobre 2020, aux côtés d’Adrien Lasalle ou de royalistes de l’Action Française, au moins sept de ses militants ont participé au service d’ordre de la mobilisation contre le projet de loi bioéthique, brassards « sécurité » autour du bras et casque de moto ou parapluies dans les mains.
Présent ce jour-là, Eliot Bertin est même monté sur scène en fin de rassemblement pour discuter avec Aliette Espieux, porte-parole de la Marche pour la Vie et colistière du Rassemblement National dans le 5e arrondissement lyonnais aux dernières municipales. Une scène captée par la chaîne KTO. Contacté, le groupe confirme la présence de « certains de [ces] membres […] à titre personnel », ajoutant « qu’aucune violence n’a été commise envers les contre-manifestants ». De leur côté, le collectif Marchons Enfants et la Manif pour Tous n’ont pas souhaité réagir à ces informations, malgré plusieurs relances.
Les militants de Lyon Populaire n’hésitent d’ailleurs pas à faire le coup de poing, comme Mayeul Michon du Marais. Masque de Lyon Populaire et parapluie en main, il participe le 30 janvier dernier à des affrontements à Angers. Une ville que cet étudiant en commerce connaît bien, pour y avoir étudié. Bonnet vissé sur la tête, on le voit aux côtés de membres de l’Alvarium, association catholique et identitaire locale impliquée dans plusieurs agressions ces derniers mois. Ils lancent des projectiles sur des manifestants pour la PMA et contre l’extrême droite, mobilisés suite à l’incendie d’un local associatif par des néonazis. Contacté, il n’a pas souhaité répondre à nos questions.
Il n’est pourtant pas le seul à user de la force chez Lyon Populaire. L’attrait pour la violence de certains de ses militants tranche avec l’image de militants associatifs au service des plus démunis qu’ils promeuvent. Une violence que Lyon Populaire ne rejette pas, mais qu’elle utilise seulement dans un « cadre d’auto-défense populaire », nous répond le groupe. La réalité est pourtant différente.
Pour éviter les poursuites judiciaires, plusieurs militants mènent leurs actions violentes sous d’autres bannières. Un des militants actifs de Lyon Populaire dont l’identité reste un mystère, est l’un d’entre eux. Présent dans le service d’ordre de la Manif pour Tous en octobre 2020, il était également présent lors des violences du 31 janvier dernier en marge d’une manifestation organisée par la Manif pour tous. Aux côtés de militants lyonnais armés de gants coqués ou de ceintures, il participe ce jour-là à l’attaque de la contre-manifestation, objet contondant en main. Une présence immortalisée par la « photo souvenir » de revendication publiée sur le compte Telegram « Ouest Casual ».
« Le temps des groupuscules est pratiquement achevé. On est aujourd’hui beaucoup plus sur des nébuleuses et des réseaux affinitaires ».
Leur objectif : tenir la rue, comme lors de l’acte XIII des Gilets jaunes, le 9 février 2019, où ses membres ont attaqué le cortège antiraciste sur le cours Lafayette. Une bataille rangée, au cours duquel Anthony Renaud se distingue, en première ligne ceinture en main, à quelques mètres de ses camarades frappant avec des parapluies ou des chaînes de vélo.
Tractage de Lyon Populaire place Ampère, le 27 mai 2020 Photo : Capture d’écran compte Instagram de Lyon Populaire
Nostalgiques du Troisième Reich
S’il a abandonné les Gilets jaunes, le Guignol Squad n’a pas disparu pour autant. Son nom réapparait régulièrement sur Ouest Casual pour revendiquer agressions et mobilisations de rue.
Ce canal Telegram où l’on retrouve entre autres des revendications d’agressions, des vidéos de bagarres ou des visuels glorifiant le nazisme ou le terroriste de Christchurch Brenton Tarrant.
Tee-shirts European Brotherhood, marque nationaliste au logo formant une croix celtique, Eliot Bertin et Anthony Renaud s’affichent sous cette bannière début mai avec les Zoulous Nice. Un groupuscule violent et nostalgique du Troisième Reich, reprenant le symbole SS de la Totenkopf sur ses stickers et célébrant la nouvelle année bras tendus, devant un drapeau orné de croix gammées et d’un soleil noir, symbole du mysticisme nazi.
Eliot Bertin et son masque Totenkopf Photo : capture d’écran Facebook
Des positions qui ne dérangent pas les deux Lyonnais, et pour cause : ils y adhèrent. Eliot Bertin s’affiche lui-même avec un masque Totenkopf sur ses réseaux personnels. Son compère Anthony Renaud, qui fréquente également l’Agogé, n’est pas en reste, s’affichant sourire aux lèvres en faisant un salut nazi.
Un « folklore d’auto-marginalisation », reprend Nicolas Lebourg:
« Ce folklore permet de justifier [son] existence marginale : cela ne s’inscrit évidemment pas dans un objectif de conquête politique ».
Leurs positions néonazies expliquent notamment pourquoi ils ont contribué personnellement à Ouest Casual.
Auteur d’un fichier décrivant les structures « d’extrême-gauche » à Lyon, Eliot Bertin a trahi son anonymat, omettant de supprimer les métadonnées, contenant son identité, lors de la publication du fichier. De son côté, Anthony Renaud aime promouvoir Lyon Populaire sur le canal… avec des photos déjà publiées sur ses comptes personnels. On le voit par exemple à Rome, en janvier 2020, pour rendre hommage à trois militants nationalistes italiens aux côtés des néofascistes locaux de Casapound, ou cagoulé, drapeau de Lyon Populaire en main, devant le Palais de la civilisation italienne, symbole de l’architecture fasciste.
Joints à propos de leurs accointances avec la mouvance néonazie, ni Eliot Bertin, ni Anthony Renaud n’ont donné suite à nos sollicitations. Seul le groupe a répondu, affirmant refuser « de jouer à la police de la pensée, [concevant] la liberté de conscience comme […] primordiale ».
Reportés ou annulés en raison des restrictions sanitaires en 2020, les festivals près de Lyon peuvent désormais accueillir leur public pour la saison estivale. Petit tour d’horizon, dans le Rhône notamment, de ces nouvelles éditions attendues et, à souhaiter, rafraîchissantes.
Superspectives
Le festival de musique contemporaine revient pour sa 3ème édition à Lyon. Au cœur des jardins de la Maison Lorette, l’évènement est destiné à un public venu de tous les horizons, des initiés aux jeunes mélomanes. Musique du monde, éclectique ou minimaliste, Superspectives accueille sur scène une vingtaine d’artistes. La nouveauté de cet été : une programmation en partie gratuite avec des performances live et des spectacles de danse contemporaine.
Du 18 juin au 11 juillet 2021 – 42 bis Montée Saint-Barthélemy, 69005 Lyon. Informations et réservations sur le site de Superspectives.
Radio Terrasse
La salle de concert lyonnaise Le Périscope s’associe à cinq radios locales pour un festival inédit. Quatre soirées concerts sont à savourer en terrasse. Au menu, des concerts de rock et de jazz ainsi qu’une retransmission en direct sur les ondes du Périscope. The Bridge, Forest Pooky, The Scaner : au total, ce sont huit groupes qui se succèderont pour ce tout premier festival radio.
Du 6 au 9 juillet 2021 – 13 rue Delandine, Lyon 2e. Informations et réservations sur le site du Périscope.
Les Jeudis des musiques du monde
Rendez-vous pour un tour du monde musical les jeudis à 20h au jardin des Chartreux dans le 1er arrondissement de Lyon. Le credo de ce festival sans frontières est clair : des groupes 100% locaux mais une incroyable diversité musicale. Un voyage rythmé qui commencera par l’Afrique, passera par l’Amérique latine, avant de finir sur des sonorité tout droit venues de Méditerranée Orientale.
Au programme de l’été lyonnais, de la musique mais aussi de la lecture. Le rendez-vous incontournable autour du polar est de retour pour un festival d’envergure internationale. Une centaine d’écrivains et d’écrivaines venus du monde entier ont donc dans leur programme estival cette rencontre avec les lecteurs lyonnais. Conférences, dédicaces, balades littéraires : le programme est varié et amène à des événements disséminés à plusieurs endroits du centre-ville de Lyon. Le festival est entièrement gratuit à l’exception des projections de films et de certains événements dans les cinémas et musées partenaires.
Du 2 au 4 juillet 2021 – Informations, réservations et lieux du festival sur le site de Quais du polar.
Swing sous les étoiles
« De la musique dans un lieu magique sous les étoiles d’une chaude nuit d’été », c’est la promesse du festival en plein air qui se déroulera dans le parc Miribel-Jonage près de Lyon. Pour sa 19ème édition, Swing sous les étoiles fait la part belle au rock, à la funk et à la pop. Au micro, des artistes comme Cali et Sinclair. Mais aussi de nouvelles découvertes musicales, à l’image du jeune pianiste italien Matthew Lee, prêt à faire swinguer le public sur ses notes de rock’n’roll.
Du 2 au 7 juillet 2021 – Esplanade de la Madone, à Miribel. Informations et réservations sur le site de Swing sous les étoiles.
Fort en scènes
Durant quatre jours, le Fort historique de la commune de Bron s’ouvre au public. Le temps d’une parenthèse artistique, ce lieu emblématique met en scène danse, cirque et concerts gratuits. Au programme des festivités : le chanteur français Miossec, suivi par le collectif d’acrobates French Freerun Family et la compagnie de cirque The Rat Pack.
Du 8 au 11 Juillet 2021- Fort de Bron Chemin Vieux, à Bron. Informations et réservations sur le site de Fort en scènes.
Woodstower
Georgio, Yseult, Sofiane… C’est une programmation artistique pointue que présente le festival Woodstower cette saison. Entre électro et rap, une trentaine de concerts se tiendront en plein air, face aux spectateurs qui devront rester assis afin de respecter les mesures sanitaires.
Cette année le traditionnel camping et la tyrolienne manqueront à l’appel. Le festival prévoit toutefois beaucoup d’activités gratuites pour petits, grands, pour le public au profil « familial », durant la journée.
Du 24 au 29 août 2021 – Parc Miribel Jonage, à Vaulx-en-Velin. Informations et réservations sur le site de Woodstower.
Hope Sound festival
Au programme du festival caritatif, spectacles de danse, initiation à la musique et yoga pour tous. Des artistes engagés se produiront à la nuit tombée. En tête d’affiche, la chanteuse Camélia Jordana. Organisé par l’association Get Hope, l’évènement sera dédié à la lutte contre les violences intrafamiliales. Les fonds recollectés serviront à financer l’accompagnement et la mise en sécurité des victimes de violences.
Du 28 au 29 août 2021 – Parc du Chêne, à Fleurieux-sur-l’Arbresle. Informations et réservations sur le site de Hope Sound.
Festival des 7 collines
Nous ne sommes plus dans le Rhône mais dans la Loire ! Le festival pluridisciplinaire revient pour sa 27ème édition à Saint-Etienne. Résolument contemporain, l’évènement souhaite présenter les créateurs internationaux les plus novateurs de notre époque. Cette année le cirque est à l’honneur, avec une quinzaine de représentations au programme. Voltiges, équilibres et acrobaties équestres offrent un spectacle renversant pour petits et grands.
Du 24 juin au 7 juillet 2021 – 6 rue François Gillet à Saint-Etienne. Informations et réservations sur le site du festival des 7 collines.
Jazz à Vienne
L’emblématique festival a entamé sa 40ème édition. Au sommaire, du jazz mais pas seulement : blues, piano et hip-hop se mêlent, dans l’amphithéâtre viennois. Ce prochain samedi, la soirée sera funk avec le groupe Brooklyn Funk Essentials et Martha High. Dimanche place à Manu Katché avec sa prestation « One Shot Not ». Lundi 5 juillet, c’est Avishai Cohen Trio qui posera ses valises sur scène. Suivront tout au long de la semaine Imany, Belmondo Quintet, Paul Personne… Un programme qui se terminera samedi 10 juillet par une soirée 100% jazz. Plusieurs artistes seront présents pour l’occasion, comme Ayo, l’Armée Mexicaine, Cimafunk ou encore Léon Phal Quintet.
Du 23 juin au 10 Juillet 2021 – 21 rue des Célestes à Vienne. Informations et réservations sur le site de Jazz à Vienne.
Après un mois de mobilisation et faute de solution, une élève et sa famille SDFdevraient être « mises à l’abri » dans l’école Gilbert Dru (Guillotière, Lyon 7ème). Un nouveau rassemblement devant l’établissement a lieu ce jeudi.
« Il y a urgence, une solution doit être trouvée rapidement », alerte l’association solidarité Gilbert Dru (SOLIDRU). Depuis lundi 7 juin, associations, parents d’élèves et enseignants se mobilisent afin de réclamer un hébergement pour une élève de CE1, son petit frère ainsi que leur mère.
La famille originaire du Maroc a dû quitter le Centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) vendredi 25 juin, à la suite du rejet de sa demande d’asile. Durant le week-end, elle a été logée chez une famille de l’école Gilbert Dru. Elle a ensuite passé une nuit à l’hôtel grâce à des dons. Enfin, la famille a été logée trois nuits dans un hôtel financé par l’association Forum Réfugiés.
Mobilisation à la sortie de l’école Gilbert Dru de la Guillotière
L’élève de 8 ans, son petit frère de 3 ans et leur mère sont désormais sans solution. Alors ce soir, ils seront « mis à l’abri » dans l’école élémentaire. Pour ce faire, les associations appellent à un nouveau rassemblement devant l’établissement à 16h45.
Les parents d’élèves mobilisés espèrent une mise à l’abri rapide par la préfecture du Rhône, alors que l’école ferme ses portes mardi prochain pour les vacances d’été.
Dans un récent communiqué, le collectif Jamais sans toit a recensé « près de 300 enfants sans solution d’hébergement » dans la métropole de Lyon, à quelques jours de la fin de l’année scolaire.
L’entrée de l’école maternelle Gilbert Dru, à la Guillotière (Lyon 7e)Photo : LB/Rue89Lyon
[Mise à jour le 2 juillet à 12h30] L’école n’a pas eu besoin d’être occupée. Dans la journée de jeudi, la Ville de Lyon à trouver un logement « intercalaire » pour 18 mois à partir du 15 juillet, selon le collectif de soutien.
Depuis plusieurs mois, des journalistes du collectif de pigistes lyonnais We Report mènent des ateliers d’éducation aux médias dans le cadre d’une résidence de journalistes en Chartreuse. L’originalité du projet tient à la diversité des structures et du public visé, entre les écoles primaires et le Centre social des Pays du Guiers.
Une bonne nouvelle en ce début de saison estivale : les « summer sessions » sont de retour au Transbordeur à partir du 1er juillet. Au programme : des concerts et des DJs sets en plein air et pendant tout l’été.
Plusieurs soirées concerts sont organisées à partir du 1er juillet dans les extérieurs du Transbordeur, à Villeurbanne. Bars et foodtrucks seront aussi installés. Désormais, il n’est plus obligatoire d’être assis pour profiter de la musique. Le masque est toutefois toujours obligatoire, dans le contexte de pandémie de covid toujours présente -et il ne faut manger et boire qu’assis. Gestes barrières, gel hydroalcoolique et, surtout, jauges réduites sont toujours en vigueur. Il est donc conseillé de réserver sa place en avance.
Aucun test PCR ou justificatif de vaccination n’est nécessaire pour assister aux concerts.
Le programme qui ne s’étend pour l’instant que jusqu’au 13 juillet propose de danser au son d’artistes aux styles très différents. Electro pyschédélique, rap du 69, grosse techno, rock n’roll qui tâche : à chaque soir son lot d’artistes aux univers sonores assortis.
Les « summer sessions » et la règle de l’éclectisme
Pour la soirée d’ouverture du 1er juilet, les genres afro, électro et groove s’entremêleront au son de Pat Kalla et le Super Mojo, mais aussi Paula, Povoa & Jerge ainsi que Pedro Bertho, un DJ que l’on trouve aussi dans les programmations du Sucre. Cette première soirée est gratuite à toute heure, raison de plus pour réserver.
Les concerts des « summer sessions » du 2 juillet 2021 vont être l’occasion de se défouler sur du gros son avec The Hacker, David Carreta et Lisa. Amateurs d’ambiances underground berlinoises : la techno, l’EBM et l’italo disco seront au rendez-vous.
Un voyage co-organisé avec le Petit Bulletin, en partance du Transbo’, débute samedi 3 juillet à 18 heures : Taxi Kebab, Murman Tzuladze et Raoul Vignal feront baigner leur public dans des ambiances folk et new wave.
Taxi Kebab, en concert le samedi 3 juillet à 18 heures pour les Summer sessions du Transbordeur. Crédit : facebook Taxi Kebab
Reprise des festivités le mercredi 7 juillet pour une programmation soul et funk plus familiale. L’Open Air du Transbo ouvre à 15 heures et des activités pour enfants ainsi que des goûters seront proposés dans l’attente du concert de Da Break à 20 heures. Les animations de l’après-midi organisées par le Crew Dynamita’s promettent de chouettes moments de rigolade : apprentissage de la « line dance » et concours de style dans le respect du dresscode de la funk-soul des années 1970-80. L’occasion de sortir les paillettes du placard !
Le jeudi 8 juillet à 18 heures, on quitte les platines pour du rock psychédélique avec Bandit Bandit et une ambiance un peu plus pop avec Petit Prince.
Le rap lyonnais a du talent, que les Summer sessions ne vont pas manquer de mettre en avant le vendredi 9 juillet prochain. Ashe 22, du collectif Lyonzon qu’on ne présente plus, va faire monter la température. KPRI, le rappeur au flow brutal venu d’Espagne fera sa première partie.
On ralentit le tempo : le samedi 10 juillet 2021, c’est soirée dub aux Summer sessions du Transbordeur. Brain Damage, Alpha Steppa et Nai-Jah flirteront avec des ambiances reggae pour une soirée « good vibes ».
Dernière soirée de l’acte premier des Summer sessions : le mardi 13 juillet au Transbordeur, ce sera une bonne vieille ambiance Rock n’Roll avec Johnny Mafia, Ponta Preta et Maria Rockmore.
Réservations à prendre sur le site du Transbordeur. Les billets coûtent généralement entre 7 et 10 euros. Les concerts sont parfois gratuits avant 20 heures (sauf la soirée Ashe 22).
Lyon rivalise avec Paris dans la flambée des prix de l’immobilier : les prix d’achat et les loyers s’envolent dans la métropole. Une augmentation continue qui accentue les difficultés des foyers les plus modestes pour se loger, selon une étude de la Fondation Abbé Pierre publiée ce jeudi.
Entre 2007 et 2017, les prix du logement privé ont augmenté de 30% dans l’agglomération lyonnaise. Une hausse supérieure au revenu médian, qui n’a augmenté que de 17% sur la même période. La troisième ville de France affiche un prix au m2 de 5 385 euros en 2021, selon le baromètre du site seloger.com.
« Les personnes les plus modestes sont impactées durement et ne peuvent aujourd’hui plus se loger correctement dans la Métropole », rapporte la nouvelle étude menée pour l’agence régionale Auvergne-Rhône-Alpes de la Fondation Abbé Pierre (FAP).
Dans cette étude, Loïc Bonneval, chercheur au Centre Max Weber et à l’Université Lyon 2, a comparé l’évolution sur dix ans du montant des loyers et le poids des dépenses allouées pour se loger de plus de 600 ménages locataires. Le constat est sans appel : l’écart s’est creusé entre les ménages les plus riches et les plus pauvres face au logement.
Un taux de pauvreté cinq fois plus élevé chez les locataires
Toujours d’après l’étude, la hausse des prix des loyers n’a pas accompagné celle des revenus des plus modestes. Ces ménages sont donc plus fortement affectés par l’augmentation des loyers que les catégories sociales plus aisées. A Lyon, le taux de pauvreté est cinq fois plus élevé parmi les locataires que parmi les propriétaires.
Le taux d’effort moyen pour se loger est de 53 %. Selon cette note commandée par la FAP, les ménages concernés par un taux d’effort élevé sont moins précaires financièrement qu’en 2007. Et la Fondation Abbé Pierre de conclure :
« L’alourdissement du budget logement n’est pas dû à un appauvrissement des ménages concernés mais bien à une augmentation des prix du logement privé dans la métropole lyonnaise (…) Le cas de Paris n’est plus un phénomène unique. Les villes attractives comme Lyon empruntent des chemins similaires sur la hausse des prix à l’achat et la hausse des loyers. »
Alors que les loyers du secteur privé ont augmenté de moitié depuis vingt ans, les loyers des logements sociaux sont restés relativement stables. En 2019, le loyer privé médian était de 11,8 euros pour les loyers du privé quand celui des logements sociaux était de 6,01 euros. Un décalage qui renforce la difficulté de certains ménages à sortir du parc social pour se loger au prix du marché. Cette faible mobilité immobilière participe aussi à l’allongement les délais d’attribution de HLM.
Une construction de logements en hausse sans impact sur les prix
Pourtant, depuis le début des années 2000 la quantité de logements s’accroît à Lyon, plus rapidement que le nombre de ménages. Entre 2007 et 2017, le nombre de logements de la métropole a augmenté de 16% contre + 12% pour les ménages (+ 704 000 logements contre + 605 000 ménages).
« La contrainte à laquelle sont confrontés les pouvoir publics est la suivante : la demande de logements est forte sur l’agglomération. Elle peut justifier une politique volontariste de soutien à la construction, mais cet effort de production reste sans effet sur les prix ».
La hausse des prix de l’immobilier limite l’accès à la propriété pour un nombre croissant de Lyonnais. D’après la Fondation Abbé Pierre, les locataires de l’agglomération se situent fréquemment en dessous du revenu médian. A contrario, la proportion de cadres parmi les propriétaires est passée de 25% à 30%.
Voici la liste des conseillers régionaux et conseillères régionales du Rhône. Le département du Rhône (hors Métropole de Lyon) représente 13 sièges sur les 204 de l’assemblée du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes. Leur mandat court jusqu’en 2028, date des prochaines élections régionales.
Conseillers régionaux et conseillères régionales du Rhône
La majorité sortante (LR – UDI) a obtenu 9 sièges sur 13, soit un de plus que durant la mandature 2015-2021. La gauche remporte deux sièges (un siège EELV et un siège PRG) et perd un siège par rapport à 2015. Le Rassemblement National conserve un unique siège contre deux obtenus en 2015.
Dans le Rhône, le résultat du second tour est davantage favorable à Laurent Wauquiez et sa liste qui obtiennent 59% des suffrages exprimés. Devant la liste de Fabienne Grébert (28,34%) et celle d’Andréa Kotarac (12,28%).
Des résultats qui donnent la répartition des sièges suivante au sein de la prochaine assemblée du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes :
Le 27 juin 2021, à l’occasion du second tour des élections départementales, les élus du conseil départemental du Rhône ont été renouvelés. Voici la liste des 26 conseillers départementaux et conseillères départementales du Rhône dont le mandat court jusqu’en 2028.
La composition de l’assemblée du conseil départemental du Rhône 2021-2028
Voici la prochaine composition de l’assemblée du conseil départemental du Rhône :
Les conseillers départementaux et conseillères départementales du Rhône pour la mandature 2021-2028
Canton de Anse
Pascale Bay et Daniel Pomeret (Union du centre et de la droite)
Canton de l’Arbesle
Morgan Griffond et Cathetine Lotte (LREM)
Canton de Belleville-en-Beaujolais
Evelyne Geoffray et Frédéric Pronchery (Union du centre et de la droite)
Canton du Val d’Oingt
Martine Publie et Christian Vivier-Merle (Les Républicains)
Canton de Brignais
Valérie Grillon et Christophe Guilloteau (Union de la droite)
Canton de Genas
Christine Hernandez et Daniel Valéro (Les Républicains)
Canton de Gleizé
Sylvie Epinat et Michel Thien (Les Républicains)
Canton de Mornant
Pascale Chapot et Philippe Marion (Union de la droite)
Annick Lafay et Bruno Peylachon (Union de la droite)
Canton de Thizy-les-Bourgs
Colette Darphin et Patrice Verchère (Union du centre et de la droite)
Canton de Vaugneray
Claude Goy et Daniel Jullien (Union du centre et de la droite)
Canton de Villefranche-sur-Saône
Béatrice Berthoux et Thomas Ravier (Union du centre et de la droite)
La gauche disparaît du conseil départemental du Rhône
La majorité sortante, dominée par Les Républicains avec ses alliés de l’UDI, reste largement majoritaire après ces élections départementales 2021. Ils conservent 24 des 26 sièges du conseil départemental du Rhône.
À gauche, le canton de l’Arbresle avait été perdu dès le premier tour. La gauche ne comptera donc plus aucun élu au sein du conseil départemental du Rhône durant la mandature 2021-2028. Ce canton résiste pourtant toujours à la droite. C’est le binôme conduit par le responsable départemental LREM, Morgan Griffond, qui remporte l’élection.
Le Rassemblement National n’obtient aucun élu. Ces élections départementales 2021 marque un recul dans les urnes pour le parti dans le Rhône. Dans un contexte de très forte abstention.