Habitants, syndicats et élus appellent à se mobiliser contre les fermetures de bureaux de poste, comme celui-ci à Jean-Macé.Photo : MP/Rue89Lyon
Les fermetures s’enchaînent à Lyon. Mercredi 9 octobre, la mairie du 3e arrondissement appelle à un rassemblement contre la fermeture d’un nouveau bureau de poste, rue du Dauphiné.
Après Jean-Macé, le Dauphiné. La maire du 3e arrondissement, Marion Sessiecq, a lancé un appel au rassemblement à la suite de l’annonce de la fermeture du bureau de poste rue du Dauphiné. Les élus n’ont pas choisi la date au hasard : le 9 octobre est la journée mondiale de la Poste.
« Nous demandons le maintien du bureau de poste de la rue du Dauphiné, et, plus généralement, le maintien d’un service public postal de proximité sur Lyon ! », réclame la mairie du 3e dans une pétition lancée le 1er octobre. Celle-ci a pour l’instant récolté presque 400 signatures.
Des fermetures de bureaux de poste en cascade
L’annonce de la fermeture du bureau de poste rue du Dauphiné intervient en même temps que celles des bureaux à Jean-Macé (7e) et à Foch (6e). Début septembre, Laurent Bosetti, l’adjoint LFI aux services publics à la Ville de Lyon, avait appelé à une réaction des élus. Une première pétition, créée à la même époque, approche aujourd’hui les 900 signatures.
Plusieurs manifestations ont déjà eu lieu pour protester contre les fermetures. La dernière remonte à samedi 5 octobre dernier ; elle avait été lancée par des partis politiques de gauche (les Écologistes, la France insoumise, le Parti communiste français, le Parti socialiste, la Gauche républicaine et socialiste) et une association (le Comité de défense des usagers des services publics de la Croix-Rousse).
En quatre ans, cinq bureaux ont été fermés à Lyon (Terreaux, Saint-Just, Ampère, Vaise, Place Ambre), auxquels devraient donc s’ajouter ces trois nouveaux d’ici 2026. La Poste justifie ces mesures par une baisse de fréquentation des usagers et d’utilisation de ses services – notamment l’envoi de courriers et colis.
Selon une information de BFM Lyon, le maire de la Ville Grégory Doucet (EELV) devrait rencontrer le PDG de La Poste, Philippe Wahl, fin octobre, pour lui faire part de ses « profondes préoccupations ».
Les Gones du rire, plateau d’humour et de stand-up à Lyon, au bar Le Point Nommé dans le 2e arrondissement.Photo : MA/Rue89Lyon
L’offre de stand-up à Lyon est vaste et ne cesse de se renouveler. Rue89Lyon vous propose de retrouver, par arrondissements, les lieux où vous pourrez vous marrer, tous les jours de la semaine.
On ne compte plus les plateaux et scènes de stand-up qui apparaissent (ou disparaissent) à Lyon. Pour s’y retrouver, la rédaction de Ru89Lyon vous a concocté un tour d’horizon. Si vous habitez dans le 1er arrondissement, vous serez plus que comblés.
Cette sélection n’est malheureusement pas tout à fait exhaustive, n’hésitez pas à nous faire part de vos recommandations en commentaires. Vous pouvez aussi consulter le compte Instagram Cocorico Lyon ou la plateforme Billet réduc’ qui répertorient les scènes lyonnaises.
Parce que l’art du rire attire de plus en plus de curieux, on vous conseille de réserver avant de vous rendre à l’une des soirées ci-dessous.
1er arrondissement de Lyon
• D’ordinaire, les soirées se déroulant au 13 rue Lanterne sont plutôt consacrées aux bières et jeux de société. Mais, un dimanche sur deux, le Sloubi Comedy prend les commandes du bar Les Arpenteurs et laisse six humoristes s’emparer du micro.
• À la Grooverie, plusieurs collectifs de stand up se succèdent chaque semaine. D’abord le Blue Comedy Stand Up chaque mercredi, avec des humoristes plus expérimentés. Puis les jeudi soirs, place au 6/9 Comedy, où les standuppers et standuppeuses plus novices (mais pas que) sont invités à s’exercer sur scène.
• Au 26 rue Sergent-Blandan, le Paradox, bar associatif mêlant friperies et tatouages organise chaque mardi un plateau de 6 humoristes. L’entrée est payante, à 5 euros, avec une sortie au chapeau pour soutenir les artistes. Une fois par mois, le lieu organise aussi un plateau gratuit où les humoristes débutants viennent faire leurs armes.
• Entre un bingo-drag, un café, un repas, ou une nuit d’hôtel, le Pilo hotel trouve le temps de caser un plateau de stand-up chaque mois dans sa programmation. Animé par Pantacourt prod, il laisse place à quatre humoristes. Entrée sur consommation, sortie au chapeau.
• Le stand-up c’est (presque) tous les jours au Speaker ! Ce bar ET comedy club en plein centre-ville de Lyon dédie six soirées par semaines (du mardi au dimanche) aux plateaux d’humoristes, avec deux sessions par jour. Le lieu organise même des plateaux 100% en anglais.
• Autre lieu à proposer une programmation 100% « english » : le Complexe. Un mardi par mois, les anglophones de Lyon ou de passage auront l’occasion de s’y marrer. Le lieu accueille aussi des humoristes qui jouent leur spectacles en entier (et en français), et des comedy clubs tous les vendredis et samedi.
• Chaque mercredi, le bar le Grisbi accueille quatre humoristes dans une ambiance intimiste (35 places !). Rendez-vous à 19h30 pour ce nouveau plateau lancé à l’été 2024.
• Ponctuellement, le bar à vin et à tapas Soul brothers accueille un plateau de stand-up : le Joy Comedy, animé par Malik Mike. On vous conseille de zieuter par ici pour connaître les dates !
• Enivrant, un peu déjanté, c’est le Ti’Punch stand-up comedy au Shalala. Une fois par mois le dimanche, rendez-vous à 18h18 pétantes pour le début du spectacle.
• Et c’est encore un bar des Pentes, les Tontons Flingueurs, qui propose du stand-up. Quoi de plus normal pour un quartier emblématique des cafés-théâtres. Tous les samedi, le Tonton Comedy Club fait défiler plusieurs humoristes pendant une heure, avec Soso La Barbe à la présentation !
2e arrondissement de Lyon
• D’ordinaire, le Point Nommé est un restaurant calme dans le quartier Sainte-Blandine (2e). Cependant, les Gones du Rire prennent d’assaut l’établissement deux vendredis soirs par mois. Entrée libre et participation au chapeau.
4e arrondissement de Lyon
• Le Dikkenek Café n’aurait pas pu mieux choisir son nom. Un bar qui sépare sa programmation entre le sport et le stand-up ouvre chaque semaine son caveau aux humoristes. De l’impro et du rire au 3 rue d’Austerlitz (4e), deux jeudis par mois.
5e arrondissement de Lyon
• Au Big White, Pantacourt Prod s’invite tous les lundis à 20 heures pour le Big comedy club, un plateau d’humour en plein cœur du Vieux-Lyon historique, rue Lainerie. L’entrée est libre, à condition de consommer et la sortie se fait au chapeau, à prix libre ! On vous conseille de réserver vos places à l’avance.
• Incontournable lieu de l’humour à Lyon, l’Espace Gerson organise des one-(wo)man-show mais aussi des plateaux avec trois humoristes tous les mardis à 20h30, présentés par Soso La Barbe. Petit plus : on connaît à l’avance le noms de celles et ceux qui se produiront. Le prix de l’entrée est à 15 euros, sans chapeau à la sortie.
• Le Boui Boui Café Comique accueille lui aussi des one man shows d’une à deux heures ou pour Kandidator, leur plateau pour découvrir de nouveaux humoristes, deux dimanches par mois. L’établissement programme des humoristes d’envergure locale et nationale, sans distinction. L’entrée est payante.
Le 6e arrondissement de Lyon
• C’est dans le feuillu décor du bar l’Evergreen, avenue du Maréchal de Saxe, que le Five Comedy s’invite tous les lundis à 20 heures. Présenté par Monsieur Fernandez, ce plateau réunit toutes les semaines cinq humoristes pour une heure de show. Entrée sur conso, prix libre au chapeau.
Le 7e arrondissement
• Soso la Barbe s’installe aussi au Café Paradize chaque jeudi pour le Hot spot comedy. Il invite d’autre humoristes pour un plateau d’une heure en plein cœur d’un restaurant. Bonus : il est possible d’arriver en avance pour profiter de l’espace restauration et avoir le ventre plein pour profiter du plateau, ou alors commander une planche pendant le passage des humoristes.
• De temps en temps, le bar Le Chromatique fait une petite place au stand-up à côté de ses cocktails. C’est « L’escale » qui fait se succéder six humoristes le temps d’une soirée. Une programmation à suivre pour connaître les dates de ces soirées !
• Bar, mais aussi espace d’expositions et d’ateliers en tout genre, Plasma s’essaie au stand-up pour la rentrée 2024. Animés par Madame Priscilla Katerina, chaque soirée aura deux sessions à 19h et 20h30, avec une programmation plusieurs fois dans le mois.
Le 8e arrondissement de Lyon
• Nouveau venu de la rentrée 2024, le Gabrielle Comedy Club débarque au Fack off, 2 Pt rue Montplaisir. Tous les mardis dès 20h, ce « pub à la française » comme il se présente, proposera un plateau de six humoristes. Entrée libre et sortie au chapeau.
Le stand up à Villeurbanne
• Un café est entièrement dédié au stand-up au 197 rue Francis Pressensé. Le Graine de star Comedy Club ne désemplit pas. La salle programme des spectacles d’humoristes, mais aussi des plateaux du mercredi au samedi. Le patron est un passionné, et avec un peu de chance vous pourrez le voir monter sur scène. L’entrée est payante.
• C’est à nouveau Pantacourt Prod que l’on retrouve derrière derrière deux plateau de stand-up à Villeurbanne. L’un se tient au Biéristan, le bien nommé Blaguistan, et l’autre à la Brasserie de l’Amour, au doux nom de Badinage comedy club. La programmation ne suit pas un rythme réglé, restez à l’affut pour connaître les dates ! Entrée sur consommation.
Fabrice Pannekoucke, président de la Région Aura, et Laurent Wauquiez, redevenu simple « conseiller spécial », impliqué dans l’affaire des dîners des sommets.Photo : ED/Rue89Lyon
[Info Rue89Lyon] La Région Auvergne-Rhône-Alpes n’a que peu goûté aux critiques sur les dépenses somptuaires de communication de Laurent Wauquiez (LR). Dans une réponse au vitriol adressée à la Chambre régionale des comptes, la collectivité balaie les recommandations les plus embarrassantes, jusqu’à remettre en cause l’impartialité du gendarme financier.
Le petit coup de réglette en fer sur les doigts n’est pas passé. En août dernier, un rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC), ayant curieusement fuité, adressait un carton jaune-orangé à la Région sur ses dépenses de communication, jugées peu transparentes et trop tournées vers la personne de Laurent Wauquiez (LR). La réponse d’Auvergne-Rhône-Alpes est plutôt cinglante.
Dans un document encore confidentiel qu’a pu consulter Rue89Lyon, la collectivité rejette les recommandations du gendarme financier, soulignant le nombre « considérable » d’erreurs « matérielles, factuelles (…) et juridiques ». Elle soupçonne entre les lignes la CRC d’avoir effectué une lecture orientée de ses dépenses de communication.
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Originaire de Lorraine, je suis arrivé à Lyon en 2020, après plusieurs années à Paris. J’ai rejoint Rue89Lyon en 2023, avec le projet de reprise en coopérative. Désormais associé et rédacteur en chef adjoint du média, je suis plutôt branché justice et mobilités. J’aime bien titiller la Région aussi, quand l’occasion se présente. Si vous avez une info ou que vous souhaitez me joindre, c’est par là : edelacote@rue89lyon.fr
Lyon comporte la seule ligne venant en aide aux jeunes aidants de France.Photo : MA/Rue89Lyon.
À Lyon, une association a créé la seule ligne d’écoute destinée aux jeunes aidants. Cette écoute, anonyme et gratuite, est un soutien crucial pour ces derniers, impactés sur le plan social, affectif et psychologique par la maladie, le handicap ou l’addiction d’un proche. Un quotidien dans l’ombre que Rue89Lyon met en lumière à l’occasion de la journée nationale des aidants, ce 6 octobre.
Un mardi vers 19 h, le téléphone sonne dans les locaux de La Pause Brindille dans le 2e arrondissement de Lyon. À l’autre bout du fil, une voix juvénile. « Nous sommes une association qui s’adresse aux jeunes aidants, est-ce que tu es dans cette situation ? », questionne Maëlle Piquet, coordinatrice de Brind’Écoute. La jeune fille est encouragée à se connecter à la ligne d’écoute sécurisée, anonyme et gratuite via le site.
« Nous l’avons lancée suite au covid. Plusieurs jeunes nous ont contacté via les réseaux sociaux, car ils étaient dans une situation très difficile, en plein confinement, rappelle Rebecca Billy, coordinatrice de l’association. Nous avons identifié un réel besoin d’échange et d’écoute et le digital permet de toucher n’importe quel jeune. »
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Vue de Lyon depuis le jardin des Curiosités (5e).Photo : Andréa Blanchin/Rue89Lyon
En test à Lyon et dans la métropole depuis 2021, l’encadrement des loyers est mieux respecté. Mais il est mis à mal par des « stratégies de contournement » des propriétaires, comme le démontre l’enquête de la Confédération syndicale des familles (CSF). Avec des chiffres qui s’écartent fortement des résultats de la Métropole. On fait le point.
Il est toujours aussi difficile et coûteux de se loger à Lyon. Pour pallier au problème, la Métropole de Lyon teste depuis le 1er novembre 2021 le dispositif d’encadrement des loyers. Sauf s’il est prolongé, il prendra fin en novembre 2026.
Trois ans plus tard, le bilan est mitigé.
Une amélioration de l’encadrement des loyers…
Dans sa deuxième enquête sur l’encadrement des loyers et les annonces publiées à Lyon et à Villeurbanne, la Confédération syndicale des familles de la métropole de Lyon et du Rhône (CSF) note que les plafonds de loyers sont mieux respectés. L’association indique que 37 % des loyers sont conformes à l’encadrement. En 2023, elle en décomptait 17,90 %. Une augmentation de 20 points en un an.
En ce sens, la CSF rejoint (très) légèrement la Métropole de Lyon en indiquant une « amélioration » sur certains points. Clairement, cet « accord » s’arrête là, le dispositif n’est encore pas totalement effectif.
…Mais loin des résultats annoncés par la Métropole pour la CSF
« La situation reste insatisfaisante et le rapport de force entre locataires et propriétaires est encore trop déséquilibré », regrette Tennessee Garcia coordinateur de la CSF.
La Métropole de Lyon a elle fait état, lors d’une conférence de presse organisée le 2 octobre, d’un « bilan positif témoignant d’une montée en puissance » du dispositif. Mais, comme l’année dernière, les chiffres communiqués par la collectivité diffèrent de ceux transmis par des associations de défense des locataires comme la CSF.
Dans le détail, la Métropole s’appuie sur les données de la fondation Abbé-Pierre qui indique dans son quatrième baromètre de l’encadrement des loyers un taux de 29 % de non-conformité. C’est tout l’inverse des chiffres données par la CSF. Dans l’enquête, l’association note que seuls 37 % des loyers sont conformes à l’encadrement, soit 63 % de non-conformité !
La différence ? La prise en compte, ou non, des contournements
En cause, des méthodologies différentes. Là où la fondation Abbé Pierre s’est appuyée sur l’intelligence artificielle pour consulter les offres, la CSF a étudié 2 192 annonces de logement à louer, publiées entre le 12 mai et le 12 juin 2024 sur différentes plateformes, par des professionnels ou des particuliers.
La différence entre les résultats vient également de l’augmentation importante du recours au complément de loyer, surtout par les professionnels. La CSF constate une augmentation de 6,5 % par rapport à 2023. Pour Tennesse Garcia, c’est le « point noir » de cette enquête. La CSF ne « s’attendait pas à une telle explosion », lâche-t-il.
Pour résumer, il est considéré comme non conforme par la CSF : les compléments ajoutés à des loyers qui sont déjà au dessus du plafond et ceux ajoutés à une « passoire énergétique » (un logement dont le diagnostic de performance énergétique va de E à G), ce qui est interdit. Mais, l’association ajoute également les loyers qui sont en dessous du plafond, mais… Qui le dépassent après l’ajout de compléments de loyer.
Or, la Métropole ne prend pas en compte ce dernier cas dans les chiffres annoncés. « La loi n’est pas toujours très claire, mais, cela, elle l’écrit noir sur blanc », rappelle Tennesse Garcia. L’article 140 de la loi Elan de novembre 2018 dispose qu’un « complément de loyer ne peut être appliqué à un loyer de base inférieur au loyer de référence majoré ». En clair : il faut que le loyer atteigne le plafond pour pouvoir ajouter des compléments de loyer.
Des compléments parfois « astronomiques »
La question de ces surplus est d’autant plus problématique qu’ils doivent, en temps normal, relever d’un caractère exceptionnel. Toujours selon l’article 140 de la loi Elan : l’ajout d’un complément de loyer doit être justifié par des « caractéristiques de confort ou de situation », par « comparaison avec les logements de la même catégorie situés dans le même secteur géographique ».
Pour la CSF, c’est un « point flou de la loi ». Dans son enquête, elle explique qu’il est ainsi possible de considérer qu’avoir une terrasse, un balcon ou un garage est une « caractéristique de confort ».
En plus d’être souvent appliqués à tort, ces compléments peuvent atteindre des « montants astronomiques », déplore la CSF. Elle relève le cas d’un appartement (T5) proposé par un professionnel dans le 4ème arrondissement de Lyon avec un complément de 1 117,76 euros par mois.
Des « propriétaires qui s’organisent pour contourner » l’encadrement des loyers
« On a des propriétaires qui s’organisent pour contourner l’encadrement des loyers autant qu’ils le peuvent », dénonce alors Tennesse Garcia de la CSF.
Autre cas trompeur selon lui : les colocations. Pour respecter le dispositif, c’est le montant global du logement qui ne doit pas dépasser le plafond. Autrement dit, la somme des différents loyers payés par les colocataires. « Ce n’est quasiment jamais respecté », constate Tennessee Garcia. Il est plus difficile de rappeler le propriétaire à l’ordre et de faire appliquer la règle car cela implique que « les colocataires se parlent entre eux pour savoir ce que paient les autres ».
Par ailleurs, pour la CSF, certains contournent l’encadrement des loyers en présentant les logements comme du « coliving », des colocations avec services et aux loyers élevés. Non éligible à l’encadrement des loyers, aucun montant plafond n’est donc à respecter. « Pourtant, les ‘services proposés’ correspondent principalement à des équipements obligatoires pour un logement meublé, comme un canapé, un lit, un matelas, du linge de lit, de la vaisselle et des ustensiles de cuisine », note la CSF.
Encadrement des loyers : faire respecter la loi
Pour la CSF, il faut davantage contester les situations illégales devant les tribunaux. Plus il y aura de décision de justice qui rappellent les propriétaires à l’ordre, « plus ça donnera le courage à d’autres de contester », estime Tennessee Garcia. « On peut gagner dans beaucoup de cas, mais il faut que ça se généralise. Il n’y a que ça qui puisse faire reculer les propriétaires dans leurs pratiques », poursuit-il.
Sur ce point, le coordinateur de l’association dresse un bilan positif du dispositif de l’encadrement des loyers avec le nombre d’actions en justice intentées. Des systèmes de mise en demeure administrative et des amendes sont mis en place après signalement auprès des services de la Métropole de Lyon. Dans certains cas, les locataires peuvent ainsi être remboursés des loyers trop-perçus.
Selon les chiffres communiqués par la Métropole, 184 signalements ont été reçus en deux ans, dont 134 en 2024, 95 % des procédures de mise en demeure administrative ont conduit à une régularisation du bail et à la restitution du trop-perçu aux locataires. En tout, ce sont près de 200 000 euros qui ont été remboursés.
Pour arriver à ces résultats, « les locataires ont besoin d’accompagnement et d’information », conclut Tennessee Garcia. La mission que s’est justement donnée la CSF.
Image extraite de la bande annonce de Cornucopia – D’autres mondes possibles.
Rue89Lyon vous fait gagner quatre places pour le spectacle Cornucopia, la nouvelle création du Théâtre nouvelle génération (TNG) signée de son directeur Joris Mathieu, du 8 au 19 octobre prochain.
Toujours en vadrouille, alors que son théâtre de Vaise est en travaux jusqu’en mars 2025, le TNG s’établit au Théâtre national populaire de Villeurbanne en cette rentrée. Son programme de l’année s’ouvre sur Cornucopia–D’autres mondes possibles (épisode 2), de son directeur Joris Mathieu et de Nicolas Boudier en compagnie de l’ensemble Haut et Court.
Rue89Lyon s’associe avec le TNG pour vous faire gagner 2×2 places pour ce spectacle (Les modalités sont à retrouver en bas de l’article).
Avec Cornucopia, le TNG invente « d’autres mondes possibles »
Découvrez ci-dessous le synopsis du spectacle :
« Une nouvelle civilisation a fleuri sur Terre, nommée Cornucopia. Sa population jouit d’une liberté totale pour se définir, en termes de genre ou même d’apparence. Décroissante et sobre, sur une planète qui a révélé ses limites, Cornucopia vit pacifiquement dans un dénuement choisi et accepté.
Mais le rêve d’une croissance infinie subsiste, et la société cornucopienne place tous ses espoirs dans l’Oracle, une intelligence artificielle hybride prometteuse, qui pourrait en être la clef. Poursuivant son exploration d’un futur utopique, dans un cycle de créations baptisé « D’autres mondes possibles », le collectif Haut et Court propose dans ce nouvel épisode un récit d’anticipation autour de l’image fantasmatique de la Corne d’abondance.
Comme un théâtre dans le théâtre, le public est invité à prendre place dans une arène pour assister, avec une grande proximité, à un spectacle joué par une troupe cornucopienne. Se déploie alors un univers esthétique foisonnant, où la lumière joue avec les revêtements phosphorescents et où évoluent des acteurices dans des costumes hybrides et fantastiques. Dans ce théâtre venu d’ailleurs, de nouvelles possibilités narratives surgissent, où s’entremêlent les récits de vies intimes et les visions de l’Oracle… »
Habitants, syndicats et élus appellent à se mobiliser contre les fermetures de bureaux de poste, comme celui-ci à Jean-Macé.Photo : MP/Rue89Lyon
Samedi 5 octobre, un rassemblement est organisé « pour dire stop aux fermetures de bureaux de poste et pour défendre les services publics ». La manifestation aura lieu sur la place Antonin-Poncet (Lyon 2e), à 11 heures.
Le lieu choisi, à quelques mètres de la grande poste de Lyon sur la place Bellecour (Lyon 2e), est symbolique. Une manifestation est organisée pour s’opposer aux fermetures de bureau de poste qui s’enchaînent à Lyon. Elle aura lieu le samedi 5 octobre, à 11 heures.
Le rassemblement est organisé par des partis politiques de gauche (les Écologistes, la France insoumise, le Parti communiste français, le Parti socialiste, la Gauche républicaine et socialiste) et par une association, le Comite de défense des usagers des services publics de la Croix-Rousse.
Ces derniers ciblent plus particulièrement la prochaine fermeture d’un bureau de poste de Jean-Macé dans le 7e arrondissement, le 31 octobre. Ils mentionnent aussi la longue fermeture de celui de Mermoz (Lyon 8e), toujours hors-service après l’incendie qui l’a touché lors des émeutes de juillet 2023.
Une précédente manifestation contre la fermeture du bureau de poste de Jean-Macé à Lyon
Quelques élus et habitants du 7e arrondissement s’étaient déjà réunis, samedi 14 septembre, devant le bureau de poste de Jean-Macé pour protester contre la fermeture du bureau. Une pétition a été lancée le 10 septembre pour demander son maintien. Elle compte plus de 800 signatures.
C’est le cinquième bureau de proximité à fermer en quatre ans à Lyon, après Saint-Just (Lyon 5e), Ampère (Lyon 2e), Vaise (Lyon 9e), place Joannes-Ambre (Lyon 4e). Deux autres doivent fermer leurs portes d’ici 2026. Des fermetures que la Poste justifie par une baisse de fréquentation, dû à une baisse d’envoi de courriers et de colis via ses services.
« C’est toujours le même schéma : en diminuant le nombre d’employé-es et les horaires d’ouverture, on rend La Poste inadaptée aux besoins des usagers et on prend prétexte de la baisse de fréquentation pour fermer le bureau », proteste les organisateurs de la manifestation.
Au centre de la photo, Iheb, en fauteuil roulant à la suite des violences policières qu’il a subit, à sa gauche, Mokrane Kessi et à sa droite, Ranim Ghozzi, son cousin.Photo : Jean Rémond/Rue89Lyon
Une manifestation de soutien à Iheb est organisée à Vénissieux, samedi 5 octobre, à partir de 14 h 30. Le jeune homme avait été roué de coups, le 4 juin dernier, par un agent de la brigade spécialisée de terrain (BST). La famille se dit sans nouvelle de l’enquête qui avait été ouverte par le parquet de Lyon.
« La police doit protéger les citoyens et non les frapper. Justice pour Iheb ». Samedi 5 octobre, plusieurs organisations syndicales, associatives et politiques (Attac, la Jeune Garde, l’Union étudiante, la France Insoumise, le NPA, Solidaires Rhône, France des banlieues…) appellent à une manifestation de soutien à Iheb.
Le 4 juin dernier, le jeune homme a été victime de violences policières de la part d’agents de la BST (Brigade spécialisée de terrain) à Vénissieux. Plusieurs vidéos de la scène avait largement tourné sur les réseaux sociaux.
La manifestation débutera à 14 h 30 à la gare de Vénissieux, et sera suivie de témoignages et prises de paroles à 16 h 30, au marché des Minguettes.
Une manifestation à Vénissieux pour Iheb et contre les « violences et les répressions policières »
Depuis, la famille n’a aucune nouvelle de la procédure engagée. Une plainte avait été déposée par le père d’Iheb, Chokri Cheriaa. Contactée pour connaître les suites de l’affaire, le parquet n’est pas revenu vers nous. Selon les collectifs, d’autres affaires similaires se sont déroulées à Lyon, Villeurbanne ou Vaulx-en-Velin.
La marche et les prises de paroles viseront ainsi à réclamer, entre autres, la condamnation pénale des « responsables de violences policières et sécuritaires », une réforme de la police et de ses techniques d’intervention, mais aussi l’abrogation de la loi Cazeneuve adoptée en 2017.
Les organisateurs de la manifestation, notamment France Banlieue, dénoncent régulièrement les violences policières et la « politique du maintien de l’ordre et ses dérives sécuritaires » dans les quartiers populaires du Rhône.
Une situation qui s’ajoute à un contexte de « violence sociale grandissante » frappant ces territoires. « Racisme systémique, sexisme, discriminations » s’ajoutent à un manque de services publics, et de lieux de « partage et de culture ». « Il y a une volonté de l’État d’abandonner ces lieux de vie », attaque le communiqué.
Les centres sociaux de Rillieux se structurent autour de trois sites, dont celui des Semailles.Photo : PL/Rue89Lyon.
Directeur adjoint, RH, comptable… Depuis septembre, les centres sociaux de Rillieux-la-Pape n’ont plus de direction. Un des derniers actes en date : le licenciement du directeur en août. Une véritable « crise de gouvernance » que Rue89Lyon est en capacité d’étayer grâce à des documents exclusifs.
« C’est juste un peu dommage. » La phrase est prononcée, dans un souffle, par Jacques, bénévole de longue date des centres sociaux de Rilllieux-la-Pape. Ce vendredi 27 septembre au matin, il discute avec une poignée d’habitants et d’habitués, à l’occasion du café habitant du centre-social des Semailles. Depuis longtemps, il essaye d’amener les habitants de ce quartier populaire à la lecture, grâce au centre, et apprécie un espace qui propose des activités pour tous. « Mais on voit disparaître des gens au fur et à mesure, on ne sait pas ce qu’il se passe », poursuit-il.
Alors que, à côté, le marché bat son plein, ce petit monde discute du centre, autour d’un café et de biscuits. « Pour retrouver du personnel de cette qualité, cela va être très très dur », complète un autre bénévole. L’avenir de l’association des « centres sociaux de Rillieux », regroupant trois sites sur la commune (Les Alagniers, les Semailles et la Velette), inquiète.
Il faut dire que le jour est particulier. En théorie, l’Assemblée générale de l’association devait se tenir le soir même. Elle a été décalée à novembre. Au lieu de ça, c’est plutôt le pot de départ du comptable qui est annoncé. Il n’est pas le premier à partir.
Depuis plusieurs mois, les départs s’enchaînent à la tête du plus grand centre social du département du Rhône (ex-aequo avec les centres sociaux Gisèle-Halimi à Lyon). En cause : une grave crise de gouvernance au sein de cette institution rhodanienne.
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Journaliste lyonnais fan de l’Ouest, je suis à Rue89Lyon depuis 2020. Aujourd’hui associé et directeur de publication, je couvre les questions sociales mais aussi écologiques (pollutions industrielles, scandale des perfluorés). Le travail, c’est la santé, à condition que le droit soit respecté. Un œil politique sur le Rhône. Pour me laisser une info, c’est ici plemerle@rue89lyon.fr.
L’édition 2024 du Peinture fraîche festival met à l’honneur la réalité augmentée.Photo : Peinture fraîche festival
Pour parer au mauvais temps et à la morosité ambiante d’octobre, la rédaction de Rue89Lyon vous propose dix bons plans de sorties culturelles à Lyon. On vous a concocté une sélection de théâtre, du cinéma pour petits et grands et de quoi faire la fête. On attend vos suggestions en commentaires !
Mariage éméché et cour d’assises, sur scène du 3 au 11 octobre
Fait-divers et drame social, la « tuerie du Grand-Bornand » de 2003 a fait couler l’encre de Samira Sedira. Après un roman fictionnel inspiré de l’évènement, l’autrice rempile dans une pièce de théâtre adaptée de son œuvre, Des gens comme eux. « Thriller haletant depuis le point de vue de la femme du meurtrier », la pièce aborde aussi les thèmes du racisme ordinaire et de la responsabilité collective. Un spectacle à retrouver au Théâtre du Point du Jour (Lyon 5e).
Des gens comme eux de Samira Sedira, tous les soirs du 3 au 11 octobre au Théâtre du Point du jour (Lyon 5e).
La Vogue des Marrons, du 5 octobre au 11 novembre
La Vogue des marrons, fête foraine traditionnelle lyonnaise, est de retour ! Comme chaque année, elle s’installe du 5 octobre au 11 novembre sur la place et le boulevard de la Croix-rousse. Depuis 150 ans, cette fête annonce l’autonome… et la saison des marrons chauds !
Au programme : manèges à sensations et pour les plus petits, auto-tamponneuses, trains fantômes et autres stands forains.
La Vogue des Marrons, du 5 au 11 octobre, place et boulevard de la Croix-Rousse (Lyon 4e).
« Anti rentrée de l’anti-Cra », au Grrrnd Zero, samedi 5 octobre
Le collectif Lyon anti-Cra (centre de rétention administrative) reprend son activité et organise au Grrrnd Zero (Vaulx-en-Velin) avec un événement d’information et de soutien aux luttes contre les centres de rétention administratives.
Dès 17h, projection du film Je ne sais pas où vous serez demain, suivie d’une discussion et d’une présentation du collectif. Une cantine végane est également assurée, et un espace garderie mis en place de 18 à 21h.
À 20h, la soirée continue avec une performance de Lyon Ballroom scene et deux dj-sets, de Djinn Arezki et Mimi géniale.
Le plus parisien des cabarets queer quitte Pigalle et débarque à Lyon le temps d’une soirée au Transbordeur. Si vous avez loupé son dernier passage à Villeurbanne il y a six mois, Madame Arthur revient le 5 octobre pour faire le show et la fête.
Cette fois, ce sont Bili L’arme à l’œil, Diamanda Callas, La Baronne du Bronx et Charly Voodoo qui viendront se produire sur scène, avec un spectacle au nom évocateur : Madame Arthur fesse Mylène Farmer. Au programme : des classiques de la chanson française revisités, des paillettes, des rires… Le spectacle sera suivi d’une soirée dès 23h30, le « club de Madame Arthur ».
La 6ème édition du festival Peinture Fraîche, à partir du 9 octobre
Pour cette nouvelle édition de Peinture Fraîche, prévue du 9 octobre au 3 novembre, le festival « change de dimension » et se tourne vers le numérique. Pour sa 6ème édition le festival prend place dans « un nouvel espace surprenant et inconnu du grand public », gardé secret.
Une édition tournée vers l’art digital et l’utilisation des nouvelles technologies. Peinture Fraîche propose de « questionner notre rapport à la réalité » avec des mises en scène immersives et des œuvres participatives. Quatre fresques interactives en réalité augmentée seront exposées ainsi qu’une quinzaine d’artistes numériques internationaux.
Pour y assister, il faut réserver sa place en ligne en amont, aucun billet n’étant vendu sur place. Comptez 6 euros la semaine et 8 le week-end pour le plein tarif, 5 euros de 5 à 18 ans et pour les personnes à mobilités réduites, gratuit pour les enfants de moins de 5 ans et bénéficiaires du RSA.
Festival Peinture Fraîche, du 9 octobre au 3 novembre, entre 5 et 8 euros. Ancien collège Serin 2, place de Serin (Lyon 4e).
L’édition 2024 du Peinture fraîche festival met à l’honneur la réalité augmentée.Photo : Peinture fraîche festival
Du « jeu vidéo artisanal » au TNG, du 9 au 19 octobre
À quoi ça peut bien ressembler un « jeu vidéo artisanal », fait de joueurs en « de chair et d’os » ? Pour le savoir, pas d’autre choix, il faut se rendre un soir au Théâtre national populaire, qui héberge le Théâtre nouvelle génération à Villeurbanne, entre le 9 et le 19 octobre.
Dans Le Ring de Katharsy, Alice Laloy crée un spectacle dystopique qui se déroule… dans un ring. Deux joueurs se font face, et s’affrontent via leurs « avatars », comédiens devenus marionnettes humaines, aux expressions livides et habillés de couleurs ternes. Drôle de spectacle.
Le ring de Katharsy, une pièce de Alice Laloy, programmée par le TNG du 9 au 19 octobre au Théâtre national populaire à Villeurbanne, place Lazare Goujon.
Un peu d’indie-rock venu de New-York, le 11 octobre
Tout droit venu de New-York, le groupe Bodega est de passage à Lyon, au Marché Gare, pour l’une des quatre dates de sa tournée en France. L’occasion de présenter leur nouvel album post-punk, Our Brand Could Be Yr Life. Un album finalement pas si nouveau… car il s’agit d’un réécriture d’un de leur premier album du même nom, avec une touche de critique de la société de consommation en plus.
Ils seront accompagnés en première partie du trio français Ditter, lui aussi branché indie pop et post-punk façon « sales gosses du fond de la classe ».
Bodega et Ditter, le 11 octobre à 20h au Marché Gare, 14 à 18 euros. 4-6 place Hubert Mounier (Lyon 2e).
L’incontournable Festival Lumière, du 12 au 20 octobre
Le Festival Lumière fête ses 15 ans avec une ribambelle d’invité·es prestigieux. Cette année, c’est Isabelle Huppert qui recevra le prix Lumière, avec une soirée de remise du prix le vendredi 18 octobre. Plusieurs rétrospectives mettront à l’honneur des monuments du cinéma : Fred Zinnemann, Toshiro Mifune et Matilde Landeta.
A noter aussi : deux ciné-concerts, la traditionnelle Nuit de l’horreur à la Halle Tony Garnier, une soirée avec Xavier Dolan et deux expositions en parallèle du festival. Tout le programme à retrouver ici.
Le Festival Lumière, du 12 au 20 octobre, dans plusieurs lieux de la métropole de Lyon
Le théâtre international fait tomber les murs, du 12 au 26 octobre
Contre-sens revient pour une deuxième édition. Du 12 au 26 octobre, le festival de théâtre international s’organise cette année autour du thème « faire tomber les murs ». « À une époque où il se construit tant de murs, Contre-Sens invite à prendre le temps de montrer, de partager, de dépasser leur présence et voir ce qu’il se passe de l’autre côté », décrit l’équipe du festival.
Dans les 17 théâtres partenaires de Lyon et de la métropole, vous pourrez découvrir sept spectacles en langues originales surtitrées, rencontrez les artistes venu·es du monde entier, et assistez à des lectures de projections et divers ateliers. Le programme à consulter juste ici.
Du cinéma pour les gones, du 19 octobre au 3 novembre
Avis au parents et aux enfants : le GRAC (Groupement régional d’actions cinématographiques) organise un festival dédié aux gones ! La 19e édition des Toiles des mômes aura lieu un peu partout dans la métropole de Lyon, mais aussi dans le Rhône, l’Ain et la Loire. Rêver, lever la tête, voilà le thème de cette année.
Au programme, des films d’animation principalement, avec quatre projections en avant-première, mais aussi des animations accessibles dès 3 ans, animées par le GRAC.
Les toiles des mômes, du 19 octobre au 3 novembre, dans les cinémas partenaires du GRAC.