Depuis plus de dix ans, la campagne lyonnaise, connaît tags, autocollants et bastons racistes. En toile de fond, le développement de groupuscules d’extrême droite radicale qui font des vertes collines de l’ouest de Lyon, l’une de leurs terres de prédilection. Parmi les élus et habitants, certains s’inquiètent, quand d’autres voudraient étouffer le phénomène.
« Dans cette campagne lyonnaise, il y a plus de potentiel qu’à Lyon. C’est un véritable réservoir. Même la police est surprise de voir autant de jeunes venir des Monts du Lyonnais pour nos manifs ».
C’est en ces termes qu’Alexandre Gabriac, conseiller régional exclu du FN pour des saluts nazis, juge la verte campagne lyonnaise, à 20 kilomètres au sud-ouest de la place Bellecour. Dès la fondation, il y a un an, de son groupuscule, les Jeunesses Nationalistes, les autocollants ont fleuri, sur les murs des bourgades des collines qui séparent Lyon et Saint-Etienne.
Mais ils ne sont pas les seuls à considérer l’ouest de Lyon comme un fief. Damien Rieu, le porte-parole de « Rebeyne », branche locale du mouvement national Génération identitaire, évoque une « terre de résistance » et explique en termes choisis que « là-bas, il n’y a pas de mélange » :
« Ce sont des jeunes français de souche qui n’acceptent pas la dictature de la racaille ».
Dans ces villages, cette « résistance » et ce « gros potentiel » d’une certaine jeunesse des Monts du Lyonnais s’illustrent surtout par des faits qui ne peuvent pas être réduits à des bagarres de buvettes.
1. Dix ans d’actes racistes
2. Ces jeunes qu’on appelle les « Lonsdale »
3. Des nostalgiques de Pétain aux identitaires
4. Vogues et baloches : scènes de la violence
5. Et d’autres jeunes qu’on appelle les « survêt »
6. « Comment peut-on dire vive l’Europe blanche » à 20 ans ? »
7. « Moins on en parle, mieux c’est »
Le village de Thurins particulièrement concerné par l’extrême droite radicale. Crédit : Laurent Burlet
1. Dix ans d’actes racistes
Depuis une dizaine d’années, les éditions locales du Progrès de l’ouest lyonnais se font l’échos d’actes plus ou moins graves portant tous la marque d’une certaine façon de penser.
- Des tags racistes et des autocollants sur les murs des MJC ou des bâtiments municipaux, comme récemment à Thurins ou Vaugneray.
- Des bals et des vogues qui tournent à la baston entre les gens d’extrême droite et les autres.
- Des agressions dans la rue sur fonds de « chasse à la racaille ».

Les panneaux du village Brindas avec un autocollant de l’Oeuvre française, un groupuscule pétainiste. Crédit : Laurent Burlet
Les premières protestations sont venues des associations et des MJC. En plus de SOS Racisme, toutes les organisations anti-racistes de la région lyonnaise (MRAP, LICRA ou la Ligue des Droits de l’Homme) suivent ce problème des Monts du Lyonnais.
Ce sont parfois aussi les habitants de ces villages qui se sont mobilisés. En plusieurs actes :
- Le « Collectif pour une politique citoyenne dans les Monts du Lyonnais », créé en 2002 au lendemain de l’accession au second tour de Jean-Marie Le Pen, constitue une « commission » pour « lutter contre les actes racistes et xénophobes » fréquents dans les bals de village.
- En septembre 2003, le festival « Melting Potage » voit le jour. Depuis cette date, chaque année concerts et prises de parole alternent pour dénoncer les dérives racistes.
- Le 14 juin 2008, à Saint Symphorien-sur-Coise, une manifestation sur le thème « Les Monts du Lyonnais disent non au racisme » a rassemblé plus de 300 personnes.
2. Ces jeunes qu’on appelle les « Lonsdale »
Il n’y a pas que les actes violents qui inquiètent mais également l’attirance d’une grande partie de la jeunesse des Monts du Lyonnais pour des idées racistes et homophobes.

Un blouson Lonsdale porté lors de la manifestation des Jeunesses nationalistes à Lyon le 14 janvier 2012. Crédit : Mickaël Draï
Gendarmes, enseignants, animateurs de MJC, ou élus, tous les appellent les « Lonsdale », du nom de la marque de vêtements que ces jeunes, entre 15 ans et 25 ans, portent. Finis les bombers et lacets blancs sur les rangers. La « mode raciste » est passe-partout mais truffée de codes.
Une enseignante en histoire et éducation civique, qui souhaite garder l’anonymat, décrit les difficultés à aborder certaines questions avec certains élèves :
« Ce n’est pas un délit de sale marque. Mais à chaque fois qu’un élève porte ces blousons ou ces sweats Lonsdale, ils se revendiquent comme racistes ».
Ce phénomène est décrit comme un « problème qui est cadré » :
« En début d’année, on lit le règlement intérieur en insistant sur le fait qu’on ne tolèrera aucune discrimination. Et quand on aborde certains sujet où l’on sait que ça va déraper, comme la colonisation, je préfère prévenir et dire que je ne veux rien entendre sur la supériorité de l’homme blanc ou quoi que ce soit de goût là. »
Un gendarme de la circonscription de Vaugneray analyse :
« Pour avoir le sentiment d’exister, d’appartenir à un groupe, ils vont porter du Lonsdale ou coudre des drapeaux français sur leur blouson. Ils se déclarent racistes même s’ils sont incapables souvent de dire pourquoi ».
Depuis que les skinheads racistes se sont réappropriés cette marque car elle contient les lettres centrales NSDA, une allusion au National Sozialistische Deutsche Arbeiter Partei (NSDAP) d’Adolf Hitler, porter le logo Lonsdale signifie avoir un penchant pour l’extrême droite. Et dans les Monts du Lyonnais, c’est systématique.
D’autant plus que d’autres marques complètent la panoplie. Ce qui donne à ces jeunes le look « casual » adopté par les skinheads (racistes ou non) depuis quelques années.
Dans certains établissements du territoire, comme au collège de Brindas ou à la MJC de Saint-Martin-en-Haut, on demande désormais d’enlever les vêtements de ces marques.
3. Des nostalgiques de Pétain aux identitaires
Difficile d’évaluer le nombre de « Lonsdale ». Ils représenteraient plusieurs dizaines de personnes dans les communes qui seraient, selon les forces de l’ordre, l’épicentre de ce phénomène : Vaugneray, Thurins, Messimy, Saint-Martin-en-Haut et Rontalon.

Des croix celtiques et un signe « ss » tagués cet été sur un transformateur à Messimy. Crédit : DR
Selon la gendarmerie, les plus visibles, c’est-à-dire les plus jeunes, seraient une cinquantaine sur l’ensemble de la circonscription de Vaugneray. Mais la police municipale de Thurins donne le chiffre de 30 jeunes rien que pour sa commune.
Ce sont des adolescents comme des jeunes adultes. Ils ont leurs lieux de squat favoris : devant la mairie, la salle de sport ou sous l’abri bus.
Le policier municipal de Thurins décrit la situation :
« Les plus grands se rassemblent le vendredi soir ou le samedi soir. Ils boivent une ou deux bières. Ça se passe très bien. Certes, ils montrent leurs idéaux mais ne revendiquent pas un groupe d’appartenance ».
D’après la gendarmerie, tous les groupuscules sont représentés : les nationalistes nostalgiques de Pétain comme les identitaires qui veulent s’unir avec le FN de Marine Le Pen.
Mais très peu de jeunes sont encartés dans ces organisations.
« Ils sont multicartes », reconnaît Alexandre Gabriac, le leader des Jeunesses nationalistes. « Ils vont là où ça bouge ».
Les vagues régulières de collages d’autocollants ou d’affiches de ces mouvements d’extrême droite montrent une présence qui dépasse la seule sympathie.
Les nationalistes bénéficient, selon les forces de l’ordre, de plusieurs bars où les patrons ne cachent pas leur sympathie. C’est le cas par exemple d’un bar à Larajasse, où un « barbecue nationaliste », en juin dernier, avait marqué le lancement officiel du mouvement de Gabriac dans cette campagne lyonnaise.

Manifestation des Jeunesses nationalistes d’Alexandre Gabriac à Lyon le 14 janvier 2012. Crédit : Mickaël Draï
Pour le groupe qui se fait appeler aujourd’hui Génération identitaire, l’Ouest lyonnais est un vivier historique.
C’est dans ce secteur-là qu’ils ont pour l’une des premières fois fait parler d’eux dans la région lyonnaise : en 2004, ils avaient distribué leurs premiers tracts contre le festival « Melting Potage ».
Le siège de l’association « Les Petits Lyonnais », dont le secrétaire a été récemment condamné à 5 mois de prison ferme pour des violences, se situe d’ailleurs dans l’un de ces villages, à Saint-Maurice-sur-Dargoire.
Damien Rieu le porte-parole des Identitaires confirme la forte implication de son groupe dans l’Ouest Lyonnais, mais pour l’instant, hormis quelques actions, les soirées se font dans un cadre privé.
4. Vogues et baloches : scènes de la violence dans les Monts du Lyonnais
Même s’il ne faut pas réduire la question à des faits divers de campagne, l’alcool semble expliquer beaucoup de passages à l’acte.
C’est le constat fait par les forces de l’ordre (police municipale et gendarmerie).
A titre d’exemple, la gendarmerie de Vaugneray cite l’édition 2011 de la vogue de Thurins, qui a lieu chaque année en juillet:
« Tout est parti autour de la buvette. Quelqu’un aurait allumé un joint. Les fachos ont commencé à se battre après avoir demandé de l’éteindre. On est venu pour séparer. Dix contre quinze à coups de casques et de bancs. On est intervenu avec des bombes lacrymos. Ils sont revenus contre nous. Ils étaient tous très alcoolisés, ils nous criaient « vive la blanche, sale traitre » et faisant des salut hitlériens, car un gendarme était d’origine maghrébine ».
Le meneur du groupe, un habitant de Brindas âgé de 24 ans, surnommé « Jerrican », a été condamné à quelques semaines de prison. A sa sortie, avec trois autres camarades, il a peint des tags racistes sur les murs de plusieurs communes, en décembre 2011. Il a été arrêté en janvier. A son domicile, les gendarmes ont notamment découvert un drapeau arborant la croix celtique et des armes qui n’étaient pas déclarées : un fusil de chasse à canon scié calibre 12 et un pistolet 22 LR.
Un des enquêteurs déclarait alors dans le Progrès :
« Il n’y a pas de trace d’une organisation politique derrière tout ça, mais ils sont clairement dans la mouvance radicale d’extrême droite ».

Une croix celtique sur la MJC Vaugneray taguée dans la nuit du samedi 29 septembre 2012, en marge de la vogue organisée le jour même. Crédit : DR
Conséquence, depuis quatre ans, les temps festifs sont très contrôlés. La vente d’alcool est limitée lors des vogues et la présence des gendarmes se fait plus visible. Certaines communes n’organisent plus de bal. A Thurins, comme à Saint-Martin-en-Haut, on exige la présence de parents et parfois de vigiles.
Dans ces conditions, les associations, comme l’amicale des chasseurs ou autre, se font rares, comme confirme la mairie de Thurins :
« Aucune association ne veut se lancer dans l’organisation car on leur demande trop d’encadrement pour la sécurité « .
5. Et d’autres jeunes qu’on appelle les « survêt' »
En face des « Lonsdale », il y a aussi du répondant. Ceux qui sont pris pour cible parce qu’ils portent un survêtement, écoutent du rap ou fument un joint, peuvent réagir violemment.
Les responsables des MJC parlent de « groupes en confrontation » : ceux qui revendiquent une « culture banlieusarde » et ceux « qui se revendiquent comme racistes ».
Les enseignants ou les animateurs jeunesse les appellent les survêt’, les « Lacoste » ou les « casquettes ». Et ils ne sont pas nécessairement d’origines étrangères.
Entre les deux groupes, les frontières ne sont pas figées. Benoît (prénom d’emprunt) a 20 ans. Il nous raconte son parcours:
« Au début, j’étais raciste car les gens de ma famille l’étaient. Pour moi, une racaille, c’était quelqu’un qui fumait un joint et portait un survêt ».
C’est par le biais de rencontres faites au lycée qu’il a évolué. Désormais, il porte un survêt et fume des joints. « Neutre » à l’origine, il se considère de plus en plus comme « anti-facho » car, dit-il, ses copains ont subi plusieurs agressions.
Selon les forces de l’ordre, chacun a ses lieux de squats, dans la rue, qui peuvent être très proche. « La cohabitation se passe bien tant qu’il n’y a pas d’alcool », affirme la gendarmerie.

Rassemblement des identitaires le 9 septembre contre le festival anti-raciste des Monts du Lyonnais. Cette photo a été retirée du site de Rebeyne. Certainement parce qu’on voit deux extincteurs lacrymogènes dont le « transport est interdit sans motif légitime ».
A la sortie d’un bar de Thurins, dans la nuit du 27 au 28 mai, suite à des insultes, des « anti-facho » ont agressé trois jeunes identifiés comme des « Lonsdale ». Résultat : des blessures graves avec notamment une mâchoire fracturée sous les coups d’un maillet. Cette rixe ferait suite à plusieurs bagarres dans la boîte de nuit du coin, le Madison, un mois et demi auparavant. Deux Thurinois avaient fini à l’hôpital.
Samedi 9 septembre, en marge de la vogue de Messimy, sept jeunes âgés de 18 ans ont reçu des coups de poings mais aussi des jets de bouteilles. Trois jeunes ont été envoyés à l’hôpital. Parmi les agresseurs, les victimes ont reconnu des personnes qui avaient, quelques heures plus tôt, déployé une banderole des Jeunes identitaires aux abords du festival anti-raciste « Melting Potage », qui se tenait dans un village voisin, à Vaugneray. Les identitaires rejettent naturellement la paternité de cette action. Selon une des victimes, les agresseurs cherchaient les auteurs des coups de maillet.
6. « Comment peut-on dire « vive l’Europe blanche » à 20 ans ? »
La conseillère régionale (PS), Florence Perrin, est élue de Thurins, parle d’un « choc entre deux mondes » :
« Les campagnes se transforment. Les urbains envahissent les ruraux, qui peuvent avoir tendance à se replier sur eux-mêmes dans une sorte de communautarisme ».
Le maire de Thurins, Roger Vivert, se montre au moins aussi inquiet :
« Ça représente beaucoup de jeunes. En tant que maire ça me préoccupe et me désole. Comment peut-on dire « vive l’Europe blanche » à 20 ans ? Et ça dure depuis une bonne dizaine d’années ».
Sur un plan factuel, la gendarmerie comme le maire de Thurins, mettent en avant les plus vieux qui entraînent les plus jeunes à faire les « conneries ».
Mais sur le fond, le maire de Thurins « aimerait bien avoir l’explication ».
SOS Racisme Rhône s’investit depuis de longue année sur le territoire. L’un de ses membres connaît très bien la situation et donne ses éléments d’explications :
« Comme dans tous les villages, les plus jeunes regardent avec admiration les plus grands et les bagarres sont monnaie courante. Ce qui change c’est le fondement idéologique profondément raciste. Si la plupart ne sont que des sympathisants qui se limitent à porter du Lonsdale et à faire des blagues racistes, d’autres deviennent très radicaux. Entre agression des « survêts » ou des quelques jeunes un peu typés qui fréquentent les bals, collages d’autocollants, tags racistes et ratonnade, « la relève » comme les appellent les plus grands, gagne ses galons en fonction de la radicalité de l’acte ».
Pour SOS Racisme, cette tradition « raciste et ultraviolente » daterait des années 80 et de la création, dans le village de Messimy, du club de supporters les Bad Gones. En 1987, ils choisissent comme l’un de leurs symboles la croix celtique :
« un certain « Odin » a embrigadé les jeunes du coin dans ses idéaux tout en créant le milieu « ultra » des supporters de l’Olympique Lyonnais ».
Aujourd’hui, les Bad Gones rejettent tout lien avec l’extrême droite.
7. « Moins on en parle, mieux c’est »
Alors que, de leur côté, les acteurs de terrains (animateurs jeunesse, gendarmerie, enseignants, associations) pointent un phénomène « inquiétant », les élus ont tendance à minimiser le phénomène, en cours depuis une dizaine d’années. A l’exception de quelques élus (dont celle, notable, du maire de Thurins), pour beaucoup, la ligne est « moins on en parle, mieux c’est ».
Pour le maire de Vaugneray, le chef-lieu du canton, « les incidents sont rares » et « le territoire des Monts et Vallons du Lyonnais n’est pas plus touché que Lyon par les phénomènes identitaires ». Daniel Julien considère qu’en parler, « serait monter les uns contre les autres ».
Les animateurs des centres jeunes sont aux premières loges. Parce qu’ils sont au contact de ce public mais aussi parce que leurs locaux, des MJC, notamment celles de Vaugneray et Thurins, sont régulièrement taguées ou couvertes d’autocollants des groupuscules d’extrême droite.
Ils travaillent toutefois ensemble au sein d’un groupe de travail sur les discriminations depuis trois ans, au sein de la Communauté de Communes des Vallons du Lyonnais (CCVL).
Un groupe de travail a été mis en place après les conclusions d’une enquête portant sur la santé des 12-15 ans, réalisée en 2009. Il ressortait une nouvelle fois de ce diagnostic qu’il y avait des difficultés en matière de racisme et d’homophobie.
De ce groupe de travail sont nées plusieurs actions :
- Chaque automne, une « rentrée sans discrimination » est organisée avec concerts, animation et projection-débat.
- En janvier 2012, une réunion publique s’est tenue pour informer sur l’extrême droite radicale.
Mais qu’on ne se méprenne pas, ces initiatives ne sont pas le signe d’un problème, explique le maire de Vaugneray, c’est de la « prévention ». Cette mobilisation des acteurs jeunesses sur le sujet ne se retrouve pourtant quasiment pas ailleurs dans l’agglomération lyonnaise.

À Rue89Lyon, on croit en un journalisme qui déniche l’info, qui fouille là où ça dérange, qui demande des comptes, qui parfois égratigne celles et ceux qui nous gouvernent, et surtout qui n’attend pas le sujet mais va le chercher.
Aujourd’hui, sans vous tout cela pourrait bien s’arrêter. Nous avons besoin d’atteindre 1.000 abonné⋅es avant le 31 mars. Aidez-nous à défendre cette vision du journalisme : abonnez-vous, offrez un abonnement ou faites un don.
Sans nier la très grande qualité de cet article et le vif intérêt de la mise en garde, je vous invite à consulter des manuels d'histoire et de géographie, afin que vous cessiez cet amalgame entre Monts du Lyonnais et Ouest Lyonnais.
Les Monts du Lyonnais sont, historiquement, composés de trois cantons : Saint-Symphorien-sur-Coise, Chazelles-sur-Lyon et Saint-Laurent-de-Chamousset. Ainsi, les communes de Brindas, Vaugneray, Messimy, Rontalon ou encore Thurins ne font pas partie des Monts du Lyonnais. Ce détail vous paraît peut-être dérisoire, mais il est nécessaire pour éviter de stigmatiser un territoire.
Si les problèmes de racisme sont présents dans les (véritable) Monts du Lyonnais, il se pose tout de même avec plus d’acuité dans certaines communes extérieures comme Saint-Maurice-sur-Dargoire ou Thurins. A l’inverse, vous pouvez, si vous souhaitez approfondir votre sujet, vous intéresser à Haute-Rivoire (canton de Saint-Laurent-de-Chamousset). Enfin, les mentions de Saint-Martin-en-Haut ou encore de Larajasse sont exactes.
Merci à vous et à votre article de rappeler les combats menés contre ce fléau par les acteurs associatifs et culturels locaux, et ainsi de donner une vision équilibrée de ce sujet (NON, LES FACHOS NE SONT DIEU MERCI PAS ENCORE MAJORITAIRES !!!!).
Je vous remercie donc de cesser cette facilité de langage.
Cordialement
Ps : Brindas fait plus partie de la grande banlieue lyonnaise (peut-être bientôt dans le Grand Lyon, et connectée par ailleurs aux TCL), idem pour Vaugneray ; sociologiquement, ces communes sont marquées par un phénomène de péri-urbanisation très fort, alors que des villages comme Saint-Martin-en-Haut ou Thurins sont encore marqués par une identité plus traditionnelle, mise en danger aujourd’hui par le phénomène de rurbanisation (les néo-ruraux).
Parlons du racisme dans un sens mais parlons également de l'autre SVP .
Sans oublier - par exemple - à Grézieu la Varenne des tags "Nik la france" vers le stade, ou bien les incendies de la halle et de la bibliothèque municipale par vous savez qui ...
Mais ce n'est pas Rue89 qui fera la publicité de tels événements, bien au contraire car padamalgame et fopastigmatiser. Le problème, ce sont les jeunes Lyonnais qui réagissent.
Quelle époque ...
Par ailleurs, je doute que l'on puisse expliquer la sur-représentation de l'extrême-droite radicale dans ce milieu rural par un phénomène de réaction à des attaques "racistes" comme vous dites, ni même à une violence exercée initialement par les "survêts" des Monts du Lyonnais. Au contraire même, j'aurais tendance à penser que c'est la quasi-absence de mixité qui mènerait à ces dérives xénophobes qui relèvent clairement de la méconnaissance de l'Autre.
Quand à mort au vache qui se transforme a mort aux porcs ? pourquoi ces pauvre bête ? moi qui pensait que le surnom de la police était une bete a plumes avec des ailes
Personnellement, la première fois que j'ai entendu cette expression c'était au début des années 90, dans un texte du rappeur Passi figurant sur la BO du film "Ma Cité Va Craquer", qui relate une émeute en banlieue. Plus tard, le groupe La Rumeur signera le morceau "P.O.R.C. (Pourquoi On Resterait Calmes ?)" qui traite des violences policières. Enfin, on, peut signaler le slogan "Flics : Porcs, Assassins" repris en choeur par la jeunesse Athénienne lors des manifestations et émeutes qui ont suivi en 2008 l'assassinat du jeune Alexis Grigoropoulous par un policier. Ce slogan s'est depuis propagé dans toute l'Europe et même au-delà, de la place Tahrir du Caire aux cabanes assiégées de Notre-Dame des Landes.
Sinon, Chamout, quand vous dites "j'étais présent", cela veut dire que vous faites partie des gens qui ont tagué la MJC ? Dans le cas contraire, je vois mal comment vous pouvez affirmer le caractère "raciste" de ces tags.
C'est amusant, les FEMEN ont attaqué récemment à Paris des familles catholiques avec enfants et poussettes à coups de lacrymo, elles ne risquent rien et tous les médias les défendent à l'unisson, en les faisant passer pour de pauvres petites victimes, là encore de l'extrême-drouate ultra radicale :
http://4.bp.blogspot.com/-plQEe0obTm4/ULSdDjdU46I/AAAAAAAALPA/avtssjKl2JM/s1600/Femen-Fail.JPG
Quant aux Identitaires, ils n'ont jamais utilisé de lacrymo, ils ont dû probablement les prendre pour se défendre des militants d'extrême-gauche au cas où.
Quant à la teneur générale de l'article, ce sont toujours les mêmes poncifs d'extrême-gauche, les "Lonsdale" ont envahis les Monts du Lyonnais ! Ces néo-nazis assoiffés de sang humain terrorisent la région, au secours !
Rue89 n'hésite pas à faire l'amalgame et à stigmatiser (comme vous dites régulièrement dans votre jargon, quand c'est la Diversité™ qui est impliquée) les Identitaires et les jeunes patriotes lyonnais avec un néo-nazillon arrêté pour port d'armes.
Heureusement que les gentils maires de gauche sont là - aidés par SOS Racisme dont l'ancien pdt D. Sopo refuse de reconnaître l'existence même du racisme anti-blanc - pour organiser des réunions d' "information" et des festivals anti-racistes de propagande pour vanter les mérites du multiculturalisme forcé et imposé.
Mais la palme d'or revient à Mme Perrin : "Les urbains envahissent les ruraux" !
Heureusement qu'elle emploie le terme "urbains", sinon elle aurait pu être poursuivie par ses protégés de SOS Racisme.
Les Monts du Lyonnais sont en effet soumis à une très forte pression démographique (et donc migratoire, puisque l'essentiel de l'augmentation de la population française provient de l'immigration), les logements sociaux poussant comme des champignons. Les terrains vacants sont de plus en plus rares et les Monts se transforment en cités dortoirs pour accueillir le trop plein de population issu du Grand Lyon. Bientôt les Monts du Lyonnais seront de vulgaires banlieues lyonnaises islamisées comme Villeurbanne, Vénissieux, Vaulx-en-Velin, etc.
Bref, les nouvelles générations de Français de souche veulent défendre le peu d'identité française qu'il nous reste, n'en vous déplaise.
Le décalage est tout de même saisissant entre les élites politiques soixante-huitardes et la jeunesse actuelle qui refuse le multiculturalisme imposé.
"Comment peut-on dire « vive l’Europe blanche » à 20 ans ?"
Mon Dieu, c'est affreux. L'Afrique aux Noirs, le Maghreb aux Maghrébins, ça d'accord, mais vive l'Europe blanche, quelle horreur, c'est affreux ! Organisons vite un festival avec 300 bobos lyonnais et militants anti-racistes pour vanter toutes les vertus de l'Europe métissée et du Vivre-ensemble™.
Deux témoignages qui démontrent que lacrymos, barres de fer et chaînes de vélo font bien partie de l'attirail des identitaires :
http://collectifvigilance69.over-blog.com/article-des-commer-ants-de-st-jean-denoncent-les-exactions-des-identitaires-79756615.html
http://www.leprogres.fr/rhone/2012/07/27/agression-d-un-restaurateur-a-lyon-saint-jean-deux-hommes-mis-en-examen
"Rue89 n’hésite pas à faire l’amalgame et à stigmatiser [...] les Identitaires et les jeunes patriotes lyonnais avec un néo-nazillon arrêté pour port d’armes.(sic)"
Les acteurs de terrain l'ont constaté, et les meneurs de bandes tels que Gabriac ou Rieu le reconnaissent eux-mêmes, ces jeunes paumés sont "sans adhésion fixe" et vont "là où ça bouge" au gré des actions de tel ou tel groupe. Quand en 2010 les néo-nazis du Blood & Honour Lugdunum ont ouvert leur bar clandestin dans le 7ème arrondissement, les "jeunes patriotes" comme vous dites y ont accouru et se sont rapidement convertis aux joies du sieg-zag... Puis sont retournés dans le giron de groupes plus discrets quand la campagne menée par le collectif de vigilance contre l'extrême-droite a permis, presque un an plus tard, d'obtenir la fermeture de ce club de rencontre néo-nazis européens.
Je passerai ensuite sur l'argument fallacieux qui laisse entendre que les Monts du Lyonnais sont devenus ou en passe de devenir des "cités dortoir" et la comparaison avec le Vénissieux ou le Vaulx-en-Velin des années 60. Je relève cependant votre opposition toute réactionnaire à la mise en place de la loi SRU qui impose au titre de la solidarité partagée la création de logements sociaux jusque dans les villages ruraux. C'est sûr qu'en ces temps troublés, il est plus facile de dire tout haut "pas de musulmans dans mon village" que "pas de pauvres dans mon village".
"Bref, les nouvelles générations de Français de souche veulent défendre le peu d’identité française qu’il nous reste, n’en vous déplaise."
Elle est belle votre vision de ce que vous appelez "l'identité française"... Personnellement j'ignore à quoi pourrait ressembler cette identité française, en dehors du poncif baguette/béret/charentaise, mais ce dont je suis sûre c'est qu'agresser dans les bals et les vogues ceux que vous avez désignés comme différents en raison de leurs origines ou simplement de leur tenue vestimentaire, ou encore attaquer les MJC ou les concerts antiracistes, cela n'en fait certainement pas partie.
S'il existe une identité française, elle s'est forgée, comme la population française, au gré des brassages et des migrations entre contrées plus ou moins éloignées. La glorification d'une pseudo-identité qui serait figée est un leurre qui trouve ses sources au lendemain de la Révolution, quand le nouveau pouvoir bourgeois, après avoir décapité la monarchie droit divin, dût imaginer un nouveau stratagème pour maintenir artificiellement l'unité du royaume. Ainsi naquit l'Etat-nation et le cortège de foutaises qui l'accompagne sur "le destin français", "l'identité française", "nos ancêtres les gaulois", etc... Des notions qui ont peut-être eu une utilité à une époque mais qui aujourd'hui font le lit de plaies telles que le nationalisme et le racisme, pervertissent une partie de la jeunesse en manque de repères, et qui doivent désormais être combattues.
Les sources que vous avancez ne contredisent pas mes propos, d'ailleurs l'article du Progrès dit bien que ce ne sont pas des Identitaires. Quant à vos autres sources elles ne sont pas neutres et commentent toujours le même parallèle Identitaires = nazis. Vous amalgamez toujours les délits commis par les seuls crânes rasés aux Identitaires pour mieux décrédibiliser.
Concernant votre vision de la France qui me sidère complètement, vous affirmez que la France se résume à l'immigration, terre de brassages etc etc. et que notre Histoire n'est que fadaise.
Sachez que le peuple français est plus ou moins le même depuis des temps immémoriaux, que les invasions barbares du Vème siècle n'ont quasiment pas changé la composition de la France, qui est restée similaire jusqu'au XIXème siècle, les gens ne se déplaçant que très rarement.
Au XIXème, une immigration européenne s'est développée, mais bien moins importante qu'aujourd'hui, et comme il s'agissait d'Européens, leur intégration s'est faite plus facilement. L'immigration actuelle est donc un phénomène inédit dans notre histoire, la France n'est pas une terre d'immigration perpétuelle comme vous le dites.
En plus vous dites que l'identité pluri-séculaire de la France se résumérait à une baguette et des charentaises, c'est uniquement cela pour vous la France ? Vous êtes comme l'ultra-libéral Jacques Attali qui dit que la France n'est qu'un hôtel, c'est merveilleux.
Au travers de cette négation des faits, vous montrez qu'en réalité vous n'aimez pas la France, vous la méprisez ainsi que tous ceux qui ont participé à son édification indirectement.
PS : vous parlez d'une "jeunesse sans repères", argument assez condescendant. C'est plutôt vous qui vous vantez de ne pas avoir de repères puisque selon vous, notre Histoire et nos ancêtres ne sont que des "fadaises (sic)".
En effet, comme vous le dites, je n'aime pas la France, et je ne suis pas patriote. Mais je ne la méprise pas non plus. La France est un territoire sur lequel je suis née par hasard, et je ne revendique aucun droit de propriété sur elle. Mais je ne vais pas me lancer dans une discussion stérile sur l'Histoire et la notion d'identité avec quelqu'un à qui ces notions servent avant tout d'alibi pour tenter de justifier un discours xénophobe et réactionnaire.
En ce qui concerne les sources que je cite, elles ne contredisent nullement mes propos. L'article du Progrès précise que les agresseurs évoluent "en marge de la mouvance identitaire". Les agresseurs n'étaient donc visiblement pas encartés au Bloc Identitaire. Mais si l'on devait s'en tenir aux seuls adhérents à jour de cotisation, je parierais que l'effectif de votre petit groupe serait réduit à une trentaine de personnes. Or nous savons bien vous et moi que les identitaires lyonnais ratissent bien plus large... Mais soit, admettons que je vous accorde le bénéfice du doute. Disons que les deux agresseurs de ce restaurateur maghrébin ne sont pas de chez vous.
Et Pierre Robesson ? Celui-ci est non seulement à jour de cotisation, mais il figure en plus dans l'organigramme de votre local, la Traboule. Il était aussi l'un des organisateurs de votre manifestation anti-musulmans (pardon, "pro-cochon") de 2011. C'est bien un identitaire, pas un néo-nazi ? Et pourtant, il a été condamné l'année dernière pour avoir tagué des croix gammées sur le local de supporters du club de foot de St Etienne...
Source : http://www.leprogres.fr/loire/2012/03/22/six-supporters-lyonnais-amnesiques-devant-la-justice-stephanoise
Et : http://www.leprogres.fr/rhone/2011/05/08/marche-des-cochons-les-identitaires-entretiennent-le-suspense
Et Damien Montant ? Lui est secrétaire de l'association via laquelle vous essayez de vous faire passer pour de simples amoureux de la culture lyonnaise. Et bien il a été condamné il y a un mois pour avoir brisé la mâchoire d'un homme à coups de bâton, juste au pied de la montée du Change, à deux pas de votre local. Sans doute une représentation de Guignol et Gnafron qui a mal tourné...
Source : http://www.rue89lyon.fr/2012/12/05/un-militant-identitaire-condamne-a-5-mois-de-prison-ferme-pour-des-violences/
Il y a aussi Matthieu Clique, mais lui n'était que le responsable des identitaires de Toulouse. Quand même, il est actuellement mis en examen pour avoir rendu un homme hémiplégique à coups de barre de fer...
Source : http://toulouse.actu.fr/actualite/toulouse-mise-examen-bloc-identitaire-12853
J'espère en tout cas que mes sources sont suffisamment "neutres" pour vous. Mais pour votre information, l'autre article que je citais et que vous rejetez pour son "manque de neutralité" parce qu'il a été publié sur le site du collectif de vigilance contre l'extrême-droite, est à l'origine un communiqué de l'association des commerçants de la rue Juiverie, c'est-à-dire vos voisins. Dans ce texte, ils expriment leur ras-le-bol d'avoir à supporter dans leur quartier une bande de fascistes qui dégradent, intimident et agressent à tout va. Or, arrêtez-moi si je me trompe, mais ne s'agit-il pas là justement du type de comportement que, dans vos délires racistes, vous prétendez régulièrement combattre ?
Identitaires, méditez un peu là-dessus, je vous prie.
Si la Justice conclut que les membres que vous incriminez sont bel et bien coupables, ils doivent être punis comme il se doit, mais ils ne sont pas représentatifs de l'ensemble des Identitaires.
Concernant le cas toulousain, l'Oustal des Identitaires avait été attaqué à plusieurs reprises par des groupes d'extrême-gauche, mais cela ne justifie évidemment en rien d'handicaper quelqu'un.
Vous passez évidemment sous silence les exactions commises cette fois par les militants d'extrême-gauche qui sont du même acabit :
- ici des militants du FN en famille agressés à coups de barres de fer :
http://www.dreuz.info/2012/12/militant-fn-agresse-a-coups-de-barres-de-fer-par-des-racailles-du-front-de-gauche-a-bourg-la-reine-lors-dune-campagne-legislative/
- là c'est une élue et un militant FN qui sont passés à tabac :
http://www.lexpress.fr/actualite/politique/une-elue-et-un-militant-fn-agresses-a-marseille_1059035.html
Etc etc.
Vous voyez, moi aussi je sais trouver les mêmes arguments.
Mais ces attaques là sont peut-être excusables me direz vous, comme ces inscriptions "A mort les porcs" qui selon vous ne sont pas racistes.
C'est l'indignation à géométrie variable, la Gauche étant le camp du Bien.
Ce qu'il faut retenir de votre intervention, c'est que vous n'aimez pas la France comme vous le dites, même si vous en profitez bien je pense, et la désintégration de la France sous le poids du mondialisme et de l'immigrationnisme ne vous font rien, au pire vous enchante.
C'est pour cette raison que vous contestez ceux qui veulent la protéger et qu'au contraire vous défendez sans relâche, en fermant totalement les yeux sur leurs agissements, l'extrême-gauche et des immigrés dont les exactions sont pourtant bien plus nombreuses que celles commises par le camp d'en face.
Et nous les Français sommes en droit de réagir - légalement certes - face à cette immigration incontrôlée qui n'a jamais fait l'objet du moindre débat démocratique.
Si ces phénomènes ne s'étaient pas développés, il n'y aurait pas ce climat délétère.
Des personnes de toutes origines peuvent être à mon sens Françaises si elles sont sincères, mais le simple fait de naître en France, d'y payer des impôts et d'avoir une "magnifique carte d'identité" comme vous dites avec condescendance ne sont pas des conditions suffisantes à elles seules.
Qui plus est, il m'est arrivé de rencontrer des arabes qui sont d'accord sur le fait qu'il y a trop d'immigration en France.
merci de m'éclairer pour que je puisse faire le point avec moi même sur ma nationalité
cordialement
Aurélius, les articles que vous citez n'ont rien à voir avec le débat. Des bastons entre militants politiques de bords opposés, il y en a toujours eu, et il y en aura toujours (j'ajouterais même que pour une fois que ce sont des colleurs du FN qui se font taper et non l'inverse, cela mérite en effet d'être souligné). Mais tout cela n'a absolument rien à voir avec le développement des idées racistes au sein la jeunesse rurale, ou le fait de terroriser un quartier en agressant notamment des commerçants, des habitants et des passants sous prétexte qu'ils ou elles n'ont pas la bonne "identité" comme vous dites (terme bien pratique pour ne pas parler de couleur de peau et ainsi tomber sous le coup de la loi).
Concernant l'immigration, à laquelle vous tentez d'imputer le développement du racisme et des idées d'extrême-droite, je me permets de vous rappeler que ce phénomène fait partie de l'histoire de l'Humanité depuis ses origines. Après tout, comme l'ont démontré les archéologues et les ethnologues depuis bien longtemps, nos ancêtres à tous viennent d'Afrique. Il est indéniable que le phénomène s'est amplifié au cours du XXème siècle, mais principalement en tant que corollaire de l'exploitation des ressources naturelles et de la main d'oeuvre des pays du Sud par ceux du Nord (pour autant, ne vous en déplaise, les flux migratoires entre pays du Sud restent de loin supérieurs aux flux Sud-Nord). Quoi qu'il en soit, si l'on admet que l'une des motivations principales des candidats à l'immigration est la misère résultant des inégalités Nord-Sud (même si ce n'est bien sûr pas la seule et que la liberté de circulation demeure un droit fondamental), que devrait combattre une personne comme vous qui se dit opposée à ce phénomène ? L'immigration en tant que telle ? Ou bien la misère dont celle-ci résulte ? Et d'ailleurs, comment stopper les flux migratoires ? En verrouillant les frontières et en surveillant la population de manière systématique afin de repérer les "indésirables" ? Ce type d'organisation sociale a un nom : le totalitarisme.
Bref, libre à vous de continuer à draper votre xénophobie pathétique derrière une prétendue "défense de la France" et des théories conspirationnistes fumeuses ("immigrationnisme", "mondialisme",...). Pour ma part, je le dis et je le répète : l'immigration n'est pas un "problème", ce que nous devons combattre c'est la misère et l'exploitation.
Utiliser des extincteurs sur des gens, et sur de très jeunes enfants de surcroît, c'est donc bien ? En plus les lacrymos sont utilisés par les forces de l'ordre, ils sont conçus normalement pour ne pas blesser. Les Femen sont donc encore plus dangereuses que je ne le pensais.
Quant à Daniel Julien, t'as raison, n'en parle surtout pas, parce que pour ce qui est de monter les uns contre les autres, SOS baleine qui, je le rappelle est une émanation du CRIJF via ses vers blancs de l'UEJF (faites des recherches sur le sieur Guébali...) s'en charge depuis plus d'un quart de siècle...merde...SOS racisme...je les confonds toujours.
La catin catalane a du se chopper un orgasme.
Journalistes, vous ne dites que des mensonge. Vous employer les techniques des heures Les plus sombre de notre histoire ! La vérité rend libre ! Elle triompheras ! Et toute ces année où vous avez voulu nous monter les uns contre les autres, vous les paierais ! Vous voulez la haine ?! Vous l'aurez, mais vous ne lavez pas encore !
cordialement
Multi culturalisme, non.
Si ce principe simple était accepté et respecté ces tensions disparaîtraient de France, puisque nous serions un seul peuple.
J'habite moi même Messimy après avoir passé 10 ans à Lyon.
OUI les mouvements fachos sont très présents
OUI les habitants s'en foutent parce qu'eux mêmes votent largement UMP et pas mal FN
Je suis français de souche, brun et je suis barbu. Et quand un jour, j'ai interpellé un jeune crétin roulant à la vitesse rally en plein bourg, je me suis fais traiter d' "enculé d'étranger".
Le seul mot qui m'est venu à l'esprit est 'minable'
Je me suis installé ici pour être à la campagne. Mais la pollution est autre...
Le racisme est soit partout soit nul part... c'est uniquement le jugement de certaines personnes parano ou non qui rend un fait raciste .
Je joue au foot dans les mont du lyonnais et je vais souvent jouer dans des club lyonnais de banlieu ... nombreuses sont les fois où nous nous sommes fait traité de "Sale Français" "sale blanc" "cachet d'aspirine" "face de craie" mais pour SOS racisme ceci n'est pas du racisme .
Il faut rappeler que la notion de racisme reste indissociable des phénomènes de domination ou de discrimination. Or, à ma connaissance, ce ne sont pas les jeunes ruraux des monts du lyonnais qui sont victimes de discrimination à l'embauche en raison de leur patronyme, de contrôles au faciès, ou qui se voient interdire l'entrée en boîte de nuit en raison de leur teint... Le revanchard "face de craie" ou "sale blanc" lancé sur un terrain de foot ou dans la rue n'est rien d'autre que la réplique rageuse lancée par le dominé au dominant, par le racisé au raciste (ou celui qu'il considère comme tel, à tort ou à raison). Et cela ne relève certainement pas du racisme.
Pouvez-vous expliciter les raisons de la modération de mon commentaire ?
Et surtout en quoi celui-ci sort carrément du "cadre de la légalité" ?
Je n'ai tenu aucun propos insultant, injurieux ou diffamants.
Les élus de ce territoire ne sont pas restés sans réaction face à ce phénomène. J'en veux pour preuve la manifestation du 14 juin 2008 organisée en réponse à des tags racistes, oú le président de la Communauté de communes des hauts du Lyonnais, Paul RONZON, Le maire de ST. SYMPHORIEN sur COISE, Roger PEILLON et moi même Jean Claude PICARD ,maire deDUERNE, avons pris la parole avec d'autre élus et habitants choqués par ces comportements xénophobes.
Il est néanmoins vrai que nous nous sentons désarmés face à ces jeunes qui sont loin d'être asociaux. Si leur comportement raciste est aussi affaire d'un faible niveau culturel ils sont intégrés dans la population des monts du lyonnais et ils ne font pas parler d'eux hormis au moment de bal ou autres événements de ce type.
Il me semble pour ma part qu'ils sont moins visibles qu'il y a quelques mois.
Il est de notre rôle d'élu d'essayer de créer le dialogue avec ces jeunes qui sont manipulés, votre article le montre bien, pour essayer de comprendre pourquoi ils en sont arrivés là.
Mais ce phénomène créait un malaise parmis nous tous car ces jeunes sont un peu nos enfants et nous en connaissons certain d'entre eux. Ils sont aussi malheureusement le reflet de notre territoire où le FN fait souvent de gros score.
Jean Claude PICARD - Maire de DUERNE
petit historique: la marque lonsdale a completement rien a voir avec une connotation nazi car elle a été crée par une personne avec une couleur de peau bronzé et pour un sport qui est la boxe.
Et si la monté de l'extreme droite radicale monte en puissance dans 'les motns du lyonnais" c'est pour une raison qu'il y a pas qu'un seul rascisme qui est present aujourd'hui, on parle trés peu du rascisme anti-blanc. dans votre article on montre pas les photos des tags présent sur la MJC de vaugneray "je baiz la france" ou alors " a mort les porcs". cette monté est dut a un ras-de-bol de ces personnes qui salissent notre pays et pour notre cas notre campagne.
Un jour, je me rendais aux invités de Villeurbanne pour un concert de Brigitte Fontaine, une amie est venue m'y rejoindre, à l'arrière de mon fourgon j'arborais fièrement un logo pochoir d'un ami : ANTIFA avec un gamin qui faisait un fuck!
Une vingtaine de jeunes jouaient alors au foot sur le parking où j'étais garé, mes 2 chiennes s'en amusaient aussi!
C'est alors qu'un d'entre eux est venu vers moi me lançant : "Alors Antifa ?" auquel j'ai répondu : "bah, Anticon !", c'est alors qu'il m'a tendu la main. Nous nous sommes donc salués et dès lors nous avons évoqués nos points de vue, nos divergences mais également nos ressemblances, jusqu'à même pouvoir blaguer ensemble. De temps à autres ses potes venaient aussi me saluer et je n'ai ressenti aucune haine à notre égards . On en a même loupé le concert de Brigitte Fontaine! Instant très enrichissant qui m'a fait prendre conscience que l'important dans tout ça était la communication, qu'on était pas si différents les uns des autres, que le groupe représentait un cocon protecteur comme une famille choisie.
Voilà, je me revendique toujours contre le racisme et la culture des différences et suis conscient que tout ce bordel ambiant n'ai que le reflet de la déconfiture de la V ième République, voire même l'engrais de la haine communautaire actuelle.
Et pour finir, je me ballade toujours librement sur notre petit cailloux et rares sont ceux qui me haïssent ouvertement.
Journalistes, vous ne dites que des mensonge. Vous employer les techniques des heures Les plus sombre de notre histoire ! La vérité rend libre ! Elle triompheras ! Et toute ces année où vous avez voulu nous monter les uns contre les autres, vous les paierais ! Vous voulez la haine ?! Vous l’aurez, mais vous ne lavez pas encore !"
Apprenez à parler français d'abord, votre langue maternelle je suppose. Après vous pourrez venir parler, débattre, développer vos idées. C'est la moindre des choses. Une des constantes concernant ces jeunes racistes est leur culture extrêmement pauvre, leur niveau scolaire ultra primaire, et leur motivation professionnelle proche du zéro absolu, un mimétisme pathétique et une bonne dose de méconnaissance de l'Histoire. Est-ce la faut des Arabes qui envahissent les classes de leur villages perdus ?
Je sens du mépris pour les "culs-terreux" dans vos propos...
Certe, certains fachos ne sont pas de grands littéraires. Mais ils savent manier le manche à pioche et il faut de tout pour faire un monde...
Vous rencontrerez infiniment plus de pauvreté culturelle crasse dans les cités ghettos que dans n'importe quel village français.
De plus, cette pauvreté culturelle des ghettos s'accompagnent de plus en plus de revendications impérialistes arabo-musulmanes. C'est cet impérialisme (ou califatisme ?..) que nous, vrais français, combattront !
Déjà rue89 n'est pas subjectif de nature mais là ils mettent tout sur le dos des "Lonsdale" (comme d'habitude). Je vais donc citer quelques anecdotes personnelles pour rééquilibrer un peu les opinions:
- Il y a quelques années quand j'étais encore au collège, un groupe de "survet" tout habillé de maillots et tenues de sports aux couleurs de l'Algérie ont écrit quelque chose comme "Nik' la France" sur un mûr. Le lendemain quelques collégiens sont venu avec des vestes Lonsdale avec cousues dessus un PETIT drapeau français, pour répondre implicitement "faite gaffe à ce que vous dites on est là". Mais bizarrement ce sont les petits français qui ont été collés soit disant car ils étaient trop fier de leur pays, mais les racailles algériennes, elles, n'ont eu aucun soucis...
- Autre petite anecdote lors d'un bal où il y a eu bagarre entre "survet" et "lonsdale": c'était un bal en début d'été dans un village tout ce qu'il y a de plus normal. C'était principalement organisé par des "Lonsdale" ou du moins des gens s'entendant avec eux, mais là, surprise... Une quinzaine de "survet" venu de citées comme Vaux-en-velin, La Duchère, Villeurbanne,... sont venus chercher des noises déclenchant ainsi une bagarre. Le lendemain dans les journaux: Des fachos agressent violemment des gens lors d'un Bal...
Tout cela pour dire qu'il faut toujours regarder le pour et le contre avant de porter un regard critique.