1er mois à 1€

Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

L’Autre Soie à Villeurbanne : la vision idéale d’un ex-quartier ouvrier

L’Autre Soie à Villeurbanne : la vision idéale d’un ex-quartier ouvrier

À Villeurbanne, le projet de l’Autre Soie est en passe de devenir un « joyeux bordel ». À la veille de l’inauguration du nouveau CCO, élus et promoteur vantent un ensemble urbain « qui coche toutes les cases ». Un écueil à éviter cependant : la potentielle gentrification.

C’est un quartier en mutation, comme il n’en existe presque plus à la frontière du périphérique. Le secteur de la Soie, à Villeurbanne, semble être à un point d’étape. Non loin d’un Médipôle vieux de seulement quatre ans, longeant le tramway T3, permettant de rejoindre Meyzieu à la Part-Dieu en passant par Vaulx-en-Velin, des bâtiments flambants neufs côtoient de vieux locaux à l’avenir incertain. Le long de la rue de la ligne de l’Est, certains comme au 11 bis, doivent être transformés pour accueillir de l’activité « productive », en mémoire au passé industriel des lieux. À côté, des chantiers, à des étapes différentes, ont déjà poussé un peu partout. Parmi ceux-ci, certains sont en train de prendre forme. C’est le cas des bâtiments de l’Autre Soie.

Ce mardi 19 septembre, élus et représentants du GIE (Groupement d’intérêt économique) « la Ville Autrement » se sont retrouvés pour faire un point d’étape à mi-chemin sur un projet immense. Mi-octobre, la nouvelle salle du CCO va ouvrir ses portes. En théorie du moins. « On est dans les dernières semaines de chantier, il y a toujours un peu de stress », témoigne Harout Mekhsian, directeur du CCO en regardant les ouvriers s’activer.

Tout sourire, il arpente les lieux avec des représentants d’Alynea, de bailleurs sociaux comme Est Métropole Habitat, Rhône Saône habitat, une préfète déléguée, le maire de Villeurbanne et le président de la Métropole de Lyon. Un cocktail d’acteurs en tout genre pour un « joyeux bordel », place le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard (EELV). Il faut dire que pour lui, le projet coche « toutes les cases ».

Autre Soie Villeurbanne
La nouvelle salle du CCO pourra accueillir 1000 personnes en place debout dans l’ensemble de l’Autre Soie, à Villeurbanne.Photo : PL/Rue89Lyon.

A Villeurbanne, une « Autre Soie » aux multiples facettes

À deux pas des restes de l’ancienne usine Tase (Textile Artificiel du Sud-Est), cet ensemble va proposer 293 logements. Parmi ceux-ci, on peut compter 50 logements sociaux, prévus pour 2024, avec « l’Autre Toit », 70 autres logements prévus dans un ancien IUFM (dont 30 sociaux) pour 2025. Puis, un an plus tard, la fondation Aralis devrait inaugurer une résidence sociale de 92 logements. À côté de cela, la mairie de Villeurbanne veut créer le premier « parc auto-géré » de la métropole, grand de 1,5 ha.

Emblème du projet, l’ancien foyer des travailleuses des jeunes filles de l’Usine Tase va lui être ouvert à la mi-octobre. Juste à côté de la salle de concert du CCO, il doit incarner les multiples facettes du projet. Aux premier et deuxième étages : une résidence étudiante est prévue. Il y aura également sur place un restaurant, un espace de coworking, une maison des services publics ou encore un amphithéâtre de 60 places et un atelier de création géré par le CCO. Côté hébergement d’urgence, il accueillera également des femmes enceintes ou des mères avec enfants de moins de trois ans, prises en charge par l’association Alynea.

L'Autre Soie
Cédric Van Styvendael, entouré de la préfère Vanina Nicoli, de Bruno Bernard et de Camille Degryse représentante de l’Union Européenne, ayant pris part au financement de l’Autre Soie, à Villeurbanne.Photo : PL/Rue89Lyon.

L’Autre Soie, la vente d’un quartier idéal au milieu d’un ex-quartier industriel à Villeurbanne

Bref, l’Autre Soie veut être le parfait projet de rénovation urbaine avec du social, de la mixité, un tiers-lieu… Pour le plus grand bonheur des élus. Un à un, ces derniers filent la métaphore textile en déroulant sur les valeurs d’un projet allant « vers l’autre [soi, ndlr] », avec un « autre toit », tout en « tissant » du lien sur l’ancienne industrie de la soie. 

« Depuis le temps qu’on vous bassine avec ça », plaisante le maire socialiste de Villeurbanne, Cédric Van Styvendael.

Ancien directeur général d’Est Métropole Habitat, il avait aussi été directeur du GIE « La Ville Autrement ». En son temps, ce poste avait d’ailleurs fait tiquer la Chambre régionale des comptes, sans conséquence pour l’élu. Aujourd’hui, il semble en tout cas le plus à même d’apprécier l’évolution d’un projet dont la genèse remonte à 2014.

« Il s’agit de montrer qu’une ville hospitalière, ce n’est pas que des mots. Il faut aussi organiser la ville autour de ça, note-t-il. C’est un projet éminemment politique. »

Avec un quartier parfait : les risques de la gentrification

Le maire rappelle que les premières personnes ayant été accueillies dans l’ancien foyer de jeunes filles étaient des migrants venant du démantèlement de la jungle de Calais, en 2016. « Un palimpseste » tente même Cédric Van Styvendael (PS), en référence au parchemin dont on a effacé la première écriture pour pouvoir écrire un nouveau texte. Cocasse, quand on connaît le passé industriel du quartier laissé en friche de longues années.

« Il y a un enjeu de rénovation de l’existant, notamment du côté de l’ancienne usine Tase », complète pour sa part le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard (EELV).

Ce dernier replace « l’Autre Soi », dans le projet plus grand du « Carré de Soie », débordant sur Vaulx-en-Velin et débuté en 2009. Un objectif également : garder l’identité ouvrière du quartier.

Celui-ci sera-t-il tenable ? Rendu attractif par le développement des transports en commun (le T3) et l’arrivée du métro A non loin de là, en 2007, la population du secteur tend à évoluer depuis quelques années. Bien présenté, bien construit… Malgré les logements sociaux en projet, le projet de l’Autre Soie, avec sa part culturelle, associative et son positionnement intéressant au centre de la métropole de Lyon, a tout l’air d’un parfait appeau à cadres sup’. Une chose dont ont conscience les porteurs du projet.

« Il ne faudrait pas que les lieux deviennent le lieu bobo à la mode de la métropole », marque à propos le maire de Villeurbanne, suivant à présent « le projet de plus loin ». Pour lui : « Ce serait à l’inverse notre objectif ». Vraiment, vous avez dit « palimpseste » ? 

Le bâtiment phare de l'Autre Soie
L’ancien foyer des jeunes filles de la Tase, bâtiment phare de l’Autre Soie.Photo : PL/Rue89Lyon.

Une marche contre les violences policières à Villeurbanne samedi

Une marche contre les violences policières à Villeurbanne samedi

Une centaine de d’associations, de collectifs, d’organisations syndicales et politiques appellent à une mobilisation, samedi 23 septembre, contre les violences policières et le racisme systémique. À Villeurbanne, la marche partira à 14 h 30 du quartier du Tonkin (métro Charpennes) pour descendre jusqu’à la place Gabriel-Péri.

Le mot d’ordre est le suivant :

« Marcher contre les violences policières, contre le racisme systémique et pour les libertés publiques ».

Dans plus d’une cinquantaine de villes de France, une centaine d’organisations appellent à un mouvement unitaire ce samedi 23 septembre. Dans la métropole de Lyon, le rendez-vous est donné dans le quartier du Tonkin à 14h30 (métro Charpennes), à Villeurbanne, pour rejoindre la place Gabriel-Péri en passant par le Palais de justice et la préfecture (Lyon 3e et 7e).

Parmi les organisations présentes, on retrouve notamment des collectifs de victimes de violences policières comme Flagrant Déni, France des Banlieues ou encore Idir Espoir et Solidarité, fondé par la famille d’Idir Mederess. En septembre 2020, ce dernier avait été retrouvé pendu dans sa cellule du quartier disciplinaire de la maison d’arrêt de Lyon Corbas. L’enquête avait conclu à un suicide par pendaison mais sa famille suspecte que sa mort soit liée à ses conditions de détention.

Villeurbanne manifestation
Une manifestation « arrêtée » par les forces de l’ordre en janvier 2021. Photo d’archivePhoto : PL/Rue89Lyon.

De Lyon à Villeurbanne : défendre un « plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires »

D’autres associations et collectifs seront présents comme Alternatiba ANV Rhône, SOS Racisme, l’Assemblée des gilets jaunes Lyon et environs, Extinction Rébellion Lyon ou la Ligue des Droits de l’Homme 69. À leurs côtés, plusieurs organisations politiques : Ensemble, Europe écologie les Verts, Génération·s, la France insoumise ou le Nouveau parti anticapitaliste. On compte aussi plusieurs syndicats (Solidaires, Mouvement national lycéen, Voix lycéenne, la CGT).

Tous portent les mêmes revendications. Ils demandent notamment : « l’abrogation de la loi de 2017 sur l’assouplissement des règles en matière d’usage des armes à feu par les forces de l’ordre ». Votée sous Bernard Cazeneuve (ex-PS), celle-ci permet aux forces de l’ordre de tirer en cas de refus d’obtempérer. Elle est fortement remise en question depuis la mort de Nahel, tué par un tir de policier lors d’un contrôle routier.

Les organisations défendent également « une réforme en profondeur de la police, de ses techniques d’intervention et de son armement, le remplacement de l’IGPN par un organisme indépendant de la hiérarchie policière et du pouvoir politique », « la création d’un service dédié aux discriminations touchant la jeunesse au sein de l’autorité administrative présidé par le Défenseur des droits », mais aussi « un plan d’investissement public ambitieux dans les quartiers populaires et sur l’ensemble du territoire pour rétablir les services publics ».

La marche pour la justice organisée le 8 juillet 2023 à Vénissieux, en mémoire de Nahel et des autres victimes de violences policières.
La marche pour la justice organisée le 8 juillet 2023 à Vénissieux, en mémoire de Nahel et des autres victimes de violences policières.Photo : LB/Rue89Lyon

Cette marche a lieu dans un contexte particulier, quarante ans après la « Marche pour l’égalité et contre le racisme » (dite « Marche des beurs ») et trois mois après la mort de Nahel. Fin juin, le décès du jeune adolescent avait alors engendré des scènes de révoltes dans les quartiers populaires et les communes de l’agglomération, à Vaulx-en-Velin, Vénissieux et La Duchère (Lyon 9e) notamment.

Une grève des Apple Stores français partie de Lyon

Une grève des Apple Stores français partie de Lyon

Les représentant·es du personnel d’Apple Retail annoncent une grève vendredi 22 et samedi 23 septembre dans les Apple Stores pour paralyser le lancement de l’Iphone 15. Un mouvement social qui prend un tournant national après avoir été initié de façon timide et spontanée par le magasin de la Part-Dieu à Lyon. Récit.

C’est finalement la question des salaires qui les aura décidé·es. Les représentants et représentantes syndicales de la filière Apple Retail, en charge des magasins physiques de la firme, ont annoncé une grève dans les Apple Stores vendredi 22 septembre, jour de la sortie de l’Iphone 15.

Cela faisait plusieurs semaines que la menace couvait. Après de premiers débrayages sur Lyon, le mouvement s’est maintenant étendu à l’échelle nationale. La décision a été prise après une énième réunion infructueuse entre la direction et les délégués syndicaux sur les salaires, mais couvait depuis plusieurs semaines.

Lisez la suite pour 1€

En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.

Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?

Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89Lyon. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.

Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Lyon d’un média vigie des pouvoirs locaux, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.

Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné⋅e ?

Connectez-vous

Chantier des Voies Lyonnaises : les écologistes tiennent bon face aux critiques

Chantier des Voies Lyonnaises : les écologistes tiennent bon face aux critiques

La majorité écologiste à la tête de la Métropole de Lyon prévoit la construction de 200 kilomètres « d’autoroutes à vélo », appelées Voies Lyonnaises, d’ici 2026. Alors que les travaux débutent ou approchent, le sujet crispe chez les maires de droite, qui entraînent une partie de leur administrés. En face, les écologistes n’envisagent pas de dévier de leurs objectifs, sinon à la marge.

C’est dans le fraîchement installé « Velcroc », bar et atelier de réparation de vélos sur le quai Sarrail (Lyon 6e), que les écologistes de la Métropole de Lyon ont présenté un point d’étape de leur projet phare des Voies Lyonnaises (VL), mercredi 20 septembre. D’ici 2030, ils souhaitent créer 13 voies élargies pour la circulation des vélos dans la Métropole de Lyon, soit 355 kilomètres de pistes, dans un périmètre étendu, allant de Quincieux à Givors, et de Jonage à la-Tour-de-Salvagny.

Pour l’heure, la Métropole a seulement réalisé une dizaine de kilomètres sur les 200 kilomètres prévus d’ici la fin du mandat en 2026, mais ce chiffre devrait rapidement augmenter avec un objectif de 90 kilomètres dans un an. « On entre dans la phase opérationnelle » – comprendre la phase des travaux – explique le vice-président en charge des mobilités, Fabien Bagnon. « Les travaux de la VL8 sur La Tour-de-Salvagny et Dardilly et ceux de la VL5 le long du Boulevard urbain débuteront très prochainement », indique la Métropole de Lyon, pour les aménagements les plus imminents.

Le futur réseau des Voies Lyonnaises ©Métropole de Lyon
Le futur réseau des Voies LyonnaisesPhoto : Métropole de Lyon

Des maires hostiles aux tracés des Voies lyonnaises

Ce projet ambitieux nécessite des aménagements conséquents de voirie, dans un grand nombre de communes de la métropole. Ce qui n’est pas du goût de plusieurs maires de droite et du centre, qui voient arriver dans leurs communes des projets qu’ils n’ont pas porté pendant les municipales de 2020 et qui ont pourtant un fort impact dans leurs villes. Depuis plusieurs mois, plusieurs d’entre eux ont lancé une offensive contre l’exécutif écologiste et les tracés des VL. Bron, Caluire-et-Cuire, Oullins, Limonest et Tassin-la-Demi-Lune sont là-dessus en première ligne.

Ainsi, le maire centriste de Limonest, Max Vincent, dénonçait par exemple le remplacement d’une voie de bus par une piste cyclable pour le passage de la VL 4, auprès de Lyon Capitale. « Notre ville est déjà mal desservie en transports en commun donc ce n’est pas acceptable. (…) Il aurait fallu trouver un autre itinéraire », soutenait le maire.

À Oullins, la maire LR, Clotilde Pouzergue, a même lancé une pétition contre le passage en sens unique de la Grande rue, pour y faire passer la VL 6. Celle-ci a réuni près de 4500 signatures en juin 2023.

Un score honorable, mais moins impressionnant que celui obtenu par le maire de Caluire-et-Cuire, Philippe Cochet, lui aussi issu des Républicains. Il se targue d’avoir réuni 14 500 signatures, ce qui représenterait en nombre plus d’un tiers des habitant·es de sa commune, contre le passage de la VL sur le même tracé que la voie verte de Caluire. À Bron, la critique a été encore plus virulente. Lors d’une déclaration publique au Club de la presse de Lyon, le maire Jérémie Bréaud (LR) a qualifié Fabien Bagnon de « bulldozer qui n’écoute pas et qui ment».

Les Voies lyonnaise, un projet phare que l’exécutif écologiste entend bien défendre

La conférence de presse donnée par les écologistes, le 20 septembre, avait tout l’air une réponse à ces critiques des derniers mois. Plus qu’un point d’étape, Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon, et Fabien Bagnon se sont principalement attachés à répondre points par points (ou presque) aux critiques. En ne citant qu’à la marge leurs détracteurs.

Le président de la Métropole a concédé avoir « quelques difficultés » à déployer les Voies lyonnaises dans certains coins du territoire métropolitain. « Ces oppositions, qui s’appuient parfois sur des véritables arguments, sont souvent des oppositions purement politiciennes, notamment issue des Républicains », a-t-il lancé, en citant pour exemple Tassin-la-Demi-Lune ou Caluire-et-Cuire. L’occasion de dénoncer dans le même temps les « attaques personnelles » en direction de son vice-président.

Portrait de Fabien Bagnon
Fabien Bagnon, vice-président aux mobilités et « monsieur vélo » de la Métropole de Lyon depuis 2020.

Une réponse a aussi été amenée sur les sujets plus techniques, comme l’utilisation de « voies d’approche » au lieu de « voies propres » pour les bus, pour créer des pistes cyclables. Concrètement : cela signifie que, sur certaines portions, les bus circuleront avec les voitures, et n’auront pas de voie dédiée, sauf à l’approche de carrefours, pour simplifier leur passage.

« Les voies propres pour les bus sont utiles dans les villes les plus denses. Dans le périurbain, la circulation est moins importante et il y a seulement besoin de fluidifier au niveau des intersections », a justifié Bruno Bernard.

Acceptabilité des Voies Lyonnaises : un problème de méthode ?

Mais, si les tracés concentrent la majorité des mécontentements des opposants et des circonspects, c’est aussi la méthode qui dérange.

« La manière dont ces Voies lyonnaises sont déployées, par petites portions, les unes après les autres, me dérange profondément. Cela manque d’étude globale d’impact sur le report de véhicules et d’impact environnemental », nous expliquait Yann Cucherat, élu d’opposition du groupe centriste Pour Lyon, au conseil municipal de Lyon.

Un point que les écologistes n’ont pas abordé lors de leur point d’étape.

Autre point de crispation : les maires affirment ne pas être assez écoutés par la Métropole sur le sujet des Voies lyonnaises. Il y aurait ainsi comme un air de « fronde des maires », un remake de l’épisode métropolitain de l’été 2021. Une partie des maires de la Métropole avaient alors dénoncé « une gouvernance aveugle et verticale contre les communes » de la part de l’exécutif écologiste, dans une tribune. Une fronde notamment déclenchée par le projet d’installation d’un cimetière à Charly, par la Métropole, contre l’avis du maire.

Un argumentaire qui ne passe pas pour les écologistes, qui ont tenu à montrer qu’ils avaient fait des concessions. Ils en veulent pour preuve les deux ans de réunions publiques et de concertations, « auxquelles ont participé plus de 6000 personnes », sur 195 kilomètres des 350 prévus. Mais aussi et surtout les changements de tracés déjà opérés « à Saint-Just, où un troisième tracé a émergé des concertations » ou à Caluire aussi, où la Voie verte restera finalement telle quelle est, sous le poids de l’opposition des habitant·es guidés par leur maire.

Comment réagiront les élus des autres communes concernées ? Des concertations restent à venir, à Vaise (Lyon 9e), sur la section centrale de la VL8, sur les 7e et 8e arrondissements, ou encore dans le 6e arrondissement de Lyon. Dans ces communes, seul Pascal Blache, maire LR du deuxième arrondissement, est dans l’opposition. Nul doute que son attitude sera à suivre de près.

La Voie Lyonnaise 1, sur les quais du Rhône, au niveau de la piscine Tony Bertrand. ©MA/Rue89Lyon
La Voie Lyonnaise 1, sur les quais du Rhône, au niveau de la piscine Tony Bertrand.Photo : MA/Rue89Lyon

Rue89Lyon dénonce la perquisition et la garde-à-vue de la journaliste Ariane Lavrilleux

Rue89Lyon dénonce la perquisition et la garde-à-vue de la journaliste Ariane Lavrilleux

Depuis le mardi 19 septembre à 6h, la journaliste Ariane Lavrilleux est en garde-à-vue et son domicile a été perquisitionné. Elle avait révélé l’aide apporté par l’État français au régime égyptien pour des opérations militaires. Cette garde-à-vue vise à identifier les sources d’Ariane Lavrilleux. Rue89Lyon s’associe au Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil), dont nous sommes adhérents, pour dénoncer cette situation.

>> Ci-dessous, le communiqué de presse publié par le Spiil

Le Spiil a été informé par communiqué de presse que la journaliste d’investigation Ariane Lavrilleux, qui travaille notamment pour le média Disclose, avait été placée en garde à vue le 19 septembre et que son domicile faisait l’objet d’une perquisition menée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans le cadre d’une enquête menée pour compromission du secret défense.

Ariane Lavrilleux avait révélé que l’État français avait apporté son concours au régime égyptien de Mohammed Al-Sissi dans le cadre d’opérations militaires visant des civils. L’enquête menée à l’encontre d’Ariane Lavrilleux vise l’identification de l’une de ses sources.

Garde-à-vue de la journaliste Ariane Lavrilleux : une atteinte au secret des sources

Pour rappel, en France, le secret des sources est protégé par la loi du 29 juillet 1881. Ce principe est également consacré par la Convention européenne des droits de l’Homme qui estime que le secret des sources journalistiques est « l’une des pierres angulaires de la liberté d’expression ». 

Le Spiil dénonce une nouvelle atteinte au secret des sources et des pratiques inacceptables d’intimidation d’une journaliste. Le Spiil apporte son soutien à Ariane Lavrilleux et à l’ensemble de la rédaction de Disclose. Ces atteintes à la liberté d’informer interviennent seulement quelques mois après un jugement du tribunal de Commerce de Rouen autorisant des huissiers à procéder à des fouilles pour tenter d’identifier les sources du Poulpe et de Médiapart dans le cadre d’une enquête sur les pratiques d’une entreprise de dépollution. 

Alors que les États Généraux du droit à l’information démarrent dans quelques semaines, le Spiil propose que ces atteintes récurrentes à la liberté de la presse fassent l’objet d’une véritable réflexion qui aboutisse à des engagements de l’État pour y mettre fin.

A Lyon, un rassemblement est prévu à 18h30, aux abords de la préfecture, pour dénoncer cette atteinte à la liberté d’informer.

,

À Lyon 2e, l’extrême droite soupçonnée d’une nouvelle attaque

À Lyon 2e, l’extrême droite soupçonnée d’une nouvelle attaque

[Info Rue89Lyon] Dans la nuit du 15 au 16 septembre, un groupe d’hommes ont agressé des jeunes sur les quais de Saône. L’attaque a eu lieu dans le 2ᵉ arrondissement de Lyon, au niveau de la passerelle Saint-Georges. Une agression qui porte la marque de l’extrême droite.

Dans la nuit du vendredi au samedi 16 septembre, peu après minuit, un groupe d’hommes masqués ont attaqué une dizaine de jeunes qui attendaient le bus devant la passerelle Saint-Georges dans le 2e arrondissement de Lyon. Les agresseurs seraient six ou sept. Selon les témoins et les victimes, ces derniers disaient vouloir « casser de l’antifa ».

L’attaque porte la signature de l’extrême droite lyonnaise.

L’une des victimes a dû être prise en charge à L’Hôpital Lyon-sud. Trois plaintes ont été déposées, que Rue89 Lyon a pu consulter.

Abonnez-vous

Cet article fait partie de l’édition abonnés. Pour lire la suite, profitez d’une offre découverte à 1€. Contribuez à consolider un média indépendant à Lyon, en capacité d’enquêter sur les enjeux locaux.

    Paiement sécurisé
    Sans engagement
Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné⋅e ?

Connectez-vous

Villeurbanne prend le virage de la limitation à 30 km/h

Villeurbanne prend le virage de la limitation à 30 km/h

À partir du samedi 30 septembre, Villeurbanne va rejoindre les villes de la métropole de Lyon où la vitesse est limitée à 30 km/h, comme plus de 20 communes du territoire métropolitain. Il restera à faire appliquer cette mesure.

Après Paris, Nantes, Londres, Oslo, Lyon, mais aussi Oullins, Ecully, Couzon-au-Mont-d’Or ou encore Poleymieux… Villeurbanne s’apprête à limiter la vitesse à 30 km/h dans toute la commune. La deuxième plus grande ville du département rejoint donc sa voisine lyonnaise, qui applique cette limitation de vitesse depuis le 30 mars 2022.

Comme Lyon, toutes les rues ne seront pas concernées par cette limitation. Les boulevards Stalingrad, Laurent-Bonnevay, le boulevard du 11-novembre-1918, l’avenue Albert-Einstein, la rue de la Poudrette, une partie de la route de Genas, le pont de Cusset, la rue du 4-août-1789 côté Saint-Jean et la rue Léon-Blum à l’Est du périphérique seront maintenus à 50 km/h. 

Dans son communiqué, la ville de Villeurbanne met en avant une question de sécurité :

« La Ville 30 est une action déterminante pour améliorer la sécurité routière. La distance de freinage des véhicules motorisés est réduite à 13 mètres à 30 km/h, contre 27 mètres à 50 km/h. Le risque de décès d’un piéton heurté par une voiture roulant à 50 km/h s’élève à 80 %, contre 10 % à 30 km/h », déclare-t-elle.

A Oullins, toute la ville a été limitée à 30km/h. ©DD/Rue89Lyon
A Oullins aussi, toute la ville a été limitée à 30km/h.Photo : DD/Rue89Lyon

Villeurbanne rejoint les villes « 30 km/h » de la métropole… Sans garantie de résultats

Elle n’est pas la seule à avoir opté pour cette option. Outre les communes citées, une vingtaine de villes de la Métropole ont adhéré à ce dispositif, de toutes les couleurs politiques. On peut ainsi citer Marcy-l’Etoile, avec un maire centriste, Saint-Genis-les-Ollières, avec maire divers droite, ou encore Sathonay-Village. En d’autres termes : le sujet semble faire consensus. 

Reste la question de l’efficacité du dispositif. À Lyon, si une baisse des vitesses a été observée dans l’ensemble de l’agglomération, nombre d’automobilistes ne respectent toujours pas cette nouvelle limitation sur certains axes encore problématiques. Dans une enquête récente de Rue89Lyon, Fabien Bagnon (EELV), vice-président en charge des mobilités à la Métropole de Lyon, avait particulièrement mis en cause la préfecture du Rhône. En cause pour les Verts : le refus par les services de l’État d’installer des radars qui ne soient pas seulement pédagogiques.

« C’est assez sidérant de voir le manque de volonté de l’État depuis quelques années. Les messages envoyés sont au relâchement, nous avait livré l’élu. Quand on refuse de poursuivre les actions de sécurité routière, on accepte que le nombre de morts ou de blessés ne baisse pas et de l’avoir sur la conscience. C’est un choix politique. »

« La baisse de vitesse à 30 km/h est une mesure à part entière de sécurité routière », avait avancé la préfecture de son côté. Elle affirmait avoir mis en avant un besoin de « recul » sur la mise en place de cette limitation avant l’installation de radars.

En tout cas, avec Villeurbanne, 59 % de la population de la métropole de Lyon résidera dans une « Ville 30 ». Pas certain cependant que la même proportion respecte cette nouvelle réglementation.

#30 km/h

À Lyon, le service e-Vélo’v en bout de course

À Lyon, le service e-Vélo’v en bout de course

[Info Rue89Lyon] Alors que des négociations sont en cours avec JCDecaux, la Métropole de Lyon dresse un constat d’échec concernant le service e-Vélo’v. Dans une note interne que Rue89Lyon a consultée, l’exécutif écologiste envisage de renouveler complètement la flotte de vélos à assistance électrique embarquée et de modifier les tarifs des Vélo’v.

Alors que le Vélo’v, exploité par JCDecaux dans la Métropole de Lyon, bat des records d’utilisation avec plus de 10,5 millions de locations en 2022, le e-Vélo’v (Vélo’v électrique fonctionnant avec une batterie loué par l’utilisateur), lui, rencontre un succès plus que mitigé. On le constate en station, où il reste souvent le dernier choix des usagers.

Et quand on questionne sur X (anciennement Twitter) les Grands Lyonnais·es à propos de leur expérience e-Vélo’v, le constat est unanime :

« Ce qui m’étonne c’est que je n’ai jamais vu personne en utiliser alors que j’utilise moi-même des Vélo’v plusieurs fois par jour. »

Ou bien encore :

« Pour aller à la Croix-Rousse, ne choisissez pas les montées trop raides. Bonafous c’est quasiment vos jambes qui font tout, sauf sur les replats. »

Les cyclistes soulèvent les problématiques qui font que le service de Vélo’v à assistance électrique est aujourd’hui un échec. Un constat également établi par la Métropole de Lyon, notamment dans une note interne que Rue89Lyon a consultée. L’exécutif écologiste vient de lancer les premières pistes d’une réflexion pour une refonte totale du service e-Vélo’v dans la ville.

Lisez la suite pour 1€

En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.

Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?

Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89Lyon. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.

Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Lyon d’un média vigie des pouvoirs locaux, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.

Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné⋅e ?

Connectez-vous

Dans le quartier de la Soie, la trace toujours vive de l’usine Tase

Dans le quartier de la Soie, la trace toujours vive de l’usine Tase

C’est un vestige de l’ère industrielle, un lieu d’histoire qui a failli disparaître. Dans le nouveau quartier de la Soie, des restes de l’usine Tase (pour Textile Artificiel du Sud-Est) sont toujours debout. À l’occasion de son ouverture pour les Journées du patrimoine, retour sur un lieu de mémoire ouvrière à l’origine du Vaulx-en-Velin que nous connaissons.

C’est un imposant et massif bâtiment qui longe l’avenue Bataillon Carmagnole Liberté, à l’extrême sud de Vaulx-en-Velin. En cette fin de vendredi après-midi, les rayons de soleil se réfléchissent sur les locaux blancs immaculés qui accueillent aujourd’hui Technip énergies. Ce bâtiment, tout vitré, sent le neuf et le propre. Cela n’a pas toujours été le cas. 

Pendant longtemps, il a abrité une usine de production textile connue sous le nom de Tase (pour Textile artificielle sud-est). Laissée à l’abandon, squattée pendant des années, la carcasse de cette dernière a bien failli disparaître. Véritable emblème de l’époque industrielle, celle-ci a façonné le Vaulx-en-Velin d’aujourd’hui pour le meilleur, comme pour le pire.

Technip
Les locaux de Technip énergies, ex-Tase, dans le quartier de la Soie.Photo : PL/Rue89Lyon.

Cet article fait partie de l’édition abonnés. | Déjà abonné ? Connectez-vous

Abonnez-vous maintenant pour poursuivre votre lecture

Abonnez-vous
Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné⋅e ?

Connectez-vous

Notre sélection pour les Journées du patrimoine 2023 à Lyon

Notre sélection pour les Journées du patrimoine 2023 à Lyon

Ces 16 et 17 septembre se tiendront les Journées européennes du patrimoine à Lyon comme ailleurs. Pour l’occasion, des lieux d’ordinaire inaccessibles s’ouvrent, musées et institutions proposent une programmation particulière et des associations invitent à voir la ville autrement. Retrouvez la sélection de la rédaction pour le week-end et n’hésitez pas à proposer la votre en commentaire.

Elles reviennent chaque année : les Journées européennes du patrimoine. Pour cette rentrée 2023, il s’agira de la 40e édition de ce week-end qui propose de découvrir le patrimoine (et matrimoine !) français, et donc lyonnais. Tous les ans, des lieux d’ordinaire fermés, où dont on n’oserait pas pousser les portes, invitent les visiteurs à les découvrir. Rue89Lyon vous propose sa sélection d’activités et de lieux à visiter.

Voir la Halle Tony Garnier sous son jour historique

Jusqu’en 2022, la Halle Tony Garnier gardait portes closes, si ce n’est pour accueillir des concerts et des évènements. Pour la deuxième année constitutive, cette institution lyonnaise ouvre ses portes à l’occasion des Journées européennes du patrimoine, pour faire connaître son histoire. Au programme : expositions, visites guidées du lieu et du quartier et animations musicales. De quoi ouvrir la saison 2023-2024 du lieu, qui fêtera ses 140 ans en 2024.

De 10h à 18h, à la Halle Tony Garnier (Lyon 7e), les 16 et 17 septembre.

La Halle Tony Garnier.Photo : Halle Tony Garnier/Brice Genevois

À Lyon, les Journées du patrimoine ce sont aussi les journées du matrimoine

Depuis le 8 septembre, et jusqu’au 23 septembre, l’association HF+ Auvergne-Rhône-Alpes a mis en place un programme pour découvrir l’héritage laissés par les femmes dans le Rhône. Pour les 16 et le 17 septembre, plusieurs options vous attendent. Vous pourrez vous laisser guider par l’association Filactions pour des balades urbaines intitulées « Où sont les femmes ? », à Lyon ou à Oullins.

D’humeur plus festive ? Vous pourrez aussi vous diriger vers le Théâtre de l’Elysée (Lyon 7e), le samedi 16, pour un Time’s up suivi d’un blind-test au café Rosa, à 18h. Le même jour, le Conservatoire national supérieur musique et danse de Lyon met la lumière sur les « Créatrices ! », à l’occasion de visites et impromptus artistiques.

Les Journées du matrimoine, du 8 au 23 septembre, dans le Rhône.

Le Vinatier s’ouvre pour raconter l’histoire de la psychiatrie

Le Vinatier est l’hôpital psychiatrique lyonnais le plus connu. Lieu de fantasmes et de préjugés, il sera en partie accessible pour les Journées européennes du patrimoine. L’occasion de visiter le vaste domaine naturel qui borde l’hôpital, d’évoquer son histoire et celle de la psychiatrie en France avec un exemple lyonnais. La visite s’achève à la Ferme, ancienne exploitation agricole de l’asile, actuel espace culturel de l’hôpital.

Visites guidées payantes pour les Journées européennes du patrimoine au centre hospitalier Le Vinatier, à Bron, les 16 et 17 septembre.

Chapelle du Vinatier, octobre 2021.
La Chapelle du Vinatier prise en photo en octobre 2021.Photo : MK/Rue89Lyon

À la rencontre de l’héritage ouvrier de la métropole de Lyon

À la périphérie de la ville de Lyon subsiste l’héritage de plusieurs usines et de leurs quartiers ouvriers. À l’occasion des Journées européennes du patrimoine, des associations organisent des visites de ces lieux. À Vaulx-en-Velin, vous pourrez (re)découvrir l’ancienne usine TASE, spécialisée dans la production de viscose, inactive et habituellement fermée au public, tout comme ses cités-jardins. Une exposition de photographies d’époque clôturera la visite.

L'intérieur des locaux de l'ancience usine TASE à Vaulx-en-Velin. ©PL/Rue89Lyon
L’intérieur des locaux de l’ancienne usine TASE à Vaulx-en-Velin.Photo : PL/Rue89Lyon

Plus au sud, rendez-vous à la cité Berliet, à Saint-Priest, pour remonter il y a plus de 100 ans, lorsque Marius Berliet se lançait dans la construction des usines Berliet de Vénissieux et Saint-Priest et de leur Cité ouvrière. C’est l’association San-Priode qui sera aux manettes de la visite le 16 septembre.

À Villeurbanne, c’est la mairie qui propose une balade « sur les traces des usines d’autrefois » et notamment l’héritage laissé par l’entreprise Gillet, qui a employé jusqu’à 2000 personnes dans la commune au XXe siècle. L’occasion de découvrir les maisons ouvrières qui jalonnent le quartier Flachet.

Visites de la TASE les 16 et 17 septembre, réservation obligatoire.

Visite de la cité Berliet, à Saint-Priest, le 16 septembre.

Balade urbaine, « sur les traces des usines d’autrefois » à Villeurbanne, le 17 septembre.

De discrètes villas du 3e se laissent entrevoir

Revoilà Marius Berliet, mais dans le 3e arrondissement de Lyon cette fois. Sa demeure familiale, la logiquement nommée Villa Berliet, sera exceptionnellement accessible le week-end des Journées du patrimoine. Seul le rez-de-chaussée sera accessible, en raison de travaux dans le reste de la bâtisse construite en 1911.

La villa Berliet, bâtie en 1911 par le constructeur automobile Marius BerlietPhoto : Fondation de l’Automobile Marius Berliet – Lyon

Autre villa habituellement fermée au public : la Villa Monoyer, toujours dans le 3e arrondissement de Lyon. Seul son jardin de plus d’un demi-hectare sera accessible, dimanche 17 septembre, animé par des interludes musicaux, des expositions et des ateliers. De quoi profiter d’un lieu de verdure et de fraîcheur.

Rue89Lyon avait retracé l’histoire de ces deux villas dans notre guide de l’Antiroutard de Lyon.

Visites libres de la villa Berliet, les 16 et 17 septembre de 10 h à 18 h.

Accès au parc de la Villa Monoyer, le 17 septembre de 15 h à 18 h.