Le Centre Sévigné (Lyon 3e) doit fermer ses portes à la fin de l’année 2023. Une décision de la Fondation Dispensaire Général de Lyon (FDGL) – détentrice du centre de santé – qui ne passe pas auprès de ses soignant·e·s et patient·e·s mobilisé·e·s pour la troisième et dernière fois ce mercredi 26 juillet. Ils et elles redoutent une désertification médicale du centre-ville de Lyon.
Devant le Centre Sévigné du 3e arrondissement de Lyon, mercredi 26 juillet, soignant·e·s et patient·e·s se sont rassemblé·e·s dans un ambiance familiale. On pourrait croire à un repas de quartier. Pain, merguez, gâteau, café… Tout y est. Pourtant, il s’agit bien d’une grève, et si elle se tient lors de la pause méridienne c’est pour une raison simple : ne pas impacter les patient·es.
À 14h, la troisième et dernière grève du personnel de santé contre la fermeture du Centre Sévigné prendra fin. Les soignant·e·s reprendront leurs consultations, tandis que leurs deux représentants syndicaux rencontreront à nouveau la direction de la Fondation Dispensaire Général de Lyon (FDGL) pour leurs dernières négociations.
Créé en 1818, le Centre Sévigné et sa trentaine de professionnels de santé aux diverses spécialités (médecine généraliste, dentisterie, cardiologie, gynécologie…) enregistrent environ 100 000 consultations à l’année. Mais le Centre va être vendu – pour raisons financières – et doit fermer le 31 décembre 2023. Conséquence : un vide médical en plein centre-ville de Lyon. Ses patient·es se sont également mobilisé·es à leur façon en lançant une pétition contre la fermeture.
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À la recherche d’une baignade accessible depuis Lyon sans voiture ? Rue89Lyon vous propose 9 idées de baignade accessibles en transports en commun, dans des cadres naturels préservés, à moins de deux heures de Lyon. C’est l’heure d’aller nager !
1. Le lac de Miribel-Jonage
À moins de deux heures de trajet du centre de Lyon, le lac de Miribel-Jonage (Rhône) dispose de deux plages de gravier gratuites aménagées : le Morlet et la Baraka. Le bus N83, au départ de Vaulx-en-Velin La Soie y conduit en 20 minutes Une destination classique, qu’on ne présente plus aux Lyonnais·es.
La fiche des horaires d’été 2024 de la ligne est disponible sur le site de TCL.
Pour les plus aventureux·se, la base de loisirs de l’Atôl propose des locations nautiques (canoë, barque, Stand Up Paddle, etc.).
La plage du Morlet et de la Baraka sont ouvertes jusqu’au 8 septembre de 13h à 19h.
Le lac de Miribel JonagePhoto : Emma Delaunay
Autour du Lac des Eaux Bleus il y a également une plage de sable privée, la plage de l’Atol. Elle est ouverte du mercredi 8 mai au dimanche 8 septembre 2024, du lundi au samedi de 9h à 21h et les dimanches et jours fériés de 9h à 20h.
L’entrée à la plage privée de l’Atol est fixée à 8,50 € pour un plein tarif adulte, 4€ pour un tarif enfant (de 4 à 11 ans), et gratuit pour les enfants de moins de 4 ans.
2. Le lac des Sapins et la piscine biologique à Cublize
Pour les amoureux de la nature, le lac des Sapins à Cublize (Rhône) et sa piscine biologique sont la destination idéale. Les 8 000 m2 de cette piscine naturelle en font d’ailleurs la plus grande d’Europe. Et elle se situe à moins de 50 kilomètres de Lyon !
Pour s’y rendre, montez dans un train à destination de Roanne et descendez à Amplepuis. Les horaires de train sont disponibles sur le site de la SNCF TER Auvergne Rhône-Alpes.
Une fois à la gare, deux options s’offrent à vous : marcher une heure pour rejoindre le lac, ou faire le trajet en 20 minutes de vélo. Des vélos à assistance électrique sont à disposition à la gare d’Amplepuis, au tarif de 6 euros la journée, à réserver en s’inscrivant sur le portail dédié.
Hors période scolaire, le mardi matin, la ligne 239 des autocars du Rhône dessert le lac des Sapins au départ de la gare d’Amplepuis. Les horaires sont à retrouver ici.
La piscine naturelle de Cublize.Photo : Google Street View
C’est sûrement l’un des lieux de baignade les moins connus et pourtant facilement accessible sans voiture depuis Lyon : celui du plan d’eau du Colombier à Anse (Rhône). Une ancienne gravière réaménagée pour la baignade… et les loisirs. La plage y est gratuite et surveillée, un sentier pédestre borde le plan d’eau et en prime, une petite guinguette et l’Aquapark Beluga se trouvent à proximité.
Un plan d’eau de 64 hectares, inséré dans un cadre 100% naturel !
L’aquapark Beluga au plan d’eau Colombier.
Crédits : page facebook de l’Aquapark.
Pour s’y rendre : le train ou le bus ! Montez dans un car du Rhône (ligne 118, direction Belleville-en-Beaujolais) ou un train direction Anse. En bus, depuis Lyon il faut compter 35 minutes depuis la gare de Vaise et 20 minutes en TER.
Entre le village et le plan d’eau, un petit train touristique fait la liaison. L’aller-retour est respectivement de 6 euros pour les adultes, 4 euros pour les enfants, pour un départ toutes les heures depuis la gare du chemin de fer touristique, située avenue Jean Vacher, à Anse.
En juillet et août 2024, le site est ouvert tous les jours de 11h30 à 20h.
4. Le lac de Paladru
Des eaux turquoise à seulement 1h15 de Lyon ! Bienvenue au lac de Paladru, en Isère.
Pour aller y piquer une tête, plongez dans le premier train en partance pour Voiron, depuis la Gare de Lyon Part-Dieu, puis enchaînez avec un bus à destination de Charavines. Attention, ces lignes ne circulent pas les dimanches et jours fériés et certaines sont uniquement disponibles sur réservation en appelant au 04 76 05 94 00.
L’arrêt de bus Office du Tourisme vous laisse juste en face de la plage municipale, qui est gratuite et surveillée. Trois autres plages surveillées sont disponibles, mais payantes.
L’une des plages du lac de Paladru entouré de son eau turquoise. CC
Les prix varient de la gratuité pour les enfants à 4,60 euros pour les adultes.
5. Le lac de Bordelan
Amateurs de châteaux de sable, le lac de Bordelan (Rhône) est fait pour vous. Sa petite plage de sable entourée d’une grande pelouse vous permettra de varier entre concours de châteaux forts et matches de beach-volley.
Le lac de Bordelan dispose d’une buvette ainsi que d’un snack. D.R./Rue89Lyon
Les 10 hectares d’eau douce du lieu offrent également de quoi barboter tranquillement (2 euros et gratuit après 17h pour les enfants, 3,50 euros pour les adultes). Par ailleurs, le lac est surveillé lors des mois de juillet et août.
Pour en bénéficier, allez jusqu’à Villefranche-sur-Saône en train ou en car, direction Mâcon. Une fois à la gare, prenez un bus qui vous déposera à 500 mètres de l’espace aquatique, plus précisément le bus 2, en direction de la route de Frans jusqu’à l’arrêt Théodore Braun. À 25 minutes de Lyon en partant de la gare de la Part-Dieu.
6. Le lac de Nantua
Le lac de Nantua est d’origine glaciaire. DR.
Serti au coeur de falaises de calcaire, le lac de Nantua (Ain) offre aux baigneurs des eaux variant du bleu au vert foncé. Pour s’y rendre, il vous suffit de monter dans un train à destination de Bourg-en-Bresse avant de continuer en bus ou TER jusqu’à Brion-Montréal-La Cluse. Un arrêt situé à deux kilomètres du plan d’eau. Et pour les plus flemmards, pas de stress ! Un bus effectue la liaison jusqu’au lac (arrêt Nantua Esplanade).
Entièrement gratuite, la baignade est aussi surveillée tout au long de l’été, au niveau du stade nautique. Les plus sportifs pourront également apprécier les activités proposées : ski nautique, planche à voile ou encore canoë. À 1h35 de Lyon en partant de la gare de la Part-Dieu.
7. Le lac du Bourget
C’est le plus grand lac naturel de France ! Le lac du Bourget (Savoie) allie à la fois plage et côte sauvage. Pas moins de dix plages y sont dédiées aux baigneurs d’un jour, toutes entièrement surveillées. Les prix varient de 2,50 euros à 5 euros par personne.
Vous aurez alors le choix entre farniente, lecture et loisirs. En effet, le centre aquatique Aqualac, jouxtant le lac, met à disposition plusieurs toboggans et trampolines.
Les jolies eaux du lac du Bourget. DR.
Pour profiter de ce lieu de baignade, prenez un train à Lyon en direction d’Annecy et descendez à Aix-les-bains-le-Revard. Un bus payant effectue ensuite trois arrêts autour du lac du Bourget. Une liaison réalisée uniquement l’été. Une baignade à 1h15 de Lyon en partant de la gare de la Part-Dieu.
8. Le lac d’Annecy
Les abords du lac d’Annecy. DR.
Vous pouvez bel et bien profiter du lac d’Annecy (Haute-Savoie) sans voiture. Rien de plus simple : prenez simplement un train en direction d’Annecy, la gare de la ville se situant à une dizaine de minutes à pied du bord du lac. Largement jouable !
Vous trouverez très certainement votre bonheur parmi la douzaine de plages qui se présentent devant vos yeux. Quelques unes offrent même une jolie vue sur les montagnes, comme celles de Talloires et de Saint-Jorioz. La majorité des plages et des piscines du lac sont en accès libre et ouvertes tout au long de l’été. De quoi se baigner sans modération. À 2h de Lyon en TER, en partant de la gare de la Part-Dieu.
9. Piscines d’Oullins, Vénissieux, Villeurbanne…
Vous n’avez pas les moyens de prendre le train, mais vous souhaitez tout de même vous rafraîchir ? Pas de panique.
Juste à côté de Lyon, n’oubliez pas le Centre nautique de Vénissieux et le parc de loisirs Aquavert. Du côté de Villeurbanne, le centre nautique Étienne Gagnaire est également ouvert tout l’été entre 10h et 14h, y compris le week-end de 10h à 14h puis de 15h à 19h. Au sud de Lyon, la piscine d’Oullins, située à 500 mètres du métro ligne B (arrêt gare d’Oullins) est ouverte tous les jours de 10h à 19h sauf le lundi.
En période estivale, vous pourrez accéder à deux bassins en plein air et à une pataugeoire chauffés, ainsi qu’à un sauna ouvert toute l’année – si certains ne sont pas encore lassés des épisodes caniculaires.
Pour les habitants de la commune, des tarifs préférentiels sont également proposés : 4 euros l’entrée simple pour un résident contre 7 euros pour un non-résident. Un bon plan pour ne pas se ruiner. À 15 minutes seulement du centre de Lyon.
Cet article est une mise à jour d’un papier publié en 2023. Si vous avez d’autres bon plans de baignade sans voiture et que vous souhaitez les partager, n’hésitez pas à écrire un commentaire au bas de l’article ou à nous envoyer un mail à hello@rue89lyon.fr.
[CETTE OFFRE EST POURVUE]Notre rédaction recrute un·e alternant·e en journalisme pour un début d’alternance en octobre 2023, et ce, pour une durée d’un an. Le poste est situé à Lyon.
[CETTE OFFRE EST POURVUE]
Six Neuf Médias, SARL basée à Lyon, recherche pour la rédaction de Rue89Lyon un·e journaliste en contrat d’apprentissage d’un an, à partir d’octobre 2023. Notre média propose d’accueillir un·e étudiant·e de Master 2 journalisme, intéressé·e par la production d’investigations journalistiques et le journalisme local.
Les missions que l’alternant·e sera amené·e à remplir à Rue89Lyon
Production éditoriale
– Participer à la production de sujets originaux, décorrélés de l’actualité ou en lien avec une alerte – Rédaction d’enquêtes en lien avec la rédaction en chef – Rédaction d’articles d’actualité en lien avec la rédaction en chef
Événements
– Participation à la préparation et au déroulement d’événements autour du média Rue89Lyon
Le profil en alternance recherché par Rue89Lyon
Si votre profil ne remplit pas exactement les attendus déroulés ci-dessous, ne vous censurez pas et n’hésitez pas à tout de même postuler. Nous examinerons votre candidature.
Principales formations et intérêts recherchés
– Formation Master 1 de journalisme – Un intérêt pour la presse indépendante, locale et pour notre ligne éditoriale – Bonne culture générale et suivi de l’actualité, curiosité pour les rouages politique, juridique et économique – Bonne expression écrite et rigueur – Le travail étant quasi-entièrement dans un univers numérique, une bonne pratique de l’informatique, des ordinateurs, des smartphones et d’une manière générale des équipements numériques – Une envie de creuser les sujets, d’aller au bout des histoires et une capacité à ne pas se satisfaire des réponses immédiates.
Qualités secondaires qui pourraient être appréciées
– Pratique de la photographie journalistique et de l’édition photographique, – ET/OU Pratique de la vidéo, de l’enregistrement sonore et du montage audiovisuel, – ET/OU une bonne connaissance des mécanismes et une présence sur les réseaux sociaux – ET une connaissance des enjeux du territoire lyonnais
Candidatures (CV + lettre de motivation) à envoyer d’ici le 4 août à mallenou@rue89lyon.fr et plemerle@rue89lyon.fr. [CETTE OFFRE EST POURVUE]
Après Trenitalia, sur la ligne Lyon-Paris, la Renfe l’opérateur ferroviaire espagnol vient concurrencer la SNCF sur les trajets Lyon-Marseille et Lyon-Barcelone, avec des prix d’envoi du billet de train imbattables allant de 9 à 29 euros. Ces nouveaux opérateurs peuvent-ils faire baisser le coût du trajet durablement ? Rue89Lyon fait le point.
Le 6 juillet 2023, l’opérateur ferroviaire espagnol la Renfe a présenté fièrement son train flambant neuf lors de son arrivée en gare de Lyon-Part-Dieu. Un train à l’intérieur spacieux où il flottait bon une odeur de neuf, et où trônaient des sièges confortables en première classe comme en économique.
Sur le quai, trois agents SNCF ont observé son départ avec curiosité, signe de la rivalité à venir entre les deux opérateurs ferroviaires.
Dans les trains de la Renfe en gare de Lyon, les classes confort et basique. Les prix du billet de ce train seront-ils moins élevés que ceux de la SNCF sur le long terme ?Photo : EV/Rue89Lyon
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[Info Rue89Lyon]À Lyon, lors de deux récentes expulsions, des demandeurs d’asile ont été convoqués par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) pour se voir proposer une aide au retour. Ce dispositif prévoit d’aider financièrement et matériellement les étrangers à retourner dans leur pays d’origine. Associations, avocats et militants sont unanimes : c’est inédit. Ces convocations résultent en réalité d’un changement de politique à la préfecture du Rhône.
« C’est très calme maintenant ». Mamadi (prénom modifié) a du mal à reconnaître la place sur laquelle il a vécu pendant près de huit mois. Il pointe du doigt un coin du lieu, là où il avait posé sa tente. Le 28 juin, le demandeur d’asile, venu de Guinée Conakry, a dû remballer toutes ses affaires. La préfecture, sur demande de la Métropole de Lyon, a expulsé la place et ses habitants.
Quelques jours auparavant, Mamadi a reçu un sms lapidaire de l’Office français de l’immigration et de l’intégration. « Bonjour, vous avez rdv à l’OFII de lyon 7 rue quivogne 69002 (sic) », ainsi qu’une date et une heure de rendez-vous. Le demandeur d’asile pense d’abord qu’il s’agit d’une proposition de relogement, en centre d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) ou dans le dispositif d’hébergement d’urgence (saturé dans le Rhône).
Le sms reçu par Mamadi, le convoquant à un rendez-vous pour lui proposer une aide au retour.Photo : Marie Allenou/Rue89Lyon
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À Rue89Lyon depuis 2022, aujourd’hui journaliste associée. Enquêter sur l’extrême droite, c’est lutter contre l’extrême droite.
J’écris aussi sur la politique, le sans-abrisme, le logement, les violences sexistes et sexuelles. Pour me filer une info ou me contacter, c’est par là : mallenou@rue89lyon.fr
La centrale nucléaire du Bugey située dans l’Ain a été choisie, ce mercredi 19 juillet, par le gouvernement pour être le troisième site à accueillir deux des six futurs réacteurs EPR 2.
C’est lors du conseil de politique nucléaire de ce mercredi 19 juillet que la décision a été annoncée officiellement. C’est au site du Bugey, dans l’Ain, que deux réacteurs EPR 2 seront implantés.
Cette décision fait suite à la déclaration de février 2022 du président de la République, qui a annoncé la construction de six futurs réacteurs à grande puissance : des EPR 2.
Ces réacteurs sont installés par paires. Deux autres sites avait déjà été sélectionnés pour constituer le nouveau parc nucléaire français, à Penly (Seine-Maritime) et à Gravelines (Nord). Ils devraient accueillir deux EPR 2 chacun, en 2035 pour le premier, et en 2038 pour le second.
En Auvergne-Rhône-Alpes le choix se jouait entre deux sites, celui du Tricastin (Drôme) et celui du Bugey (Ain). C’est ce dernier, à seulement 35km à l’est de Lyon, qui a été désigné. Le rapport du Conseil de politique du nucléaire précise tout de même :
« Les études techniques et les analyses se poursuivront sur le site de Tricastin dans la perspective d’accueillir de futurs réacteurs nucléaires. »
EDF prévoit la mise en service des deux réacteurs pour 2042 au site du Bugey, déjà pourvu d’une centrale.
La centrale nucléaire du Bugey, un choix sans surprise ?
La centrale nucléaire du Bugey est la doyenne des centrales en activité en France. Mise en service en 1978 et 1979, cela fait maintenant 40 ans que ses quatre réacteurs d’une puissance de 900 MW sont en service. Un anniversaire particulier puisqu’il avait été retenu, lors de leur conception, une hypothèse de 40 années de fonctionnement pour ces derniers.
La centrale du Bugey à Saint-Vulbas, à 30 km de Lyon et 70 km de Genève.Photo : IG/Rue89Lyon
Pour le président de la communauté de communes de la plaine de l’Ain, c’est notamment cette histoire nucléaire qui confère au site du Bugey nombre d’atouts pour accueillir les EPR 2.
Damien Abad, député LR de l’Ain, a exprimé sa fierté sur Twitter suite à l’annonce du président de la République :
« Je tiens à remercier le Président de la République et la Ministre de la transition énergétique pour leur choix de la centrale du Bugey afin d’accueillir deux futurs EPR2. Nous sommes fiers de cette décision. »
Face à la potentialité d’accueillir deux EPR 2 sur leur territoire, les élu·es de l’Ain ont su montrer leur détermination. Ainsi que leur soutien évident au plan de relance du nucléaire par le gouvernement.
Le nucléaire ne fait pourtant pas l’unanimité autour de Lyon
En février dernier une séance de débat public a eu lieu à Lyon autour du projet de bâtir six EPR 2 sur le territoire français. Organisée par la Conférence nationale du débat public (CNDP), les habitant·es du territoire se sont pressé·es pour exprimer leurs appréhensions.
Il a notamment été question des risques et spécifiques au site du Bugey. Les participant·es ont insisté sur une inquiétude en particulier : si le barrage de Vouglans (Jura) rompt, cela entraînerait un accident nucléaire majeur en immergeant la centrale.
Ils et elles ont aussi évoqué les incertitudes climatiques et géopolitiques. Les participant·es ont rappelé le contexte actuel. Qu’il s’agisse de la centrale de Zaporijia, directement impliquée dans le conflit russo-urkainien, ou encore des risques liés au changement climatique (montées des eaux, épisodes de sécheresse), le jeu n’en vaudrait pas la chandelle.
D’autant plus que, d’après les appréciations de 2022 de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) :
« Les performances globales de la centrale nucléaire du Bugey en matière de sûreté nucléaire sont en retrait par rapport à l’appréciation générale des performances que l’ASN porte sur les centrales nucléaires d’EDF. »
Des inquiétudes qui ne semblent pas toucher Laurent Wauquiez, président LR de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Interviewé par Le Progrès, il a déclaré que le choix du site du Bugey est une « récompense » pour le territoire. Il en a profité pour tacler ses opposants :
« Même quand des gens complètement fous critiquaient le nucléaire, à la Région, nous l’avons toujours défendu. »
Les anti-nucléaire semblent donc bien seuls face aux élu·es de l’Ain, de la Région et du gouvernement, qui se félicitent de l’édification prochaine de deux EPR 2 à la centrale nucléaire du Bugey.
La préfecture du Rhône a placé l’Est et une partie du Nord de la métropole de Lyon en alerte sécheresse ce mercredi 19 juillet. Des dispositions contraignantes ont été prises, les particuliers comme les collectivités sont concernés.
À compter de ce mercredi 19 juillet, la préfecture du Rhône a placé l’axe Saône, l’Est lyonnais et une partie des territoires du Nord et de l’Ouest de la métropole de Lyon en alerte sécheresse.
La préfecture a placé l’est lyonnais en alerte sécheresse ce mercredi 19 juillet à Lyon. Une carte des territoires concernés par Eau du Grand Lyon.
Une situation alarmante qui couvait depuis le 12 avril 2023, où la métropole de Lyon avaient été placée en vigilance sécheresse. Les nappes phréatiques de la région ne se sont pas remises de la période d’aridité intense de 2022. L’hiver et le début d’année 2023 ont aussi été marqués par une cruelle absence de précipitations.
Une alerte sécheresse contraignante dans la métropole de Lyon
L’ensemble des masses d’eau superficielles et souterraines du département du Rhône et de la métropole de Lyon sont à un niveau insuffisant. L’alerte sécheresse déclarée par la préfecture contraint donc particuliers comme collectivités à restreindre leur usage en eau.
Tous les usages dits domestiques et d’agrément (lavage de voiture, arrosage des espaces verts, remplissage des piscines…) sont interdits jusqu’à la levée de l’alerte sécheresse.
Il en va de même pour tous les professionnels de l’Est lyonnais, du Nord et de l’Ouest concernés par l’alerte sécheresse, qui doivent réduire de 25% leurs prélèvements d’eau (professions agricoles comprises). Pour le territoire de l’axe Saône, une réduction de 25 % des prélèvements doit aussi être mise en œuvre pour les activités industrielles, artisanales et commerciales. L’irrigation agricole est limitée selon des créneaux horaires.
Concernant le reste du département du Rhône, les mesures de vigilance en vigueur sont maintenues.
Pour vous rafraîchir durant cet été 2023 caniculaire, Lyon vous propose six piscines. Pas de bassin éphémère cette année, mais deux piscines municipales ouvertes exceptionnellement, d’ordinaire fermées en période estivale. Rue89Lyon fait le point sur les horaires d’ouvertures, les activités prévues cet été et toutes les infos pratiques.
Un soleil implacable, une atmosphère lourde et le mercure qui se rapproche dangereusement des 40°C… Alors que l’été débute, une canicule persistante sévit à Lyon. Depuis début juillet, le Rhône, comme plusieurs autres départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes, est régulièrement placé en vigilance canicule par Météo France. Les plus chanceux·ses ont déjà pris la poudre d’escampette, vers des destinations plus supportables (pas l’Espagne, ni l’Italie, ni le bassin méditerranéen dans sa globalité d’après Météo France). En attendant les congés – ou l’automne – les autres peuvent profiter des six piscines de Lyon pour se rafraîchir.
Face à l’afflux de baigneurs, deux piscines municipales, habituellement fermées l’été, sont exceptionnellement ouvertes à la place des bassins éphémères de Gerland et de la Tête d’Or. Certaines des six piscines ne pourront être ouvertes qu’en juillet, faute de maîtres-nageurs, d’autres verront leurs horaires modifiés en août. Rue89Lyon fait le point.
Photo d’illustration. CC Owen Yancher
Piscine Saint-Exupéry (Lyon 4e)
Habituellement fermée en période estivale, la piscine Saint-Exupéry (Lyon 4e) est exceptionnellement ouverte cet été. Vous pouvez aller vous baigner dans son unique bassin de 25 mètres les après-midis de semaine, du lundi au vendredi, de 12h à 19h. En raison d’une pénurie de maîtres-nageurs, la piscine Saint-Exupéry ne sera ouverte que jusqu’au 28 juillet.
Au programme cet été : des cours d’aquagym le lundi de 12h30 à 13h15, du crosstraining le mercredi de 12h30 à 13h15 et du scooter sous-marin le jeudi de 14h30 à 17h30.
L’entrée coûte 3,40 euros (plein tarif), 2,60 euros (tarif réduit) et est gratuite pour les moins de 6 ans.
Pour y accéder en TCL, il y a le métro C (arrêt Hénon) ou les bus C18 et 2 (arrêt Place Flammarion).
Piscine Tronchet (Lyon 6e)
La piscine Tronchet (Lyon 6e) est la seconde piscine municipale ouverte exceptionnellement cet été. Comme Saint-Exupéry, elle dispose d’un seul bassin de 25 mètres. Contrairement à elle, la piscine Tronchet sera accessible tout l’été, jusqu’au 1er septembre. Avec des créneaux un peu plus restreints que Saint-Exupéry, à savoir du lundi au vendredi après-midi, de 12h à 17h (évacuation du bassin à 16h30). Elle restera ouverte les jours fériés, notamment le 15 août.
Au programme cet été : scooter sous-marin le mercredi de 13h à 16h.
Pour y accéder en TCL, il y a les métros A, B, le T1 et le T4 (arrêt Charpennes) ou les bus 27 (arrêt Clinique du Parc), C1 et C6 (arrêt Vitton-Belges).
Centre nautique Tony Bertrand (Lyon 7e)
On ne le présente plus. Le Centre nautique Tony Bertrand (Lyon 7e), encore souvent appelé « piscine du Rhône », accueille chaque été un afflux important de nageurs. Conçu par l’architecte lyonnais Alexandre Audouze-Tabourin à l’occasion de la candidature de Lyon aux Jeux olympiques d’été de 1968, le Centre nautique a été rénové entre 2012 et 2015. Il dispose aujourd’hui d’un bassin olympique de 50 mètres et d’un bassin de 68 mètres avec des équipements de loisirs ludiques l’été, et est accessible aux personnes en situation de handicap.
Le Centre nautique sera ouvert en configuration estivale jusqu’au 3 septembre, tous les jours de 10h30 à 15h puis de 15h30 à 20h, sauf le lundi de 12h à 20h. Le mardi 1er août, exceptionnellement, il n’ouvrira qu’à 15h30 pour permettre l’accueil du personnel saisonnier.
Cet été, un programme riche en activités attend les visiteurs : des animations tous les matins à la pataugeoire pour les plus petits, des jeux collectifs toute la semaine, une structure gonflable sur le bassin Olympique le mercredi et le week-end toute la journée, de l’aquagym le mercredi et le vendredi matin et du fitness le dimanche matin.
Le Centre nautique Tony Bertrand est la piscine la plus chère de Lyon : l’entrée coûte 8 euros (plein tarif), 5,50 euros (tarif réduit) et est gratuite pour les moins de 6 ans. À noter, la carte 10 entrées n’est pas acceptée durant la période estivale.
Pour y aller en TCL, il y a le métro D (arrêt Guillotière), le T1 (arrêt Saint-André) et le bus 35 (arrêt Centre nautique).
La piscine du Rhône, inaugurée en 1965, s’appelle depuis 2015 le centre nautique Tony-Bertrand. Crédit : Matthieu Beigbeder/Rue89Lyon.
Piscine Jean Mermoz (Lyon 8e)
Comme chaque année, la piscine Jean Mermoz (Lyon 8e) accueillera petits et grands tout l’été dans son bassin de 25 mètres, son bassin ludique et sa pataugeoire. Pas de restriction pour cette piscine là, qui restera ouverte en configuration estivale jusqu’au 31 août, avec de larges amplitudes horaires.
Il est possible d’en profiter tous les jours, même le week-end, de 10h30 à 15h puis de 15h30 à 20h, à l’exception du mardi où la piscine est ouverte de 12h à 20h en continu. Vous pourrez même faire trempette jusqu’à 21h les mardis 11, 18 et 25 juillet. En août, la piscine Jean Mermoz restera ouverte aux mêmes horaires, mais sera fermée le mercredi et le jeudi.
Cet été, de nombreuses animations sportives et ludiques sont prévues tous les jours : water-polo, tennis de table, baby‐foot, jeux de société, volley, tennis‐ballon, foot, scooter aquatique… Le programme est à retrouver ici.
Pour y accéder en TCL, il y a le métro D, le T6 ou le bus C15 (arrêt Mermoz-Pinel) et les bus 26 et 79 (arrêt Rue du Parc).
Piscine de Mermoz à Lyon 8e. Crédit : Clémence Delarbre/Rue89Lyon.
Piscine de la Duchère (Lyon 9e)
La piscine de la Duchère (Lyon 9e) est l’une des plus grandes piscines de Lyon : elle dispose d’un bassin éducatif, d’un bassin de 50 mètres, d’une pataugeoire et de plongeoirs de 3 et 5 mètres de haut. Comme celle de Vaise, la piscine de la Duchère est accessible aux personnes en situation de handicap.
Elle restera ouverte en configuration été jusqu’au 30 août, avec de larges amplitudes horaires : tous les jours, même le week-end, de 10h30 à 15h puis de 15h30 à 20h, à l’exception du vendredi où elle est ouverte de 12h à 20h en continu. En août, elle sera fermée le mardi, et il ne sera plus possible d’accéder au toboggan et à la fosse à plongeons.
Au programme cet été : des structures gonflables pour s’amuser tous les jours dès 10h30, ainsi que des activités sportives de 12h à 19h (beach volley, foot, badminton, ultimate, dodgeball, rugby flag..), du water-polo le jeudi de 17h à 19h, de l’aquagym le vendredi de 12h à 13h et du scooter sous-marin le vendredi également, de 14h à 16h.
Pour y accéder en TCL, il y a les bus C6, C14 et 66 (arrêt Duchère Piscine).
Piscine de Vaise (Lyon 9e)
Les habitant·es de Vaise (Lyon 9e), y compris les personnes en situation de handicap, peuvent profiter comme chaque été de leur piscine municipale, son bassin de 50 mètres et son bassin enfant. Faute de personnel là aussi, la piscine de Vaise ne sera ouverte que jusqu’au 31 juillet et devra fermer tout le mois d’août, comme l’année dernière. En attendant, vous pouvez aller y faire trempette tous les matins sauf le week-end, du lundi au vendredi de 7h à 14h pour le grand bassin (évacuation à 13h30) et de 9h à 13h pour le petit bassin. Elle sera exceptionnellement ouverte le week-end des 2 et 3 septembre, de 7h à 14h.
Au programme cet été : initiation paddle le lundi de 10h30 à 12h, aquagym le mardi de 12h15 à 13h, scooter sous-marin le jeudi de 9h30 à 11h30, aquatonic le jeudi aussi de 12h15 à 13h, aquajogging le vendredi de 12h15 à 13h et plongeoir les mardi, mercredi et vendredi de 10h à 11h30, et tous les jours tennis de table et babyfoot.
L’entrée coûte 3,40 euros (plein tarif), 2,60 euros (tarif réduit) et est gratuite pour les moins de 6 ans.
Pour y aller en TCL, il y a le métro D (arrêt Gorge de Loup) ou les bus 3, 19 et 66 (arrêt Piscine de Vaise).
Figure des Pentes de La Croix-Rousse, Papyart est un sérigraphe engagé. Ses affiches allient sa passion et son militantisme, et lui permettent d’exprimer ses revendications, sans oublier le trait d’humour qui fait sa signature. Portrait.
Pour parvenir à l’atelier de sérigraphie de Papyart, sur les Pentes de La Croix-Rousse, il faut traverser le local partagé dans lequel il est installé. On entre d’abord dans la salle commune de ce lieu collectif né dans les années 1970, on poursuit la visite par la pièce dédiée au syndicat CNT avant de parvenir au fond : dans l’atelier de Papyart.
Le lieu est porteur de cet esprit militant et engagé associé aux Pentes de La Croix-Rousse mais aussi à Papyart lui même. Sous sa casquette et ses sourcils broussailleux, le sérigraphe arbore un sourire chaleureux. Ce personnage rock et coloré nous a fait découvrir la passion et le lieu au centre de sa vie : les Pentes et la sérigraphie. Une technique d’imprimerie vieille de plusieurs millénaires qui utilise des pochoirs (ou écrans) interposés entre l’encre et le support.
Pour Papyart, la sérigraphie comme liberté d’expression
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Alors que la canicule et que la sécheresse s’installent durablement dans le Rhône, les maraîchers ne puisant pas dans le fleuve connaissent une plus grande difficulté à s’approvisionner en eau. Rue89Lyon fait le point sur la situation.
Pour la première fois, sur l’exploitation « Monts et légumes » de deux hectares de Margaux et Clément Roux, jeunes maraîchers à Haute-Rivoire, commune située dans les Monts du Lyonnais, la retenue collinaire leur permettant d’arroser leurs légumes ne s’est pas suffisamment remplie. En cause ? La sécheresse hivernale.
« Cet hiver, il n’a quasiment pas plu. Initialement quand la retenue collinaire est pleine, on atteint les 12 000 m³ d’eau. Cette année, il nous en manque 2500. »
Si, pour eux, les dernières pluies ont suffi pour l’instant, à pallier ce manque d’eau en réserve, ce n’est pas le cas de Mickaël maraîcher d’une exploitation de 125 hectares à Cailloux-sur-Fontaine, de l’autre côté du Rhône. Son exploitation se fournit en eau grâce à un forage qui puise dans une nappe phréatique.
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