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Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Prostitution à Lyon : le recours contre un arrêté anti-camionnette rejeté

Prostitution à Lyon : le recours contre un arrêté anti-camionnette rejeté
À Lyon – Gerland, la préfecture a reconduit son arrêté anti-camionette contre la prostitution.

Fin décembre, le tribunal administratif a rejeté le recours déposé contre l’arrêté préfectoral anti-camionnette, mis en place à Gerland, dans un secteur accueillant le plus fort de la prostitution à Lyon. Une victoire pour les entreprises et le collectif de parents du secteur, moins pour les travailleuses du sexe.

C’est la fin (peut-être non définitive) d’un combat débuté il y a un an et demi. Le 16 mai 2023, une action a été lancée contre un arrêté anti-camionnettes (également appelés « arrêtés anti-prostitution ») à Gerland, mis en place par la préfecturedu Rhône. Après une défaite en référé, sur la forme, la requête a finalement été rejeté sur le fond par le tribunal administratif (TA) fin décembre, a appris Rue89Lyon.

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À Lyon, le guide de Watizat pour aider les migrants est en danger 

À Lyon, le guide de Watizat pour aider les migrants est en danger 
Les guides de Watizat Lyon permettent aux migrants arrivés dans la ville de savoir où se loger et comment accomplir leurs démarches.

Watizat, qui actualise tous les mois un guide de près de 60 pages à destination des migrants de Lyon, est aujourd’hui en difficulté financière. L’association lance une soirée de soutien le vendredi 10 janvier, pour trouver de nouveaux donateurs et poursuivre sa mission.

La situation est critique, mais pas encore désespérée. En charge de l’édition du « guide d’information pour les personnes exilé·es », l’association Watizat est en difficulté. « Avec une quinzaine de bénévoles, on met à jour mensuellement le guide et on l’imprime, mais cela nous coûte cher », explique Julie Ziegelmeyer, coordinatrice salariée pour Watizat Lyon. Elle tire la sonnette d’alarme en ce début d’année.

L’association édite tous les mois, en version papier et en ligne, plusieurs guides d’information destinés aux personnes exilées présentes à Lyon. Où manger ? Où dormir ? Elle répond aux questions (pas forcément simples quand on arrive dans un pays étranger) que peuvent se poser des personnes exilées présentes en France. Son avenir est en question.

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Féminicides : NousToutes Rhône organise un « die-in » à Lyon ce samedi

Féminicides : NousToutes Rhône organise un « die-in » à Lyon ce samedi
Un collage des Colleuses lyonnaises contre les féminicides. NousToutesRhône organise un « die-in » ce samedi à Lyon.

Samedi 11 janvier, le collectif féministe NousToutes Rhône prévoit un « die-in » au Palais de justice des 24 colonnes (Lyon 5e), à 18 heures à Lyon. L’événement aura pour but de « dénoncer les défaillances de l’État et du système juridique dans la prise en charge des affaires de violences dans le couple et de féminicides. »

Sur l’initiative du comité local du collectif NousToutes, un « die-in », c’est-à-dire un rassemblement où les participants s’allongent pour simuler leur mort, aura lieu le samedi 11 janvier, à 18 heures, devant le Palais de justice des 24 colonnes (Lyon 5e). À l’appel des prénoms des 136 femmes assassinées par leur conjoint ou ex-conjoint en 2024, selon le décompte de l’association, les militantes tomberont au sol.

L’initiative du collectif féministe vise à « [porter] la voix de celles qui n’en ont plus » et à dénoncer le traitement des violences dans le couple et des féminicides par l’État et la Justice. Comme NousToutesRhône le dénonce dans son communiqué de presse :

« Depuis le début du 1er quinquennat d’Emmanuel Macron en 2017, nous décomptons 1 029 femmes assassinées parce qu’elles étaient des femmes. Elles sont déjà 3 en 2025. »

Parmi les revendications du collectif, l’investissement d’un milliard d’euros pour la lutte contre les violences sexistes et sexuelles et la hausse du budget des structures et associations qui aident les femmes et les enfants victimes de violence. NousToutes veut aussi augmenter la prévention des violences, avec notamment la mise en place effective des séances d’éducation à la vie affective et sexuelle obligatoires à l’école.

Un « die-in » pour rendre visible les victimes

NousToutesRhône rappelle que les violences sexistes et sexuelles sont en augmentation tous les ans. D’après les derniers chiffres publiés par le ministère de l’Intérieur, 271 000 cas de violences conjugales ont été recensés en 2023 (+10 % sur un an), ce qui représente le double des cas enregistrés en 2016. En France, une tentative de viol ou un viol a lieu toutes les 2 minutes 30.

Face à ces chiffres glaçants, NousToutesRhône le soutient :

« Nombre de ces féminicides et autres violences auraient pu être évités. En 2019, 65 % des femmes assassinées avaient pris contact avec la justice, mais les pouvoirs publics leur ont tourné le dos, en refusant de prendre leurs plaintes, en classant les enquêtes… Comment pourrait-il en être autrement avec un président et un gouvernement qui nous méprisent, avec un ministre de la Justice, ex-ministre de l’Intérieur, accusé de viol ? »

À Lyon, le collectif intersyndical Visa 69 veut sortir l’extrême droite des urnes

À Lyon, le collectif intersyndical Visa 69 veut sortir l’extrême droite des urnes
Plusieurs milliers de personnes ont défilées dans les rues de Lyon, lundi 10 juin, pour protester contre l’extrême droite.

Le collectif Visa 69 s’est officiellement lancé à Lyon, ce mardi 7 janvier, à la Bourse du travail. Composée notamment de la CGT, FSU et Solidaires, l’association veut œuvrer à une « reconquête syndicale », pour lutter plus efficacement contre l’extrême droite.

C’est un hasard total, mais la symbolique est forte. Le collectif vigilance et initiatives syndicales antifascistes (Visa) a choisi le 7 janvier 2025, jour de la mort de Jean-Marie Le Pen, pour lancer son antenne lyonnaise, à la Bourse du travail (Lyon 3ᵉ).

Composé de plusieurs organisations syndicales (CGT, CNT, CNT-SO, FSU, Solidaires, Unef, Unsa), Visa 69 ambitionne de reconquérir des espaces syndicaux pour lutter contre l’extrême droite et « l’imposture sociale du Rassemblement National ». « L’extrême droite progresse là où la représentation syndicale est faible », a revendiqué le collectif.

Pour Visa 69, l’une des réponses au combat à mener contre l’extrême droite se situe à l’échelle des entreprises. « Il nous appartient de réagir quand nous constatons tous les jours, dans nos entreprises, dans nos services publics, que les politiques managériales et étatiques alimentent le racisme, la haine de l’autre, le sexisme, les LGBTIphobies, et les discriminations », a professé Visa 69 dans un communiqué.

Visa 69, un outil de lutte syndicale contre l’extrême droite

Concrètement, quels seront les moyens et projets de Visa 69 ? « L’objectif est de viser le grand public et de faire de Visa 69 un outil d’émancipation populaire », développe Léo Girardin, cosecrétaire de Solidaires Rhône.

« Notre travail est complémentaire de celui déjà effectué sur le terrain par d’autres, comme le collectif Fermons les locaux fascistes« , reprend le représentant syndical. L’autre objectif est celui de la formation des adhérent.es et militant.es du Rhône.

Ces formations « permettront à nos camarades de mieux contrer les discours d’extrême droite, qu’ils sortent de la bouche du patronat ou de collègues. […] Sur le terrain, les camarades formé.es seraient mieux à même de contrer les fake news diffusées par l’extrême droite dans des domaines aussi variés que la ‘fraude sociale’, l’éducation à la vie affective à l’école, le soi-disant ‘assistanat’ ».

Premier événement organisé par le collectif, l’organisation, en février, d’un film-débat sur les luttes féministes antifascistes.

Face au discours « anti-fonctionnaire », Villeurbanne met en place le salaire minimum du NFP

Face au discours « anti-fonctionnaire », Villeurbanne met en place le salaire minimum du NFP
La ville de Villeurbanne met en place le salaire minimum du NFP. ©PL/Rue89Lyon

Fin décembre, la Ville de Villeurbanne a mis en place un « salaire socle » pour ses agents, à 1632 euros nets par mois, une des mesures phares du Nouveau front populaire (NFP). Un contre-pied revendiqué au discours « anti-fonctionnaire » ambiant. 

Villeurbanne, terre d’accueil des fonctionnaires ? La plus grande banlieue de France a marqué, fin décembre, ses différences (et différends) avec les gouvernements d’Emmanuel Macron qui se succèdent depuis 2017.

Alors que le statut de fonctionnaire est soumis à de nombreuses attaques, notamment en provenance de son ancien ministre, Guillaume Kasbarian (Ensemble), la majorité villeurbannaise a fait voter un « salaire socle » – soit un minimum garanti – de 1632 euros net (2050 euros bruts) pour les agents sous sa responsabilité, comme l’a relevé Le Progrès. Soit un peu plus que le fameux salaire minimum à 1600 euros nets, défendu par le Nouveau Front populaire (NFP) lors des élections législatives de 2024.

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Jean-Marie Le Pen, un trait d’union avec l’extrême droite violente à Lyon

Jean-Marie Le Pen, un trait d’union avec l’extrême droite violente à Lyon
Jean-Marie Le Pen à la tribune lors de l’ouverture du 15è congrès du FN, à Lyon, le 29 novembre 2014. Décédé le 7 janvier 2025, l’extrême droite lyonnaise lui rend hommage. Crédit : FCaterini-Inediz/Rue89Lyon.

L’extrême droite lyonnaise a rendu un hommage appuyé à Jean-Marie Le Pen, décédé ce mardi 7 janvier. L’ex-homme fort du Front national s’était rendu plusieurs fois à Lyon, où il reste une figure majeure acclamée par les nationalistes et les identitaires de la région.

Jean-Marie Le Pen, figure de l’extrême droite française et fondateur du Front national en 1972, est mort ce mardi 7 janvier, a annoncé sa famille à l’AFP. Il aura réussi à faire monter son parti d’élections en élections, jusqu’au séisme du 21 avril 2002, lors de son arrivée au second tour de l’élection présidentielle, avant d’être progressivement mis de côté par sa fille, Marine Le Pen.

Celle-ci opère depuis une grande opération de « dédiabolisation » de son nom et de son parti. À Lyon, l’homme à l’œil de verre reste un modèle à suivre pour la frange la plus lisse de l’extrême droite… comme des nervis les plus violents.

De Joncour à Benedetti : à Lyon, l’extrême droite salue Jean-Marie Le Pen

Toute l’extrême droite lyonnaise, de la plus radicale à sa frange plus politique, lui a ainsi rendu hommage, ce mardi. C’est le cas de Tiffany Joncour, députée RN de la 13e circonscription du Rhône, proche des milieux identitaires.

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#groupuscules#Jean-Marie Le Pen

Villeurbanne : derrière la violence, le défi de l’éducation au Tonkin

Villeurbanne : derrière la violence, le défi de l’éducation au Tonkin
À Villeurbanne, le collège du Tonkin, est devenu le collège Bertrand-Tavernier.

Depuis plusieurs mois, le quartier du Tonkin défraie la chronique, à Villeurbanne. Trafic de drogue, règlements de comptes… Les problèmes liés à la sécurité font la Une. Mais ils ne sont pas les seuls. Rue89Lyon est allé voir du côté des écoles et du collège du secteur. 

Sylvain Leonardi est un jeune retraité. Pendant trente-deux ans, de 1991 à 2023, il a enseigné au sein de l’école Louis-Armand du quartier populaire du Tonkin, à Villeurbanne. « J’ai adoré faire mon métier, particulièrement auprès des enfants et de leur famille au Tonkin », explique-t-il aujourd’hui. Sylvain aurait pu poursuivre sa vocation encore quelques années avant de prendre sa retraite, mais un constat amer l’a poussé à rompre avec l’Éducation nationale : « On nous demande de faire toujours plus avec toujours moins. »

Depuis quelques années, le Tonkin est devenu une plaque tournante du trafic de drogues, théâtre de plusieurs règlements de comptes. À la Toussaint, un homme d’une trentaine d’années est mort après avoir été blessé par balle à la tête. Quelques semaines plus tard, une nouvelle unité de police, longtemps demandée par un collectif de riverains, était nommée sur place. 

Plus de policiers pour répondre à un enjeu sécuritaire, mais qu’en est-il des moyens concernant un enjeu au moins aussi fondamental : l’éducation ?

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Lyon sera bientôt la quatrième ville de France, et alors ?

Lyon sera bientôt la quatrième ville de France, et alors ?
Vue de Lyon depuis le jardin des Curiosités (5e).

Les dernières statistiques de l’Insee montrent que la population de Lyon baisse. Elle pourrait bientôt perdre son statut de « troisième ville de France », au profit de Toulouse. Dans les faits, c’est même certainement déjà le cas. Mais est-ce vraiment si grave ?

Le chiffre fatidique est tombé fin décembre. Entre 2021 et 2022, Lyon a perdu près de 1 500 habitants, selon les dernières données de l’Insee. Dans le même temps, Toulouse continue d’accueillir de plus en plus de monde. Avec un peu plus de 511 000 habitants recensés au 1ᵉʳ janvier 2022, la capitale occitane talonne désormais la cité des Gones, qui enregistre un peu plus de 520 000 habitants.

Mais tuons tout de suite le faux suspens. Dans les faits, Toulouse est déjà probablement la troisième ville de France : si les dynamiques actuelles se poursuivent, la préfecture de Haute-Garonne a déjà dépassé Lyon au 1ᵉʳ janvier 2025 [les données de l’Insee sont arrêtées au 1ᵉʳ janvier 2022, Ndlr].

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Dîner des sommets : Laurent Wauquiez finalement contraint de donner la liste des invités

Dîner des sommets : Laurent Wauquiez finalement contraint de donner la liste des invités
Fabrice Pannekoucke, président de la Région Aura, et Laurent Wauquiez, redevenu simple « conseiller spécial », impliqué dans l’affaire des dîners des sommets.

Le Conseil d’État a rejeté le pourvoi de la Région Auvergne-Rhône-Alpes le 30 décembre dernier dans l’affaire du « dîner des sommets » organisés par Laurent Wauquiez. La collectivité va devoir fournir la liste des invités à cette soirée.

Enfin le dénouement du feuilleton du « dîner des sommets » ? Il n’y a en tout cas plus de recours possible pour Laurent Wauquiez (LR) dans cette affaire. Le Conseil d’État a rejeté le 30 décembre 2024 le pourvoi de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, qui contestait une demande de l’opposition de fournir la liste des invités à ces agapes organisées par l’ancien président de Région aux frais du contribuable.

Selon un document consulté par Rue89Lyon et révélé par la Tribune de Lyon, la plus haute juridiction administrative a simplement reconnu que le pourvoi de la Région « n’était pas admis ».

L’ancien président de la Région, aujourd’hui député de la Haute-Loire, avait organisé en 2022 plusieurs dîners d’affaires réunissant des personnalités économiques et sportives triées sur le volet. Le deuxième repas, en juin, avait fait polémique après les révélations de notre partenaire Mediapart. Surnommé « dîner des sommets », l’événement avait été financé par de l’argent public, pour un coût total de près de 150 000 euros, en comptant des frais de conseil.

Dîner des sommets : le Conseil d’État valide le jugement de première instance

Les élus d’opposition soupçonnaient Laurent Wauquiez d’avoir organisé ce dîner à son seul bénéfice politique, et non pour valoriser la Région. C’est aussi ce que soutient la chambre régionale des Comptes, qui a épinglé la Région à ce sujet dans un rapport qui a fuité en août dernier :

« Les dîners des sommets ont été organisés dans des conditions peu transparentes et dans le but principal de promouvoir I’image personnelle du président du conseil régional [seul élu présent, Ndlr], pour un coût total de 178 428 € ».

Les oppositions tentaient depuis plusieurs années de se procurer la liste complète des invités, qui avait finalement fuité dans Lyonmag, le 22 juillet dernier.

Le 21 mai 2024, le tribunal administratif de Lyon avait condamné la Région à communiquer la liste des invités sous 15 jours, et Laurent Wauquiez avait fait appel devant le Conseil d’État. L’instance a donc décidé de rejeter le pourvoi de la Région, validant donc la décision initiale du tribunal.

La Région a maintenant 15 jours pour fournir uniquement la liste des invités du « dîner des sommets » du 23 juin 2022. En revanche, l’opposition n’a pas complètement obtenu gain de cause. Le tribunal a considéré que la procédure du parquet national financier en cours sur le « dîner des sommets » justifiait que certains documents demandés restent confidentiels.

Les oppositions veulent faire la lumière sur les dîners des sommets

« C’est une première victoire », s’est félicité le conseiller régional socialiste Johann Cesa, joint par téléphone, « pour qu’enfin la lumière soit faite sur cette affaire. » L’élu, qui a mené la procédure administrative, n’est pas sûr que Laurent Wauquiez ou Fabrice Pannekoucke, le nouveau président, fournissent cette liste, mais il ne demandera pas au tribunal une astreinte financière pour chaque jour de retard, « car ce serait encore de l’argent public utilisé dans cette affaire. »

Le vice-président du groupe Socialiste, écologiste et démocrate espère néanmoins faire la lumière sur l’ensemble des documents concernant le « dîner des sommets », actuellement entre les mains du parquet national financier.

« Les textes qui ont fuité ont montré ce à quoi avait servi l’argent public, on voudrait avoir accès à tous les documents pour connaître la totalité des dépenses. À partir du moment où on utilise de l’argent public, il doit y avoir un document administratif à ce sujet », conclut le vice-président du groupe.

Sorties à Lyon : nos bons plans pour le mois de janvier

Sorties à Lyon : nos bons plans pour le mois de janvier
©Montage Rue89Lyon/Ger Spendel/Andréa Blanchin/Japan Fever

Bien remis des fêtes de fin d’année ? On l’espère, car nos propositions de sorties culturelles de ce mois de janvier à Lyon vont vous faire bouger. Au programme : de la danse, des concerts solidaires, du théâtre… Pour se réchauffer le corps et le cœur. Laissez-nous vos propositions en commentaire !

Les 4 et 18 janvier : danser au Grrrnd Zero pour commencer l’année

Le GZ commence fort son année, avec un samedi marqué par le « folk » sous tous ses aspects. On valide la présence de « Super parquet’, un groupe mêlant musique traditionnelle et techno (à écouter ci-dessous). Avec le groupe de folk « nocturne » Sophia Djebel-Rose, ils viennent fêter l’anniversaire de Panotii Cantii, une organisation de concert lyonnaise pour « oreilles en mal d’absolu ». Ça donne envie d’aller y jeter un œil !

Tant qu’on est au GZ, on vous parle aussi d’une soirée organisée le 18 janvier en soutien au collectif Femmes à la rue. Sheik Anorak, Tune Zitoune ou encore Desertgirlz proposeront des ambiances techno, punk et queer punk pour soutenir les femmes qui occupent depuis juillet un bâtiment des quais Arloing, à Vaise.

Soirée anniversaire de Panotii Cantii le 4 janvier (ouverture des portes à 19 h 30) et soirée de solidarité au collectif femmes à la rue le samedi 18 janvier (17h – 4h du matin). Prix : plus ou moins 8 euros. Pas de CB.

10 janvier : un bal folk à la Halte de Vaise

Vous aimez danser ? Vous avez envie de découvrir l’ambiance des bals traditionnels (avec une équipe loin d’être traditionnelle) ? Vous avez une chance de vous y initier, le vendredi 10 janvier. La halte de Vaise accueille le duo « Cabanes » pour bal un de trois heures.

Attention : au-delà du concert, il s’agit bien de venir valser, danser sur des scottishs, des mazurkas, des bourrées deux temps, trois temps, etc. Le tout est organisé par la Campanule, l’association organisatrice du Funambal à Lyon. À noter qu’une initiation est prévue à 20 h. Pas d’excuse donc pour éviter les parquets…

Cabanes, à la Halte de Vaise (Lyon 9ᵉ). Initiation à 20 h puis bal de 21 à 23 h. Prix libre, 10 euros conseillés. Adhésion à la halte de 3 euros, obligatoire, à prévoir.

12 janvier : un « Apéro Queer » au bar La Pente

La culture queer mérite bien d’être plus mise en avant. Pour commencer l’année sous le signe de l’inclusivité, le bar culturel La Pente (Lyon 1ᵉʳ) accueille le premier « Apéro Queer » de l’année pour une édition spéciale.

Organisés par l’association Queer Cabaret Lyon, ces événements mettent en avant des performances artistiques autour des valeurs LGBT. Pour une soirée chargée de rires et haute en couleurs, dans un environnement où l’intolérance ne sera pas tolérée.

Apéro Queer : Édition limitée, à La Pente, dimanche 12 janvier à 18h30. Prix d’entrée 9 euros.

Apéro queer
Le premier Apéro Queer aura lieu à La Pente.Photo : DR

17 janvier : chaud chaud la Cumbia au Toï Toï

Allez, on se bouge pour faire chauffer l’hiver ! Le groupe Sonido del Monte est (de nouveau) de passage à Villeurbanne pour faire danser les amoureux de Cumbia. Né dans les Pentes de la Croix-Rousse, le groupe, qui avait fêté ses dix ans au Grrrrnd Zero à Vaulx, amènera ses cuivres et percussions au Toï Toï.

Un voyage musical dans les Caraïbes pour une « fiesta tropicale ! ». Pour les débutants, une initiation à la Cumbia est prévue en préambule. La soirée se terminera avec un DJ Set de la Pikotera.

La Fiesta tropicale, au Toï Toï, le vendredi 17 janvier, 20 h 30. Prix allant de 9 à 15 euros, suivant vos budgets et vos possibilités.

Cumbia
Le groupe Sonido Del Monte sera en concert à Villeurbanne.Photo : Andréa Blanchin

16 et 17 janvier : au théâtre ce soir… Claire Chazal au Point du Jour

Pour son dixième format « Grand Reporterre », qui réunit sur scène artiste et journaliste pour aborder un sujet de société, le théâtre du Point du Jour accueille Claire Chazal, les 16 et 17 janvier. L’ancienne présentatrice du 20 heures de TF1, passionnée de littérature, partagera la scène avec la metteuse en scène Laëtitia Guédon.

La soirée s’organisera autour de cinq souvenirs culinaires qui lui sont chers à partager avec le public, ouvrant sur cinq étapes de leurs parcours de femmes, cinq temps forts tissant témoignages et textes.

Grand Reporterre #10, les jeudi 16 et vendredi 17 janvier à 20h, au théâtre du Point du Jour (Lyon 5ᵉ). De 5 à 18 euros.

Samedi 18 janvier : du cinéma militant dans le Vieux-Lyon

La MJC du Vieux Lyon accueille la 15ᵉ édition de la nuit du cinéma militant, samedi 18 juillet. Au programme, quatre films (dont deux moyen-métrages) sur l’écologie, le féminisme ou les luttes sociales. Ils seront projetés en présence des réalisateurs. Des temps d’échanges sont prévus à l’issue de chaque diffusion.

15ᵉ nuit du cinéma militant, samedi 18 janvier, de 15 à 23h à la MJC du Vieux-Lyon. De 6 à 13 euros. Infos et programmation ici.

18 et 19 janvier : Un week-end pour plonger dans la culture nippone

Une expo pour commencer l’année, ça ne fait pas de mal. Pendant tout un week-end, La Commune (Lyon 7e) accueille le festival Japan Fever et met à l’honneur la culture nippone sous toutes ses formes. Le samedi, vous pourrez partager votre temps entre un marché de créateurs (accessoires, tatouages, mangas…), des cours de cosplay ou d’arts martiaux, et des démonstrations de sabre et de danse par des professionnels.

Le dimanche, des ateliers très variés se tiendront toute la journée, de l’art de la composition florale à l’initiation au Ninjutsu. De quoi voyager sans prendre l’avion.

Japan Fever, à La Commune, du samedi 18 au dimanche 19 janvier. Entrée libre.

Japan Fever
La Japan Fever aura lieu à la Commune.Photo : Japan Fever

22 – 25 – 26 janvier : un conte préhistorique au TNG

Une pièce qui mêle conte préhistorique et dessin, ça vous tente ? C’est la proposition du théâtre nouvelle génération. La semaine du 22 janvier, la compagnie La Volière vous propose une pièce Dans la grotte, raconté sous la forme d’un « kamishibaï », un genre narratif japonais. Myriam Boudenia et Quentin Lugnier proposent un voyage dans le temps pour les plus de six ans.

Dans la grotte, de Myriam Boudenia et Quentin Lugnier, les 22, 25 et 26 janvier, à 15h, 11h – 19h et 16h, au TNG. Tarif 8 euros, 5 euros pour les groupes.

À partir du 25 janvier : le festival Tête de bois à Villeurbanne

Vous aimez les marionnettes ? Vous connaissez des enfants (neveux, filleuls, petits enfants, fils et fille) qui aiment ça ? On vous a dégoté l’endroit pour les faire sortir. À partir du 25 janvier, l’Espace Tonkin de Villeurbanne accueille le festival Les têtes de bois. Six spectacles avec comme personnages principaux (la plupart du temps) des petits êtres en bois sont prévus.

Idéal pour les 2, 6 ou 66 ans. Une manière également d’aider ce lieu culturel tenu à bout de bras par une petite équipée de plus en plus désargentée.

Le festival Les Têtes de bois, à l’espace Tonkin, au collège du cinéma Bertrand-Tavernier. Comptez 8 euros pour un spectacle.

J'ai enlevé Mamie
Parmi les spectacles du festival têtes de bois, on compte J’ai enlevé Mamie.Photo : Ger Spendel