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Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Un bébé de six mois au centre de rétention de Lyon Saint-Exupéry

Philippe Antonio a 6 mois, et depuis lundi il est retenu avec sa famille au Centre de rétention administrative (CRA) de Lyon Saint-Exupéry. Le tribunal administratif de Lyon a rejeté mercredi le recours de cette famille rom de roumanie.
Le bébé, ses trois frères et soeurs et leurs parents resteront détenus jusqu’à leur expulsion vers la Roumanie, prévue pour le vendredi 23 mars, selon un communiqué du Réseau Education Sans Frontières (RESF).

Le 19 janvier dernier, la Cour Européenne des Droits de l’Homme (CEDH) a jugé que « la rétention de jeunes migrants accompagnés de leurs parents dans un centre inadapté aux enfants était irrégulière et contraire au respect de la vie familiale » consacré dans les textes internationaux. La France avait alors été condamnée à une amende pour avoir détenu deux enfants de cinq mois et trois ans dans un centre de rétention.

Le collectif RESF appelle à un sit-in de protestation ce samedi, à 14 heures, place Bellecour.

Augmentation des tarifs Vélo’v : JC Decaux se renfloue

Mauvaise nouvelle pour les 45 000 abonnés du système de vélos en libre service Vélo’v. Les tarifs vont de nouveau augmenter dès le 2 mai prochain. Et pas qu’un peu : La hausse sera d’au moins 50% sur les abonnements. L’entreprise de mobiliers urbains, JC Decaux, l’exploitant du dispositif, a su tirer profit d’un avenant du contrat de 2004 signé avec le Grand Lyon pour «  rééquilibrer ses comptes ».

(suite…)

#Hausse

TGV Lyon-Turin : l’opposition se fait entendre en Italie

En raison de la forte opposition du mouvement « No Tav » (Non au TGV), les controverses sur la réalisation de la nouvelle ligne ferroviaire Lyon-Turin deviennent de plus en plus vives en Italie. La montée des protestations ces dernières semaines a attiré l’attention des institutions et des médias.

Lire l’article complet sur Rue89

Affaire Neyret : David Metaxas, l’avocat « du milieu lyonnais » mis en examen

« Je suis surpris qu’il n’ait pas été arrêté en même temps que Michel Neyret ». Les langues se délient au lendemain du placement en garde à vue de David Metaxas, dont plusieurs confrères pénalistes avaient dénoncé les méthodes auprès du conseil de l’ordre. Le jeune avocat lyonnais qui traînait une réputation sulfureuse a été relâché ce jeudi après avoir été mis en examen pour des faits de « recel de violation de secret professionnel ». (suite…)

#trafic de stupéfiants

Christine, esthéticienne sociale aux Restos du coeur

En plus de la traditionnelle aide alimentaire, les Restos du Rhône ont inauguré cet hiver un « service pour les dames » : une esthéticienne offre bénévolement massages, gommages et séances de maquillage. Objectif : encourager les plus démunis à faire peau neuve, aux sens propre comme au figuré. (suite…)

Sciences-po Lyon : peut-on encore critiquer l’état d’Israël en milieu universitaire français ?

TRIBUNE/ Le 2 mars dernier, la direction de Sciences-po Lyon déclarait la fermeture administrative de l’établissement, pour cause de « risque avéré d’atteinte à l’ordre public ». La raison de cette mesure d’exception : une conférence intitulée « Israël, un Etat d’apartheid ? ». Après la censure d’un premier colloque à Paris-VIII, les 27 et 28 février derniers, et l’annulation d’une conférence à l’ENS en janvier 2011, nous nous interrogeons, en tant qu’étudiants, sur l’état de la liberté d’expression dans nos lieux d’enseignement… (suite…)

Les éboueurs veulent étendre la grève à l’ensemble des agents du Grand Lyon

Pas de surprise au neuvième jour de la grève des éboueurs. Le mouvement a été reconduit. Désormais, l’intersyndicale* attend jeudi et l’entrée dans le mouvement, espère-t-elle, d’autres services du Grand Lyon, appelés également à cesser le travail.

 

 

Le dialogue est rompu entre l’intersyndicale et le Grand Lyon. Chacun campe sur ses positions  et fait monter les enchères, à coups de déclarations et de menaces judiciaires.

 

 

Lundi, les représentants syndicaux devaient être convoqués devant le tribunal de grande instance pour répondre aux accusations d’entrave à la liberté du travail. Une « bêtise » du président du Grand Lyon, selon eux :

 

 

« Gérard Collomb voulait casser la grève en essayant de nous intimider, mais il a eu la réponse inverse hier. Plusieurs centaines de personnes étaient présentes pour soutenir le mouvement devant le TGI, et cette assignation ne nous a pas empêchée d’être sur le terrain ce matin ».

 

 

Le référé a finalement était abandonné juste avant l’audience, dans « une volonté d’apaisement » du Grand Lyon. Une « reculade, face à une procédure pas très légale », selon l’intersyndicale.
Mais l’assignation en référé du Grand Lyon risque d’avoir lieu.

 

 

Ce mardi, de « nouveaux dépôt de plainte, référés et procédures disciplinaires » ont été engagés par le Grand Lyon pour mettre fin au blocage des centres de collectes, selon un communiqué de presse de la Communauté urbaine qui fait état, dans les dépôts de Gerland et Villeurbanne, de « cadenas sur les portails, pneus des camions dégonflés (…), entrave physique au départ des camions ».

 

 

Les syndicats s’avouent « indignés par de telles méthodes » :

 

« Ils nous considèrent comme des délinquants ! Mais ce qu’on attend de la fonction publique c’est un respect du dialogue social. A la place de ça, ils préfèrent envoyer des huissiers et la police. »

 

L’intersyndicale concède « en toute transparence » empêcher la sortie de camions transportant des employés intérimaires. Des intérimaires « qu’ils n’ont jamais vus en si grand nombre à Gerland », et dont le recours est perçu comme une « attaque du droit de grève ».

 

 

Face à cette politique « d’affrontement », les syndicats ont rappelé leur unité et le maintien de leurs revendications. Ils ont également dénoncé les propos tenus lundi par le préfet du Rhône Jean-François Carenco, lors d’un point presse. Ce dernier affirme « qu’il (trouve) globalement que les éboueurs du Grand Lyon ne travaillent pas beaucoup ». Une sortie qui fait bondir les représentants syndicaux.

 

En réponse à ces « provocations de toutes sortes », l’intersyndicale a donné rendez-vous jeudi 22, via un préavis de grève étendu, à l’ensemble des personnels du Grand Lyon et à la population lyonnaise. La « seule option qu’on leur a laissé » pour contribuer à la « sauvegarde du service public, dans l’intérêt des agents et des usagers ».

 

Lundi, en marge du Conseil communautaire, Gérard Collomb avait chiffré à 3,8 millions d’euros, le coût des revendications de l’intersyndicale :

 

« Le maintien de la régie dans quatre arrondissements, à Villeurbanne et sur les 12 communes extérieures avec l’absence de travail le samedi coûterait 3,8 millions d’euros, dans le cadre d’un marché assuré par les entreprises privées. Par ailleurs, cela entraînerait l’impossibilité d’assurer le contrôle sur les entreprises travaillant dans le cadre de marché public, le samedi ».

 

 

Impossible, selon le président du Grand Lyon, de répondre à de telles demandes.

 

 

*CGT, UGICT-CGT, FNACT-CFTC, CFDT, FO, FA-FPT, UNSA

 

 

Dans le Rhône, les bars de nuit fermeront à quatre heures du matin

Fermeture définitive à une heure du matin et ouverture à 5 heures les jours de semaine. Après les arrêtés du 6 juillet 2010 et de décembre 2011, le préfet du Rhône François Carenco a pris  aujourd’hui un nouvel arrêté qui règlementera les horaires d’ouverture des débits de boisson du département.

Outre les jours de fêtes nationales, des possibilités de dérogation jusqu’à 4 heures du matin seront possibles pour certains établissements de nuit : les bars et restaurants « à ambiance musicale » qui proposent des spectacles réguliers, les bowlings, les billards et les titulaires d’une licence « restaurant ». La mesure fait suite à la mobilisation de l’association Sauvez la Nuit, qui rassemble 80 établissements « à ambiance musicale » de Lyon.

 

La Justice suspend les fouilles à nu systématiques de la prison de Bourg-en-Bresse

Nouveau succès juridique pour l’Observatoire International des Prisons (OIP) et les détenus du centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse (Ain). Dans le cadre de sa campagne contre les fouilles intégrales systématiques, théoriquement illégales depuis la loi pénitentiaire de novembre 2009, l’OIP avait attaqué la décision de la direction de la prison de Bourg-en-Bresse.

Dans une ordonnance du 14 mars 2012, le tribunal administratif de Lyon constate que « les notes de service (…) instaurent des fouilles intégrales sur toutes les personnes détenues sortant du secteur du parloir famille pour une durée fixée chaque fois à un mois au motif de la survenance de deux incidents pour tentative d’introduction de produits stupéfiants ».

Le tribunal ajoute :

« Eu égard au nombre d’incidents de ce genre toute l’année, le chef d’établissement instaure ainsi les modalités d’un régime permanent de fouilles intégrales sur l’ensemble des détenus bénéficiant d’un parloir ».

Conséquence : l’ensemble des détenus concernés par les parloirs sont fouillés en moyenne une fois par mois.

En février, au centre de détention d’Oermingen, le chef d’établissement a pris exactement la même décision, en mettant en avant de « récentes et nombreuses découvertes de produits stupéfiants et de téléphones portables » pour justifier de fouilles intégrales.

Pour la prison de Bourg-en-Bresse, le juge a donc conclu que les incidents mis en avant pour justifier du maintien de fouilles systématiques ne sont pas suffisants :

« Le moyen tiré de ce que la situation particulière du centre pénitentiaire de Bourg-en-Bresse, rapportée au nombre des seuls incidents de nature à troubler l’ordre public, ne saurait justifier que l’administration se dispense (…) de prendre en considération les exigences d’individualisation énoncées par l’article 57 de la loi pénitentiaire ».

Le 13 mars, c’est le tribunal administratif de Marseille qui a annulé la décision de la direction du centre de détention de Salon-de-Provence « instituant un régime de fouilles corporelles intégrales systématiques à l’égard de l’ensemble des personnes détenues ayant eu accès aux parloirs ».

La « stratégie d’évitement » de la pénitentiaire, pour ne pas appliquer la loi commence ainsi à être sanctionnée, prison après prison.

#UFAP

Une marche silencieuse à Lyon pour les victimes de Toulouse

Une marche silencieuse en hommage aux victimes tuées à Toulouse par un individu toujours recherché par la police est organisée ce soir à 18 heures 30. Le point de départ est fixé au pied du Veilleur de Pierre, place Bellecour (Lyon 2è).

#fusillade#Toulouse