Retrouvez comment la ville de Saint-Priest a votélors de l’élection présidentielle de 2022. Et passez Saint-Priest au rayon X, grâce à différents indicateurs.
Résultats du second tour de l’élection présidentielle 2022 à Saint-Priest
Abstention : 35,77%
(Résultats en % des suffrages exprimés)
Emmanuel Macron : 61,72%Marine Le Pen : 38,28%
Résultats du premier tour de l’élection présidentielle 2022 à Saint-Priest
Les résultats du 1er tour des élections municipales de 2020 à Saint-Priest ?
Taux d’abstention : 68,40%
Par ordre décroissant des résultats.
Liste Les Républicains « Saint-Priest notre avenir » : Gilles GASCON (maire sortant) : 64,38%Liste divers gauche « Alliance citoyenne pour la transition écologique et sociale » : Wafia ZAK : 13,71%Liste socialiste (PS+associations citoyennes (Perspective et Themis Est Lyonnais) « Rassemblement Citoyen pour Saint-Priest » : Philippe ROLLAND : 11,41%Liste LREM « Un temps d’avance pour Saint-Priest » : Izzet DOGANEL : 8,35%Liste Lutte Ouvrière « Lutte Ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs » : Jean-Charles FAGNOU : 2,13%
Rappel élection présidentielle 2017
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Évolution de la population de Saint-Priest
Entre 1999 et 2017, la commune a connu une augmentation de sa population de : + 12,7%
Structure de la population
Répartition par tranches d’âge de la population
Répartition de la population par type de familles
Le revenu disponible médian des ménages de Saint-Priest
Le revenu disponible médian annuel des ménages est de XXX annuels (24 490 dans la Métropole de Lyon)
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À Rue89Lyon depuis 2022, aujourd’hui journaliste associée. Enquêter sur l’extrême droite, c’est lutter contre l’extrême droite.
J’écris aussi sur la politique, le sans-abrisme, le logement, les violences sexistes et sexuelles. Pour me filer une info ou me contacter, c’est par là : mallenou@rue89lyon.fr
Quelques jours avant le premier tour de l’élection présidentielle, Valérie Pécresse (LR) s’est rendue dans le quartier de la Guillotière à quelques jours du premier tour. L’occasion pour la candidate de se montrer ferme sur les questions de sécurité. Une opération électorale déjà réalisée par Jordan Bardella, numéro 1 du Rassemblement National, venu dans le quartier quelques mois plus tôt.
C’est sous les huées des habitants que Jordan Bardella, président du RN, avait tenté de déambuler à la Guillotière en novembre 2021. Venu au bras de Jean-Marc Morandini, il participait à une émission de la chaîne de télé CNEWS, intitulée « Face à la rue ».
Jean-Marc Morandini (à droite) et Jordan Bardella, président du Rassemblement national, pour l’émission « Face à la rue » du 24 novembre, consacrée au quartier Guillotière.Photo : LS/Rue89Lyon
Un coup de com’ attendu par le représentant du parti d’extrême-droite, qui espérait sûrement entendre les habitants lui parler d’insécurité. Impossible au vu du dispositif de sécurité qui entourait les deux hommes face à l’hostilité des personnes présentes, réunies pour faire face à sa venue. Qu’à cela ne tienne, Jordan Bardella a de lui même présenté le quartier comme une « zone de non-droit » avant de dérouler le programme de sa candidate, Marine Le Pen.
« En réalité il n’y a pas une Guillotière, il y a des Guillotières, partout sur le territoire national », assurait le cadre du RN.
En fin de campagne présidentielle, la discrète visite de Pécresse à la Guillotière
De son côté, Valérie Pécresse n’est pas venue en fanfare. Après un meeting organisé à Lyon en journée, elle s’est rendue dans le quartier de la Guillotière à la tombée de la nuit, jeudi 7 avril. Pour l’occasion, la candidate s’est entourée de Pierre Oliver, maire LR du 2e arrondissement de Lyon, et de Laurent Wauquiez, président LR de Région. Deux élus locaux qui n’hésitent pas à faire de la sécurité à Lyon un de leur sujet phare.
Sans utiliser l’expression « zone de non-droit », comme Jordan Bardella, elle s’est servie du lieu pour abonder sur l’insécurité. La candidate a voulu montrer une position de fermeté, pénale et policière, contre les différents problèmes rencontrés dans le quartier.
Elle a d’ailleurs diffusé une vidéo où on la voit dialoguer avec Nathalie Balmat, à l’origine du compte Twitter « La Guillotière en colère » (et de l’association « Riverains de la Guillotière ») qui dénonce les incivilités, l’insécurité et l’inaction à ses yeux de la mairie de Lyon.
J'étais ce soir aux côtés des riverains du quartier de la Guillotière à Lyon.
Je veux mettre fin à l'impuissance publique et ramener l'ordre partout sur le territoire de la République. Les Français ont le droit de vivre tranquillement partout où ils le veulent. #Pecresse2022pic.twitter.com/QhxnxsdB8u
Pour Valérie Pécresse, à la Guillotière « la République n’est pas chez elle »
Cette visite, la candidate est revenue une nouvelle fois dessus, vendredi 8 avril au matin, sur les ondes de France Inter. Un moyen de fustiger le bilan d’Emmanuel Macron en matière de sécurité, et de créer une différence avec le président-candidat, malgré la proximité de leurs deux programmes.
« J’étais hier au quartier de la Guillotière à Lyon, je peux vous dire que rien n’est fait pour que la République soit chez elle en plein cœur de Lyon, à 700 mètres de la préfecture de Région. »
Une dramatisation de l’inaction de l’État, alors même que la préfecture a mis en place une Brigade spécialisée de terrain (d’ordinaire réservée aux quartiers sensibles) en février 2021. Et qu’une trentaine de CRS étaient restés en statique sur la place pendant plusieurs semaines fin novembre 2021. Des mesures qui ne rentraient pas dans le récit électoral de la candidate.
À Rue89Lyon depuis 2022, aujourd’hui journaliste associée. Enquêter sur l’extrême droite, c’est lutter contre l’extrême droite.
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Retrouvez comment a voté la ville de Vénissieux au premier tour de l’élection présidentielle de 2022. Et passez Vénissieux au rayon X, grâce à différents indicateurs.
Résultats du second tour de l’élection présidentielle 2022 à Vénissieux
Abstention : 41,78 %
(Résultats en % des suffrages exprimés)
Emmanuel Macron : 68,60 %Marine Le Pen : 31,40 %
Résultats du premier tour de l’élection présidentielle 2022 à Vénissieux
Résultats des élections municipales de 2020 à Vénissieux
✅ Les résultats du second tour :
Abstention : 74,41%
Liste d’union PCF-LFI-EELV : Michèle PICARD (maire sortante) : 40,02%Liste LREM /UDI et Lotfi Ben Khelifa (PS) « Nous, Vénissieux ! » : Yves BLEIN : 35,56%Liste Les Républicains « La République partout pour tous » : Christophe GIRARD : 16,73%Liste Rassemblement National « Le rassemblement vénissian » : Damien MONCHAU : 7,67%
✅ Les résultats du premier tour :
Abstention : 71,26%
Liste PCF-LFI « Les Vénissians rassemblés » : Michèle PICARD (maire sortante) : 28,37%Liste LREM /UDI et Lotfi Ben Khelifa (PS) « Nous, Vénissieux ! » : Yves BLEIN : 21,14%Liste Les Républicains « La République partout pour tous » : Christophe GIRARD : 14,33%Liste écologiste (EELV) « Pour Vénissieux écologique et solidaire » : Sandrine PERRIER : 10,27%Liste Rassemblement National « Le rassemblement vénissian » : Damien MONCHAU : 10,13%Liste divers gauche « Vénissieux demain » : Pascal DUREAU : 8,89%Liste sans étiquette « Tous ensemble pour l’avenir de Vénissieux avec UCIV » : Yalcin AYVALI : 5,13%Liste Lutte Ouvrière « Lutte Ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs » : Marie-Christine SEEMANN : 1,7%
Rappel élection présidentielle 2017
Évolution de la population de Vénissieux
Entre 1999 et 2017, la commune a connu une augmentation de sa population de : + 17,5%
Structure de la population
Répartition par tranches d’âge de la population
Répartition de la population par type de familles
Le revenu disponible médian des ménages de Vénissieux
Le revenu disponible médian annuel des ménages est de 15 920 euros annuels (24 490 euros dans la Métropole de Lyon)
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Retrouvez comment a voté la ville de Villeurbanne au premier tour de l’élection présidentielle de 2022. Et passez Villeurbanne au rayon X, grâce à différents indicateurs.
Résultats du second tour de l’élection présidentielle 2022 à Villeurbanne
Abstention : 34,85%
(Résultats en % des suffrages exprimés)
Emmanuel Macron : 75,98%Marine Le Pen : 24,02%
Résultats du premier tour de l’élection présidentielle 2022 à Villeurbanne
Résultats des élections municipales de 2020 à Villeurbanne
✅ Les résultats du second tour :
Abstention : 75,11%
Liste d’union de la gauche (PS-Place Publique- Generation.s-PCF-LFI-COVRA-Ensemble!-EELV) : Cédric VAN STYVENDAEL : 70,37%Liste d’union du centre (LREM,Modem, Agir, UDI) « Villeurbanne c’est vous » : Prosper KABALO : 29,62%
✅ Les résultats du premier tour :
Taux d’abstention : 69,25%
Liste d’union de la gauche (PS-Place Publique- Generation.s-PCF-LFI-COVRA-Ensemble!) « CVS 2020, Villeurbanne en commun » : Cédric VAN STYVENDAEL 33,30% Liste « cologiste (EELV) « Béatrice VESSILLER pour Villeurbanne » : Béatrice VESSILLER 27,48%Liste d’union du centre (LREM,Modem, Agir, UDI) « Villeurbanne c’est vous » : Prosper KABALO 14,91%Liste Rassemblement National « Rassemblement pour Villeurbanne » : Thibaut GARNIER 7,63%Liste divers centre « Villeurbanne au coeur » : Emmanuelle HAZIZA 7,28%Liste Les Républicains « Un nouvel élan pour Villeurbanne » : Clément CHARLIEU 4,66%Liste divers gauche « Villeurbanne 2020 – Pourquoi pas ? » : Philippe VIEIRA 3,28%Liste Lutte Ouvrière « Lutte ouvrière, faire entendre le camp des travailleurs » : Nadia BOUHAMI 1,47%
Évolution de la population de Villeurbanne
Entre 1999 et 2017, la commune a connu une augmentation de sa population de : 19%
Structure de la population
Répartition par tranches d’âge de la population
Répartition de la population par type de familles
Le revenu disponible médian des ménages de Villeurbanne
Le revenu disponible médian annuel des ménages est de 19 790 euros annuels (24 490 dans la Métropole de Lyon)
🤔 👉 Sélectionnez Villeurbanne dans la barre de recherche en haut du graphique pour voir les données correspondantes. Vous pouvez ajouter des communes pour les comparer entre elles.
Retrouvez comment a voté la ville de Lyon au premier tour de l’élection présidentielle de 2022 ? Et passez Lyon au rayon X, grâce à différents indicateurs.
Résultats du second tour de l’élection présidentielle 2022 à Lyon :
Avec presque 80% des voix, Emmanuel Macron s’impose à Lyon, loin devant Marine Le Pen à 20%.
Abstention : 24,20 %
(Résultats en % des suffrages exprimés)
Emmanuel Macron : 79,80 % Marine Le Pen : 20,20 %
Résultats du premier tour de l’élection présidentielle 2022 à Lyon :
Rappel : résultats du premier tour de l’élection présidentielle 2017 à Lyon
Résultats des élections municipales de 2020 à Lyon
>> Retrouvez les résultats des élections municipales 2020 ici.
Évolution de la population de Lyon
Entre 1999 et 2017, la commune a connu une augmentation de sa population de : + 15,8 %
Structure de la population
Répartition par tranches d’âge de la population
Répartition par type de familles de la population
Le revenu disponible médian des ménages
Le revenu disponible médian annuel des ménages de Lyon est de 23 250 euros (24 490 dans la Métropole de Lyon)
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[Portrait] Depuis un an, Jean-René Bourrat est le premier paysan installé par l’association Terre de Liens à Savigny, à l’ouest de Lyon. À 30 ans, il reprend le terrain familial grâce à l’association qui achète le foncier. Et avec une idée sensiblement différente de la vie agricole. Rencontre avec un paysan qui veut faire primer le collectif pour travailler différemment.
Le temps est gris, ce mardi après-midi, à Savigny. Dans cette commune de l’ouest de Lyon, Jean-René Bourrat fait la visite des terrains un peu boueux de la Ferme du Petit Arbre. Le paysan ne peste pas trop contre la météo. Dans le Rhône, on gère plus les problèmes de sécheresse que d’inondation. Pour économiser l’eau, le trentenaire a mis en place un réseau sous-terrain avec une alimentation aux gouttes à gouttes. Non connecté au réseau agricole, il bénéficie également d’une retenue d’eau lui permettant d’éviter la pénurie.
La retenue d’eau de la ferme du Petit arbre.Photo : PL/Rue89Lyon.
Sous ses trois serres, des blettes et des salades couvrent une partie des 1200 m2 aménagés. « Bon, là, j’ai tenté les radis, mais c’est raté, montre-t-il du doigt. Faut bien apprendre ! » En extérieur, poireaux et choux sont sortis. Une partie est préservée, sous un engrais « vert » fait de seigle et de vesces, une légumineuse qui aide à fixer l’azote. En tout, une quarantaine de type de légumes sont plantés sur l’année.
« Dans l’idée, j’aimerais faire trois parcelles. Le but, c’est de faire la paille pendant trois ans sur l’une. Puis reprendre les récoltes », reprend-il en montrant les étendues vierges de terrain.
Un système remettant au goût du jour la « jachère » chère au paysan. Du moins, c’est ce qu’il espère prudemment. L’arrivée sur les terres remonte à seulement fin 2020.
Jean-René Bourrat et Gérard Lenne, membre de Terre de Liens, à la ferme du petit arbre.Photo : PL/Rue89Lyon.
Paysan à Lyon : un travail collectif
Jean-René Bourrat n’est pas trop du genre à se mettre en avant. Avant l’entretien, il nous a fait promettre de ne pas prendre de photos où il serait seul. Pas de page « insta » ou de promotion sur les réseaux sociaux pour être vu comme certaines fermes urbaines. La ferme du « Petit Arbre », référence à un souvenir de gamin avec ses frères, n’est pas trop dans la com’.
Sa capuche vissée sur la tête, il relativise son rôle dans l’entreprise et essaye de mettre en avant la dimension collective du projet.
« Quand je me suis installé, j’ai organisé une fête pour les personnes qui sont venues donner un coup de main, note-t-il. J’ai dû envoyer 75 SMS. »
Sa philosophie : lancer le projet sur de bonnes bases. Ensuite, tout le monde est le bienvenu pour y participer.
« Moi, j’ai juste investi dans les outils de production, indique-t-il. L’idée du projet, c’est que plusieurs personnes puissent venir s’associer. »
Un paysan informaticien vivant à Lyon ou la recherche d’un nouvel équilibre
Avec un stagiaire, Samuel, sa première salariée, Ophélie, et son frère jumeau, Jean-Noël, il développe 20 ha sur une parcelle de 26 ha rachetée par Terre de Liens. Le premier dossier bouclé par l’association à l’Ouest de Lyon (lire par ailleurs) à présent propriétaire des lieux. A côté de « JR », son frangin, « JN » vend les légumes ce mercredi. Objectif à terme : avoir les moyens de lui payer un mi-temps.
Jean-René et Jean-Noël Bourrat à la ferme du petit arbre, à l’Ouest de Lyon.Photo : PL/rue89Lyon.
Avec son pull et son écharpe jaune, Jean-Noël est clairement le plus « urbain » des deux frères. Croix-roussien, il travaille en indépendant dans l’informatique. Est-il un « développeur paysan » ou un « paysan informaticien » ? On ne sait pas trop. En tout cas, le mélange a l’air de bien marcher.
« C’est terrible à dire, mais ça doit être cette vieille quête de sens qui m’a fait revenir », rigole Jean-Noël Bourrat quand on lui demande le « pourquoi » de ce « retour à la terre ».
Puis, il reprend, un poil plus sérieux :
« Il y a un vrai équilibre à trouver entre un métier concret et un autre. Moi, j’ai de la chance. Je sais ce que c’est que le travail des champs. Je sais que je ne voudrais pas y être à temps-plein. Mais un mi-temps, pourquoi pas. »
Malgré l’héritage familiale, cultiver une autre manière d’être paysan
Les deux frangins connaissent bien les lieux. Ils prennent en réalité la suite de leurs parents, éleveurs sur ce terrain durant 30 ans. Un retour aux racines ? Bof… Comme souvent, l’histoire familiale ne donne pas envie d’y retourner. Et pourtant.
D’abord étudiant sur les bancs de la fac à Lyon, Jean-René Bourrat a fait quelques boulots en usine avant de travailler six ans pour l’horticulteur Ferriere Fleurs. C’est de là que l’idée de reprendre une ferme a germé. Passionné par la pousse des plantes, il se lance dans le maraîchage.
Il passe d’abord un BPREA (brevet professionnel responsable d’entreprise agricole) en maraîchage. Puis, il cherche à reprendre une terre. Or, depuis 2019, ses parents ont arrêté d’élever des chèvres, à Savigny. Dans la foulée, il apprend que les propriétaires des lieux veulent vendre.
En février 2020, il se rapproche de Terre de liens. Objectif : que cette association solidaire puisse racheter le foncier. Comme beaucoup, le jeune paysan est freiné par les investissements conséquents nécessaires pour s’installer. Au final, l’association investit 140 000 euros dans le projet, avec les frais de notaire. De son côté, il met 100 000 euros dans les outils de production. Un poids financier tout autre sur ses épaules.
Un ancien modèle « humainement et économiquement pas toujours viable »
Jean-René Bourrat dans les champs de poireaux.Photo : PL/Rue89Lyon.
S’il cultive la terre de ses parents, son histoire est sensiblement différente. Finis l’élevage de chèvre et la production de fromage, il préfère le maraîchage. Finie également la vie à la ferme, hors de question de vivre sur place. Ça tombe bien, elle a été vendue avant son arrivée.
Fini également un mode de vie uniquement centré sur l’exploitation. Si Jean-René Bourrat aime à parler « collectif », c’est aussi parce qu’il a dans l’idée de travailler, peut-être, « moins » que ses parents.
« J’ai vu l’autre modèle. Franchement, c’est économiquement et humainement pas toujours viable. »
Dans l’idée, il se verrait bien travailler avec des personnes associées à mi-temps.
« Je pense monter une société coopérative. Mais bon, évidemment, ça prend du temps. »
En attendant, malgré son flegme apparent, il ne chôme pas.
« Je préfère largement faire 70 heures dehors que 35 heures dans un bureau ! »
De la vente directe, rien que de la vente directe, toujours de la vente directe
Sur ces 20 ha, il se verrait bien accueillir d’autres activités. Pourquoi pas faire des ateliers sur la ferme pour la présenter ? Pour penser à ça, il s’associe avec d’autres producteurs.
« Le but, c’est de se regrouper. Certains sont plus dans la pédagogie, d’autres moins. Quand on est tout seul dans une ferme, c’est des choses que l’on ne peut pas faire. »
Alors, ils se retrouvent. Un éleveur de cochon en plein-air à Saint-Julien-sur-Bibost, une commune voisine, une productrice de plantes médicinales à Savigny…
« Il y a des ventes à la ferme un peu partout. Mais, si on reste tout seul dans sa ferme, ça ne sert à rien. »
Ils essayent de monter un projet de marché dans une autre commune du secteur, à Sourcieux-les-Mines. Là-dessus, le fils Bourrat retrouve sa mère et son père. Comme ses parents, il cherche à vendre quasiment exclusivement en vente directe. Objectif : rapprocher le consommateur du producteur.
« Et le producteur ne fait rien tout seul, souligne-t-il. Il faut que le client connaisse les salariés aussi ! »
En plus de la vente à la ferme et du projet en cours, il vend à partir de mars au marché de Saint-Pierre-la-Palud, le vendredi. Son objectif : 80 % des ventes en visu. « Je ne regarde pas trop les chiffres, répond-il quand on lui demande combien il produit de légumes. Mais j’ai actuellement entre 90 et 100 clients par semaine. » Il fournit également une cantine scolaire. « Pour les gamins, ça a aussi du sens. »
A la Duchère, une Amap et un appel à la sécurité sociale alimentaire
A Lyon, il lance une AMAP à la Duchère. Dans le projet, il s’est mis en lien avec le centre social. Son but ? Pouvoir vendre dix euros le panier en tarif normal, et huit euros pour les personnes défavorisées. Ses produits restent chers, mais bio. Après 30 ans sur le terrain, ses parents n’ont passé la certification « AB » qu’en 2016 malgré des procédés identiques utilisés pendant des années. Sa mère, « pas très label », ne s’y est résignée que pour préparer la succession.
Sur le sujet, il grommelle :
« Si je baisse les prix, je ne me verse pas de salaire et si je mets les prix classiques du bio, ça peut ne pas marcher pour certains », note-t-il.
Dans l’idéal, il plaide pour une sécurité sociale de l’alimentation pour que tout le monde ait accès à de la nourriture de qualité. Un sujet dont on parle peu. Alors, il tente de le placer.
« Attention hein, je ne fais pas de politique », rectifie-t-il. Avant de se reprendre : « Enfin, je ne fais pas de communication. » Ça, on l’aura compris.
Journaliste lyonnais fan de l’Ouest, je suis à Rue89Lyon depuis 2020. Aujourd’hui associé et directeur de publication, je couvre les questions sociales mais aussi écologiques (pollutions industrielles, scandale des perfluorés). Le travail, c’est la santé, à condition que le droit soit respecté. Un œil politique sur le Rhône. Pour me laisser une info, c’est ici plemerle@rue89lyon.fr.
Ce samedi 9 avril, veille du premier tour de la présidentielle, une « Marche pour le futur » est organisée dans de nombreuses villes de France dont Lyon. Une première.
A l’heure où nous écrivons ces lignes, difficile de dire quelle sera l’ampleur de cette Marche pour le futur à Lyon. Sur l’ensemble du territoire français, 79 événements sont annoncés.
A Lyon, le rendez-vous est donné à 14h place Jean-Macé pour rejoindre la place Bellecour par l’avenue Jean-Jaurès et le cours Gambetta.
A l’initiative de cette Marche pour le futur, on trouve les milieux écologistes (350.org, Alternatiba, Extinction Rebellion, Youth For Climate,…) et féministes (collectif #NousToutes) rejoints notamment à Lyon par l’assemblée des Gilets jaunes, les féministes ou les antifascistes qui contestent la récente dissolution de la GALE.
De manière plus originale, on note les signatures de Médecins du Monde ou de la Fondation Abbé Pierre qui se joignent à l’appel local.
A Lyon, une inédite Marche pour le futur apartisane
Cette Marche pour le futur « pour le Climat, la Justice Sociale et un renouveau démocratique » est naturellement à rapprocher des Marches pour le climat ou des Grèves pour le climat qui se sont ouvertes à des organisateurs issus des luttes sociales (syndicats, Gilets jaunes, etc…). Cette mobilisation est toutefois inédite à la veille d’un premier tour d’une élection présidentielle. Elle se positionne résolument à gauche. Comme on peut le lire dans les thématiques de l’appel décliné localement :
« Nous luttons pour un changement radical de nos modes de production et de consommation, ainsi qu’une transition écologique et solidaire (…) Nous rejetons toutes les inégalités, discriminations et rapports de domination qui continuent de diviser notre société. La souveraineté du peuple, fondement de la démocratie, doit retrouver sa force et sa légitimité à travers une réforme en profondeur de nos institutions ».
Mais cette Marche pour le futur est une forme de réponse aux partis de gauche et écologistes qui s’alignent divisés à la présidentielle. A ces partis politiques, les organisateurs de la Marche demandent d’ailleurs explicitement par voie de communiqué de presse de faire profil bas :
« À la veille du lancement de la séquence électorale, nous appuyons le caractère apartisan de cette mobilisation, nous nous désolidarisons de toute forme de récupération politique et demandons aux représentant·e·s et militant·e·s de partis politiques de ne pas arborer leurs couleurs, quelle qu’en soit la représentation (logos, drapeaux, t-shirts, banderoles ou autres) »
Dans l’appel national, l’ « espoir » et « la pression » veut être maintenu :
« Guerre en Ukraine, crises climatique et sanitaire, explosion des inégalités, montée des discours de haine, violences sexistes et de genres… Nombreuses sont les raisons du découragement et de la paralysie. À quelques jours de l’élection présidentielle, on veut nous faire croire que l’histoire est déjà écrite. Mais il ne tient qu’à nous de l’écrire ».
Très attendu, le projet de renforcement du réseau TER autour de Lyon traîne depuis plusieurs années. Le 24 mars dernier, Bruno Bernard, le président écologiste à la tête de la Métropole de Lyon a écrit à Laurent Wauquiez sur le sujet. Quelques jours plus tard le président LR de la Région a évoqué à nouveau le dossier dans la presse. Le projet de « RER à la lyonnaise » reste toujours en gare.
Un peu de chiffrage et quelques précisions, mais pas de grandes annonces. Moins d’un an après la campagne des régionales et une première esquisse du projet de « RER à la lyonnaise », Laurent Wauquiez a de nouveau donné une interview au Progrès pour évoquer le dossier.
Quelques jours auparavant, Bruno Bernard, président EELV de la Métropole de Lyon avait écrit au président de Région pour le presser d’accélérer la réalisation de ce projet. La lettre avait également été diffusée dans la presse.
Le « RER à la lyonnaise » est un enjeu de taille pour les habitants de la région de Lyon. Ce « RER » augmenterait considérablement la fréquence des trains sur la plupart des lignes du nœud ferroviaire lyonnais (rebaptisé Étoile ferroviaire), et créerait des nouvelles connections tram-train.
Bisbille politique autour du « RER à la lyonnaise »
Dans son interview, Laurent Wauquiez fait à plusieurs reprises un appel du pied à Bruno Bernard, notamment sur la tarification TER-TCL, ainsi que sur le prolongement vers Crémieux et Givors.
« En investissement, en fonctionnement : il faut qu’on sache ce que la Métropole et le Sytral sont prêts à payer« , s’interroge le président de Région.
On pourrait trouver un début de réponse dans la lettre que lui a adressée Bruno Bernard quinze jours auparavant. Dans celle-ci, le président de la Métropole interpellait Laurent Wauquiez sur le « RER métropolitain ».
Bruno Bernard y proposait « d’intégrer l’offre TER dans les abonnements et titres des réseaux urbains qui le souhaitent », puis une « tarification zonale » dans un deuxième temps, et de « participer aux investissements » de la Métropole sur le développement de trois lignes tram-train dans l’ouest lyonnais. Le président de la Métropole demandait aussi une double ligne Saint-Etienne/Givors/Perrache et Condrieu/Givors/Perrache, ainsi qu’une ligne RER entre Vienne et Villefranche-sur-Saône.
Des sujets qui recoupent certains projets annoncés par Laurent Wauquiez. Mais pour l’heure, la Région LR et la Métropole écologiste ne semblent pas près de se retrouver autour d’une table. Préférant s’interpeller par médias interposés.
Le jour même de la publication de l’interview de Laurent Wauquiez, un vœu a été voté par le Sytral en direction de la Région « pour développer l’offre ferroviaire pour améliorer la mobilité quotidienne des habitants des territoires lyonnais ». Le nouvel établissement public en charge des TCL – et également dirigé par l’écologiste Bruno Bernard – demande de lancer des « scenarios prospectifs ».
Les annonces réchauffées sur le « RER à la lyonnaise »
L’occasion est plutôt de faire de la communication politique sans apporter de nouveautés. L’interview de Laurent Wauquiez dans Le Progrès a en effet un goût de déjà-vu. La plupart des prolongements et aménagements figuraient déjà dans un entretien donné pendant la campagne pour les élections régionales 2021.
L’achat de rames gros porteurs, le renforcement de la ligne Lyon/Saint-Étienne régulièrement interrompue, une desserte jusqu’à Crémieu, Brignais ou Givors, la réouverture de deux haltes ferroviaires ou encore l’augmentation de la fréquence pour atteindre un train toutes les 15 minutes… tous ces projets étaient déjà connus.
Il faudra se contenter de quelques précisions de la part de Laurent Wauquiez. Sur la desserte de Crémieu, le président LR, qui hésitait, a tranché. Il plaide pour que le tramway T3 soit prolongé sur un ancien chemin de fer. Une façon habile de renvoyer la balle dans le camp de la Métropole et du Sytral.
Alors qu’il annonçait une vingtaine de rames gros porteurs en 2021, ce sera finalement 19, mises en service en 2023. Pour l’amplitude horaire renforcée sur le réseau, Laurent Wauquiez en a fixé l’étendue : 5h à 23h. Ainsi qu’une date pour la fin de tous les projets, en 2035.
À Rue89Lyon depuis 2022, aujourd’hui journaliste associée. Enquêter sur l’extrême droite, c’est lutter contre l’extrême droite.
J’écris aussi sur la politique, le sans-abrisme, le logement, les violences sexistes et sexuelles. Pour me filer une info ou me contacter, c’est par là : mallenou@rue89lyon.fr
Dans la métropole de Lyon, il existe de nombreuses zones où les livreurs Uber Eats ne peuvent pas attendre leur commande, s’arrêter, ou même prendre un café. Des espaces délimités par Uber Eats main dans la main avec les restaurants, les riverains mais aussi la Ville de Lyon, aux dépens des conditions de travail déjà précaires des coursiers.Enquête.
C’est en se penchant sur le phénomène des Dark stores que Rue89Lyon a pris connaissance de l’existence de nombreuses « zones blanches » à Lyon. Une appellation communément employée par les livreurs à vélo ou véhiculés.
De quoi s’agit-il ? Pour faire simple, grâce à la géolocalisation permanente de ses livreurs, la plateforme américaine empêche leur téléphone de capter de nouvelles commandes lorsqu’ils se trouvent dans une « zone blanche ». Le dispositif existe dans de très nombreuses villes, à Brest ou Tours par exemple.
L’algorithme d’Uber Eats propose des commandes en priorité aux livreurs disponibles au plus proche du restaurant choisi par le client. C’est la raison pour laquelle il y a souvent des attroupements devant les fast food les plus populaires dans le centre de Lyon. Une situation qui pouvait amener à des nuisances sonores, ou, à la marge, quelques cas d’incivilités.
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Ce mercredi, Grégory Doucet, maire écologiste de Lyon, a présenté devant la presse des projets non-résidentiels à venir pour les bâtiments les plus emblématiques du patrimoine vacant de la ville. Malgré de grands principes directeurs, les annonces sont pour l’heure peu concrètes. Et l’on a aussi noté une grande absente : la culture.
Chalet du Parc de la Tête de d’Or, Musée Guimet, galerie des Terreaux, tour du CIRC, site Neyret (l’ex École Nationale des Beaux-Arts)… Ces lieux laissés en friche depuis des années, et bien connus des Lyonnais et Lyonnaises, devraient retrouver une seconde vie.
Devant Grégory Doucet, maire de Lyon, et Sylvain Godinot, adjoint au patrimoine, un parterre de journalistes – venus en nombre – attendait de grandes annonces. Le programme prévu était ambitieux : la Ville devait annoncer le « lancement de plusieurs projets sur des bâtiments emblématiques » de son patrimoine vacant.
Pour l’occasion, ont été rouvertes les portes du « Chalet », l’une de ses propriétés non-utilisée, en plein cœur du parc de la tête d’Or. Ce bâtiment des années 1960 est doté d’une vue imprenable sur le lac.
Jusqu’en 2013, il a accueilli un restaurant touristique, « Le Pavillon », avant d’être laissé à l’abandon. Des vestiges d’un panneau d’accueil restent affichés à côté de la porte d’entrée, décolorés par le soleil et les intempéries. Dans les salles, des dalles manquent au plafond, et des tags recouvrent une partie des immenses baies vitrées.
La seconde vie du patrimoine vacant à Lyon devra attendre un peu
L’assemblée était déjà refroidie par la fraîcheur des lieux, et les annonces du maire et de son adjoint n’auront pas réussi à la réchauffer. On aurait pu attendre des projets définis, ou a minima des contours précis, ainsi qu’une certaine part donnée à la culture. Pour le Chalet du Parc, la promesse était même attrayante : « un lieu ressource amené à devenir une vigie de contemplation et d’admiration des merveilles de la nature dans un parc emblématique ».
Vacant depuis 2013, le chalet du parc, propriété de la Ville de Lyon, accueillait auparavant un restaurant dont la publicité reste encore affichée à l’entrée.Photo : MA/Rue89Lyon
En réalité, les annonces ont été quelque peu décevantes. Le maire et son adjoint ont daté le démarrage de ces projets dès 2022, mais c’est plutôt une mise en route qui devrait se faire cette année. Au mois d’avril, la municipalité va lancer deux appels à manifestation d’intérêt, pour le Chalet du Parc et la tour du CIRC.
Quant aux autres sites, on retrouve des annonces réchauffées : fin 2022, la Biennale d’art contemporain qui se retrouvera en partie dans le Musée Guimet -qui bénéficiera de 500 000 euros de rénovation, et le projet d’une cité des artisans réparateurs dans la Galerie des Terreaux, sans date arrêtée.
Au Chalet et à la tour du CIRC, la Ville ne finance pas les rénovations
Pour la tour du CIRC, dans le 8e arrondissement, habitants et journalistes n’ont qu’à ronger leur frein. Les véritables contours du projet, et l’appel à manifestation d’intérêt, seront connus à la fin du mois d’avril. Seule information donnée par les élus : la réhabilitation se fera dans le cadre d’une consultation internationale du réseau C40 (constitué de grandes villes mobilisées contre le changement climatique). Difficile pour l’heure d’imaginer le futur des 8500 m² de cet immeuble, qu’il faudra rénover à hauteur de plusieurs dizaines de millions d’euros.
La rénovation, c’est aussi le gros chantier qu’il faudra mener au Chalet du Parc pour le prochain repreneur. La Ville a chiffré à 4,3 millions les fonds nécessaires pour remettre à neuf cette grande bâtisse, véritable passoire thermique. Une estimation plutôt à la baisse, de l’aveu même de Sylvain Godinot, surtout au vu du prix actuel des matières premières.
Les repreneurs seront-ils prêt à mettre autant d’argent sur la table ? Les écologistes se lancent dans ce pari, misant tout sur le côté « emblématique » de ces deux lieux. Sans certitudes sur le résultat.
Pour le Chalet du Parc, une réhabilitation encore floue
Pour les volontaires à déposer une manifestation d’intérêt la capacité de pouvoir rénover le lieu, et proposer un modèle économique viable font partie des des premiers critères. Ils bénéficieront d’un bail d’environ 25 ans au Chalet, et devront s’adapter aux horaires du parc, avoir une offre « tournée vers la transition écologique », mais une programmation hybride, ouverte au plus grand nombre, et préserver la quiétude du parc… Le dossier est à monter en un mois et demi, puisque l’appel se termine le 18 mai.
La Ville de Lyon cherche la ou les perles rares, mais ne sait en réalité pas exactement quelle figure prendra le projet. « Un restaurant, ça nous semble assez évident, mais on est fermés sur rien », explique Sylvain Godinot.
Grégory Doucet élabore, tout en restant allusif :
« On n’a pas fixé d’orientation sur une activité touristique. On met le focus sur un lieu d’accueil autour de la biodiversité et la transition écologique. L’objectif n’est pas touristique en tant que tel même la structure pourra profiter à d’autres que les Lyonnais et les Lyonnaises. Le parc a 6 millions de visiteurs par an. »
La culture, très marginale dans les réhabilitations
Au cours de la conférence presse, seule une courte évocation du sort du Musée Guimet a permis d’accorder un instant à la culture. D’abord, les 16 000 m² entreront dans une période transitoire avec l’installation de la Biennale d’art contemporain.
La Ville se dit ensuite prête à étudier « la poursuite de l’ouverture événementielle de lieu », et annonce « mener une réflexion pour un projet de reconversion à long terme ». Un avenir plutôt flou.
On aurait peut-être aussi pu attendre un avenir artistique pour l’ancienne école des Beaux-Arts (site Neyret), qui deviendra un lieu hybride, entre le service archéologique de la Ville, et la naissance d’un « tiers-lieu de la transition écologique ».
L’absence de la conférence de presse de Nathalie Perrin-Gilbert, adjointe à la culture au maire de Lyon, a d’une certaine façon aussi traduit la faiblesse de l’offre culturelle envisagée pour ces bâtis.
À Rue89Lyon depuis 2022, aujourd’hui journaliste associée. Enquêter sur l’extrême droite, c’est lutter contre l’extrême droite.
J’écris aussi sur la politique, le sans-abrisme, le logement, les violences sexistes et sexuelles. Pour me filer une info ou me contacter, c’est par là : mallenou@rue89lyon.fr