Il participait ce matin à une audition technique avec le juge de l’expropriation. Philippe Layat devra probablement céder au Grand Lyon une portion de ses champs pour permettre la construction d’un des accès qui mènera jusqu’au Grand Stade de l’OL et qui coupera en deux ses terres, à Décines et à Chassieu. Ce céréalier de 57 ans qui est aussi détective privé alterne entre la résignation et les coups de sang. (suite…)
L’ancien commissaire détournait des fichiers pour faciliter le divorce de sa compagne
Le commissaire lyonnais désormais à la retraite écope de six mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende. Michel Garnier a été condamné hier par le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir utilisé des fichiers policiers dans le but d’accélérer la procédure de divorce de sa compagne, révèle leprogres.fr. Alors qu’il était en fonction, l’agent avait notamment cherché dans des fichiers d’immatriculation des preuves de la propriété d’un véhicule que se disputait l’ancien couple.
Lors d’une précédente audience, Michel Garnier avait déjà reconnu avoir demandé à un de ses subordonnés de prendre en photo l’ex-mari, huissier de justice. Le divorce de sa compagne n’a toujours pas été prononcé.
Une salariée perd son emploi à cause de ses retards: la SNCF condamnée
Une victoire nuancée : seul le préjudice moral de cette usagère de la ligne TER Lyon-Ambérieu a été reconnu. Soizig Parasols a perdu son emploi à l’été 2010, à la suite de retards répétés au travail. Ce mardi, le tribunal de grande instance de Paris a condamné la SNCF à lui verser 1500 euros (alors que la jeune femme réclamait 45 000 euros de dommages et intérêts). Selon son avocat David Metaxas, le préjudice matériel n’a pas été retenu parce que la plaignante a retrouvé un emploi deux mois après son licenciement.
Suite à ce jugement, l’Adula (Association de défense des usagers de la ligne Lyon/Ambérieu) continue à dénoncer les retards à répétition sur la ligne et envisage d’attaquer à son tour la SNCF. En 2011, une autre usagère avait déjà gagné un procès similaire après avoir passé six heures dans le train.
Un prévenu se jette de la voiture de police au milieu de l’autoroute
Sa garde à vue ne sera jamais prolongée : hier vers 15 heures, sur l’autoroute A42 à hauteur de Vaux-en-Velin, un homme menotté a sauté de la voiture de police qui le transférait au palais de justice. Le prévenu, âgé de 39 ans, est décédé suite à ses blessures. Il était accusé d’un « délit routier« . Deux enquêtes ont été ouvertes, l’une par la Sûreté départementale et l’autre par la brigade accident des CRS autoroutiers.
Les professionnels de l’urgence sociale en lutte contre la remise à la rue des SDF
Ils sont salariés d’associations oeuvrant au quotidien auprès des SDF, pour les mettre à l’abri ou leur apporter des soins. Ce mardi 27 mars, pour la quatrième fois depuis janvier 2010, ces salariés étaient appelés à faire grève. Un appel lancé par la Coordination nationale des professionnels de l’urgence sociale.
Le discours n’a pas varié d’un iota. Ils se mobilisent toujours « contre la politique saisonnière de l’hébergement d’urgence » qui consiste, en vertu du Plan froid, à mettre les SDF à l’abri le 1er novembre pour ensuite les remettre par centaines à la rue le 31 mars. Mais ce discours se fait plus précis au fur et à mesure des avancées juridiques.
Il y avait déjà le Code de l’Action Sociale et des Familles qui énonce que :
« Toute personne sans abri en situation de détresse médicale, psychique et sociale a accès, à tout moment, à un dispositif d’hébergement d’urgence ». Art. L 345-2-2,
« Toute personne accueillie dans une structure d’hébergement d’urgence doit pouvoir y bénéficier d’un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu’elle le souhaite, jusqu’à ce qu’une orientation lui soit proposée.» Art. L 345-2-3
Il y a désormais un arrêt du 10 février 2012 du Conseil d’Etat qui a reconnu comme liberté fondamentale l’hébergement.
A Lyon, ils étaient une centaine (selon les organisateurs) à se rassembler place Carnot : des salariés grévistes des associations ALYNEA, Le Mas, Habitat et Humanisme, Foyer Notre-Dame des Sans-Abri, Adoma ou Médecins du Monde. Selon la Coordination des professionnels de l’urgence, 27 départements connaissaient une forme de mobilisation.
Pour expliquer également les raisons de la colère, Céline Michelland, membre du collectif et salariée d’une structure d’accueil, décrit un fonctionnement absurde du travail social dans l’hébergement d’urgence :
« Une fois hébergées, les personnes ont besoin de temps pour résoudre leurs problèmes, qu’ils soient administratifs ou de santé. Tant qu’elles ne peuvent pas se poser avec sécurité, on ne peut rien mettre en place ».
Une délégation a été reçue par le directeur de cabinet du préfet du Rhône. Il leur a confirmé que tous les centres d’hébergement ouvert pour l’hiver (650 places au total) fermeront au plus tard le 12 avril. Il leur a été également précisé que les « femmes avec des enfants en bas âge » iraient à l’hôtel. Sans plus de précisions.
Bonnes étoiles à Fourvière
Et voici la programmation complète (ou presque, tant elle est riche) des Nuits de Fourvière 2012 ! Certains événements étaient déjà connus, mais s’y ajoutent d’excellentes surprises, qu’elles soient musicales ou théâtrales… (suite…)
Législatives : la gauche s’étripe sur la 1ère circonscription
Autoréduction : relaxe générale pour des vols à Leader Price
En novembre 2007, pendant le mouvement contre l’autonomie des universités (loi LRU), le campus de Lyon 2, à Bron, est occupée. Une cinquantaine d’étudiants décide de mener une action au Leader Price d’à côté. Ils en repartent avec plusieurs caddies, sans payer. Ce lundi 26 mars, quatre ans et demi après les faits, cinq personnes poursuivies pour « vols en réunion avec violence » ont été relaxées, fautes d’éléments, avec les « excuses » du président du tribunal. (suite…)
15 jours de grève des éboueurs lyonnais et aucune négociation en vue
Lundi, ils étaient entre 80 et 100 à se rassembler devant l’hôtel de ville de Lyon pour demander l’ouverture de négociations à Gérard Collomb.
Armans Creus de la CGT :
« On entre dans une troisième semaine de grève et Collomb refuse toujours de négocier. Ce n’est pas un mouvement qui demande des augmentations salariales mais qui défend le service public ».
Dans un entretien au Progrès (papier), paru ce mardi 27 mars, Gérard Collomb rejette la responsabilité de la situation sur les syndicats :
« Nous essayons de négocier mais nous n’arrivons pas à trouver d’interlocuteurs. Les syndicats évoluent constamment dans leurs revendications et font des déclarations contradictoires ».
Problème : pour Gérard Collomb, comme il le réaffirme dans cet entretien, « un point n’est pas négociable : la nouvelle redistribution géographique de la collecte entre régie et entreprise ».
Or, ce point est la raison centrale de la grève menée par l’intersyndicale* puisque les syndicats refusent que la gestion de la collecte des déchet de Lyon et Villeurbanne soit confiée aux entreprises.
Le blocage est donc total.
Ce mardi matin, dans un communiqué, le Grand Lyon parle d’une « situation (qui) s’améliore sensiblement avec une moyenne du nombre de grévistes de 33,27% (contre 40% lundi 26 mars) ».
Armand Creus de la CGT affirme, au contraire, que « le mouvement ne s’effrite pas » :
« Malgré les huissiers et l’utilisation abusive des intérimaires, les éboueurs ont reconduit massivement la grève ».
*CGT, UGICT-CGT, FNACT-CFTC, CFDT, FO, FA-FPT, UNSA
SOS Racisme : opération positive de testings dans les night-clubs ce week-end
Cette fois-ci, tout le monde a pu danser. Pour la dernière opération de « testing » de l’association SOS Racisme Rhône-Alpes, trois discothèques de l’Ain ont été mises à l’épreuve dans la nuit de samedi. Surprise, aucune discrimination à l’entrée n’a été constatée par les deux groupes de fêtards, composés de jeunes hommes et femmes d’origine maghrébine et européenne. L’association s’est félicitée de ce résultat mais entend rester « vigilante ».
Elle compte poursuivre ce type de tests dans la région – la méthode, utilisée depuis 1995, a été légalisée en 2006 avec la loi sur l’égalité des chances.