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Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Après la grève de la faim, le malaise persiste à la CNR

Après la grève de la faim, le malaise persiste à la CNR
L’écluse de Pierre-Bénite, géré par la CNR.

Depuis début mars, un conflit oppose salariés et direction au sein de la Compagnie nationale du Rhône (CNR). Du blocage de l’écluse de Pierre-Bénite jusqu’à la grève de la faim… Ils s’opposent à un plan de réorganisation de l’entreprise.

Depuis un mois, un conflit oppose syndicats et direction au sein de la Compagnie nationale du Rhône (CNR). En cause : des « réformes » (pour reprendre la CGT), qui modifieraient le fonctionnement interne de l’entreprise concessionnaire du Rhône. Celle-ci est en charge (notamment) de la production d’hydroélectricité sur le fleuve, de la gestion du transport fluvial, du port de Lyon, etc.

Le directoire de la CNR prévoit la suppression des directions territoriales, situées à Valence, Avignon, Bel et Ampuis, pour laisser place à une direction centralisée, au siège de Lyon. Entre autres.

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Gagnez vos places pour le poème théâtral Capharnaüm au TNG

Gagnez vos places pour le poème théâtral Capharnaüm au TNG

Rue89Lyon vous fait gagner quatre places pour le spectacle Capharnaüm, aux Ateliers Presqu’ile (Lyon 2), du 9 au 11 avril.

Que reste-t-il après la disparition d’un être cher ? Des objets, des mots qui résonnent, le souvenir de ses gestes… La compagnie Désirades invite à explorer cet enchevêtrement, dans sa pièce Capharnaüm, aux ateliers Presqu’île du TNG, du 9 au 11 avril. Attendez-vous à un tourbillon de textes, de danses, de lignes et de sons créés en direct sur le plateau.

Dans un subtil jeu de sons, de lumière et de faux-semblants, le décor aride laisse la place à un amas d’objets abandonnés ici-bas, qui à leur tour se transforment en êtres mystérieux.

Capharnaüm au TNG : comment gagner vos places ?

La pièce est signée de l’auteur et metteur en scène Valérian Guillaume, qu’on avait déjà pu voir à Lyon, au Théâtre des Célestins, en 2023. Il avait obtenu le prix Celest’1 pour son œuvre Richard dans les étoiles. Une pièce décalée, qui se déroule autour d’une baraque à frites dans un quartier populaire.

Rue89Lyon vous fait gagner 2×2 deux places pour l’une des représentations, les 9, 10 et 11 avril à 20 heures, aux Ateliers Presqu’île (Lyon 2).

Durée estimée : 1h

Toutes les infos ici.

Pour gagner des places, il faut être abonné·e à Rue89Lyon et envoyer un mail à hello@rue89lyon.fr :

    Dans l’objet, indiquez « Capharnaüm » Dans le corps du mail, indiquez votre nom, numéro de téléphone, et le soir de la représentation souhaitée (9, 10 ou 11 avril)

Les places sont à retirer directement en billetterie le soir du spectacle.

Vous n’êtes pas encore abonné·e ? Alors rendez-vous par ici !

Perfluorés : la CGT met de côté le « chantage à l’emploi » pour défendre la santé des salariés

Perfluorés : la CGT met de côté le « chantage à l’emploi » pour défendre la santé des salariés
Les militant ·es d’Alternatiba ANV 69 devant le site industriel d’Arkema à Pierre-Bénite.

Alors que l’industriel Seb organisait une manifestation devant l’Assemblée nationale contre un projet de loi réglementant l’usage des perfluorés pour défendre ses salariés, ce mercredi 3 avril, le comité régional CGT de la région Auvergne Rhône-Alpes s’est opposé à cette initiative. Un choix stratégique qui n’allait pas nécessairement de soi.

Cela pourrait ne paraître rien, un mail parmi d’autres, noyé dans la masse. Pourtant, il acte un choix stratégique profond. Mardi 2 avril, le comité régional CGT Auvergne-Rhône-Alpes a communiqué sur la pollution aux perfluorés, s’opposant au groupe Seb.

Ce mercredi, l’industriel, bien connu pour sa cocotte-minute et ses autocuiseurs, a organisé une manifestation avec des centaines de salariés à Paris. Son but : protester contre le projet de loi anti-perfluorés porté par le député écologiste de Gironde Nicolas Thierry, destructeur d’emplois, selon lui. La CGT ne l’a pas suivi. Ce faisant, elle marque son attachement à défendre la santé des salariés plutôt que l’emploi à tout prix.

(suite…)
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Nouvelle grève des enseignants à Lyon : « On n’est pas là pour les salaires, on est là pour les élèves »

Nouvelle grève des enseignants à Lyon : « On n’est pas là pour les salaires, on est là pour les élèves »
Après la mobilisation (massive) début février, plusieurs centaines d’enseignant.es et personnels éducatifs ont défilé une nouvelle fois depuis la place Guichard (Lyon 3e) ce mardi 2 avril

Après la mobilisation de février, plusieurs syndicats de l’Éducation nationale ont appelé mardi 2 avril à une nouvelle grève nationale des enseignants. À Lyon, plusieurs centaines d’entre eux ont manifesté au départ de la Place Guichard pour s’opposer, principalement, à la mise en place des groupes de niveaux. Reportage.

« Non au tri social ». C’est le mot d’ordre qui a résonné dans les rues de Lyon ce mardi 2 avril. Après la mobilisation (massive) début février, plusieurs centaines d’enseignant.es et personnels éducatifs ont défilé une nouvelle fois depuis la place Guichard (Lyon 3e) guidés par les syndicats éducatifs (FFSU, CGT Educ’action, FNEC FP-FO, SUD éducation, Unsa Éducation).

Si les revendications sont multiples, c’est surtout le rejet des « groupes de niveaux » qui s’est fait entendre dans les rangs des grévistes. lls et elles dénoncent une réforme qui renforcerait la ségrégation scolaire au détriment d’une diversité qu’ils estiment bénéfique pour les élèves.

Les groupes de niveaux : principale raison de la grève des enseignants à Lyon

« On n’est pas là pour les salaires, on est là pour les élèves », lâche Sophie, professeure de français depuis 25 ans. Pancarte nouée autour du cou, elle fait savoir les raisons qu’il l’ont poussée à entrer en grève au coté des enseignant.es du collège Gisèle Halimi (Lyon 7e).

« On a l’impression d’une dégradation constante du système éducatif. Je ne suis pas devenue professeure pour trier mes élèves. Au début de la mobilisation, certains hésitaient à se mettre en grève, c’était un peu flou. Aujourd’hui, c’est plus le cas », confie t-elle, estimant le taux de grévistes à 90% dans son établissement.

Comme les autres professeur.es dans le cortège, sa principale préoccupation réside dans les « groupes de niveaux ». En décembre 2023, Gabriel Attal, Premier ministre, avait annoncé leur mise en place en français et en mathématiques au collège.

« On ne peut pas trier nos élèves à 10 ans. Ce n’est pas juste un problème social, cela va accentuer les inégalités. Les élèves les plus faibles ont souvent des situations familiales compliquées. On sait que ça ne fonctionne pas pour eux, ni pour les autres », tacle-t-elle, rappelant que cette réforme avait déjà été plusieurs fois « critiquée par des sociologues et des enseignant.es ».

Sur la place Guichard, avant le départ de la manifestation, les discussions tournent invariablement autour de ces « groupes de niveaux ». Les manifestant.es, qu’ils ou elles soient enseignant.es, AED, parents d’élèves, craignent que cette réforme impacte la santé psychologique des élèves.

« Il y aura une pression plus grande sur les enfants, avec une ambiance de compétition encore plus présente. L’apprentissage sous le stress et la peur, ça ne marche pas et notre gouvernement le sait très bien. Ils font passer cette réforme en connaissance de cause », s’indigne Viviane, professeure des écoles à Villeurbanne. Au loin, les enceintes des syndicats annoncent le départ de la manifestation, sous les drapeaux agités.

Les REP+ en première ligne

En avancant dans le cortège, Romain, enseignant au collège Môrice-Leroux à Villeurbanne, exprime son inquiétude concernant le possible « tri social » induit par cette réforme. « On sait très bien qu’en fonction du capital économique et du capital culturel, les enfants les plus favorisés seront dans les groupes « de bons élèves ». Quant aux plus pauvres, ils vont se retrouver relégués dans les classes de « mauvais »», témoigne cet enseignant en collège REP+ (réseau éducation prioritaire).

Il ajoute : « Pour mettre en place ces groupes de niveaux, des moyens ont été enlevés à l’enseignement prioritaire, ce qui est complètement inadmissible ». Entre classes saturées et moyens humains insuffisants, des élèves aux situations sociales déjà difficiles se retrouveront pénalisés. Comme nous vous le racontions en février, les personnels des collèges du réseau d’éducation prioritaire voient leurs conditions de travail se dégrader d’années en années.

A Lyon, les enseignants en REP+ en première ligne lors de la manifestation ce mardi 2 avril.
A Lyon, les enseignants en REP+ en première ligne lors de la manifestation ce mardi 2 avril.Photo : ©Laury Caplat/Rue89Lyon

En première ligne du cortège, en direction de Saxe-Gambetta, une dizaine de lycéens, pancartes à la main, scandent en coeur: « Du fric pour nos lycées pour pas finir policier ». Ce matin du 2 avril, ils et elles se sont levés à l’aube pour (tenter de) bloquer le lycée de Saint-Just (Lyon 5e).

Si l’opération blocus a été lancée pour soutenir la grève des enseignant.es, celle-ci témoigne plus généralement d’un rejet du système éducatif actuel. « On se mobilise contre le SNU (service national universel), contre Parcoursup et surtout contre la réforme « choc des savoirs », qui tente de mettre de côté des élèves déjà défavorisés. On nous impose toujours plus de tri, comme avec Parcoursup. C’est inégalitaire », explique Marc* (prénom changé), à l’écart du petit groupe de manifestant.es.

Les groupes de niveau devraient être mis en place à la rentrée 2024 pour les classes de 6e et 5e. Mais les enseignants rencontrés ce mardi ont promis de revenir dans la rue « si rien ne changeait ».

Guillotière : au collège Clemenceau, la musique casse la mauvaise réputation

Guillotière : au collège Clemenceau, la musique casse la mauvaise réputation
Lors d’une répétition de Clem’en’Zik, au collège Georges-Clémenceau, à la Guillotière.

Longtemps victime d’une mauvaise réputation, et d’un contournement de la carte scolaire en faveur du privé, le collège Georges Clemenceau reprend des couleurs à la Guillotière (Lyon 7e). À l’heure où la réforme sur les « groupes de niveaux » agace les enseignants, reportage dans un collège qui s’appuie sur l’art pour favoriser la mixité sociale avec notamment l’association « Clem’en’zik ».

C’est un midi classique pour le collège Clemenceau, mais loin d’être commun pour autant. Dans les couloirs du deuxième étage, des accords de guitare, des chants ou encore des couplets de raps résonnent de toutes parts ce vendredi de mars.

Dans une salle de Français, quelques collégiennes entonnent En feu du rappeur Soprano. À côté, dans l’habituelle salle informatique, certains répètent en chorale, accompagnés d’un intervenant. Dans une autre, des élèves font de la « MAO », musique assistée par ordinateur… On entend aussi Hunter Call de Katy Perry, entre autres. C’est l’heure de la pause méridienne et, clairement, les élèves ne chôment pas. 

« Ce n’est pas un collège, c’est une école de musique ! », sourit Vincent Rollin, professeur de musique, à l’origine de toute cette agitation. Entre midi et deux, les mercredis après-midi, mais aussi le soir, de 17 h à 19 h, ils sont 280 collégiens à se retrouver à jouer avec « Clem’en’Zik », une association originale créée par Vincent Rollin. Un tiers des élèves de l’établissement passe par la case musique. Chez les 6e, on parle même de deux élèves sur trois. 

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Sorties à Lyon : nos dix bons plans culture pour le mois d’avril

Sorties à Lyon : nos dix bons plans culture pour le mois d’avril
Musique de bal, classique, quai du polar… Une sélection culture fournie pour vos sorties à Lyon de ce mois d’avril. Ici, le groupe Illa présent au Funambal.

Ça y est, le printemps est là… Et, avec lui, une programmation culturelle enrichie. Rue89Lyon vous propose ses dix sorties à Lyon pour le mois. On y parle évidemment littérature, cinéma, théâtre mais aussi danse, sous toutes ses formes. À vos agendas !

Du 5 au 7 avril : le polar souffle ses bougies à Lyon

Incontournable festival littéraire de Lyon, les Quais du Polar reviennent pour leur 20e édition. L’année dernière, 90 000 visiteurs s’étaient rendus sur les lieux. Or, qui dit 20 ans, dit programmation XXL. La littérature sera à l’honneur mais aussi le cinéma. Nombre de grands lieux culturels lyonnais sont associés à cette édition et accueilleront des évènements : le musée des Beaux-Arts, l’Institut Lumière, le Comœdia, le musée de l’Imprimerie, la Cité de la gastronomie, le théâtre des Célestins.

Un « bus des experts » permettra aussi de se pencher sur le monde policier et judiciaire, au cœur du genre du polar. En partenariat avec le tribunal judiciaire de Lyon, plusieurs tours sont organisés sur les violences sexistes et sexuelles, la cybercriminalité, ou les techniques d’enquête… À découvrir.

Les quais du Polar, 20e edition, du 5 au 7 avril, un peu partout dans Lyon.

6 avril : De la psytrance à Lyon !

Pas toujours facile de trouver un évènement ou un festival dédié à la psytrance (et ses genres cousins) à Lyon. Alors, notez le 6 avril dans vos agendas. À La Rayonne, Outrance et Multiversal Records s’associent pour « Symbiosis », une soirée entièrement psytrance. Une suite de l’open air du même nom qui s’était tenu à l’été 2023, dans le parc de la Rayonne.

Pour l’occasion, trois pointures du genre se relaieront aux platines : Boom Shankar, Yabba Dabba et Insane Creatures, aux côtés d’artistes locaux. La scénographie et le mapping seront assurés par l’équipe du Hadra, association grenobloise qui organise chaque année l’hypnotisant et renommé Hadra Trance Festival dans l’Allier.

Symbiosis, le 6 avril à la Rayonne, 7 rue Henri Legay à Villeurbanne

9 au 11 avril : capharnaüm de poésie et de théâtre avec le TNG

Que reste-t-il après la disparition d’un être cher ? Des objets, des mots qui résonnent, le souvenir de ses gestes… La compagnie Désirades invite à explorer cet enchevêtrement, dans sa pièce Capharnaüm. Attendez-vous à un tourbillon de textes, de danses, de lignes et de sons créés en direct sur le plateau.

Une pièce de l’auteur et metteur en scène Valérian Guillaume qu’on avait déjà pu voir à Lyon, au Théâtre des Célestins, en 2023. Il avait obtenu le prix Celest’1 pour son œuvre Richard dans les étoiles. Une pièce décalée, qui se déroule autour d’une baraque à frites dans un quartier populaire.

Capharnaüm, du 9 au 11 avril aux Ateliers Presqu’Île du Théâtre nouvelles générations, 5 rue du Petit David, Lyon 2

12 avril : Danse et forêt aux Subs

Quoi de neuf aux Subs ? Dans le centre culturel des quais de Saône, on cause (notamment) danse ce mois-ci avec la pièce : ΑΓΡΊΜΙ (traduit par « Fauve »). Amis de la forêt, c’est un voyage pour le moins onirique que vous propose Lenio Kakla, jeune chorégraphe grecque.

À travers la danse, elle tente de retranscrire la poésie et la puissance de cette biodiversité remplie de fascinations et de légendes. Un voyage qui se veut perturbant, probablement sauvage, mais qui ne laissera certainement pas indifférent.

ΑΓΡΊΜΙ, les 11 et 12 avril aux Subs, à 21h. De 5 à 18 euros.

12, 13 et 14 avril : allez danser au Funambals !

Danser, c’est bien. Faire de la danse, n’est-ce pas encore mieux ? Rillieux-la-Pape accueille ces 12, 13 et 14 avril le plus gros bal de Lyon et de ses environs : le Funambals. Sur trois jours, près de 1000 danseurs par soir vont venir écouter une quinzaine de groupes de « folk » ou de « trad » venus de tous les horizons différents. Parmi eux : La Machine, Princesse Miska, Naragonia Quartet ou encore Ciac Boum, groupe « star » des bals trads.

Si cet événement verra venir nombre de danseurs expérimentés (notamment d’Italie), il est bien ouvert à tous ceux voulant découvrir le milieu des bals traditionnels. Il est ouvert à tous, des plus jeunes (5-6 ans) aux plus anciens (âges non déterminés). Le tout est organisé par l’association organisant des bals sur Lyon : la campanule. Pour rappel, l’année dernière, Rue89Lyon vous avait expliqué comment le grand bal de Lyon travaillait à faire valser les violences de genre. À voir !

Funambals, à l’espace 140 à Rillieux-la-Pape. Comptez au minimum 22 euros la soirée, et 68 euros pour les trois soirs. Gratuit pour les moins de 14 ans.

13 avril : soirée en fanfare au Toï Toï Le Zinc

Parfois, rien ne vaut une bonne vieille fanfare pour passer une soirée joyeuse et endiablée. Laissez-vous guider par le son des trombones et des caisses claires à Toï Toï Le Zinc, le 13 avril. Ce n’est pas une, mais trois fanfares qui vont animer la soirée. Au programme : Marcel Frontale, Gabriella Orkestar et Zolwer Strëpp.

Le petit plus ? Le tarif est progressif et adapté aux revenus de chacun. Pour les plus jeunes et les étudiant·es, la soirée revient à 5 euros. Libre aux personnes qui voudraient donner un coup de pouce aux artistes et à la salle de mettre jusqu’à 12 euros !

Trio de fanfares !, le 13 avril à Toï toï Le Zinc, 17-19 Rue Marcel Dutartre, Villeurbanne

À Vaulx, de l’impro et de l’éloquence en avril

Pourquoi rester enfermer à Lyon ? Ce mois d’avril, on vous proposer de jeter un œil sur la programmation du printemps des possibles, à Vaulx-en-Velin, du 2 au 30 avrIl. Vous allez voir, il y a de quoi faire. Dès le 2 avril, un match d’improvisation théâtrale (gratuit) est prévu à l’ENTPE, 3 rue Maurice-Audin. Le 11 avril, c’est le centre culturel Charlie-Chaplin qui accueille du théâtre et du cinéma improvisé. Le lendemain, le planétarium propose une déambulation musicale improvisée qui revisite l’album mythique des Pink Floyd : The Dark side of the moon.

C’est dire si la programmation est riche, variée et nombre d’événements sont gratuits. Alors… Allez jeter un coup d’œil.

Le printemps des possibles, à Vaulx-en-Velin, du 2 au 30 avril. De nombreux événements sont gratuits.

Le 18 avril, le retour des Zoufris Maracas

Comme un petit air d’été et de farniente… En ce mois d’avril, les Zoufris Maracas sont de retour à Villeurbanne. Connus pour leurs textes engagés, militants et humoristiques, ils viennent proposer leur musique française, accompagnée d’un air de d’Amérique latine, bien marqué. Ça sentirait presque les vacances.

Avec eux, Maggy Bolle viendra chanter tout haut ce que tout le monde pense tout bas (paraît-il), au transbo. Une bonne soirée chanson française qui sent l’annonce de la paresse estivale. Alors, si vous n’aimez pas travailler assis, ni travailler debout… Tout cela devrait vous plaire.

Les Zoufris Maracas + Maggy Bolle, le 18 avril, au Transbordeur. Comptez entre 24 et 28 euros.

27 avril : une virtuose russe à l’Auditorium

Pour la première fois, la pianiste russe Alexandra Dovgan va se produire à Lyon. Malgré son jeune âge, 17 ans, elle s’est imposée depuis sa jeune adolescence comme l’une des figures incontournables de la scène classique internationale.

C’est à l’Auditorium, le temps d’un récital, que la jeune prodige va laisser libre court à son talent pendant 1 h 40. Le programme sera principalement russe, avec une place laissée aux répertoires de Beethoven et Bach.

Récital d’Alexandra Dovgan, le 27 avril à l’Auditorium, 149 rue Garibaldi, Lyon 3

Bribes de vie sous la dictature de Bachar El-Assad

Beaucoup connaissent le nom de Bachar El-Assad. Nombreux sont ceux aussi qui connaissent l’horreur des tortures et de la répression que le dictateur a infligé au peuple syrien depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011. Le centre de photographie « Le Bleu du ciel », niché dans les Pentes de la Croix-Rousse, invite à explorer cette histoire par un autre prisme.

À travers des photographies, des vidéos, des objets, des sons, des matériaux tangibles et intangibles, l’exposition Sous les balcons fleuris, de Guillaume Chamahian, laisse entrevoir, souvent de manière détournée, ce qu’est la vie des Syriens sous le régime de Bachar El-Assad. Une exposition saisissante et parfois glaçante.

Sous les balcons fleuris, Guillaume Chamahian, au Bleu du ciel, 12 rue des Fantasques (coin rue Adamoli), Lyon 1er. Visites guidées tous les samedis à 17h.

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À Lyon, la bataille d’une mère pour son fils malade retenu en centre de rétention administrative

À Lyon, la bataille d’une mère pour son fils malade retenu en centre de rétention administrative
Un rassemblement a été organisé en soutien à Moustapha, enfermé dans un centre de rétention administraive de Lyon.

Depuis le 6 mars, Mustapha, 20 ans, atteint d’une pathologie psychiatrique, est retenu au centre de rétention administrative de Lyon. Libéré après la décision d’un juge, il est finalement resté sur place après une défaite en appel. Sa mère se bat pour le faire sortir d’un lieu qui pourrait dégrader son état de santé. Côté préfecture, on assure qu’il est suivi en interne.

« Libérez Mustapha, libérez mon fils ! »

C’est un cri du cœur, celui d’une mère qui veut revoir son enfant, fragile. Ce mercredi de mi-mars, M’Mary s’est rendue devant la préfecture du Rhône, rue Dunoir (Lyon 3). Accompagnée d’une trentaine de soutiens, elle demande la libération de son fils, retenu dans un centre de rétention administrative (Cra) de Lyon.

« Mustapha n’est pas dangereux, il est juste malade », lâche-t-elle. Le visage fatigué, elle explique que son fils souffre de « schizophrénie », une maladie psychiatrique qui rend difficilement compatible sa rétention dans un lieu où l’accès aux soins est complexe.

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Extrême droite à Lyon : quatre nouvelles mises en examen après l’attaque de la conférence sur la Palestine

Extrême droite à Lyon : quatre nouvelles mises en examen après l’attaque de la conférence sur la Palestine
Le tribunal judiciaire de Lyon, dans le 3e arrondissement.

Quatre personnes liées à la mouvance d’extrême droite radicale ont été mises en examen, mercredi et jeudi, dans l’affaire de l’attaque d’une conférence sur la Palestine en novembre, dans le Vieux-Lyon.

Le coup de filet dans la mouvance d’extrême droite radicale lyonnaise se poursuit. Après la vague d’interpellation du début de semaine, quatre nouvelles personnes ont été mises en examen, mercredi 27 et jeudi 28 mars, dans l’affaire de l’attaque d’une conférence sur la Palestine en novembre dernier dans le Vieux-Lyon. « Les investigations se poursuivent », a précisé le parquet de Lyon à Rue89Lyon.

Le parquet avait requis le placement en détention provisoire des quatre individus mis en examen. Ils ont finalement été placés sous contrôle judiciaire. Ils sont soupçonnés d’avoir participé activement à une attaque groupée, coordonnée et violente contre la maison des passages (Lyon 5e), le 11 novembre dernier. Plus que la conférence, leur cible était les militants antifascistes chargés de sécuriser l’évènement. Deux des quatre mis en examen l’ont également été pour d’autres chefs d’accusation, l’un pour port d’arme de catégorie D, et l’autre pour des dégradations volontaires en réunion.

Douze mis en examen, trois détentions provisoire : vaste coup de filet dans l’extrême droite à Lyon

Le bâtiment avait été visé par un groupe de plus d’une quarantaine d’hommes, masqués, avec des mortiers d’artifice et des objets contondants. Ils avaient brisé les vitres du local et agressé le service d’ordre. Sept personnes avaient été blessées, dont trois gravement.

Depuis novembre, dix-neuf militants présumés d’extrême droite ont été placés en garde-à-vue et douze mis en examen dans ce dossier tentaculaire, pour lequel deux juges d’instruction ont été saisis. Un coup de filet sans précédent dans l’extrême droite lyonnaise.

Trois personnes ont été placées en détention provisoire dans ce dossier depuis novembre. Après une autre vague d’arrestations en février dernier, Eliot Bertin et Tristan Conchon, deux figures connues de l’extrême droite lyonnaise, dorment en prison. Le premier est l’actuel leader du groupuscule violent Lyon Populaire, le second est un ancien cadre du Bastion social, dissous en 2019 pour « incitations à la violence raciste et antisémite ».

Un ex-cadre du Gud parmi les interpellés

Ils ont rejoint Felix B., interpellé dans la soirée du 11 novembre avec un poing américain, et engeôlé dans la foulée. L’exploitation des données téléphoniques de ce dernier a en grande partie permis cette vague d’arrestation.

Selon nos informations, Arthur D. ancien trésorier du Groupe union défense (Gud), également dissous, fait partie des interpellés lors de cette dernière vague. Rue89Lyon l’avait identifié sur une vidéo de l’attaque de la Maison des passages, alors qu’il avait interdiction de se trouver dans le 5e arrondissement à la suite d’une précédente condamnation pour agression raciste lors de la coupe d’Afrique des nations 2019.

A Lyon, une semaine de lutte organisée contre l’expulsion de l’ECG

A Lyon, une semaine de lutte organisée contre l’expulsion de l’ECG
L’annexe de l’Etablissement communal de la Guillotière accueille, notamment, une permanence de santé.

Symbole de la lutte contre la gentrification, l’espace communal de la Guillotière (ECG) et l’Annexe (Lyon 7e) sont en passe d’être expulsés à la fin de la trêve hivernale, ce 1er avril. À l’initiative de plusieurs collectifs, une semaine de résistance est organisée pour « défendre l’ECG ». Elle débutera ce samedi 30 mars par une manifestation à 14 h, devant la Préfecture.

Slogans, fanfares et pancartes seront de sortie ce samedi 30 mars à 14 h, devant la Préfecture du Rhône (Lyon 3e) contre l’expulsion de l’espace communal de la Guillotière (ECG) et de l’Annexe, situés au 45 Rue Bechevelin (Lyon 7e). Plusieurs collectifs (Intersquats Lyon et environ, Droit Au Logement Lyon, ECG/Annexe, etc.) ont appelé à « une semaine de résistance » dans ces lieux dont la vocation politique dépasse largement l’accueil des personnes exilées. Elisa, du collectif DAL69, résume ainsi son objectif :

« Le but, c’est de visibiliser la lutte pour le droit au logement et contre toutes les expulsions. On s’oppose à la criminalisation des personnes vivant en squat, qui essayent juste de se sauver de la rue. Expulser l’ECG, tout d’abord, ça veut dire mettre encore une fois des personnes à la rue, sans solutions. Des habitants qui ont construit une vie sociale et militante dans leur quartier. Mais c’est aussi expulser un lieu où les collectifs se réunissent, luttent ensemble et créent du lien. »

Ce samedi 30 mars à 19 h, pour clore la manifestation, une soirée festive aura lieu au 27 rue Salomon Reinach (Lyon 7e) avec la chorale des Branl’heureuxes. Le dimanche 31 mars se tiendra le « Gala de boxe » organisé par les membres de l’amicale du combat libre, à 18 h. Tout au long de la semaine, jusqu’au vendredi 5 avril, diverses activités sont prévues à l’espace communale de la Guillotière (repas partagés, chorales, projections de films, etc.). Une manière pour le collectif de montrer les nombreuses facettes des lieux.

l’ECG, un lieu emblématique de la lutte contre la gentrification à Lyon

Symbole de de la lutte contre la gentrification : l’espace a vu le jour en novembre 2019 dans l’un des bâtiments délaissés de l’ancienne usine Descours, dans le 7e arrondissement de Lyon. En 2021, le squat s’est étendu pour inclure celui de l’Annexe, un bâtiment vide adjacent à l’ECG, propriété du bailleur social Grand Lyon Habitat.

Dans ce quartier à la fois populaire, cosmopolite et (de plus en plus) gentrifié, ces deux bâtiments ont vu défiler nombre d’assemblées générales et de mouvements militants. Des habitué·es s’y retrouvent aussi pour des cours de français, d’informatique, du soutien scolaire, pour la distribution alimentaire ou encore pour consulter une permanence juridique mise en place pour les personnes demandeuses d’asile. 

Juridiquement, l’ECG est expulsable depuis trois ans. Après plusieurs visites des forces de l’ordre à l’été 2023, la mesure d’expulsion est devenue de plus en plus concrète. « Maintenant que l’Annexe n’est plus protégé par la décision judiciaire, on est en risque avéré », explique Fabien* ( prénom modifié) du collectif ECG/Annexe. Grâce à une victoire judiciaire en 2022, les habitant·es pouvaient rester à l’Annexe jusqu’au 31 mars 2024. Ils sont désormais expulsables.

Une décision qui, selon Fabien, « protégeait d’une certaine manière le bâtiment de l’ECG » avant le début des études préalables aux travaux de l’îlot Mazagran. Après des années d’aller-retours, ces dernières devraient débuter dans les mois à venir. Dans quatre ans (minimum), un nouveau projet immobilier devrait voir le jour.

Même si un nombre significatif de logements sociaux est prévu dans ce projet d’aménagement, l’expulsion de l’ECG marquerait la fin du ère pour bon nombre de collectifs et d’habitant·es. Celle d’une longue lutte contre la gentrification dans ce quartier historiquement populaire de la « la Guill ». Celui-ci risque, peu à peu, de voir disparaître son côté dissident et alternatif.

Expulsion de l’ECG : une quarantaine de personnes risque de se retrouver à la rue à Lyon

Questionnée sur la procédure d’expulsion et l’avenir des personnes qui vivent à l’espace communal de la Guillotière et à l’Annexe, la préfecture a indiqué qu’elle n’avait « pas d’information à ce sujet », dans une réponse par mail. Interrogée par Rue89Lyon en début d’année, Béatrice Vessiller (EELV), vice-présidente de la Métropole, assurait que des solutions étaient à l’étude pour déménager l’ECG, en admettant que la situation était complexe concernant « la question du logement ». Elle ne donnait pas non plus de date d’expulsion.

Si il admet que des discussions ont eu lieu avec la Métropole, Fabien reste dubitatif :

« On nous a proposé un local plus excentré et moins grand qui ne correspond pas aux activités développées à l’ECG, avec un non-catégorique pour reloger des personnes », relate-t-il.

Au delà de la symbolique du lieu, le même problème persiste dès lorsqu’on aborde la question des squats. À chaque fois, l’absence de solutions d’hébergement pour des personnes vivants dans la précarité et l’instabilité est mise en avant.

Avec l’expulsion de l’ECG et de l’Annexe, une quarantaine de personnes exilées risquent (une nouvelle fois) de se retrouver à la rue à un moment où le système d’hébergement d’urgence est totalement saturé. Comme nous vous le racontions, la même incertitude plane sur la soixantaine d’habitant·es vivant au Squat Casse-Dalle (Lyon 3e). Celui-ci pourrait également être expulsé à la fin de la trêve hivernale.

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Arrivée de la RATP à Lyon : les Verts tentent de rassurer leur aile gauche

Arrivée de la RATP à Lyon : les Verts tentent de rassurer leur aile gauche
Dès 2025, la RATP va exploiter le métro lyonnais.

Le conseil d’administration du Sytral vient de valider, ce jeudi 28 mars, l’arrivée de la RATP pour gérer le métro de Lyon. Au sein de la majorité, plusieurs voix dissidentes se sont fait entendre. Ce n’est pas une première sur les questions de mobilité…

C’était attendu, c’est désormais officiel : les parisiens de RATP Dev vont exploiter le lot « lourd » des transports lyonnais, à savoir le tram et le métro. La décision avait fuité courant mars, suscitant déjà quelques remous. Ce choix est essentiellement financier, selon l’exécutif de Sytral mobilité, autorité organisatrice des transports lyonnais.

La délibération a été approuvée, ce jeudi 28 mars, en conseil d’administration. Elle acte la fin du monopole de la société Keolis, qui exploitait en monopole les transports lyonnais depuis 30 ans. Mais, au delà de l’arrivée des franciliens, c’est surtout l’allotissement qui divise.

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