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Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Qui sont vos conseillers régionaux issus de la Métropole de Lyon ?

Qui sont vos conseillers régionaux issus de la Métropole de Lyon ?

Voici la liste des conseillers régionaux et conseillères régionales de la Métropole de Lyon. La Métropole de Lyon représente 29 sièges sur les 204 de l’assemblée du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes. Leur mandat court jusqu’en 2028, date des prochaines élections régionales.

Conseillers régionaux et conseillères régionales du Rhône

La majorité sortante (LR – UDI) a obtenu 18 sièges sur 29, soit deux de plus que durant la mandature 2015-2021. La gauche remporte 9 sièges (5 sièges EELV, 1 siège PRG, 2 sièges PS, 1 siège LFI) comme 2015. Le Rassemblement National conserve ses deux sièges obtenus en 2015.

Conseillers régionaux et conseillères régionales de la Métropole de Lyon

Majorité régionale (Les Républicains – UDI – Divers droite):

    Catherine LAFORÊTChristophe GEOURJONCorine CISTERNINOIsabelle RAMETJulien VUILLEMARDJérémie BREAUDJérôme MOROGEKarine LUCASLaurence FAUTRAMarie-Hélène MATHIEUMarylène MILLETMickaël PACCAUDPhilippe MEUNIERPierre OLIVERRomain CHAMPELSophie BLACHÈREVéronique DÉCHAMPSXavier ODO

Union de la gauche (EELV – PS – PRG – PCF – LFI – Divers gauche) :

    Anaïs WIDIEZAxel MARINBénédicte PASIECZNIKEmilie MARCHEGuillaume LACROIXNajat VALLAUD-BELKACEMPascale BONNIEL CHALIERReynald GIACALONEYann CROMBECQUE

Rassemblement National

    Andréa KOTARACMichèle MOREL

La composition de l’assemblée du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes

Les résultats du second tour des élections régionales 2021 en Auvergne-Rhône-Alpes a renforcé la majorité sortante. La liste de Laurent Wauquiez (LR-UDI) a très largement remporté les élections avec 55,17% des suffrages exprimés. Devançant très largement la liste d’union de la gauche menée par l’écologiste Fabienne Grébert (33,65% des voix) et celle du Rassemblement National d’Andréa Kotarac (11,18%).

Dans la Métropole de Lyon, le résultat du second tour est plus favorable à la liste d’union de la gauche qui obtient 40,20% des voix. Elle reste toutefois devancée par celle de Laurent Wauquiez (50,43%). Le Rassemblement National confirme ses difficultés sur ce territoire en réunissant moins de 10% des voix (9,37%).

Des résultats qui donnent la répartition des sièges suivante au sein de la prochaine assemblée du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes :

Mandature 2021-2028Mandature 2015-2021
Liste Union de la droite136109
Liste Union de la gauche5156
Liste Rassemblement National1734

#Régionales

Elections à Lyon : les écologistes sanctionnés dans le 5e à cause du téléphérique ?

Elections à Lyon : les écologistes sanctionnés dans le 5e à cause du téléphérique ?

Les écologistes ont été particulièrement attentifs aux résultats réalisés par leur candidate aux élections régionales, dans les territoires qu’ils gèrent désormais (Lyon et la Métropole de Lyon). D’une certaine façon, les scores ont pu servir de thermomètre. Et à constater si les politiques estampillées EELV qu’ils y déploient suscitent une adhésion ou un rejet fort. A Villeurbanne et dans plusieurs arrondissements de Lyon, Fabienne Grébert a fait mieux que Laurent Wauquiez.

De quoi conforter les écologistes. Exception faite du 5e arrondissement de Lyon. Une question de téléphérique ?

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#Elections régionales 2021

Villeurbanne : « Assesseur, j’ai constaté de nombreux problèmes dans l’organisation des régionales »

Villeurbanne : « Assesseur, j’ai constaté de nombreux problèmes dans l’organisation des régionales »

Comme pour la veille du premier tour des élections régionales, nous publions le témoignage d’un électeur et assesseur de Villeurbanne, Jean-Yves Corbel, qui a relevé des « problèmes » dans l’organisation de ce second tour, principalement au niveau, encore, des professions de foi, malgré les mesures annoncées en urgence par le ministère de l’Intérieur.

Dimanche, pour le second tour des régionales j’étais pour la première fois assesseur dans un bureau au Tonkin (Villeurbanne). Outre l’abstentionnisme élevé (67,07%), de nombreux problèmes me gênent dans l’organisation de cette élection.

Il faut savoir que je n’ai reçu ni les professions de foi du premier tour, ni celles du second tour.
A noter que je n’ai pas fait mon changement d’adresse car mon bureau de vote est à côté de chez moi, et il ne me semblait pas que cela influait sur la réception du matériel de l’élection.

Étant le seul bénévole sur mon bureau, j’ai été présent en continu de 8h à 21h30 (à 45 min de pause-déjeuner près).

Le président n’a rien remonté de transcendant comme problème, mais, moi, j’ai quand même trouvé certains messages très clairs parmi les électeurs. Je vous les livre.

    Les électeurs n’ont pas reçu les professions de foi au 1er et/ou au 2nd tour. Anecdote amusante : un électeur s’est déplacé pour nous dire au bureau de vote qu’il ne voterait pas car il n’a pas reçu les professions de foi. Et il est bien reparti sans voter.De nombreux électeurs nous ont fait la remarque que la profession de foi de la liste écologiste n’était pas présente dans le courrier adressé avec les professions de foi qui contenait celle de la liste Wauquiez et Kotarac.De nombreux électeurs nous ont rapporté que les enveloppes étaient ouvertes.De nombreux votes pour la liste écologiste ont été déclarés nuls car l’enveloppe contenait la profession de foi au lieu de la liste (3 ou 4 votes). 1 seul cas autre (LR).Une amie m’a dit avoir reçu le matériel seulement ce lundi matin : il manquait l’enveloppe pour voter et la liste (= bulletin) de la liste écologiste. Une personne au bureau de vote m’a dit que son matériel est arrivé dimanche, dans la matinée (trop tard).

« A Villeurbanne, beaucoup ont oublié de voter aux régionales car ils n’ont pas reçu le matériel »

Je ne suis pas complotiste, mais je ne peux m’empêcher de penser que beaucoup ont oublié de voter car ils n’ont pas reçu le matériel. Comme moi beaucoup favorisent Netflix à la publicité sur TF1 et n’ont donc pas vu les spots de pub rappelant la tenue du scrutin.
Beaucoup se sont abstenus pensant que le choix était bonnet blanc / blanc bonnet (LR / RN sont plus proche que droite / gauche).
Beaucoup ne savent plus comment voter (définition d’un bulletin valide ou blanc) ou ne connaissent pas la différence entre s’abstenir, voter blanc et voter nul. Pensant voter Vert avec la profession de foi, ces personnes ont juste créé un vote nul.

Je suis un grand défenseur du vote blanc, mais voir les gens lassés d’aller voter, quand on voit cela, je ne peux que comprendre.

régionales Villeurbanne professions de foi
Les affiches de campagne de la liste des écologistes et de la gauche de Fabienne Grébert, de Laurent Wauquiez (LR) et d’Andréa Kotarac (RN) pour le second tour des régionales en Auvergne-Rhône-Alpes sur des panneaux électoraux à Lyon 7e. Photo BE/Rue89Lyon

Elections à Vaulx-en-Velin : « L’abstention est l’expression de la désillusion »

Elections à Vaulx-en-Velin : « L’abstention est l’expression de la désillusion »

Ce dimanche 27 juin, nous sommes passés dans des bureaux de vote à Vaulx-en-Velin. Les électeurs et électrices de cette commune de l’Est de Lyon ne se sont pas précipitées vers les urnes, pour ce second tour des élections régionales, pas plus que pour le premier. Méconnaissance de l’événement, désintérêt ? Reportage dans la ville qui enregistre un des plus forts taux d’abstention de la métropole de Lyon.

Au bureau de vote numéro 11, à Vaulx-en-Velin sud, dans le hall du complexe scolaire Pablo Neruda, les assesseurs ont passé une journée très tranquille. Trop ? La Ville avait déclaré un taux de participation de 11,6% au premier tour des élections régionales. Une toute petite hausse a été constatée au second tour pour arriver à 12,56%. Il n’y avait donc toujours pas foule.

Pour Maryse, une des trois assesseures de la journée, ce constat est attristant :

« Cela fait six ans que je suis régulièrement assesseure et je vois comme l’abstention est grandissante. La démocratie s’est pourtant gagnée au prix du sang, il faudrait respecter ça. »

Judith, Abdoulaye et Maryse, assesseurs à l'occasion des régionales au bureau de vote Pablo Neruda à Vaulx-en-Velin ©LS/Rue89Lyon
Judith, Abdoulaye et Maryse, assesseures à l’occasion des régionales au bureau de vote Pablo Neruda à Vaulx-en-VelinPhoto : LS/Rue89Lyon

Judith a 20 ans. Elle est étudiante en école d’ingénieur. Elle aussi a passé sa journée derrière les urnes.

« Je ne suis pas encartée mais c’est important pour moi de participer à la vie politique, de rencontrer les personnes de ma ville. C’est unique comme expérience. »

« De 14h à 15h, personne n’est venu voter »

Elle ajoute :

« Je suis plutôt originale : aucun de mes camarades de classe n’est même seulement allé voter. »

Ce dimanche, plusieurs heures sont passées au bureau de vote sans que personne ne se présente :

« De 14h à 15h par exemple, personne n’est venu. »

Pour Abdoulaye Sow, adjoint à la maire PS, délégué au numérique et à la modernisation de l’action publique et troisième assesseur ce dimanche, il ne faut pas se tromper de constat :

« C’est vrai que les jeunes votent peu. Mais je ne pense pas qu’ils se fichent de la vie publique : ils s’engagent différemment, par l’associatif notamment. »

Bureau de vote Pablo Neruda pour les régionales à Vaulx-en-Velin ©LS/Rue89Lyon
Bureau de vote du complexe scolaire Pablo Neruda pour les régionales à Vaulx-en-VelinPhoto : LS/Rue89Lyon

Pour l’élu au conseil municipal, cette élection a été très mal expliquée, la communication bancale :

« Il faudrait interpeller les jeunes avec des moyens moins conventionnels, comme par les réseaux sociaux par exemple. »

Il ajoute :

« Entre les professions de foi qui ne sont pas arrivées et l’absence d’explication claire de ce que sont les enjeux d’une élection régionale : personne ne s’est senti concerné. »

« Cette abstention aux régionales doit être un signal d’alarme »

Plusieurs votants sont arrivés en colère au bureau de vote, comme Keira par exemple :

« Nous n’avons pas reçu les professions de foi dans les boîtes aux lettres, ni au premier tour, ni au second. Je n’ai pas voté au premier tour, j’avais complètement oublié que c’était ce jour là. »

Foued, Jade et Carole au bureau de vote Pablo Neruda pour les régionales à Vaulx-en-Velin ©LS/Rue89Lyon
Foued, Jade et Carole au bureau de vote Pablo Neruda pour les régionales à Vaulx-en-VelinPhoto : LS/Rue89Lyon

Carole, son mari Foued ainsi que leur fille Jade, sont venus voter aux environs de 17 heures 30. Pour Jade, jeune bachelière qui a fêté ses 18 ans entre les deux tours, c’est une première :

« C’est important pour moi de voter, ça marque une étape dans ma vie. »

Foued, son père, est alerté par le chiffre élevé de l’abstention :

« On aurait aimé plus de participation. Ce qui m’embête le plus c’est que les candidats ne changent pas de discours, de manière de faire, que cette abstention ne soit pas pour eux un signal d’alarme. »

Il tacle :

« Il y a beaucoup de candidats qui ont fait campagne pour les régionales sur des thématiques qui ne sont pas des compétences de la Région. C’est grave. »

Carole est professeure d’histoire-géo à Lyon :

« Il y a une perte de confiance des citoyens qui est compréhensible. »

Elle illustre :

« Je remarque que les élèves n’ont pas confiance en les hommes politiques français, et par extension, aucun intérêt pour la politique. »

« Aucun de mes amis n’était inscrit sur les listes »

Cyrille a 39 ans, lui aussi a déjà été assesseur. C’est donc naturellement qu’il a accepté d’être scrutateur pendant le dépouillement :

« Aucun de mes amis ne vote pour les régionales. Je les ai prévenus une semaine en amont du premier tour, et certains ont eu envie de participer. Le problème, c’est qu’ils n’étaient pas inscrits sur les listes. »

Cyrille, votant à l'occasion des régionales au bureau de vote Pablo Neruda à Vaulx-en-Velin ©LS/Rue89Lyon
Cyrille, électeur votant à l’occasion des régionales au bureau de vote Pablo Neruda à Vaulx-en-VelinPhoto : LS/Rue89Lyon

Cyrille déclare :

« Je ne me suis pas intéressé aux programmes. Il y en a certains qui revendiquent des compétences qui ne sont pas celles des Régions, d’autres qui ne sont pas explicites sur leurs projets. J’ai voté par conviction, comme tout le monde, je pense. »

Nans est l’un des derniers à s’avancer dans le bureau de vote. Militant du PCF, les assesseurs le reconnaissent tout de suite et l’appellent « la mémoire du quartier ». Pourtant, il n’a que 34 ans :

« J’ai toujours voté. Quand on me demande mon avis, je considère que je dois le donner. De plus, les compétences de la Région, que ce soit les subventions aux associations, les lycées, les transports, ça nous concerne tous à un moment donné. »

Nans, militant PCF qui va voter à l'occasion des régionale au bureau de vote Pablo Neruda à Vaulx-en-Velin ©LS/Rue89Lyon
Nans, militant PCF qui a voté à l’occasion des régionales au bureau de vote Pablo Neruda à Vaulx-en-VelinPhoto : LS/Rue89Lyon

Interrogé sur l’abstention, il déclare :

« L’abstention n’est que l’expression de la désillusion des habitants face aux hommes politiques et à leurs promesses illusoires. En plus, la Région fait des choses qui ne sont visibles que 4 ou 5 ans après l’élection. Les vaudais veulent remplir le frigo pour demain. »

Il conclut :

« On est la sixième ville la plus pauvre de France. Si les habitants ne votent pas, ce n’est pas parce que les gens d’ici ne pensent pas politiquement, c’est juste qu’ils ne se sentent pas écoutés et soutenus. »

#Variations citoyennes

Qui sont vos élus du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes ?

Qui sont vos élus du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes ?

Voici la composition de la prochaine assemblée du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes et la liste des 204 élus par département et par famille politique. Leur mandat court jusqu’en 2028, date des prochaines élections régionales.

Survoler les points sur l’hémicycle ci-dessus pour voir le nom des élus (ou voir ci-dessous)

Les résultats du second tour des élections régionales 2021 en Auvergne-Rhône-Alpes a renforcé la majorité sortante. La liste de Laurent Wauquiez (LR-UDI) a très largement remporté les élections avec 55,17% des suffrages exprimés. Devançant très largement la liste d’union de la gauche menée par l’écologiste Fabienne Grébert (33,65% des voix) et celle du Rassemblement National d’Andréa Kotarac (11,18%).

La composition de l’assemblée du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes

Des résultats qui donnent la répartition des sièges suivante au sein de la prochaine assemblée du conseil régional d’Auvergne-Rhône-Alpes :

Mandature 2021-2028Mandature 2015-2021
Liste Union de la droite136109
Liste Union de la gauche5156
Liste Rassemblement National1734


AinAllierArdèche
CantalDrômeIsère
LoireHaute-LoirePuy-de-Dôme
RhôneMétropole de LyonSavoie
Haute-Savoie


Conseillers régionaux et conseillères régionales de l’Ain

Majorité régionale (Les Républicains – UDI – Divers droite):

    Alexandre NANCHIAndrée TIRREAUAude ETCHEBERRYJean-Louis GUYADERMyriam KELLERPatrice DUNANDPierre LARRIEUStéphanie PERNOD BEAUDONSylvie GOY-CHAVENTXavier BRETON

Union de la gauche (EELV – PS – PRG – PCF – LFI – Divers gauche) :

    Florence CERBAÏJean-François DEBATMaxime MEYER

Rassemblement National

    Brigitte PIROUX GIANNOTTIJérôme BUISSON

Conseillers régionaux et conseillères régionales de l’Allier

Majorité régionale (Les Républicains – UDI – Divers droite):

    Carine BARILLETDidier LINDRONEmmanuel FERRANDFrédéric AGUILERAManuela DE CASTRO ALVESStéphanie CARTOUXValérie LASSALLEYannick LUCOT

Union de la gauche (EELV – PS – PRG – PCF – LFI – Divers gauche) :

    Anne BABIAN-LHERMETYannick MONNET

Rassemblement National

    Benoît AUGUSTE

Conseillers régionaux et conseillères régionales de l’Ardèche

Majorité régionale (Les Républicains – UDI – Divers droite):

    Carine VIDALChloé DELEUZE-DALZONDamien BAYLEFabrice BRUNIsabelle MASSEBEUFOlivier AMRANEVirginie FERRAND

Union de la gauche (EELV – PS – PRG – PCF – LFI – Divers gauche) :

    Albane COLINEric HOURSSouhila BOUDALI-KHEDIM

Rassemblement National

    Céline PORQUET

Conseillers régionaux et conseillères régionales du Cantal

Majorité régionale (Les Républicains – UDI – Divers droite):

    Angélique BRUGERONBruno FAUREMartine GUIBERTStéphane SAUTAREL

Conseillers régionaux et conseillères régionales de la Drôme

Majorité régionale (Les Républicains – UDI – Divers droite):

    Claude AURIASDidier-Claude BLANCFlorent BRUNETJulien CORNILLETMarie-Hélène THORAVALMarlène MOURIERNicolas DARAGONPatricia PICARDSylvie PEROT

Union de la gauche (EELV – PS – PRG – PCF – LFI – Divers gauche) :

    Magali ROMAGGIMaud GRARDOlivier ROYERSamuel ARNAUD

Rassemblement National

    Lisette POLLETStéphane BLANCHON

Conseillers régionaux et conseillères régionales de l’Isère

Majorité régionale (Les Républicains – UDI – Divers droite):

    Catherine BOLZEEric BONNIERFreddy REYGilles CHABERTGéraldine BARDIN-RABATELHenri BAILEJean-Claude DARLETJean-Pierre GIRARDJean-Yves NOYREYKatia SERRANOMartine VENTURINIMichèle CEDRINNathalie BÉRANGERNathalie PÉJURaphaël MOCELLINSandrine CHAIXSylvie DEZARNAUDThierry KOVACSYannick NEUDER

Union de la gauche (EELV – PS – PRG – PCF – LFI – Divers gauche) :

    Christophe BOUVIERDavid BUISSONGabriel AMARDMarie-Noëlle BATTISTELMyriam LAÏDOUNI-DENISPierre-Henri JANOTSarah BOUKAALAStéphane GEMMANIVéronique VERMORELZerrin BATARAY

Rassemblement National

    Alexandre MOULIN-COMTEAlexis JOLLYChristel DUPRÉ

Conseillers régionaux et conseillères régionales de la Loire

Majorité régionale (Les Républicains – UDI – Divers droite):

    Aline MOUSEGHIANCatherine ZAPPADino CINIERIEmmanuel MANDONJacques BLANCHETJean-Pierre TAITELaurence BUSSIERENicole PEYCELONRaymond VIALSamy KEFI-JÉRÔMESophie ROTKOPFSylvie FAYOLLE

Union de la gauche (EELV – PS – PRG – PCF – LFI – Divers gauche) :

    Catherine BONYCécile CUKIERMANJohann CESAOlivier LONGEON

Rassemblement National

    Isabelle SURPLYMichel LUCAS

Conseillers régionaux et conseillères régionales de la Haute-Loire

Majorité régionale (Les Républicains – UDI – Divers droite):

    Caroline BARRECaroline DI VINCENZOElisabeth OUILLON-PELLISSIERJean-Luc VACHELARDJean-Pierre VIGIERLaetitia HUGON-HILAIRELaurent WAUQUIEZ

Union de la gauche (EELV – PS – PRG – PCF – LFI – Divers gauche) :

    Renaud DAUMAS

Conseillers régionaux et conseillères régionales du Puy-de-Dôme

Majorité régionale (Les Républicains – UDI – Divers droite):

    Brice HORTEFEUXCaroline GUELONElisabeth BRUSSATFlorence DUBESSYFrédéric BONNICHONJean-Pierre BRENASLouis GISCARD D’ESTAINGLéa DESPRATMarie-France DABERTMichel FANGETMyriam FOUGÈRESylvain DURINSébastien DUBOURGYannick BONY

Union de la gauche (EELV – PS – PRG – PCF – LFI – Divers gauche) :

    Anna AUBOISBoris BOUCHETFatima PARRETGrégoire VERRIÈRERoger Jean MEALLET

Rassemblement National

    Brice BERNARD

Conseillers régionaux et conseillères régionales du Rhône

Majorité régionale (Les Républicains – UDI – Divers droite):

    Bernard PERRUTCatherine STARONClaire PEIGNÉColette DARPHINJérémy THIENJérôme BANINOPaul VIDALRenaud PFEFFERSophie CRUZ

Union de la gauche (EELV – PS – PRG – PCF – LFI – Divers gauche) :

    Bernard CHAVEROTCécile MICHEL

Rassemblement National

    Christophe BOUDOT

Conseillers régionaux et conseillères régionales de la Métropole de Lyon

Majorité régionale (Les Républicains – UDI – Divers droite):

    Catherine LAFORÊTChristophe GEOURJONCorine CISTERNINOIsabelle RAMETJulien VUILLEMARDJérémie BREAUDJérôme MOROGEKarine LUCASLaurence FAUTRAMarie-Hélène MATHIEUMarylène MILLETMickaël PACCAUDPhilippe MEUNIERPierre OLIVERRomain CHAMPELSophie BLACHÈREVéronique DÉCHAMPSXavier ODO

Union de la gauche (EELV – PS – PRG – PCF – LFI – Divers gauche) :

    Anaïs WIDIEZAxel MARINBénédicte PASIECZNIKEmilie MARCHEGuillaume LACROIXNajat VALLAUD-BELKACEMPascale BONNIEL CHALIERReynald GIACALONEYann CROMBECQUE

Rassemblement National

    Andréa KOTARACMichèle MOREL

Conseillers régionaux et conseillères régionales de Savoie

Majorité régionale (Les Républicains – UDI – Divers droite):

    Alexandra TURNARCédric VIALEmilie BONNIVARDEric SANDRAZFabrice PANNEKOUCKEMarie-Pierre MONTORO-SADOUXSéverine VIBERT

Union de la gauche (EELV – PS – PRG – PCF – LFI – Divers gauche) :

    Claudie TERNOY-LEGERFrançois CHEMINJean-Pierre BÉGUIN

Rassemblement National

    Marie DAUCHY

Conseillers régionaux et conseillères régionales de Haute-Savoie

Majorité régionale (Les Républicains – UDI – Divers droite):

    Annabel ANDREAntoine DÉNÉRIAZCatherine PACORETChristophe FOURNIERCyril PELLEVATEric FOURNIERFlorence DUVANDJean-Paul BOSLANDSerge DELSANTESylvia ROUPIOZSylviane NOELSégolène GUICHARD

Union de la gauche (EELV – PS – PRG – PCF – LFI – Divers gauche) :

    Alexandra CUSEYBenjamin JOYEUXFabienne GREBERTJean-Baptiste BAUDNatacha MURACCIOLE

Rassemblement National

    Vincent LÉCAILLON

[PODCAST] Vers une santé collective ?

[PODCAST] Vers une santé collective ?

L’épidémie de Covid-19 a ébranlé l’édifice de la santé comme un capital individuel à préserver ou à faire fructifier pour augmenter ses performances. L’échelle mondiale de la pandémie et les principes mêmes de la contagion nous ont brutalement rappelé les interdépendances dans lesquelles nous vivons et la vanité d’un humain déconnecté du reste du monde.

Dans quelle communauté la santé s’inscrit-elle alors ? Comment pouvons-nous prendre soin collectivement ?

Cette question du soin sera abordée dans le cadre de cette session des « Mercredis de l’anthropocène » ce mercredi 30 juin de 18h30 à 19h30. A écouter en podcast.
La séance se déroulera, pour la première fois, en présentiel à Hôtel71, 71 quai Perrache, Lyon 2ème . Inscription gratuite obligatoire ici).

Retrouvez ci-dessous le texte de Maria Grace Salamanca Gonzales, docteure en philosophie dans le cadre d’une codirection entre l’Université de Lyon et le Programme Actores Sociales de la Flora Medicinal en México del Instituto Nacional de Antropología e Historia (Mexique).

Depuis plus d’un an, nous vivons une pandémie, où nous avons vu se multiplier devant l’inconnu, des textes, des vidéos, et d’autres productions pour décrire, expliquer, rendre intelligible et juger ce qui nous arrive. C’est pourquoi je propose cette question pour aborder le domaine de la santé publique : qu’est-ce qui compte dans une pandémie ?

Santé publique et santé collective

Présentement, les politiques de santé publique au niveau mondial ont comptabilisé les cas, les tests et les morts. L’objectif était clair, l’épidémiologie et la santé publique considérant une variable comme décisive : la saturation hospitalière.

Au regard de cette conception de la santé publique, on peut esquisser ce qu’est la santé collective selon trois axes :

    Si pour la santé publique, les variables déterminantes sont les indicateurs d’incidence de morbi-mortalité et les statistiques, pour la santé collective, ce qui compte ce sont les conditions socioculturelles du « vivre » : l’expérience vécue de la vie et de la mort.La santé publique privilégie une approche fonctionnaliste et positiviste des personnes et des groupes sociaux. La santé collective prend au sérieux les dimensions symboliques de la vie humaine et accorde une place à la création notamment celle des conditions du « vivre ».La santé publique renvoie à la figure d’assistanat de l’État : les personnes et les collectivités y sont interprétées comme incapables de prendre leurs propres décisions de vie et de mort. La santé collective, elle, cherche de nouvelles configurations des rapports humains.

La santé collective est un savoir disciplinaire né des « luttes pour le buen-vivir » [bien-vivre], initialement portées par les peuples originaires en Amérique Latine. Elle a vocation à transformer nos mondes en sociétés du care [prendre soin] : elle œuvre pour la société dans sa globalité, parce que défendre la vie à l’hôpital, ou défendre le « droit à la santé » implique aussi de défendre la vie hors hôpital.

Elle envisage de réduire la souffrance des malades et contrôler les maladies contrôlables, en se centrant sur la vie du malade dans toute sa complexité, et non seulement sur quelques indicateurs biochimiques de la maladie.

Que signifie la santé dans une vie digne d’être vécue ?

Sans se passer des connaissances biohégémoniques – c’est-à-dire majoritaires et construites sur des indicateurs biochimiques -, la santé collective implique une compréhension qui les intègre et les élargit. Elle s’accompagne de technologies pour la santé, en les contextualisant, en même temps qu’elle inclut aussi d’autres voix et d’autres intérêts pour construire ce que pourrait signifier la santé dans une vie digne d’être vécue.

La finalité de la santé collective est ainsi le bonheur d’une vie vécue, ce qui implique de diminuer les dommages évitables et de différer – autant que possible – la mort. Mais elle souligne la dimension symbolique du besoin, du dommage, et bien sûr, du remède. Parce que l’efficacité thérapeutique est indissociable des dynamiques symboliques socioculturelles : on ne prend pas des médicaments auxquels on ne croit pas, par exemple. La croyance dans le remède est une composante fondamentale de la clinique, comme le montrent les placebos.

En santé publique, la réponse sur ce qui compte dans une pandémie est centrée sur quelques indicateurs, tandis que dans une approche de santé collective, la vie et la santé même ne peuvent se limiter à une rationalité instrumentale. Il y a des aspects nodaux de la vie qui sont démesurés. Parce que la vie et la santé même sont démesurées.

Santé collective
« le soin est politique »Photo : Collages féministes Montréal

La santé collective, une approche intégrée de l’expérience humaine sur Terre

Si nous visons à comprendre les chemins de la vie et de la mort, avec pour objectif la diminution du dommage évitable, il n’y a pas de raison de s’en tenir à une analyse de la santé dissociée des conditions et de la production du « vivre ». La santé collective nous propose de réfléchir à la globalité du « vivre » humain, c’est-à-dire de relier la construction du diagnostic, le remède et la pratique médicale, avec l’exposition à des substances toxiques, l’alimentation, l’organisation du travail et l’éducation émotionnelle liée à la perception de la maladie et de la thérapeutique.

On peut également approcher la santé dans une perspective communautaire, ce qui implique d’accompagner les processus de réflexion collective sur des questions comme : quelles maladies subissons-nous ? Quels remèdes sont accessibles et à qui ? Qui nous soigne et où ? Quels sont nos problèmes ? Quelles sont leurs racines et les racines de ces racines ?

Ces diagnostics de santé communautaire recourent aux savoirs locaux et aux stratégies centenaires de soutien de la vie. Ils utilisent également les connaissances et ressources biomédicales, les sciences sociales et humaines et, dans mon expérience particulière, l’accompagnement esthétique par la théâtralisation de l’expérience subie d’être malade et soigné.

En plus de chercher à accepter la mortalité humaine et donc le dommage inévitable, la santé collective parie sur la globalité et la complexité qui caractérisent l’expérience d’être humain sur Terre.

« Approche collective et communautaire » du soin une conférence en direct le 30 juin de 18h30 à 19h30 puis disponible en podcast.

Avec :

Benjamin Cohadon et Donia Sahtel. Tous deux travaillent au sein du Village 2 santé, un centre de santé communautaire autogéré à Échirolles, en périphérie de Grenoble, qui tente de répondre aux inégalités sociales de santé du quartier.

Maria Grace Salamanca Gonzales. Docteure en philosophie dans le cadre d’une codirection entre l’Université de Lyon et le Programme Actores Sociales de la Flora Medicinal en México del Instituto Nacional de Antropología e Historia (Mexique). Elle est parallèlement praticienne des esthétiques décoloniales (sociodrame, théâtre de l’opprimé, théâtre playback et théâtre spontané).

Animation :

Bérénice Gagne. Issue d’un parcours de formation pluridisciplinaire entre littérature, sciences du langage et sciences politiques, elle est en veille sur l’Anthropocène pour l’École urbaine de Lyon depuis 2019.

Départementales : droite hégémonique et gauche sans élu dans le Rhône

Départementales : droite hégémonique et gauche sans élu dans le Rhône

Résultats départementales 2021 dans le Rhône. La majorité sortante LR – UDI remporte une très large victoire lors de ces élections départementales dans le Rhône. Elle détiendra 24 des 26 sièges de la prochaine assemblée départementale. Comme en 2015 c’est le canton de l’Arbresle qui lui échappe. La gauche disparaît de l’assemblée du conseil départemental du Rhône.

Il n’y avait pas vraiment de suspense. Et il n’y a pas eu de véritable surprise ce soir lors du second tour des élections départementales 2021 dans le Rhône. La majorité sortante, dominée par Les Républicains avec ses alliés de l’UDI, reste largement majoritaire. Le président du conseil départemental du Rhône, Christophe Guilloteau (LR), devrait vivre une réélection tranquille lors de la première séance du conseil départemental du Rhône.

La composition de l’assemblée du conseil départemental du Rhône 2021-2028

Voici la prochaine composition de l’assemblée du conseil départemental du Rhône :


Le canton de l’Arbresle résiste encore et toujours à la droite

Comme en 2015, la droite échoue dans le canton de l’Arbresle. Cette année-là, LR et UDI étaient partis divisés. Ils avaient alors favorisé un second tour entre les binômes de gauche et du Front National. Permettant une victoire de la gauche. Cette dernière sauvait ainsi deux sièges au sein du nouveau conseil départemental du Rhône amputé du territoire de la métropole de Lyon pour la première fois.

Cette année, pas vraiment de division au sein de la majorité sortante. Mais la présence toutefois d’un binôme de centre-droit. Et celle d’un binôme mené par le responsable départemental LREM, Morgan Griffond. Malgré tout, le binôme LR était arrivé en tête au premier tour. Juste devant celui de LREM lequel avait devancé le binôme de gauche sortant, de quelques voix à peine.

Au second tour, le binôme LREM a réussi à devancer le binôme LR de Sarah Boussandel et Pierre Varliette.

« Encore une fois, on rate le canton de l’Arbresle ».

Christophe Guilloteau, président LR du conseil départemental du Rhône

La prochaine assemblée du conseil départemental du Rhône comptera donc encore deux élu·es en dehors de la majorité LR-UDI.

Morgan Griffond sera par ailleurs le seul élu LREM du Rhône de ces élections départementales et régionales 2021. Après notamment l’élimination de la liste LREM-Modem de Bruno Bonnell dès le premier tour des élections régionales.

Christophe Guilloteau (LR) à l’aise dans son fauteuil

Le président sortant, avait forcément le sourire ce dimanche 27 juin au soir. Malgré un niveau d’abstention très fort dans le Rhône, il était forcément fier des scores des binômes de la majorité départementale.

« Cela montre que quand on mène une politique de droite, les électeurs ne vont pas ailleurs. Ma seule satisfaction est le fort tassement du Rassemblement National qui a implosé de l’intérieur et l’extérieur ».

Cette année, face au RN notamment, LR et UDI étaient partaient largement unis. Même si le mode de scrutin n’est pas favorable au parti de Marine Le Pen, des divisions auraient pu éliminer certains de leurs binômes. Avec des scores bas, le RN n’a même pas profité des rares binômes dissidents à droite.

Les départementales, un échec pour l’implantation du Rassemblement National

Il est sûrement trop tôt pour dire si le RN a « implosé de l’intérieur et de l’extérieur » comme le prétend le président du conseil départemental du Rhône. L’échec de son implantation lors de ces élections départementales est certain en revanche.

Elles interviennent dans la foulée d’élections municipales et métropolitaines de 2020 décevantes pour le parti. Le RN ambitionnait notamment de ravir la mairie communiste de Givors et dix sièges au conseil de la Métropole de Lyon.

Dans un moment de flottement à sa direction départementale, après la suspension d’Antoine Mellies, le RN n’était pas présent dans tous les cantons du Rhône lors de ces élections.

Pas de réelle progression du RN entre les deux tours

Il s’est maintenu au second tour dans seulement trois cantons. Là, il ne progresse pas réellement entre les deux tours :

    Canton de Belleville-en-Beaujolais : -28 voix entre le 1er et le 2nd tourCanton de Saint-Symphorien-d’Ozon : +300 voixCanton de Genas : +40 voix

Le Rhône, avec une droite toujours aussi bien ancrée, reste un territoire électoralement plutôt difficile pour le RN. Ces élections départementales, avec une perte de 25 000 voix au premier tour par rapport à 2015, l’ont montré encore une fois. Et marquent l’échec de son ancrage local.

Val-d’Oingt, dernier espoir de la gauche aux départementales dans le Rhône

La gauche, partie globalement unie au premier tour, conservait de maigres espoirs d’obtenir des élus. Ses dernières chances étaient placées dans le binôme Pascal Terrier et Ariane Aubonnet sur le canton du Val-d’Oingt. Pascal Terrier, maire du Val-d’Oingt, pouvait compter sur la commune centre à la tête de laquelle il est arrivé en 2020. Au premier tour, le binôme était arrivé en second position juste derrière le binôme de la sortante Martine Publié (LR).

Malgré une progression de 500 voix entre les deux tour, le binôme Martine Publié – Christian Vivier-Merle est arrivé largement en tête au second tour avec près de 60% des voix. Bénéficiant d’un net report de voix. Issues notamment de l’autre binôme de droite et de celui du RN mené par le conseiller départemental sortant Antoine Duperray (ex-LR), présents au premier tour.

La gauche disparaît du conseil départemental du Rhône

Le canton de l’Arbresle avait été perdu dès le premier tour. La conseillère départementale sortante, Sheila McCarron et son binôme Joseph Volay, avaient été éliminés pour une cinquantaine de voix à peine. La gauche ne comptera donc plus aucun élu au sein du conseil départemental du Rhône durant la mandature 2021-2028.

Le territoire actuel du Rhône, amputé de la Métropole du Rhône ne lui est certes pas favorable. Le département est depuis très longtemps dominé par le centre-droit et la droite. Mais la gauche comptait toutefois toujours des élus. Ses scores au premier tour montraient qu’elle avait plutôt bien résisté.

Symboliquement, ces élections départementales 2021 marquent sa disparition de l’hémicycle départemental.

Elections régionales : et à la fin, c’est Laurent Wauquiez qui gagne

Elections régionales : et à la fin, c’est Laurent Wauquiez qui gagne

Laurent Wauquiez, président sortant d’Auvergne-Rhône-Alpes, vient de remporter les élections régionales ce dimanche 27 juin et part donc pour un deuxième mandat.

Il aura mené sa campagne d’entre-deux-tours sur le ton de la goguenardise, moquant des adversaires placé·es (très) loin derrière lui à l’issue du premier tour, et leur obligation à passer par la case accord-fusion-ralliements (pour ce qui concerne les candidates de la gauche).

Laurent Wauquiez a largement été élu ce dimanche 27 juin pour un deuxième mandat à la tête d’Auvergne-Rhône-Alpes qui durera 7 ans. Un contexte de forte abstention -que le président sortant n’a pas évoqué dans son discours- et une prime aux sortants partout en France avaient déjà quelque peu écrit l’histoire.

Il affiche un score de 55,17%, contre 33,65% pour l’écologiste Fabienne Grébert alliée à des partenaires de gauche (PS et LFI-PC), et 11,18% pour Andréa Kotarac (RN).

Sa majorité sera très large : 132 sièges sur les 204 que compte l’assemblée régionale.

Une autre bagarre, interne au parti Les Républicains

Comme au soir du premier tour du dimanche 20 juin, Laurent Wauquiez a pris ce dimanche 27 juin la parole un peu avant 20h30, n’attendant pas plus longtemps les résultats définitifs tardifs pour se féliciter de sa victoire. Lui a encore une fois sifflé la première place en termes de prise de parole médiatique Xavier Bertrand qui, à 20 heures passées de quelques minutes, s’est exécuté. Car c’est bien entre les deux hommes qu’un match autrement plus politique se joue. Qui pour jouer un rôle, si ce n’est le premier, au sein du parti Les Républicains à la veille des élections présidentielles ?

Xavier Bertrand à cette élection-là semble avoir davantage de faveurs au sein de son parti. Même si Laurent Wauquiez est apprécié par une frange des militants pour sa radicalité, ses propos clivants siphonnant les voix du Rassemblement national.

Laurent Wauquiez, après une petite traversée du désert due à sa présidence des LR relativement peu fructueuse, est revenu avec une barbe poivre et sel de baroudeur entretenue et la décision sous le bras de faire profil bas quelques temps. Bosser sur le territoire, le labourer pour se faire réélire sans difficulté, communiquer depuis le siège de la Région sur les thématiques qui ne sont pas nécessairement de sa compétence (santé en période de pandémie, sécurité en période pré-électorale). Se faire roi en un royaume.

Quelle opposition à Laurent Wauquiez ?

Les logos bleus ont poussé à l’entrée de quasi toutes les communes d’Auvergne-Rhône-Alpes pour imprimer sur les rétines le fond de couleur des photos de com’ de Laurent Wauquiez. La stratégie a payé.

Bruno Bonnell, candidat du parti présidentiel LREM éliminé dès le premier tour de ces élections régionales, avait même lâché, dimanche 20 juin, un amer : « [il] repart pour un mandat de six ans, eh bien bon courage à la Région. »

Le Rassemblement national est le parti qui perd le plus à l’issue de ces élections régionales. Ils perdront plus de la moitié de leurs 34 sièges, passant à 17 élus, au profit d’élus issus des listes de Laurent Wauquiez.

Le bloc de gauche, finalement, ne se sort pas si mal de cette campagne en demi-teinte et de la victoire sans appel du président sortant. Le nombre de sièges sera un peu amoindri, passant de 57 à 51, mais l’état des lieux ne sera pas totalement chaotique. Toutefois, c’est le rapport de force au sein de ce bloc qui sera totalement bouleversé.

Le parti EELV peut se féliciter d’avoir supplanté le Parti socialiste dans les urnes. L’alliance d’entre-deux-tours durera-t-elle ? Pour l’heure, Najat Vallaud-Belkacem, qui vit au moins pour moitié à Paris, a déclaré qu’elle assurerait son rôle d’opposante au sein du conseil régional.

#Elections régionales 2021

Départementales Rhône : vos élus du canton de Saint-Symphorien-d’Ozon

Départementales Rhône : vos élus du canton de Saint-Symphorien-d’Ozon

Le binôme sortant formé par Mireille Simian et Jean-Jacques Brun, remporte l’élection. Ils ont recueilli 72,99 % des suffrages lors du second tour des élections départementales 2021 dans le canton de Saint-Symphorien-d’Ozon dans un duel face au RN.

Résultats des départementales 2021 dans le canton de Saint-Symphorien-d’Ozon

Second tour dimanche 27 juin 2021 :

BinômesÉtiquettesRésultats
Mireille Simian et Jean-Jacques BrunLR72,99 %
Chantal Dubos et Louis LardetRN27,01 %
Abstention66,91 %

Rappel du premier tour dimanche 20 juin 2021 :

BinômesÉtiquettesRésultats
Mireille Simian et Jean-Jacques BrunLR40,37 %
Chantal Dubos et Louis LardetRN22,38 %
Chantal Gallo et Jules JoassardUGE22,14 %
Valérie Allagnat et Gérard KornUC15,11 %
Abstention67,41 %

Le binôme sortant Simian – Brun réélu sans difficulté

Les conseillers départementaux sortants, Mireille Simian et Jean-Jacques Brun, ont été réélus sans difficulté.

Le canton de Saint-Symphorien-d’Ozon n’était pas le plus délicat à conserver pour la droite. Toutefois, la gauche espérait bien figurer avec le binôme Jules Joassard (PS) et Chantal Gallo (écologiste). Fort notamment de la présence sur le canton de Sérézin-du-Rhône conservée par la gauche aux municipales de 2020. Pour une vingtaine de voix, le binôme de gauche ne s’est pas qualifié pour le second tour.

Le binôme de la majorité sortante affrontait également au premier tour un binôme de centre-droit. Formé par Valérie Allagnat et Gérard Korn (LREM), il avait notamment pour remplaçant Jean-Philippe Choné le maire de Communay. Au sein de la communauté de communes des Pays de l’Ozon (CCPO), ce dernier pourtant vice-président, n’avait pas voté le budget 2019 de la CCPO de son président…Jean-Jacques Brun. Les deux se faisaient ainsi face à distance.

Dans un second tour face au binôme du Rassemblement National, le binôme de la majorité sortante est arrivé largement en tête.

Composition de l’assemblée du conseil départemental du Rhône pour la mandature 2021-2027

Départementales Rhône : vos élus du canton de Belleville-en-Beaujolais

Départementales Rhône : vos élus du canton de Belleville-en-Beaujolais

La conseillère départementale sortante Evelyne Geoffray et Frédéric Pronchery (Union du centre et de la droite) remportent l’élection. Ils ont recueilli 77,31 % des suffrages lors du second tour des élections départementales 2021 dans le canton de Belleville-en-Beaujolais dans le Rhône.

Résultats des départementales 2021 dans le canton de Belleville-en-Beaujolais

Second tour dimanche 27 juin 2021 :

BinômesÉtiquettesRésultats
Evelyne Geoffray et Frédéric ProncheryUCD77,31 %
Christophe Boudot et Chantal CapaldiniRN22,69 %
Abstention70,26 %

Rappel du premier tour dimanche 20 juin 2021 :

BinômesÉtiquettesRésultats
Evelyne Geoffray et Frédéric ProncheryUCD59,14 %
Christophe Boudot et Chantal CapaldiniRN22,79 %
Viriginie Pays et Franck RambaudCOM18,07 %
Abstention70,67 %

Le binôme Geoffray – Pronchery confortablement (ré)élu

Départementales Rhône Belleville-en-Beaujolais Evelyne Geoffray
Evelyne Geoffray conseillère départementale sortante du canton de Belleville-en-Beaujolais, réélue en 2021.Photo : Jean-Jacques Guttin/Rhône

Evelyne Geoffray et Frédéric Pronchery (Union du centre et de la droite) ont été largement réélus ce dimanche 27 juin au second tour des élections départementales 2021 dans le canton de Belleville-en-Beaujolais. Ils disposaient déjà d’une large avance au soir du premier tour. Evelyne Geoffray est conseillère départementale sortante du canton au contraire de Frédéric Pronchery. Elle était associée à Bernard Fialaire en 2015 qui ne se représentait pas.

Avec davantage de participation, ils auraient pu être réélus dès le premier. Leur candidature n’a réuni que 16,63 % des inscrits contre 25 % requis pour l’emporter au premier tour (en plus de la majorité absolue des suffrages exprimés).

Comme en 2015, le canton de Belleville-en-Beaujolais ne présentait pas de difficulté particulière pour la conseillère départementale sortante.

Composition de l’assemblée du conseil départemental du Rhône pour la mandature 2021-2027