1er mois à 1€

Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Femmes à la rue : à Lyon, un deuxième « squat officiel » quai Arloing

Occupé depuis juillet par des femmes et enfants sans-abri, le squat Arloing (Lyon 9e) a été « conventionné », permettant aux habitants de rester sur place jusqu’en mai. Comme en 2021, le bâtiment est de nouveau le lieu d’un accord trouvé entre les squatteurs et leur propriétaire. Mais l’enthousiasme est moindre. 

, , ,
Édition abonnés
Le bâtiment du quai Arloing (Lyon 9e) a déjà été investi en juillet 2019 par un groupe de personnes sans-papiers avant d’être évacué en septembre 2022. Depuis le 19 juillet 2024, ce sont 80 femmes du collectif Solidarité entre femmes à la rue qui le squat.
Le bâtiment du quai Arloing (Lyon 9e) a déjà été investi en juillet 2019 par un groupe de personnes sans-papiers avant d’être évacué en septembre 2022. Depuis le 19 juillet 2024, ce sont 80 femmes du collectif Solidarité entre femmes à la rue qui le squat.

C’était en mai 2021. Rue89Lyon révélait le lancement par la Métropole de Lyon du premier « squat officiel » sur les quais Arloing (Lyon 9e). Cette première expérimentation, réalisée par le biais d’un conventionnement entre la collectivité et l’association en charge du squat de Vaise, semblait pleine de promesses. 
Elle annonçait un deal « gagnant – gagnant » entre propriétaires et squatteurs. D’un côté, la collectivité s’engageait à faire le diagnostic social nécessaire auprès des habitants et à réaliser des travaux minimum pour qu’ils puissent avoir une meilleure qualité de vie, sans avoir recours à une expulsion. De l’autre, les occupants assuraient quitter les lieux à la fin du conventionnement, sans intervention des forces de l’ordre.
Trois ans plus tard, bis repetita. Alors que les tentes de sans-abri sont apparues de toute part et que le contexte s’est tendu entre associations et élus, un conventionnement a (de nouveau) été signé sur ce même bâtiment des quais Arloing. L’immeuble, propriété de Grand Lyon habitat, est occupé par 80 femmes avec enfants qui étaient jusqu’alors menacés d’expulsion.

Lisez la suite pour 1€

En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.

Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?

Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Lyon. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.

Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Lyon d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.

Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné ?

Connectez-vous

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89Lyon. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Choisissez votre formule :

#Migrants

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

Autres mots-clés :

Partager
Plus d'options