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Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

La newsletter de Rue89Lyon, pour un autre point de vue sur l’actualité

La newsletter de Rue89Lyon, pour un autre point de vue sur l’actualité
Une newsletter, plus ergonomique, avec le regard de la rédaction et des infos exclusives…

Rue89Lyon a lancé la nouvelle version de sa newsletter. Une étape importante dans notre engagement à fournir une information complète à nos abonné·es et nos lecteurs et lectrices. Ce changement est loin d’être anodin : une newsletter reste le meilleur moyen de diffuser nos articles sans passer par Google et ses algos.

Plus jolie, plus agréable et plus complète.

Ce sont les lignes directrices de la nouvelle version de notre newsletter quotidienne. Envoyée à près de 2000 personnes chaque jour, cette infolettre matinale a connu plusieurs améliorations successives, mais c’est la première fois qu’elle est aussi complète.

Au fil des jours, vous pourrez voir un rappel de nos enquêtes, un coup d’œil sur l’actualité lyonnaise et surtout nos articles du jour. Parfois, il y aura également des renvois vers les articles de nos confrères, ou la mise en avant de commentaires pertinents sur la Place des gones.

Nous voulons faire gagner du temps à nos lecteurs et lectrices, qui pourront trouver dans ce rendez-vous un condensé à plusieurs entrées, de quoi s’informer en 2 ou 20 minutes selon le temps disponible et l’intérêt des sujets. Suivant les thématiques du moment, elle permettra également de nous adresser directement à vous, lecteurs.

Pourquoi une nouvelle newsletter ?

Dans la suite de notre engagement contre le tri algorithmique des informations par les réseaux sociaux, qui tendent à ne proposer que les histoires les plus clivantes, choquantes ou stressantes, cette newsletter est préparée à la main par la rédaction.

C’est un travail supplémentaire pour nos journalistes, qui prendront à tour de rôle l’édition de cette newsletter, en fonction du roulement dans le cadre de notre rédaction en chef tournante. Mais il nous semblait important, à l’heure où les intelligences artificielles remplacent des journalistes, de prendre ce temps pour lire, se documenter et partager les articles qui, selon nous, ont le plus de sens pour nos lecteurs et lectrices.

Ok, et comment ça se passe concrètement ?

La newsletter débute avec une introduction signée par l’éditeur ou l’éditrice, une liste de nos derniers articles, éventuellement d’autres petites infos, une mise en perspective selon l’actualité… Potentiellement, une sélection de la presse locale et un œil sur les commentaires.

Autre nouveauté, il est désormais possible de s’inscrire et de se désinscrire directement depuis l’espace utilisateur. Un clic et la newsletter sera envoyée depuis des serveurs en France.

Puisque nous ne cessons de nous enfoncer dans un chaos informationnel, dont personne à part Facebook et Google ne tirent de bénéfices, cette newsletter est notre petit acte de résistance, une bulle de choix face aux bulles de filtres. Nous espérons qu’elle vous conviendra et nous attendons vos remarques et impressions dans les commentaires ci-dessous.

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Avec l’arrivée du privé, la piscine de Gerland sera-t-elle accessible à tous ?

Avec l’arrivée du privé, la piscine de Gerland sera-t-elle accessible à tous ?
La piscine de Gerland était fermée depuis trois ans pour cause de vétusté.

L’historique piscine de Gerland, œuvre de l’architecte Tony Garnier, rouvrira ses portes le 29 juin prochain, grâce à un partenariat public-privé. Alors que le savoir-nager est un enjeu de sécurité et de santé publique, Gerland sera-t-elle une piscine populaire ? Retour sur un projet attendu.

Les lieux ne sont pas encore ouverts, mais des curieux les observent déjà. Sur le trottoir de l’avenue Jean-Jaurès (Lyon 7e), ce vendredi après-midi de mai, Jean, 43 ans, se questionne. Il est debout, face au futur établissement nautique, dont l’ouverture est prévue le 29 juin. « J’attends de voir les prix et si les tarifs seront adaptés en fonction des revenus”, assure-t-il. 

Le quadra est un amateur de sport et il lui arrive parfois de se laisser aller à quelques longueurs. Il y a quelques mois, il s’est cassé le talon d’Achille lors d’une séance d’escalade. Le long du boulevard, l’homme marche à l’aide de béquilles. « La natation est un bon moyen de soigner ce genre de blessures, mais j’aimerais que des tarifs horaires soient mis en place, car je ne reste jamais plus d’une heure, assure-t-il. En tout cas, je considère que pour trois euros, le prix d’entrée serait raisonnable ». 

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Agression au couteau à Lyon : le motif raciste finalement écarté

Agression au couteau à Lyon : le motif raciste finalement écarté
La Cour d’appel de Lyon n’a pas retenu le caractère raciste de l’agression.

Un jeune homme de 21 ans a été condamné en appel à 18 mois de prison ferme pour l’agression de trois individus au couteau en février dernier, à la sortie d’un bar du centre de Lyon. Le motif raciste n’a finalement pas été retenu pour ce proche du groupe d’extrême droite identitaire Les Remparts, en passe d’être dissous.

L’agression avait été d’une rare violence. Pierre-Louis P., un jeune homme de 21 ans proche du mouvement lyonnais d’extrême droite identitaire les Remparts, a été condamné en appel à 18 mois de prison ferme, et douze avec sursis, pour avoir agressé trois hommes maghrébins et métis au couteau. Les faits s’étaient déroulés place de la Comédie (Lyon 1er), dans la nuit du 1er février 2024. Cette peine est légèrement inférieure au jugement de première instance et aux réquisitions de l’avocate générale en appel, qui avait requis trois ans d’emprisonnement, dont deux ferme.

Mais si le verdict de la cour d’appel de Lyon était si attendu, ce lundi 3 juin, ce n’était pas réellement pour la peine encourue. L’attention était portée sur le caractère raciste ou non de l’agression. Celui-ci avait été retenu lors du premier jugement, en comparution immédiate.

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Dans un contexte tendu, Éric Carpano quitte la présidence de l’Université Lyon 3

Dans un contexte tendu, Éric Carpano quitte la présidence de l’Université Lyon 3

Arrivé en 2020, Éric Carpano a annoncé quitter ses fonctions de président de l’Université Lyon 3. Dans un mail envoyé à ses équipes, il met en avant des raisons personnelles.

« Je ne suis malheureusement plus en mesure de poursuivre le mandat qui m’a été confié »

Ce lundi 3 juin, le président de l’Université Lyon 3 a annoncé à ses équipes quitter ses fonctions au sein de la direction. Son message a ensuite été transmis aux médias en fin de matinée. Dans celui-ci, le professeur de droit public met en avant son bilan, évoquant un projet d’établissement « engagé » avec, notamment, une « politique inédite de lutte contre les précarités étudiantes, les discrimination et les groupuscules identitaires. »

Sur la question de la précarité, il avait notamment signé une tribune dans Le Monde pour la mise en place d’une « allocation d’études ». C’est également sous son mandat qu’a été mis en place une distribution de produits hygiéniques.

Élu à l’unanimité par le Conseil d’administration en 2020, Éric Carpano quitte ses fonctions peu avant de nouvelles élections prévues à Lyon 3. Il explique ce choix par des « raisons personnelles » qui le rendent incapables de poursuivre sa mission.

Portrait d'Eric CARPANO, Président de l'Université Jean Moulin Lyon 3 - 26 Février 2021
Portrait d’Eric Carpano, Président de l’Université Jean Moulin Lyon 3 – 26 Février 2021.Photo : DR

Le départ d’Éric Carpano dans un climat tendu à Lyon 3

Cette annonce n’arrive cependant pas dans un contexte neutre, à l’université Lyon 3. Tout d’abord, la lettre a été envoyée quelques heures seulement après la publication de notre enquête consacrée au traitement des violences sexistes et sexuelles au sein de l’établissement. En 2021, dans nos colonnes, le président avait expliqué qu’il fallait être « exemplaire » sur ce sujet. Notre enquête montre que l’université a encore du chemin à faire.

Cette démission intervient également alors que la Force, association d’élus étudiants de Lyon 3, a engagé un recours au tribunal administratif contre l’utilisation de la « Contribution de vie étudiante et de campus » (CVEC) par la direction. Selon elle, le code de l’éducation prévoit que cette contribution soit présentée et votée lors d’une commission. « Or, aucune programmation n’a été élaborée, ni votée, comme cela doit être le cas chaque année », assurent-ils par communiqué, ce lundi 3 juin.

En 2023, 1 130 683 € de la CVEC ont été utilisés, de manière totalement illégale par l’Université Jean
Moulin Lyon 3. Ce sont les contributions des étudiants qui sont détournées de leur usage.

Communiqué de l’association d’élus étudiants La Force, 3 juin 2024

De plus, si, dans sa lettre de démission, Éric Carpano affirme avoir renoué le « dialogue social » au sein de l’université, les échanges avec le monde étudiant restaient complexes. Après une intrusion lors d’un conseil d’administration de l’Unef, une vice-présidente de l’Université (membre de ce syndicat) avait été démise de ses fonctions par Éric Carpano. Alors que le président se positionnait comme plus progressiste, cette décision avait choqué.

Reste à savoir qui prendra sa suite. Avant une nouvelle élection, Gilles Bonnet, premier vice-président et président du Conseil d’administration, assurera l’intérim. Cette démission est déjà effective. Contactée, l’université n’a pas été en mesure de nous répondre à l’heure où nous écrivons ces lignes.

À l’université Lyon 3, une gestion bancale des violences sexistes et sexuelles

À l’université Lyon 3, une gestion bancale des violences sexistes et sexuelles
Un collage féministe devant l’université Lyon 3, le 25 avril 2024.

En mars 2024, la section disciplinaire de l’université Lyon 3 a relaxé un étudiant accusé d’agressions sexuelles et de propos sexistes par plusieurs étudiantes. Plusieurs dysfonctionnements internes durant le chemin pris par ce dossier mettent la lumière sur la prise en charge, encore partielle, des violences sexistes et sexuelles au sein de l’université.

« Agresseurs sexuels : l’impunité règne à Lyon 3 ». Dans la nuit du 25 avril 2024, ce court message est collé près de l’entrée du campus de la Manufacture des tabacs de l’université Lyon 3. Quelques semaines auparavant, la section disciplinaire de l’établissement a relaxé un étudiant accusé d’agressions et de harcèlement sexuel.

Le résultat d’une procédure de six mois entamée par deux jeunes femmes, Lisa et Maya (prénoms modifiés). Pour que leur cas soit porté jusqu’à la section disciplinaire de l’université, elles se sont heurtées à plusieurs murs révélateurs d’une gestion a minima des violences sexistes et sexuelles (VSS) à l’université Lyon 3.

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Sorties à Lyon : nos dix bons plans culture pour le mois de juin

Sorties à Lyon : nos dix bons plans culture pour le mois de juin
©Andréa Blanchin

Ayé, c’est déjà l’été. On va enfin pouvoir vous proposer des activités en extérieur ! Si comme nous, le foot vous gonfle (préparez-vous, l’Euro arrive!) on a plein d’alternatives. Entre open-airs, festivals et concerts gratuits, voici notre sélection de sorties à Lyon pour profiter de la (riche) vie culturelle entre Rhône et Saône.

Le 6 juin, une soirée rap féministe au Café Rosa

Bar, friperie, lieu d’exposition, bibliothèque, lieu de vie… le Café Rosa c’est un peu tout ça en même temps, avec une ligne édito clairement féministe et engagée sur les questions LGBTI+. Samedi 6 juin, l’endroit accueille un « double-concert » de rap avec deux artistes féminines, la Mâle, venue de Marseille, et Tinaa, venue de Nantes. Le prix est libre, à décider à l’entrée, de quoi faire vivre le lieu et les artistes, tout en étant accessibles à tous et toutes.

Double concert rap de la Mâle et Tinaa, le 6 juin au Café Rosa, 78 bis rue Béchevelin à Lyon 7e

Du 7 au 9 juin, le Lyon BD Festival

Le festival de la bande dessinée revient pour sa 19e édition à Lyon ! Le 9e art sera à l’honneur dans 4 lieux principaux, l’Hôtel de Ville de Lyon, l’Hôtel de Région, le Collège graphique et le Musée des Tissus, mais aussi dans toutes les librairies de la ville. Au programme, des expositions, des concerts et des conférences, avec une place laissée au manga.

Nous on irait bien à la soirée du 8 juin au Transbordeur avec Julien Neel, auteur de la BD Lou!, qui a marqué notre enfance. Organisé avec en partenariat avec Mediatone, l’évènement va mêler BD, musique et spectacle vivant à l’occasion d’un « concert dessiné » par le dessinateur.

Le Lyon BD Festival, du 7 au 9 juin à Lyon.

Le 8 juin, un open air pour faire perdurer la marche des fiertés

Le bar Livestation DIY organise un open air gratuit dans la rue pasteur (Lyon 7e) le samedi 8 juin à partir de 16h. Cet « open air de la Pride » se tiendra dans le prolongement de la marche des fiertés se déroulant plus tôt dans l’après midi. En prime, l’inauguration du premier passage piéton arc-en-ciel de Lyon, aux portes du bar. Une initiative de la mairie du 7ème arrondissement et de la Métropole de Lyon.

Les organisateur·rices de l’open air invitent à « prendre [son] plus beau drapeau » et à « venir danser » au rythme des chansons de l’artiste queer Kaïs D et des différents DJ set programmés pour l’évènement. Pour tenir toute la soirée des espaces de restauration et buvettes seront mis en places, avec, bien sûr, des « cocktails colorés ».

L’Open air de la Pride 2024, le 8 juin à partir de 16h, rue pasteur Lyon 7e.

Les 11 et 13 juin, les classiques de la comédie musicale revisités

Vous préférez les ambiances feutrées de cabaret style « Moulin Wouge » aux open-airs électro de la Confluence? On a ce qu’il faut pour vous. Chères comédies musicales est un concert qui revisite les plus grands classiques des comédies musicales françaises et américaines. Les 11 et 13 juin, la compagnie Un verre de Broadway célèbre les plus grands classiques des comédies musicales françaises et américaines.

Retrouvez des shows emblématiques comme Roméo et Juliette, Moulin Rouge, Starmania, Grease, et plein d’autres, pour redécouvrir les comédies musicales qui ont marqué l’histoire.

Chères comédies musicales, les 11 et 13 juin. De 20h à 21h30 à l’Alter’Hostel, 32 Quai Arloing 69009 Lyon. De 6 à 8 euros.

Le 12 juin, le jazz en fusion aux Subs

Crescendo, la bien nommée saison d’été des Subs se poursuit en juin. Parmi les nombreux (et souvent gratuits) événements proposés, un concert a particulièrement retenu notre attention. Le trio lyonnais Jasual Cazz (anagramme de casual jazz, « jazz classique », ndlr) s’empare de la terrasse du lieu artistique phare des quais de Saône, mercredi 12 juin.

Au programme, un jazz bien énergique, qui emprunte volontiers au funk et dépoussière le genre (ok, on dit souvent ça pour vendre des artistes, mais venez, et vous verrez)! Le genre de truc idéal à écouter en buvant une bière dans la grande cour. C’est l’été on vous a dit!

Jasual Cazz, mercredi 12 juin à 20 h, aux Subs (Lyon 1er). Gratuit.

Le 16 juin, un grand bal musette pour les 100 ans de la Tase

Connaissez-vous l’histoire de la « Tase » ? Construite peu après la première guerre mondiale, cette usine a fait travailler plus de 3000 salariés à Vaulx-en-Velin. Son activité a transfiguré l’Est lyonnais, transformé en vaste complexe dédié à la soie au début du XXe siècle.

Ce patrimoine ouvrier fête ses 100 ans, et pour l’occasion, l’association Vive la Tase et le CCO de la Rayonne mettent les petits plats dans les grands, dimanche 16 juin. Au menu, rencontres, projections ou visite guidée de l’ensemble Tase. La journée s’achèvera de 16 à 20 heures par un bal musette et une loterie.

100 ans de la Tase, dimanche 16 juin de 10 à 20h. Gratuit. Réservation conseillée.

Le projet l'Autre Soie est porté par le CCO de Villeurbanne.
Le projet l’Autre Soie est porté par le CCO de Villeurbanne.

Le 21 juin, plutôt jour ou nuit pour la Fête de la musique ?

Sympathique tradition française (en tout cas nous on adore), la fête de la musique va animer les rues lyonnaises le 21 juin. Parce qu’il en faut pour tous les goûts (et parce que nous aussi on est sympas), on vous propose deux options, mais vous pouvez toujours faire les deux : un évènement de journée gratuit et une soirée endiablée payante.

Dès 11h, rendez-vous dans le cloître du Musée des Beaux-Arts pour une journée dédiée aux musiques africaines, orientales et même scandinaves. Les concerts s’ouvriront d’abord par un concert maîtrise de l’Opéra de Lyon avant de laisser place à Tata Bilombo, la compagnie Samar, le duo Merline et Insen. L’occasion d’inaugurer une nouvelle exposition du musée intitulée « Connectez les mondes ».

Pour la nuit, on vous encourage à changer de tenue, direction les années 2000. Le Transbordeur accueille les collectifs 23:59 et EuronightClub, pour une soirée qui mêle rave et hits pop du début du siècle, avec les DJs HTTPS, Flawx et Jeff Bisous. Pour le look, on vous conseille des lunettes de vitesse et surtout des bouchons d’oreille.

Fête de la musique au musée des Beaux-Arts, le 21 juin de 11h à 20h.

23:59 X Euronight Club, au Transbordeur, le 21 juin de 23h30 à 5h

Le 22 juin : complètement à l’Ouest (des Balkans)

À l’Est toute ! Le 22 juin, le Toï toï ouvre ses portes à l’association À l’Ouest des Baklans, à Villeurbanne. Au programme : l’ensemble instrumental Lubenica, la chorale Militsa et le groupe Sazman. Au son des clarinettes, des accordéons, violons, trompettes, etc. vous pourrez danser au son des musiques de l’Est à des prix accessibles. Sazman, le dernier groupe, propose un style quasi unique « gréco-turc psychédélique ». Vous vous demandez à quoi cela peut ressembler ? Et bien c’est le moment d’essayer.

Soirée Balkans – avec À l’Ouest des Balkans. Au Toï Toï de Villeurbanne, le 22 juin. Tarif mini : 6,5 euros, tarif solidaire et épanoui financièrement : 12 euros. 1,50 euros pour les étudiants.

La fanfare Sazman sorties à Lyon
Sazman sera en concert au Toï toï.Photo : Andréa Blanchin

Le 27 juin, une soirée caritative pour la Palestine à la Marquise

Avis à celles et ceux qui aiment lutter de manière festive : le média Seasons organise le 27 juin « + 97 degrés », un concert caritatif dont tous les bénéfices seront reversés à Urgence Palestine Lyon.

De 19h à 23h30, les artistes Lupio, Feel, Jeunesaint et ADVM défileront sur la scène de la péniche La Marquise (Lyon 3e). Le prix des billets s’élève à 16,50 euros.

Concert caritatif pour la Palestine à la Marquise, 20 quai Augagneur à Lyon 3e. 16,50 euros.

Du TJA au TNG… Un petit peu d’histoire au théâtre

C’est un nom que la génération lyonnaise née dans les années 90 connaît bien : le « TJA », théâtre des jeunes années. Il s’agit de l’ancien nom du TNG, théâtre nouvelle génération, installée entre Vaise et le 2e arrondissement. L’institution propose une petite « mise en abîme » en vous replongeant dans l’histoire des lieux avec Mon théâtre en moi. Une balade sous forme de parcours dans le voisinage pour parler du théâtre.

Mon théâtre en moi. Les samedi 29 et 30 juin, à 10h, 11h, 12, 13h et 14h. Gratuit.

Du 28 au 30 juin : entre Rhône et Saône, Lyon au fil de l’eau

Le festival entre Rhône et Saône revient pour une troisième édition sportive et poétique, au fil des deux rubans bleus de la capitale des Gaules. Autour de trois spots principaux, l’île Barbe sur la Saône, le pont de la Guillotière et la darse de Confluence, les cours d’eau iconiques de Lyon seront mis à l’honneur durant trois jours, du 28 au 30 juin.

À ne pas louper, un grand spectacle déguisé sur la Saône, après l’extraordinaire déambulation aquatique de 2022 signé de la compagnie Ilotopie.

Autre surprise de 2024, et pas des moindres : vous pourrez vous baigner dans le Rhône! L’expérimentation du grand plongeon dans le fleuve roi est programmée le 30 juin, au parc des Berges. Chiche?

Festival entre Rhône et Saône, du 28 au 30 juin. Guinguettes, conférences et spectacle. Gratuit.

À Lyon, la légalité de l’expulsion d’un squat en question

À Lyon, la légalité de l’expulsion d’un squat en question
Lors de la deuxième expulsion du squat de la rue du Dr Bonhomme.

Le 3 mai dernier, un squat ouvert rue du Docteur-Bonhomme a été expulsé par la police à Lyon. Cela alors que la justice devait se prononcer quelques jours plus tard sur le devenir des habitants. Selon le dossier complet à notre disposition, la légalité de l’expulsion pose (plus que) question à Lyon. 

Début mai, un squat a été évacué en pleine journée par les forces de l’ordre. Fait (de moins en moins) rare, l’expulsion a eu lieu en pleine journée alors que les habitants étaient absents. Or, si l’ouverture d’un squat, en soi, n’est pas quelque chose de légal, une fois les lieux ouverts, certaines règles doivent être respectées. Cela a-t-il été le cas cette fois-ci ? Clairement, il y a débat.

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Nasse et verbalisations massives : que s’est-il passé à la manifestation pour la Palestine à Lyon?

Nasse et verbalisations massives : que s’est-il passé à la manifestation pour la Palestine à Lyon?
À la sortie du métro les personnes qui étaient retenues à l’intérieur sont verbalisées à hauteur de 135 euros. ©Jean Rémond/Rue89Lyon

[En photos] Plus de 300 personnes se sont rassemblées devant la gare Part-Dieu, jeudi 30 mai (Lyon 3e) en soutien à la Palestine. Interdit quelques heures avant par la préfecture, le rassemblement a été dispersé par les forces de l’ordre après une nasse dans le métro. La moitié des participants a été verbalisée. 

À l’intérieur de la station de métro Part-Dieu, sur la ligne B, plusieurs personnes posent leurs mains sur les murs blancs. Après leur passage, des traces rouges restent, symbolisant le sang des Palestiniens. « Nous sommes tous des enfants de Gaza » est chanté, repris en cœur par une cinquantaine de personnes. Certain.es dansent, d’autres jouent des instruments à vent, discutent ou chantent. Près de 300 manifestants ont participé à une nouvelle manifestation en soutien à la Palestine à Lyon, jeudi 30 mai.

Manifestation Palestine, nasse métro
Une nouvelle mobilisation en soutien à la Palestine est organisée samedi 1er juin à 15h30 sur la Place Bellecour.Photo : Jean Rémond/Rue89Lyon

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La culture au cœur d’un conseil municipal sous tension à Lyon

La culture au cœur d’un conseil municipal sous tension à Lyon
Le conseil municipal du 30 mai. Photo d’illustration.

Après plusieurs semaines de dissensions politiques, au cœur même de la majorité à la tête de la Ville, le conseil municipal de Lyon s’est réuni jeudi 30 mai. Nathalie Perrin-Gilbert a été officiellement démise de ses fonctions d’adjointe à la Culture, devant un public nombreux et dans une ambiance électrique. Avec une question restée en suspens : quelle politique culturelle pour la suite du mandat ?

« Respect the ladies » (respectez les dames). C’est avec ce message inscrit sur son T-Shirt que Nathalie Perrin-Gilbert est venue s’asseoir dans son siège de conseillère municipale, bien plus à gauche que son ancienne place en tribune, au côté du maire de Lyon.

Ce jeudi 30 mai, le conseil municipal a voté sa destitution de son poste d’adjointe à la Culture, décidée par le maire de Lyon Grégory Doucet (EELV) le 13 mai dernier. Sommé de s’expliquer par le groupe centriste Pour Lyon, l’édile ne s’est pas exprimé sur le sujet. Le vote, exceptionnellement à bulletin secret, s’est révélé sans surprise.

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Une manifestation contre les CRA et les « politiques néocoloniales » ce samedi à Lyon

Une manifestation contre les CRA et les « politiques néocoloniales » ce samedi à Lyon
À côté de Lyon Saint-Exupéry, le « Cra 2 » accueille des migrants en situation irrégulière en mesure « d’éloignement ». ©PL/Rue89Lyon.

Une manifestation « contre l’Europe forteresse et pour un monde sans frontière » se tiendra à Lyon, samedi 1er juin, à 13h, place Gabriel Péri, à l’appel du collectif Lyon-anticra. Le cortège rejoindra la mobilisation en soutien au peuple palestinien, Place Bellecour à 15h.

En France, les Centres de rétention administrative (CRA) sont toujours plus nombreux, et la tendance n’est pas prête de s’inverser. Entre 2017 et fin 2023, le total des places d’enfermement est passé de 1488 à 1869. Galvanisé par la nouvelle loi immigration, l’État souhaite pousser ce nombre jusqu’à 3000 d’ici 2027. Pour attendre cet objectif, onze nouveaux CRA devraient sortir de terre, alors que 25 existent déjà.

Du côté de Lyon, il existe aujourd’hui 280 places d’enfermement pour migrants. Avant janvier 2022, il y en avait 140, mais un second CRA a vu le jour a côté de l’aéroport Saint-Exupéry.

Parmi les personnes qui y sont enfermées, un grand nombre a été interpellé pour « troubles à l’ordre public ». Comme le révélait Rue89Lyon, en 2023, la justice de Lyon a distribué l’équivalent de 200 années d’enfermement d’étrangers en rétention, grâce à ce principe aux contours encore flous.

Manifestation à Lyon contre « les politiques néocoloniales » et les CRA

Alors, pour protester contre « les politiques néocoloniales, le racisme systémique » et les CRA, le collectif Lyon-anticra appelle à une manifestation, samedi 1er juin. Le rendez-vous est fixé à 13h au métro Guillotière (Place Gabriel Péri) et le cortège rejoindra la mobilisation en soutien au peuple palestinien à 15h, Place Bellecour.

La loi immigration, votée en décembre dernier, favorise la répression migratoire. En multipliant les arrestations et les recours aux obligation de quitter le territoire français (OQTF), de plus en plus de personnes se retrouveront entre les murs des CRA, dans l’attente de retourner dans leur pays d’origine. Le tout, alors que les conditions de rétention dans ces centres sont régulièrement épinglées. En mars dernier, Rue89Lyon mettait en avant les violences subies par Oussama M. au centre de Saint-Exupéry.

Dans les CRA, des conditions de rétention « indignes »

Ce fût également le cas le 22 juin dernier, lorsque Dominique Simonnot, contrôleuse générale des lieux de privation de liberté (CGLPL), pointait du doigt les « conditions indignes » de rétention entre les murs du deuxième CRA de Lyon.

Rue89Lyon avait pu se rendre à l’intérieur du centre d’enfermement. Violences policières, accès aux soins limité, isolement… Les conditions dans lesquelles sont enfermés les migrants sont loin d’être acceptables. Il faut dire qu’en matière de conditions de rétention, la France n’est pas vraiment un bon élève. Elle a d’ailleurs été condamnée par la Cour européenne des droits de l’Homme pour avoir enfermé des enfants dans des CRA.

#cra