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Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

À Lyon, une manifestation pour le droit à l’avortement

À Lyon, une manifestation pour le droit à l’avortement
Manifestation pour défendre le droit à l’avortement du 28 septembre 2022 à Lyon.

Pour la journée internationale du droit à l’avortement, le collectif droit des femmes 69 organise une manifestation, samedi 28 septembre à 16h place de la Comédie (Lyon 1er).

« Encore aujourd’hui en 2024 nous devons nous battre pour que les femmes et minorités de genre puissent librement disposer de leurs corps ».

Pour la journée internationale du droit à l’avortement, le 28 septembre, le Collectif droit des femmes 69 organise une manifestation ce samedi. Rendez-vous est donné à 16h, place de la Comédie (Lyon 1er).

L’ensemble des associations, syndicats et groupe politiques qui constituent le collectif revendique notamment l’accès à un personnel soignant formé et respectueux de la diversité des situations et l’accès à une contraception libre et gratuite. Le collectif réclame aussi des « moyens véritablement sanctuarisés » pour défendre le droit à l’IVG.

À Lyon, une manifestation pour défendre « de manière effective » le droit à l’avortement

L’inscription dans la Constitution de la liberté garantie d’avorter, votée le 4 mars dernier, est reconnu comme une « victoire issue d’une longue lutte » par diverses associations féministes. « Mais ce n’est pas suffisant », écrit le Collectif droit des femmes 69 dans son communiqué.

Lors de la manifestation pour la journée internationale de lutte pour les droits des femmes du 8 mars, Valérie Radix, du Planning familial, saluait le côté historique du geste. Mais elle rappelait aussi comment les féministes « réclament depuis des années des moyens pour garantir l’accès à l’IVG » et que des obstacles perdurent. « Au delà du symbole, nous réclamons un droit effectif », avait-t-elle ajouté.

Depuis, le contexte politique a encore plus réveillé les craintes des militant·es et des associations. « Il y a 3 mois nous avons frôlé la catastrophe d’une arrivée de l’extrême-droite au pouvoir », souligne le collectif. Le nouveau gouvernement de Michel Barnier (LR), constitué le 21 septembre, ne devrait pas rassurer. Très droitière, l’équipe du nouveau Premier ministre rassemble des personnalités conservatrices.

Laurence Garnier (LR), d’abord pressentie pour le poste du Ministère de la Famille puis reléguée au poste de secrétaire d’État à la Consommation, s’est opposée à la constitutionnalisation de l’IVG en plus d’avoir soutenu la « Manif pour tous » en 2013. Comme le nouveau ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau (LR), dont elle est proche, elle a voté contre la création d’un délit punissant les thérapies de conversion en 2021 et voté pour la loi dite « anti-trans ». Un projet de loi des Républicains fortement décrié.

Une défense mondiale et européenne du droit à l’avortement

Dans les pays où l’extrême-droite ou les conservateurs sont au pouvoir, les droits des femmes et des minorités de genre sont en danger. En Europe, le droit à l’avortement n’est pas garanti pour tous et toutes ou remis en cause, comme en Italie, en Pologne, à Malte ou en Autriche.

Le collectif droit des femmes 69 milite ainsi pour un « droit européen à l’avortement » avec un accès libre gratuit et sécurisé. Une initiative citoyenne européenne en ce sens a été lancée, le 24 avril dernier, par une multitude d’organisations féministes. Le collectif appelle à signer la pétition.

Mères et enfants sans-abri : le détail de la prise en charge réduite de la Métropole de Lyon

Mères et enfants sans-abri : le détail de la prise en charge réduite de la Métropole de Lyon
Des enfants sans-abri sont scolarisés au groupe scolaire Anatole-France, aux Minguettes, à Vénissieux.

[Info Rue89Lyon] En juillet, la Métropole de Lyon provoquait un tollé en cessant sa prise en charge des mères isolées sans-abri avec enfant de moins de trois ans. Son exécutif avait (en partie) rétropédalé début septembre. Grâce à un document interne, Rue89Lyon révèle à quel point les critères de mise à l’abri ont été durcis.

Le flou sur la situation des mères et enfants sans-abri s’éclaircit à Lyon. Début septembre, le président de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard (EELV), avait annoncé la reprise de la mise à l’abri des mères isolées, avec enfants de moins de trois ans ou enceinte de plus de huit mois, mais sans en préciser les contours.

Durant l’été, la suspension de cette compétence métropolitaine avait ému une partie des collectifs et des médias lyonnais, et créé des tensions au sein même de sa majorité. Combinée à une décision des services de l’État rendant plus difficile la prise en charge des familles, elle avait entraîné une véritable crise des bébés à la rue.

Face au scandale, Bruno Bernard a donc rétropédalé sur la question. Avec une précision toutefois : des « conditions » seraient rajoutées à cette prise en charge. Rue89Lyon s’est procuré une note interne qui établit ces fameuses « conditions ». Une chose est sûre : elles sont pour le moins restrictives, par rapport à l’avant-juillet.

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À Lyon, un rassemblement pour les femmes sans-abri menacées d’expulsion

À Lyon, un rassemblement pour les femmes sans-abri menacées d’expulsion
Un rassemblement du collectif Solidarité entre femmes à la rue place Ambroise-Courtois, mercredi 15 mai 2024 ©JR/Rue89Lyon

Le collectif Jamais sans toit organise, mercredi 25 septembre à 14 h, un rassemblement de soutien aux femmes et enfants sans-abri qui occupent depuis mi-juillet un bâtiment vide du quai d’Arloing (Lyon 9e). Ils sont menacés d’expulsion d’ici un mois, à la veille de la trêve hivernale.

Le collectif Jamais sans Toit appelle à un rassemblement pour soutenir les femmes et enfants sans-abri du quai d’Arloing. Il donne rendez-vous devant le siège de Grand Lyon Habitat (Lyon 3e), mercredi 25 septembre à 14h.

Le bailleur social est propriétaire de l’immeuble investi mi-juillet par le collectif Solidarité entre femmes à la rue. D’ici un mois, le 13 octobre, la centaine de femmes et enfants qui y ont trouvé refuge seront expulsables. Le tout deux semaines avant le début de la trêve hivernale, le 1er novembre.

Face à cette situation, le collectif Jamais sans toit réclame « en urgence une réunion avec la Métropole, la mairie, la préfecture et Grand Lyon Habitat pour trouver des solutions ».

Un rassemblement pour soutenir des personnes sans-abri face à GLH

Ce n’est pas la première fois que le « quai d’Arloing » est occupé. En juillet 2019, il avait été investi par un groupe de personnes sans-papiers. La Métropole de Lyon en avait fait un de ses premiers squats « conventionnés », via un contrat passé avec les habitants, pour assurer des conditions de vie dignes en échange d’une date de sortie. En septembre 2022, l’immeuble s’était retrouvé vide.

Jamais sans toit s’adresse, dans une lettre ouverte, aux élus et à Grand Lyon Habitat dont le collectif s’étonne de la « soudaine impatience d’y faire des travaux ».

« Nous comprenons mal cet empressement du premier bailleur social de Lyon à remettre à la rue des personnes extrêmement vulnérables », poursuit le collectif.

Sans-abri : un rassemblement face à une situation qui s’aggrave (toujours) à Lyon

Les membres du collectif Solidarité entre femmes à la rue n’en sont pas à leur première expulsion. Les femmes et enfants qui ont trouvé refuge à Arloing avait déjà été « brutalement évacuées de gymnases municipaux où ils avaient tenté de s’abriter », rappelle Jamais sans toit.

Le collectif s’inquiète aussi plus largement de la situation du sans-abrisme à Lyon. Selon son décompte, au 15 septembre il y avait deux fois plus d’enfant sans toit que l’année précédente. Sachant que, en 2023, il recensait deux à trois fois plus d’enfants sans-abri qu’en 2022…

Pour rappel : cet été, le cas des bébés à la rue avait agité les médias lyonnais. L’épisode avait poussé la Métropole de Lyon à reprendre la mise à l’abri de mères isolées, avec enfant de moins de trois ans. Une compétence qu’elle avait « suspendu » en juillet. Un retour qui s’est cependant fait avec de nouvelles « conditions ».

Projets débutés, lieux à l’abandon… que deviennent les squats expulsés de Lyon ?

Projets débutés, lieux à l’abandon… que deviennent les squats expulsés de Lyon ?
À Lyon, certains anciens squats sont devenus des projets, d’autres sont laissés à l’abandon.

Depuis sa création, Rue89Lyon documente la réalité des squats dans Lyon et sa métropole. Nous avons décidé d’aller faire un tour du côté des anciens squats pour voir ce qu’ils devenaient. Pour une partie, des projets ont bien été lancés. D’autres sont toujours en friche ou vacants. Alors que l’hébergement et le marché locatif sont toujours plus saturés à Lyon, des collectifs militent pour occuper ces lieux vides le plus longtemps possible.

Au quai Arloing, un bâtiment vide a été occupé mi-juillet par 70 femmes du collectif Solidarité entre femmes à la rue. Le même lieu avait été investi en juillet 2019 par un groupe de personnes sans-papiers. La Métropole de Lyon en avait fait un de ses premiers squats « conventionnés ». Depuis juillet 2022, il était inoccupé.

Pourquoi reparler de ce squat ? Il est emblématique de ce que peuvent (re)devenir certains lieux après leur expulsion : vides. Une question nous taraude alors : qu’est-il advenu des autres squats ? Leur évacuation s’accompagne-t-elle, immédiatement, de la mise en place de projets immobiliers, justification souvent avancée pour justifier l’expulsion ? Spoiler alert : pas toujours…

Nous sommes allés faire un tour aux quatre coins de la ville (et de la métropole) pour voir ce que certains squats étaient devenus. Si leurs noms ont pu faire le tour de la presse – Pyramide, le Dur à cuire, le Chemineur, la Maison sans souci -, leur devenir passe souvent sous les radars.

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Vercingétorix, Jeanne d’Arc, Napoléon : un spectacle réac’ grassement financé par la Région

Vercingétorix, Jeanne d’Arc, Napoléon : un spectacle réac’ grassement financé par la Région
La première du spectacle Raconte-moi la France aura lieu au Zénith de Clermont-Ferrand fin octobre.

[Info Rue89Lyon] La Région Auvergne-Rhône-Alpes a dépensé près de 450 000 euros d’argent public pour promouvoir Raconte-moi la France, un spectacle itinérant qui propose une vision nationaliste de l’histoire de France. Ce soutien illustre la bataille culturelle menée par Laurent Wauquiez (LR), ex-président de Région, depuis plusieurs années.

C’est « le plus grand spectacle jamais réalisé sur l’histoire de France » et la région Auvergne-Rhône-Alpes veut le faire savoir. « Grandiose », « incroyable », « essentiel » : depuis plusieurs semaines, la collectivité anciennement dirigée par Laurent Wauquiez (LR) ne lésine pas sur les superlatifs pour faire la promotion de Raconte-moi la France, à grands coups de communication et de conférences de presse. La première du spectacle aura lieu le 26 octobre au Zénith de Clermont-Ferrand, avant de débarquer à la LDLC Arena de Lyon au printemps prochain.

Côté pile, cet ovni scénographique entend résumer « 3 000 ans d’histoire de France » en deux heures de représentation. Côté face, le spectacle met surtout en avant dans sa communication certaines figures soigneusement choisies, telles que Vercingétorix, Jeanne d’Arc, Louis XIV ou Napoléon. Et ressuscite une doctrine très ancrée à droite : celle du « roman national ».

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Le 30 septembre : Rue89Lyon au Grand débat des Indés !

Le 30 septembre : Rue89Lyon au Grand débat des Indés !
Rue89Lyon sera au grand débat des Indés à Paris, le 30 septembre.

Le lundi 30 septembre, le Fonds pour la presse libre organise un grand débat des Indés avec 16 médias indépendants, à Paris. Rue89Lyon sera présent, notamment pour parler de l’extrême droite radicale à Lyon.

Comme vous le savez, la crise politique que nous traversons est également une crise médiatique. Alors, pour apporter des réponses, les médias indépendants se remontent les manches.

Face aux tensions, politique, démocratique et écologique comment les Indés se distinguent-ils du mainstream par leurs priorités éditoriales, leurs traitements, leurs engagements et leurs initiatives publiques ?

Pour en causer, le Fonds pour une presse libre vous invite à la soirée publique « Le Grand débat des Indés » le lundi 30 septembre à 18h30 à l’espace Reuilly, Paris 12e.

Le grand débat des indés
Rue89Lyon sera au grand débat des Indés à Paris, le 30 septembre.Photo : Fonds pour la presse libre

L’année dernière, notre média avait participé aux États généraux de la presse indépendante à l’échelle nationale et locale. Cette fois-ci, Rue89Lyon sera de la partie au côté de StreetPress, La Déferlante, Les Jours, Histoire coloniale.net, Politis, Mediapart, Le Média, Arrêt sur Images, Reporterre, Vert, Terrestres, Splann!, Basta!, Mediacités ou encore Au Poste. Nous interviendrons sur un table ronde consacrée à l’extrême droite. Alors, si vous êtes de passage à Paris, passez nous voir !

Autrement, pour ceux qui voudraient suivre les débats, ils seront aussi disponibles en streaming par ici.

Pour faciliter l’organisation de l’événement, merci de vous inscrire

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Mort de Steve à Nantes : le commissaire Chassaing, promu à Lyon, est relaxé

Mort de Steve à Nantes : le commissaire Chassaing, promu à Lyon, est relaxé
Steve Maia Caniço est mort à Nantes lors de la fête de la musique de 2019. Le commissaire Chassaing, promu à Lyon, a été jugé en juin pour « homicide involontaire ».

Cinq ans après la mort de Steve Maia Caniço à Nantes, le commissaire Chassaing avait été jugé en juin dernier pour « homicide involontaire ». Ce vendredi 20 septembre, il a été relaxé par le tribunal correctionnel de Rennes.

La décision du tribunal correctionnel de Rennes a été rendue ce vendredi 20 septembre. Le commissaire Chassaing, à la tête de la circonscription de la police nationale de Lyon, a été relaxé.

Du 10 au 14 juin, il a été jugé pour homicide involontaire dans l’affaire du décès de Steve Maia Caniço en 2019 à Nantes, pendant la fête de la musique. Il encourait une peine maximale de trois ans de prison et de 45 000 euros d’amende.

Quelques jours avant son procès, Grégoire Chassaing avait été promu à Lyon. Une décision qui avait ému la famille de Steve.

Après la mort de Steve à Nantes, le commissaire Chassaing jugé pour « homicide involontaire »

Retour sur l’affaire. Lors de la fête de la musique de 2019 à Nantes, une dizaine d’organisateurs indépendants diffusent de la musique sur le quai Wilson, en bord de Loire. Ils ne disposent pas d’autorisation officielle mais, comme pour les éditions précédentes, la pratique est tolérée jusqu’à 4 h du matin.

Passée cette heure, les policiers interviennent, dont Grégoire Chassaing, en charge des opérations ce soir là. Seul l’un des organisateurs refuse de couper la musique. S’ensuivent des altercations avec la police qui fait ensuite usage de gaz lacrymogènes. L’enquête détermine que Steve Maia Caniço est tombé dans le fleuve quelques minutes après les premiers tirs. Souffrant d’une phobie de l’eau, il ne sait pas nager. Son corps sera retrouvé un mois après, les analyses concluant à une mort par noyade.

Au cours du procès, les avocats de la partie civile ont plaidé que la mort du jeune homme serait due à l’action du commissaire Chassaing. L’accusation estimait qu’il « a eu un usage disproportionné des armes, n’a pas attendu l’arrivée de renforts ou a voulu réaliser des interpellations alors qu’elles ne s’imposaient pas compte tenu de l’infériorité numérique et de la configuration des lieux », rapporte Sud Ouest.

De son côté, la défense a rejetté toute responsabilité du commissaire et plaidé que la chute de Steve dans la Loire serait accidentelle. C’est cette version qui l’a finalement emporté devant les juges.

Le commissaire était le seul à comparaître dans ce procès. Le préfet et le maire de Nantes avaient bénéficié d’un non-lieu. Le procureur avait requis une « peine de principe » sans fixer de quantum (le montant de la peine).

#Policier

Une manifestation « contre le gouvernement Macron-Barnier » à Lyon

Une manifestation « contre le gouvernement Macron-Barnier » à Lyon
Manifestation du 7 mars contre le « coup de force » de Macron.

Une manifestation est organisée à Lyon, samedi 21 septembre, contre le « déni démocratique » du président de la République Emmanuel Macron et son choix de Premier ministre, Michel Barnier (LR). Elle aura lieu à 14h30, place Bellecour (Lyon 2e).

Depuis le 5 septembre, la France a enfin un Premier ministre après les élections législatives anticipées de juillet. Mais elle n’a toujours pas de gouvernement. C’est Michel Barnier (LR), nommé par le président de la République Emmanuel Macron, qui en a la tâche. Pour les électeurs de l’union de la gauche, le Nouveau Front populaire, formation arrivée en tête des élections, cette nomination constitue un « coup de force ».

Plusieurs associations, syndicats et partis politiques appellent à une manifestation à Lyon contre cette situation, le 21 septembre. Le rendez-vous est donné place Bellecour (Lyon 2e) à 14h30.

« Le président de la République place le Rassemblement national en position d’arbitre d’un gouvernement d’extrême droite », s’insurgent les organisateurs, parmi lesquels on retrouve l’Union étudiante, la France insoumise, la Jeune Garde, le Parti communiste, les Jeunes écologistes ou encore Attac.

Un accord trouvé entre Emmanuel Macron et Michel Barnier

Une précédente manifestation, avec les mêmes mots d’ordre, avait eu lieu à Lyon le 7 septembre, comme dans de nombreuses villes en France. Plus de 5 000 personnes avaient défilé dans les rues lyonnaises, selon la préfecture. D’autres luttes étaient venues s’ajouter aux revendications du cortège, dont la reconnaissance de l’État de Palestine par la France et l’indépendance de la Kanaky (Nouvelle-Calédonie).

Selon l’AFP, Michel Barnier aurait finalisé la composition de son gouvernement et trouvé un accord avec Emmanuel Macron. L’annonce officielle aura lieu « avant dimanche ». On devrait y retrouver des Républicains – évidemment – des membres du parti de centre-droit l’UDI, mais aussi des ministres issus de la majorité présidentielle, Renaissance et Modem.

Le nom de Laurent Wauquiez (LR), ex-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, circulait pour le ministère de l’Économie. Ce partisan d’une ligne de droite dure, chef de file des Républicains, a finalement annoncé à ses troupes qu’il n’en serait pas. Avec en tête, les présidentielles de 2027.

La Biennale d’art contemporain de Lyon veut dépasser « l’exposition à l’ancienne »

La Biennale d’art contemporain de Lyon veut dépasser « l’exposition à l’ancienne »
Isabelle Bertolotti, directrice artistique de la Biennale d’art contemporain de Lyon, devant la Halle 1 des Grandes Locos.

La 17e édition de la Biennale d’art contemporain de Lyon s’ouvre le 21 septembre, jusqu’au 5 janvier 2025. Le sujet choisi, « Les voix des fleuves », explore les thèmes des liens, de l’hospitalité et du territoire. Neuf lieux d’expositions sont répartis le long du Rhône, avec de nombreuses performances prévues. Rencontre avec la directrice artistique, Isabelle Bertolotti.

Aux Grandes Locos, c’est l’effervescence. Une semaine avant le lancement de la Biennale d’art contemporain des bouts d’œuvre s’érigent ça et là, des tentures viennent cloisonner des espaces, la peinture finit de sécher sur les murs…

Ces anciens entrepôts de la SNCF seront un lieu phare de l’édition 2024, qui débute le 21 septembre, dans neuf sites de Lyon et ailleurs. C’est aussi aux Grandes Locos que la Biennale de Lyon a établi ses bureaux, où Isabelle Bertolotti, directrice artistique de la manifestation, nous reçoit.

Rue89Lyon : Lors des deux éditions précédentes, vous aviez élu domicile dans les anciennes usines Fagor-Brandt. Cette année, c’est un nouveau défi avec les Grandes Locos. Comment allez-vous les investir ?

Isabelle Bertolotti : On n’occupe qu’une partie de ce site extraordinaire, car il est immense. Le principal lieu, c’est la Halle 1, sorte de grande cathédrale moderne avec trois nefs, dont celle du milieu qui fait 21 mètres de haut. Le défi c’est qu’il n’y a presque pas de murs, ni de salles. On ne voulait surtout pas cloisonner les œuvres mais plutôt qu’il y ait un cheminement parmi les créations et qu’elles se répondent.

La plupart des artistes sont venus visiter et ont créé spécialement pour le lieu. Certains ont été influencés par les affiches des syndicats de cheminots, d’autres par les fissures du plafond. C’est une biennale originale car elle ne pourrait pas être ailleurs, elle s’est construite en réaction à l’histoire et la spécificité du lieu.

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La sélection de la rédaction pour les Journées du patrimoine à Lyon

La sélection de la rédaction pour les Journées du patrimoine à Lyon
La sélection de Rue89Lyon pour les Journées du patrimoine 2024

À l’occasion des Journées européennes du patrimoine à Lyon, du samedi 21 et dimanche 22 septembre, Rue89Lyon vous propose une sélection de visites, évènements et autres joyeusetés pour découvrir les richesses et histoires de la capitale des Gaules.

À Rue89Lyon on aime partager des histoires pas forcément connues de certains lieux emblématiques de Lyon et de sa métropole. Depuis 2014, on vous fait découvrir la ville avec un œil particulier : celui de l’Anti-Routard. Certains lieux que nous avons exploré sont présents dans cette sélection pour les Journées européennes du patrimoine qui se déroulent les samedi 21 et dimanche 22 septembre.

Bonnes visites !

Découvrir les femmes de Villeurbanne, samedi 21 septembre

Le centre culturel le Rize met les femmes à l’honneur pour les journées européennes du patrimoine et du matrimoine à Lyon. « Rize au Plurielles« , c’est une série d’évènements et de visites pour mettre en avant « celles et ceux qui s’engagent pour plus d’égalité entre toutes et tous ».

Certains évènements sont déjà complets mais on vous en a déniché deux encore dispo ! D’abord des lectures de textes féministes de 15 h à 16 h 30 pour découvrir les femmes villeurbanaises qui ont marqué la ville. Plus immersif encore, le Rize organise un jeu de rôle à 14 h 30 pour incarner une de ces femmes.

Le Rize au plurielles, samedi 21 septembre de 14 h 00 à 18 h 30. Le Rize, 23 Rue Valentin Hauy, Villeurbanne.

Visitez les coulisses du TNP, samedi 21 septembre

« Cheminez à travers les secrets du théâtre ». Comme chaque année, le Théâtre National Populaire (TNP) participe aux Journées européennes du patrimoine à Lyon et propose trois rendez-vous : la visite du théâtre et ses coulisses, celle de l’atelier comprenant la construction et le décor. Enfin, un petit tour dans l’atelier de costume. Victimes de leurs succès, les visites des ateliers sont déjà complètes ! Mais il reste possible de visiter le théâtre et ses coulisses à travers des « déambulations commentées sur les pas des artistes, dans les coulisses, loges, cage de scène… ».

Elles sont gratuites, organisées toutes les heures de 10 h 30 à 18 h 30 et sur réservation sur place une heure avant.

Visites des coulisses du TNP, 8 place Lazare-Goujon, Villeurbanne. Gratuit, samedi 21 septembre de 10 h 30 à 18 h 30.

Présence musulmane à Lyon-La Duchère : héritage, vécu et transmission, samedi 21 septembre

L’association des musulmans de la Duchère organise, samedi 21 septembre, une série de visites et d’évènements pour découvrir le quartier sous un autre angle. Au programme : une visite du centre culturel musulman (mosquée et espace socio culturel), un atelier calligraphie, une exposition d’ouvrages, un atelier de décoration, et une dégustation gastronomique offerte.

« Présence musulmane à la Duchère« , Centre musulman de la Duchère 5 rue Maurice Bejart (Lyon 9e). Samedi 21 septembre de 10h à 12h et de 14h à 17h.

Visitez la villa Gillet avec des architectes, samedi 21 septembre

Perchée dans les hauteurs de la Croix-Rousse, la villa Gillet ouvre ses portes pour une visite guidée avec des architectes du patrimoine. Vous pourrez découvrir et en apprendre plus sur ce qui était jusqu’en 1976 propriété de la famille Gillet, une des grande dynasties de l’industrie lyonnaise. Appartenant désormais à la ville de Lyon, elle est une maison internationale des écritures contemporaines. La villa et le parc Ciseraie dans lequel elle se trouve sont inscrits depuis 2015 comme monuments historiques.

Les visites se réservent auprès de la villa Gillet et sont organisées toutes les heures de 15 h à 18 h samedi 21 septembre.

Visite de la villa Gillet, 25 rue Chazière (Lyon 4e). Réservation obligatoire. Samedi 21 septembre de 15h à 18h.

La Guillotière, patrimoine oublié, dimanche 22 septembre

La Guillotière est un quartier riche, et qui se ne résume pas à « la place Gabriel-Péri ». Et si vous profitiez des journées européennes du patrimoine pour en savoir plus sur l’histoire méconnue de ce quartier populaire de Lyon ? Commune autrefois indépendante, la Guillotière était une ville portuaire où débarquaient voyageurs et marchandises. « Elle était le point ultime avant l’arrivée dans Lyon car dotée du seul pont qui enjambait le Rhône jusqu’au XVIII° siècle. La Guillotière avait donc vocation à accueillir des migrants. »

Rendez-vous est donné à l’esplanade Denise Vernay Jacob (Lyon 3e) de 14h à 16h. La réservation est possible (ici) mais pas obligatoire. La visite coûte 10 euros pour les adultes, 5 euros pour les adolescents et est gratuite pour les enfants.

Visite guidée de la Guillotière, esplanade Denise Vernay Jacob (Lyon 3e), dimanche 22 septembre de 14h à 16h.

(Re) Découvrir le street-art des pentes de la Croix-rousse, dimanche 22 septembre

Croix-Rousse est connue pour son passé ouvrier, ses traboules, mais aussi pour ses rues et escaliers colorés ! Dimanche 22 septembre, promenez vous pendant une heure et demie en compagnie d’une guide conférencière pour « découvrir l’art urbain lyonnais et ses techniques variées ». La visite coûte 8 euros et commence au pied du Mur des Tapis au niveau de l’arrêt de métro Croix Paquet (Lyon 4e).

Il reste deux créneaux à réserver juste là !

Le street art des pentes, dimanche 22 septembre, Mur des tapis arrêt de métro Croix Paquet (Lyon 4e).

Explorer la Maison des Canuts, samedi et dimanche

Pour les journées européennes du patrimoine à Lyon, les salles d’exposition de la Maison des Canuts se visitent gratuitement. Trois possibilités : une exposition sur l’histoire de la Maison des Canuts, une salle pour découvrir les matières textiles et, en particulier, le fil de soie et les fils d’or et d’argent, une salle pour comprendre l’invention du « métier Jacquard » et les révoltes des Canuts. Le dimanche, une démonstration de la technique du velour au sabre sera proposée.

Pour les plus gros budgets vous pouvez encore réserver une visite commentée de la Maison des Canuts et des traboules de la Croix-Rousse. « Sur les pas des Canuts » propose une démonstration de tissage suivie d’une déambulation dans les traboules pour suivre les pas de ces fameux ouvriers lyonnais de la soie. Elle coûte 17 euros pour les adultes, 11 pour les étudiant·es de moins de 26 ans et est gratuite pour les moins de 11 ans. Le départ se fait à la Maison des Canuts pour une arrivée sur la place des Terreaux.

Visites de la Maison des Canuts et de ses salles d’exposition, 10 rue d’Ivry (Lyon 4e) samedi 21 et dimanche 22 septembre.

Arpentez les jardins ouvriers de Caluire-et-Cuire, samedi et dimanche

Les jardiniers qui disposent d’une parcelle dans les jardins ouvriers dans les pentes de Montessuy ouvrent les portes d’un « lieu paradisiaque ». En plus d’une belle vue sur la ville, les Alpes et le Massif Central, vous pourrez profitez de quelques petits conseils pour entretenir ou développer votre main verte.

Rendez vous aux jardins municipaux ouvriers le samedi 21 septembre de 9 h à 12 h, puis de 14 h à 17 h et le dimanche 22 de 9 h à 12 h. Seule préconisation : des bonnes chaussures, car le dénivelé est important.

Visite des jardins ouvriers de Caluire-et-Cuire, rue Abbé Lemire, samedi 21 et dimanche 22 septembre.

Un œil sur le passé ouvrier de la Halle Tony Garnier, samedi et dimanche

La Halle Tony Garnier n’a pas toujours été une grande salle de spectacle au sud de Gerland (Lyon 7e). Ce site chargé d’histoire était à l’origine des abattoirs situés dans le quartier industriel de la Mouche.

Des visites guidées sont organisées samedi 21 et dimanche 22 septembre de 15 h à 16 h en partenariat avec le conseil de quartier de Gerland pour découvrir ce site inscrit aux monuments historiques depuis 1975.

Visite des anciens abattoirs de la Mouche, 20 place des Docteurs Mérieux (Lyon 7e). Samedi 21 et dimanche 22 septembre.