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Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Vœux hors de prix, télés locales… la com’ des politiques épinglée par la Chambre régionale des comptes

Vœux hors de prix, télés locales… la com’ des politiques épinglée par la Chambre régionale des comptes
La Chambre régionale des comptes s’est penchée sur les dépenses de com’ des collectivités d’Auvergne-Rhône-Alpes. Bilan : elles seraient un peu trop aux bénéfices des politiques.

Lundi 17 février, la Chambre régionale des comptes présentait son rapport consacré aux frais de com’ des collectivités territoriales dans la région Auvergne Rhône-Alpes. Bilan : les politiques dépensent beaucoup (et de plus en plus) en communication. Et on compte quelques collectivités championnes… 

« Ce sont des décisions politiques qui ne nous appartiennent pas de commenter. » La nouvelle présidente de la Chambre régionale des comptes (CRC), Barbara Falk, a tenté de ne pas se mettre dans la peau d’un juge, ce lundi 17 février.

N’empêche, en présentant le rapport de son institution sur les dépenses de communication des collectivités de la région Auvergne Rhône-Alpes, elle a dû chauffer les oreilles de quelques élus. On vous ressort quelques points du dossier.

Les collectivités d’Auvergne-Rhône-Alpes aiment la com’

Premier enseignement : les collectivités (que ce soit les Villes de Lyon, Clermont, Saint-Étienne, ou les Départements du Puy-de-Dôme, de Haute-Savoie ou la Région) aiment la com’. Et mettent des moyens dedans.

Pour les 13 collectivités territoriales que la CRC a contrôlées, le montant total s’élève à 337 millions d’euros sur la période 2018-2022, avec une progression d’environ 30 % en cinq ans. Ces dépenses représentaient selon les collectivités entre 0,5 et 3,4% de leurs dépenses de fonctionnement en 2022. 

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Alerte orange pollution de l’air à Lyon : les restrictions de circulation à prévoir

Alerte orange pollution de l’air à Lyon : les restrictions de circulation à prévoir
Photo d’illustration. Graffiti anti pollution à Lyon réalisé par Greenpeace et Alternatiba/ANV situé vers confluence, sous l’autoroute A7, le 7 février 2019.

Dans la nuit de dimanche 16 à lundi 17 février, la préfecture du Rhône a déclenché l’alerte orange à la pollution de l’air à Lyon. Plusieurs mesures sont mises en place, notamment une circulation différenciée, ainsi que l’abaissement de la vitesse.

Si la qualité de l’air ne cesse de s’améliorer dans la métropole de Lyon, les niveaux de pollution restent préoccupants. Plus particulièrement en ce début de semaine du 17 février : la préfecture du Rhône a déclenché une alerte à la pollution de niveau orange. En cause, « un épisode de pollution aux particules fines PM10 dans le bassin lyonnais et Nord Isère ».

Selon Atmo, l’observatoire de la qualité de l’Air en région Auvergne-Rhône-Alpes, cela est dû à des  » conditions météorologiques favorables à l’accumulation des polluants ». Les indicateurs d’Atmo signalent que la qualité de l’air est mauvaise dans la Vallée du Rhône jusqu’à Valence, mais aussi à Saint-Etienne et Grenoble, avec une qualité de l’air très mauvaise à Lyon. La situation ne devrait pas s’améliorer mardi 18 février.

Alerte pollution : les mesures à suivre à Lyon

Pour endiguer le phénomène, la préfecture du Rhône a mis en place plusieurs restrictions à suivre pour les habitants de l’agglomération, en particulier en ce qui concerne la circulation des véhicules.

Lors de l’alerte pollution, les dérogations « petits rouleurs » (qui permettent aux véhicules Crit’Air 3 ou moins de circuler 52 fois dans l’année) sont suspendues. Sur les axes départementaux, la vitesse est abaissée de 80 ou 90 km/h à 70 km/h.

Quant au chauffage au bois — une des activités les plus émettrices de particules fines — il est interdit pour les particuliers, tout comme le brûlage des déchets. Plusieurs restrictions concernent aussi les secteurs industriels, agricoles et du bâtiment.

Pour les personnes vulnérables, il est recommandé d’éviter les activités physiques intenses et de s’éloigner des grands axes routiers.

L’intersyndicale appelle à la grève dans toutes les écoles du Rhône le 18 février

L’intersyndicale appelle à la grève dans toutes les écoles du Rhône le 18 février
Des professeurs en grève devant le rectorat de l’Académie de Lyon. (Image d’illustration)

L’intersyndicale a lancé un appel à la grève dans toutes les écoles du Rhône le mardi 18 février contre les suppressions de postes annoncées par le rectorat de l’Académie de Lyon.

Les syndicats des personnels de l’Éducation nationale (SNUDI-FO, FSU-SNUipp, SE-UNSA, CGT Educ’action, SUD Education) appellent à la grève et à un rassemblement devant la Direction des services départementaux de l’éducation nationale (Lyon 7e) mardi 18 février à 13 heures.

Dans un communiqué, l’intersyndicale s’insurge contre l’annonce de 83 suppressions de postes dans les écoles du Rhône par le rectorat de l’Académie de Lyon, effectif à la rentrée prochaine. Une politique menée à la suite du budget du gouvernement Bayrou adopté par le Parlement. Le Premier ministre, qui voulait à l’origine supprimer 4 000 postes d’enseignants, y avait renoncé en janvier – une des conditions de son accord avec le Parti socialiste pour éviter une censure à l’Assemblée nationale.

Des fermetures de classes à prévoir

Selon les syndicats, ces suppressions de postes auront pour effet la perte de 158 classes dans le département à la rentrée de septembre 2025.

« Ce projet est inadmissible tant pour les écoles situées en éducation prioritaire que pour les écoles situées en zones rurales qui subissent de nombreuses fermetures de classes », peut-on lire dans le communiqué.

Ils soulignent aussi que leurs demandes de création de postes d’enseignants spécialisés pour les élèves en situation de handicap ont été ignorées.

Depuis mardi 11 février, ce sont les professeurs du lycée Robert Doisneau de Vaulx-en-Velin qui se sont mis en grève pour réclamer plus de moyens. Ils se plaignent notamment de classes surchargées et d’enseignants à bout de nerfs.

L’intersyndicale a élargi son appel aux parents d’élèves qui souhaiteront se joindre à la mobilisation.

« L’alimentation, ça rassemble » : au Faitout, cuisine rime avec solidarité

« L’alimentation, ça rassemble » : au Faitout, cuisine rime avec solidarité
Chaque midi, le Faitout accueille 30 à 40 personnes pour le déjeuner.

Ouvert en juin 2023, le tiers-lieu le Faitout réunit une cantine solidaire, un coworking et des activités proposées aux habitants de la Saulaie, quartier populaire de la Mulatière, au sud de Lyon. Le lieu tente de concilier accès à une alimentation durable et inclusion pour les personnes migrantes.

Ce midi de février, au menu du Faitout, c’est soupe de butternut, choux de Bruxelles, riz aux épices et gâteau poire-chocolat. Installée à la frontière entre la Mulatière et Oullins-Pierre-Bénite dans le quartier de la Saulaie, la cantine-restaurant accueille des habitants et employés du mardi au vendredi. Au cœur du concept, une cuisine végétarienne, locale et écoresponsable, pour mettre tout le monde à table.

Chaque client a le choix entre deux tarifs : un tarif solidaire à 8 euros, et un standard à 13 euros, auquel les convives peuvent rajouter des oboles pour financer des repas gratuits.

« En 2023 et 2024, le ticket solidaire valait 11 euros et les personnes devaient le compléter par deux euros, explique Baptiste Peycelon, directeur du Faitout. Nous nous sommes rendu compte que ce reste à charge était un vrai frein, et nous sommes passés à une formule entièrement gratuite ».

En 2024, le lieu a distribué 800 tickets du genre, destinés aux habitants des quartiers populaires alentours ou à d’autres publics marginalisés, ce qui représente un tiers des personnes accueillies. « On compense certaines carences institutionnelles, explique Baptiste Peycelon. D’ailleurs, la plupart des invitations sont distribuées par nos partenaires : centres sociaux, centres communaux d’action sociale (CCAS), centres d’hébergement d’urgence, maisons de la Métropole… ».

La nouvelle équipe de Rue89Lyon, qui a repris le journal en coopérative : Marie Allenou, Pierre Lemerle et Elian Delacote. ©Andréa Blanchin/Rue89Lyon

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Harcèlement sexuel : la sanction de Lyon 2 contre Jacques Gerstenkorn confirmée

Harcèlement sexuel : la sanction de Lyon 2 contre Jacques Gerstenkorn confirmée
L’Université Lyon 2, campus de Bron.

Le 31 décembre 2024, le conseil national de l’enseignement supérieur (Cneser), a confirmé la sanction prise par la section disciplinaire de l’université Lyon 2 contre l’un de ses enseignants de cinéma, Jacques Gerstenkorn. Accusé de harcèlement sexuel par plusieurs étudiantes, l’homme a été interdit d’exercer pendant un an, avec privation de son salaire.

Fausses accusations de harcèlement sexuel basées sur des « ressentis » d’étudiantes, prescription, partialité de l’université, témoignages irrecevables car recueillis par visio…. Jacques Gerstenkorn, professeur de cinéma à l’université Lyon 2, a tout tenté pour se blanchir des accusations de harcèlement sexuel portées contre lui par d’anciennes étudiantes. En vain.

Dans sa décision du 31 décembre 2024, publiée sur le dernier Bulletin officiel de l’enseignement supérieur et de la recherche, le Conseil national de l’enseignement supérieur et de la recherche (Cneser) a confirmé la sanction prononcée par l’université Lyon 2 en mars 2022.

La nouvelle équipe de Rue89Lyon, qui a repris le journal en coopérative : Marie Allenou, Pierre Lemerle et Elian Delacote. ©Andréa Blanchin/Rue89Lyon

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#violences sexistes et sexuelles (59)

Budget des collectivités : Bruno Bernard dénonce les « tromperies » de l’État

Budget des collectivités : Bruno Bernard dénonce les « tromperies » de l’État
Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon. ©Houcine Haddouche/Rue89Lyon

Alors qu’un budget austéritaire vient d’être voté à l’Assemblée, plusieurs élus sont montés au créneau pour dénoncer les efforts financiers demandés aux collectivités territoriales. Parmi eux, Bruno Bernard, président les Écologistes de la Métropole de Lyon. Il craint un impact direct dans le quotidien des Grands Lyonnais.

C’est « le pire budget de l’histoire pour les collectivités ». De l’avis d’André Laignel, remuant maire (PS) d’Issoudun (Indre) et vice-président de l’Association des maires de France, le projet de loi de finances, adopté début février par un 49.3, « aurait mérité la censure ».

Interrogé par L’Humanité, l’ancien ministre de François Mitterrand a décortiqué en détail les efforts financiers demandés aux collectivités locales (communes, Départements, Régions). Officiellement, 2,2 milliards d’euros de contribution supplémentaires. « Mensonge d’État », s’insurge l’édile berrichon, pour qui la facture s’élèveraient en réalité à 7,1 milliards, soit trois fois plus. Un chiffre repris par Bruno Bernard (Les Écologistes), président de la Métropole de Lyon.

Ce budget 2025, austéritaire, « aura des effets concrets sur le quotidien des Français », tance l’élu sur le réseau social Bluesky, relayant les calculs d’André Laignel. « L’État demande aux collectivités territoriales de contribuer à l’effort budgétaire national. L’idée n’est pas choquante en soi. Encore faut-il le faire honnêtement », a introduit le président (EELV) de la Métropole de Lyon.

Budget 2025 : l’énorme effort financier demandé aux collectivités

Première tromperie, pour Bruno Bernard, l’écart entre la dette de l’État (+ 35% depuis 2019) et celle de la Métropole. Elle a baissé de 28% sur la même période, passant de 1,9 milliard en 2019 à 1,5 en 2024, selon des chiffres vérifiés par Rue89Lyon. Conséquence, « les élus locaux sont accusés d’être de « mauvais élèves », alors même qu’ils respectent des règles de gestion plus strictes que l’État », écrit encore l’édile écologiste.

Le président de la Métropole s’insurge également du montant de l’effort financier demandé aux collectivités, non pas de 2,2 milliards, mais de 7,1 milliards.

« Cette différence s’explique par une série de mesures qui s’additionnent : gel de l’augmentation de la fraction de TVA attribuée aux collectivités, ponction sur les dotations, suppression ou réduction de crédits dédiés à la politique de la ville, à l’agriculture urbaine… », développe Bruno Bernard.

🚨 L’État demande aux collectivités territoriales de contribuer à l’effort budgétaire national.Très sincèrement, l’idée n’est pas choquante en soi. Face à la crise budgétaire, on peut comprendre que chacun participe. Encore faut-il le faire honnêtement. 🙄 ❌ Première tromperie :1/12

Bruno Bernard ✓ (@brunobernard.bsky.social) 2025-02-14T08:00:26.000Z

Bruno Bernard dénonce les conséquences pour les habitants de la métropole de Lyon

Il y a quelques semaines, Rue89Lyon anticipait déjà l’instabilité budgétaire qui planait sur la Métropole de Lyon, mettant en danger certains projets, et ralentissant le développement des voies lyonnaises, phare politique de la majorité écologiste.

Derrière ces chiffres quelque peu abscons, départements, régions et communes s’insurgent déjà contre un budget 2025 qui aura un impact direct sur le quotidien des Français. Transport, crèche, rénovation énergétique, soutien aux entreprises : selon cette liste de Bruno Bernard, les conséquences de ces coupes franches dans le quotidien des habitants seront multiples.

« Travail gratuit » à Lyon 2 : une étude de la CGT pointe le malaise de l’Université

« Travail gratuit » à Lyon 2 : une étude de la CGT pointe le malaise de l’Université
Dans une enquête, la CGT met en avant des conditions de travail diffiiles à l’Université Lyon 2.

Ce début février, la CGT publie une enquête sur les conditions de travail des agents de l’université Lyon 2. Non-respect des horaires, problème de coupure entre vie privée et professionnelle… Le syndicat met en avant un malaise qui touche l’ensemble de l’enseignement supérieur.

Les agents de l’université Lyon 2 travaillent-ils (en partie) gratuitement ? C’est, du moins, le résultat d’une étude interne conduite par la CGT. Pendant six mois, le syndicat a mené une enquête sur les conditions de travail du personnel de l’Université.

Il met en avant un malaise connu par dans l’ensemble de l’enseignement supérieur, et plus généralement dans tous les services publics. Rue89Lyon a pu avoir accès à son rapport.

Université de sciences humaines oblige, un peu de méthodologie s’impose. Pour faire cette enquête, un questionnaire de 29 questions a été rempli par un échantillon de 406 agents, soit près de 20 % du personnel de l’établissement.

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Un banquet solidaire contre l’extrême droite à Villeurbanne

Un banquet solidaire contre l’extrême droite à Villeurbanne
Plusieurs milliers de personnes ont défilé contre l’extrême droite dans les rues de Lyon, lundi 10 juin.

Le « comité de quartier de Villeurbanne contre l’extrême droite » organise un banquet des solidarités le samedi 15 février sur la place Lazare-Goujon.

Se mobiliser face à l’urgence. Alors que Donald Trump et Elon Musk continuent de faire main basse sur l’État fédéral américain à coups de décrets, le danger de l’extrême droite se précise aussi en Europe. Pour tenter de riposter à l’échelon local, le comité de quartier de Villeurbanne contre l’extrême droite organise un banquet des solidarités contre l’extrême droite, ce samedi à 12 heures, place Lazare-Goujon.

Après la séquence des élections législatives de l’été 2024 et la normalisation des idées et propos d’extrême droite, plusieurs comités de quartiers se sont lancés, notamment à Villeurbanne, pour tenter de « renforcer les liens contre l’extrême droite ».

« Nous avons eu peur. Peur du danger que représente ce retour du fascisme à l’échelle mondiale (Trump, Nétanyahou, Erdogan, Milei, Orban…). Peur d’une prise de pouvoir du RN en France. Peur de la puissance de ses relais médiatiques (l’empire Bolloré). Peur, enfin, de la faiblesse de nos propres capacités à y faire face », professent les organisateurs, relayés par le site Rebellyon.

À Villeurbanne, un banquet des solidarités pour s’organiser contre l’extrême droite

L’idée, en substance : organiser la convergence des luttes contre l’extrême droite, à tous les échelons de la société. « Nous vous proposons de participer à la construction d’un ou plusieurs comités de quartier pour définir ensemble des objectifs et des moyens de lutte communs afin de ne pas rester désarmé·es, ni démuni·es », développent encore les organisateurs.

À Rue89Lyon, aussi, la lutte contre l’extrême droite est une priorité. Pour que le plus grand nombre ait accès à nos articles, notre média a décidé d’organiser une opération « portes ouvertes », jusqu’au 28 février. Il suffit juste de s’inscrire !

Au jardin des Chartreux, le perpétuel retour à la rue des mineurs isolés de Lyon

Au jardin des Chartreux, le perpétuel retour à la rue des mineurs isolés de Lyon
Une centaine de jeunes mineurs étrangers isolés vivent au campement du jardin des Chartreux.

Depuis fin janvier, un nouveau campement de mineurs étrangers isolés s’est installé à Lyon, au jardin des Chartreux. Ils sont une centaine à survivre dans des conditions de vie plus que précaires. Un retour à la case campement qui ne cesse de se répéter depuis plusieurs années.

« On arrive pas à dormir, les tentes sont glacées mêmes avec les couvertures », se désole Souleymane (prénom modifié). Du haut de ses 17 ans, il est le « chef » du campement de mineurs étrangers non accompagnés (MNA) installé au jardin des Chartreux (Lyon 1er) depuis fin janvier.

Ils ont entre 14 et 17 ans et sont originaires de Côte d’Ivoire, Gambie, Guinée, Cameroun… Dans le parc donnant sur Fourvière, il sont une centaine à s’entasser dans une cinquantaine de tentes grises. Certaines sont placées sur une bâche, trempée.

À côté de Souleymane, d’autres jeunes acquiescent en grelottant et renchérissent : « On a besoin d’aide. Le froid c’est trop dur », grommelle Bakary*, 15 ans. Ils manquent de gants, de bonnets, et de chaussures « qui ne soient pas percées sinon l’eau rentre », détaille Souleymane.

mineurs isolés Chartreux
Souleymane a 17 ans et vit au campement depuis fin janvier, il avait déjà vécu au campement du Béguin (Lyon 7e).Photo : MP/Rue89Lyon

Comme pour 70 % de ces jeunes à Lyon, leur minorité n’a pas été reconnue par Forum Réfugiés, l’association mandatée par la Métropole de Lyon pour réaliser l’évaluation de leur âge. En attendant un recours auprès du juge des enfants, ils sont « jetés dehors », cingle le collectif Croix-Rousse migrants.

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#Mineur isolé étranger

Rue89Lyon en accès gratuit jusqu’à fin février !

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