
Certains arrondissent ainsi leurs fins de mois mais assurent aussi le faire « par principe », face au prix prohibitif du seul transport en commun pour rejoindre l’aéroport, le Rhônexpress. Les taxis tiquent, l’aéroport valide.

Dans la voiture de Barthélémy salarié sur la zone CargoPort à Lyon-Saint-Exupéry et qui covoiture tous les jours depuis Lyon © Photo BE/Rue89Lyon
Ce matin-là, notre chauffeur nous récupère dans le centre de Lyon, non loin de son domicile. Il prévient d’un retard de quelques minutes dû à une réservation de dernière minute. Barthélémy travaille au CargoPort, la zone de fret de l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry. Tous les jours, il part embaucher en voiture. Comme d’autres, des employés et des voyageurs, il trouve le Rhônexpress « galère, long et trop cher ».
« Quand tu arrives à Vaulx-en-Velin La Soie pour prendre le Rhônexpress, très souvent il n’y pas de place. Tu restes 20 minutes debout. A l’époque l’abonnement au Rhônexpress coûtait environ 120 euros par mois. En plus de l’abonnement TCL à 60 euros environ. Avec la prise en charge de 50 % par ton employeur, ça revenait grosso modo à 90 ou 100 euros le mois ».
Pour lui ce sera donc la voiture. Avec un salaire « pas génial », il raconte avoir toujours trouvé des « plans B » pour compléter.
« Une copine au boulot m’a demandé de prendre les demandes de covoiturages qu’elle ne pouvait pas faire jusqu’à l’aéroport. J’ai dit : ‘allez si tu veux’. Une fois, deux fois, trois fois… »
Au bout du compte il finit par poster ses propres annonces sur le site de covoiturage Blablacar. Depuis, matin et soir, il voyage très rarement seul. Selon ses comptes, il a « covoituré » environ 1200 personnes depuis ses premiers trajets Blablacar en se rendant à son travail.
« Ça m’arrive de me faire 100 euros la semaine »
Dans sa voiture, il montre là un porte-clef du Japon, ici un petit souvenir des Canaries que des voyageurs réguliers lui ont offert. D’ailleurs lui aussi leur offre quelque chose :
« Après cinq trajets avec moi, j’offre le suivant ! »
Cette semaine est pas mal, nous dit-il en nous montrant le contenu d’un petit gobelet où il conserve le paiement des ses covoiturages.
« Quand c’est le début des vacances j’ai beaucoup plus de monde. Ça m’arrive de me faire 100 euros la semaine ».
Les meilleurs mois, les covoiturages peuvent donc lui rapporter jusqu’à 400 euros mais la plupart du temps ce sont « de faibles revenus ».
La demande, les réservations sont là, de la part de voyageurs que le prix du Rhônexpress (près de 15 euros l’aller et 26 euros l’aller-retour) rebute. Par manque de moyen d’une part. Mais aussi par principe pour certains ou parce que parfois le tarif du fameux tram rouge est parfois plus cher que le billet d’avion pris ensuite à l’aéroport.
« J’ai une personne qui toutes les semaines retrouve son épouse, elle arrive le mardi et part le jeudi. Cela fait un budget pas possible sachant qu’en venant avec un train Ouigo aller, depuis Marne-la-Vallée ou de Marseille, coûte 10 euros. En revanche tu payes 15 euros pour aller de l’aéroport jusqu’à Meyzieu. C’est complètement absurde ! »
Une dizaine d’annonces régulières à 5 euros le trajet en moyenne
Comme Barthélémy, ils sont une bonne dizaine (selon les annonces en cours en ce mois de janvier sur Blablacar) à proposer quotidiennement des trajets entre Lyon et l’aéroport via la plateforme. Les horaires des trajets proposés dépendant donc de leurs horaires de travail. Certains démarrent ainsi à 4 heures du matin, beaucoup se situent entre 7h et 8h du matin et vers 18h en début de soirée pour le retour. Difficile de parler d’une alternative réelle à un autre mode de transport (en commun ou taxi). S’ils ne correspondent pas aux heures de départ ou d’arrivée de son vol (ou de son train) alors il faut être patient.
Les co-voitureurs Blablacar entre Lyon et l’aéroport Saint-Exupéry annoncent des tarifs de 5 euros en moyenne. Leurs passagers ? Des voyageurs allant prendre un train ou un avion et qui ne peuvent ou ne veulent pas prendre le Rhônexpress. Les salariés de la zone aéroportuaire, eux, vont très majoritairement au travail avec leur propre véhicule (voir ci-contre).
Ces salariés qui covoiturent via Blablacar ne posent pas de problème à l’aéroport.
« On encourage toutes les initiatives pour rendre l’aéroport plus accessible », répond Marie-Christine Bernier, responsable Développement Intermodalité à l’aéroport de Lyon. .
Pour se rendre à Saint-Ex’, les voyageurs sans voiture depuis Lyon n’ont que deux solutions : le taxi ou le Rhônexpress. D’août à décembre 2015, deux lignes de bus des TCL desservaient l’aéroport permettant ainsi, après plusieurs correspondances, de s’y rendre pour le prix d’un ticket à 1,8 euro. La communauté de communes de l’Est Lyonnais ayant intégré le réseau des TCL. Mais l’exploitant du Rhônexpress a fait valoir l’exclusivité de la desserte qui lui est assurée selon les termes de la concession accordée par le département du Rhône à sa création. Il avance une perte de 15% de sa clientèle. Les TCL ont fait marche arrière et dérouté les lignes de bus 29 et 30 de l’aéroport à compter du 1er janvier 2016. En somme, il est le seul transport en commun reliant le centre de Lyon à la plateforme aéroportuaire.
Et son prix ulcère bon nombre de voyageurs. Après l’annonce de la modification des itinéraires des deux lignes de bus en novembre dernier, une pétition avait même été lancée.
Une situation qui ne dérange pas non plus l’aéroport Saint-Exupéry qui met en avant au contraire une concurrence bénéfique entre tous les modes de transports.
« Au final qui décide ? Le client. Le Rhônexpress est un très bon service, tous les modes de transport ont leur marché et correspondent aux profils des clients », assure Marie-Christine Bernier.
Des trajets le matin, le soir et même entre midi et deux
Comme Barthélémy, Omar constate une évolution dans l’âge des passagers qu’il véhicule. Beaucoup de jeunes mais aussi de plus en plus de « quinqua » voire de « papis et mamis ». Lui, habite à Saint-Etienne et travaille comme agent sur la piste de l’aéroport. Il aide notamment les pilotes à parquer les avions. Trois fois par semaine il fait « double vacation » et travaille de 7h30-10h et de 14h-20h30.
Entre temps, il va chez des amis à Lyon ou Vénissieux pour patienter. Depuis deux mois, il propose des covoiturages via Blablacar. D’ailleurs, ce sont désormais ces trajets-là qui « marchent le mieux », calcule-t-il.
« Même si le trajet est complet, les gens me contactent pour me demander d’appeler quelqu’un que je connais pour proposer des places. Je suis quasiment plein tous les jours sur l’aller-retour entre Lyon et Saint-Etienne. J’ai dû transporter à peu près 250 personnes depuis juin dernier.»
A la fin du mois il dit récolter, hors déduction des frais d’essence, environ 400 euros.
Lui aussi insiste sur le prix du Rhônexpress qui pousse sur la banquette de sa voiture les voyageurs.
« Les gens me parlent beaucoup de ce tarif. Pour éviter aux gens de prendre le Rhonexpress. Depuis Saint-Etienne par exemple, il faut prendre le TER à 10 euros et le Rhônexpress à 15 euros, ça fait un aller retour à près de 50 euros. C’est abusé franchement. »
D’ailleurs, Barthélemy s’est mis lui aussi à faire des covoiturages en milieu de journée. Il assure prendre rarement sa pause déjeuner et a décidé, après

« Vous allez aimer changer d’air ». A 15 euros le trajet en Rhônexpress certains ont pris son slogan au pied de la lettre © BE/Rue89Lyon
de nombreuses sollicitations de voyageurs dit-il, de faire un aller-retour vers midi. Pour ce trajet il ne gagne pas le centre de Lyon mais dépose les voyageurs à l’arrêt de tram Meyzieu Z.I. Pour seulement quelques minutes de voiture.
« A midi, les gens sont un peu dégoûtés en voyant le temps de trajet très court. En arrivant à la station de tram, je leur dis ‘voilà vous payez 15 euros pour ça’.»
Du covoiturage « par principe » face au tarif du Rhônexpress
Les deux disent assurer ces covoiturages quasi quotidiens « par principe » et « pour aider ». La tentation pécuniaire n’est pas niée mais elle serait au fil du temps devenue secondaire.
Les trajets qu’il assure sur sa pause de midis, Barthélémy avoue qu’ils sont « un peu borderline ».
« Ces trajets là c’est pas vraiment du covoiturage, je surfe sur le truc. Mais c’est plus de l’aide pour que les gens ne payent pas aussi cher pour un trajet aussi court. Je fais ça davantage pour rendre service.»
Omar, lui, n’a pas l’impression de « gratter de l’argent » ou alors rien qu’un peu. Et puis pour lui « ça n’a rien d’illégal, sinon [il] ne le ferai[t] pas ». Au mois d’avril il sera définitivement embauché et aura des horaires rapprochés. Il arrêtera donc les trajets à la mi-journée entre l’aéroport Saint-Exupéry et Lyon.
En attendant il continue.
« Je fais ça pour partager les frais, bien sûr, mais aussi par principe, parce qu’il n’y a pas d’autre alternative au Rhônexpress. C’est un des transports les plus chers de France je pense. »
D’Europe en fait.
Même s’il ne se voit pas comme une concurrence aux taxis ou aux VTC, Barthélemy note ainsi sur un agenda ses réservations de trajets.
D’ailleurs, quand les deux lignes de bus des TCL, 29 et 30 ont été modifiées, Barthélémy avait moins de monde.
« J’ai vraiment senti l’effet bus. Avant c’était des semaines comme celle-là, plutôt bonnes. Pendant le bus, je n’avais plus beaucoup de personnes, je faisais des semaines calmes qui me ramenaient environ 50 euros », dit-il.
« Faites attention les taxis vont vous tomber dessus »
On est monté dans la voiture d’Omar au dépose-minute de la gare TGV, à quelques mètres à peine de la station de taxi.
« Je n’ai jamais eu de souci avec les chauffeurs de taxi. Souvent ils me regardent de travers. Ma voiture est reconnaissable en plus et elle a le sticker Blablacar collé à l’arrière. »
Pour Barthélémy, c’est parfois allé un peu plus loin. Il a débuté les covoiturages au moment de l’apparition de Uber à Lyon.
« Je venais tout juste de commencer à faire les covoiturages, un taxi m’a appelé à mon boulot. Et il m’a menacé : ‘On vous a vu a l’aéroport avec votre voiture, je vous préviens : les collègues parlent beaucoup de vous, faites attention, ils vont vous tomber dessus’ ».
Il se souvient également d’une anecdote :
« Un matin je transportais une Russe. Déjà, elle a eu peur que je la kidnappe car je n’emprunte pas la route habituelle, je passe par Meyzieu et les petites routes au milieu des champs pour arriver à l’aéroport. Arrivé à la gare TGV, elle me donne l’argent dehors. Un taxi m’a sauté dessus et m’a dit : ‘vous n’avez pas le droit, c’est de la concurrence déloyale, faites attention’. Il m’a pris pour un chauffeur Uber je pense. La nana, elle, en voyant le chauffeur de taxi me tomber dessus, a jeté les sous et s’est barrée en courant ! »
« On a Blablacar dans le collimateur depuis un moment »
Ce qui gêne Pascal Wilder, président de la Fédération des taxis indépendants du Rhône, c’est la fréquence de ces trajets qui deviennent à ses yeux lucratifs. Pour lui, les covoitureurs Blablacar deviennent « une concurrence et leur activité doit être déclarée ».
« Je n’ai rien contre le covoiturage. Si ces gens prennent une ou deux personnes qui participent aux frais de déplacements, il n’y a pas de problème. Mais certains véhiculent quatre parfois cinq personnes selon la taille des voitures et on en a vus certains proposer le trajet cinq fois par jour. Et là ils gagnent de l’argent et ça devient presque un service comme Uber Pop. »
L’été dernier, les tensions ont été très fortes chez les taxis contre le service de Uber, interdit depuis. Leur opposition face aux autres services de VTC n’est pas retombée et une manifestation nationale est prévue le 26 janvier. Les covoitureurs ne semblent pas cristalliser leur colère mais Pascal Wilder répète qu’ils ont « Blablacar dans le collimateur depuis un moment ».
« On a communiqué avec Blablacar en août dernier. On nous a resservi le couplet de l’économie de partage mais quand l’entreprise est valorisée en millions d’euros (plus d’un milliard d’euros même, ndlr), faut arrêter. Dans de pareils cas, ces gens profitent du système et ne payent aucune charge », estime-t-il.
Barthélémy déclare déduire de ses impôts ses frais de trajet domicile-travail matin et soir et « pas ceux entre midi et deux ». Mais pas les sommes versées par les covoitureurs. Dans le cadre d’une rémunération et de trajets réguliers domicile-travail, ces sommes devraient normalement l’être.
Quant à la dimension morale de ces covoitureurs réguliers qui disent aussi vouloir aider des voyageurs à payer moins cher, Pascal Wilder n’y croit qu’à moitié.
« Qu’ils le pensent sincèrement, je veux bien le croire. Mais c’est se donner bonne conscience. Le Rhônexpress est cher ? Peut-être, mais c’est un service privé qui doit être rentable. »
« Si demain je n’ai plus de covoiturage, ce n’est pas grave »
Barthelemy, après avoir été aiguillé sur le « filon » par une collègue de travail, a mis le pied à l’étrier à son tour à un de ses collègues. Omar connaît « deux-trois mecs qui font ça aussi » dans ses relations professionnelles mais estime que le système n’est encore « pas très connu ». De la part des travailleurs de la zone aéroportuaire mais aussi des voyageurs comme alternative aux autres mode de transport.
Omar continuera lui aussi ses allers-retours entre Saint-Etienne et Lyon en covoiturage forcément plus rentable. Barthélémy assure ne souhaiter qu’une chose pour les voyageurs : qu’un tarif plus raisonnable soit mis en place. Approchant celui des anciennes navettes bus, Satobus, qui reliaient Lyon à l’aéroport en passant par Part-Dieu, Jean-Macé ou Mermoz.
« Je pense que jusqu’à 8 euros, ça passe psychologiquement pour les gens. Et si demain je n’ai plus de covoiturage et parce qu’il y a un bus qui est remis en place ou autre chose, ce n’est pas grave. Je laisserai mes annonces, même si ça ne sert qu’à une personne. Mais en attendant le tarif est tellement élevé. »
Les clients de taxi qui sont prêt à mettre 50€ dans le trajet jusqu'au centre ville ne vont pas subitement faire du co-voiturage.
Ca me fait penser aux arguments de maisons de disque qui pensent sérieusement que chaque téléchargement aurait pu mener à une vente. Mais non, la plupart du temps il s'agit de gens qui n'auraient de toutes manières pas acheté.
A propos de blablacar, je me suis souvent demandée si les passagers étaient bien assurés s'il arrivait un accident. J'ai appris hier que mon assurance, la MAIF, ne m'assurait que si le conducteur/la conductrice était lui-même/elle-même assuré-e MAIF, s'il l'est, en fait, tous les passagers sont assurés. Et pour les autres passagers d'autres assurés ?
Si bénéfice il y a, il s'agit d'un transport pro qui doit être assuré par une assurance spécifique.
Donc si vous faite du covoiturage et que vous ne tirez aucun bénéfice de cela (vous ne faites que diminier vos frais), alors y'a pas de soucis avec l'assurance de base qui inclus obligatoirement la responsabilité civile.
Je ne remets rien en cause sauf peut-être pour la déclaration aux impôts :
Cela soulevait d'une question que j'avais cité lors du trajet par ma non information qui a été répondu par texto par le journaliste dans un SMS avec un lien de blablacar (vous avez quand même mentionné les trajets du midi non compris dans mon calcul:merci tout de même).
Mais j'ai vraiment une impression de vouloir outrepasser la loi et ce n'est absolument pas mon but (comme si l’indemnité km domicile/travail en valait vraiment la peine de faire cela):Par la réponse apportée par ce SMS je saurai quoi faire en Juin.
La phrase sur le salaire m’a personnellement choqué:si j'avais eu un droit de regard sur l'article, j'aurais apprécié une façon un peu plus facile à lire par exemple pour mon employeur (il est ravi de l’article...et je le comprends).
Quand je lis Après 5 trajets avec moi, j’offre le suivant: :Ca ne reflète en aucun cas ma manière de penser: j’appuyais le fait qu’a rencontrer les mêmes personnes pour le même trajet , un moment ou on oublie l’aspect financier et l’on y trouve plus à offrir un trajet qu’à récupérer 5 euros. Je ne parle jamais des "5" trajets
Evidemment ce que l’on y gagne au final (comme tout covoiturage) en faisant ces trajets … ce serait faux de le nier. Il est vrai sur quelques semaines/an ( et je dis bien quelques ) cela permet d'avoir un plus non négligeable: Il permet au conducteur de pouvoir participer aux frais du véhicule que cela soit essence, réparation ou entretien (ma voiture à 10 ans et bientôt 200k km).Ce « + »/ an n' envisage pas un changement de véhicule
Je pensais que l’article soulèverait la question de :
-Pourquoi les voyageurs en sont amener à utiliser BLABLACAR
et pas
-Comment se faire de l’argent en faisant le trajet Lyon Lyon St Ex les jours de travail : conducteur Blablacar et les vaches à lait
Mon but premier était de mettre en avant le fait que l’énorme cout du transport obligeait les personnes à se rabattre sur d’autres alternatives que le Rhonexpress
Pour ma part c’était en aucun cas une mise en avant de ce que je gagne faisant cela et croyez moi le coté « Badass » j’me fais 100 euros par semaine, à choisir je préfèrerai encore une fois avoir 1 personne par semaine et des transports à prix convenable pour tout le monde
La dimension humaine a été complètement oubliée et c’est aussi l’un de mes moteurs de pourquoi je fais cela aussi:Si on aime pas les gens au final on peut pas faire ca au quotidien sur une longue durée
Vous savez pas à quel point me mettez dans une situation vraiment délicate. J’étais J’étais heureux de vous rencontrer et au final l’article ne reflète pas ce que j’ai voulu réellement dire aux personnes qui ont lu l’article et Je n’aurai évidemment jamaisdonné l’accord de mon nom et ma photo pour un article monté de cette manière si je l'avais lu
Je suis pour ma part également étonné parce que je suis, je crois, resté le plus fidèle possible à la situation et à ton témoignage. Je ne crois pas avoir occulté, loin de là, le fait que ce n'est pas l'appât du gain qui te pousse à faire ça (et ce dès le chapeau introductif et à différents moments dans le papier). Je crois qu'on comprend bien que tu fais ça aussi et maintenant avant tout pour aider ceux qui ne peuvent ou ne veulent pas payer le Rhônexpress. Je crois aussi (et si ce n'est pas dans cet article, nous en avons écrit un bon nombre sur le sujet) qu'il est bien compris ici que c'est le prix du Rhônexpress qui incite des passagers à utiliser cette solution. Notre volonté est de montrer ce qu'entraînent les conditions très particulières de la desserte de l'aéroport de Lyon en transport en commun et pas les bons plans pour gagner de l'argent en profitant d'une situation. Mais c'est, comme tu me l'as dit et le redis ici, une réalité aussi (que je ne juge pas) et que je me devais de rapporter. Je n'ai aucune intention malveillante envers ces salariés comme toi qui proposent des covoiturages réguliers jusqu'à l'aéroport. Bien au contraire. A ta disposition pour continuer d'en parler ici ou ailleurs.
NB : pas de familiarité de ma part, nous nous sommes tutoyés dès le départ lors du reportage je me permets donc de continuer ici.
Merci pour ta réponse
Comme indiqué dans mon 1er commentaire tout ce que tu as écris est vrai et comme je l'ai dit aussi rien est remis en cause (bon je fais le covoit les jours de travail soit du lundi au vendredi mais c'est la semaine effectivement).
Pour les impôts j'ai eu un peu de mal aussi car j'ai vraiment cette impression de vouloir " magouiller" avec les impöts alors que t'as répondu à mes questions par SMS afin de plus me tromper.
Je comprends que pour un article on doit être simple et précis :
Certains mots ont eu une impact négatif sur mon lieu de travail comme le salaire pas génial, qui, à l'oral a une toute autre dimension qu'à l'écrit et lu par mon patron (je crois que c'est pas cette année encore que je serai augmenté après 6 ans d'ancienneté): j'aurai préféré un salaire trop juste pour finir les fins de mois par exemple (mais je comprends le style ennuyeux que cela aurait pu avoir sur l'article)
On est vendredi c'est bientôtle weekend mais j'ai été un peu contrarié cette nuit je te l'avoue
On en reparlera pour un de tes prochains "vrai" covoit Lyon - Lyon St EX.
PS : Je m'excuse pour la redondance du message à tous les lecteurs
Je prends l'avion très bientôt mais à chaque fois un dimanche malheureusement. Mais pour les prochains, ça sera avec (le même) plaisir si ça peut coller avec tes horaires.
Ce sera évidemment avec le même plaisir également
Bon weekend
Bart.
Pas besoin d'attendre la navette TCL.
Bien sur les tarifs n'ont rien à voir avec ceux de l'aéroport... ^^
Plus de temps perdu à trouver une place et attendre la navette..
Essayez le service! !!
J'ai un travail qui me permet d'aller un peu partout en France et ce système est vraiment bien et rapide et bcp moins cher. Quznd je sors d'une gare hop en covoiturage avec d'autres voyageurs ou avec une personne qui est venu me chercher.
Avant je prenais le taxi mais trop cher et parfois certains rallonger le trajet pour augmenter le prix, sans parler des bougons.
Après j'ai utilisé uber, on peut plus alors maontenant blablacar, un uber légal en faite.
Je trouve ce principe sympa et on peut faire des rencontres sympa et harder le contact avec la personne si l'entente est bonne. Il m'est même arrivé de retrouver pour la journée quelques personnes du covoiturage pour me faire visité la ville et 2 d'entre eux sont devenu des amis chez qui je vais quand passe dans leur coin.
Franchement c'est un moyen pratique, économique et sympa.
Il met seulement 15 minutes de moins que les anciennes navettes de bus, coûte deux fois plus cher, et est moins confortable car il faut souvent voyager debout tellement il est bondé. En plus il faut marcher 15 minutes pour rejoindre le T3.
Donc moi c'est blablacar systématiquement. J'ai toujours trouvé, même à minuit ou 5 h du mat.
De plus à 30/40 km/h perdue l'avance du TGV!
Vous vous etes fait avoir les Nantais auraient du reflechir avant.
Accès à Saint Exupéry en transport en commun (Gare ou Aéroport)
De Genas à St EX (7Km) ou de la Métropole-Lyon à St EX l’accès c’est ticket TCL 1,80euros + Rhônexpress 15,90euros.
TOTAL 17,80euros.
De Saint-Quentin-Fallavier à St EX (14km) ou de tout le Nord Isère à St EX c’est le réseau Transisère tarif 4,10euros.
Le monopole Rhônexpress ne s’applique pas dans l’Isère, il n’y a pas de sur coût.
Je suggère aux personnes de la Métropole qui souhaitent se rendre en transport en commun à St Ex, d’emprunter les TCL, puis Transisère, prix 1,80euros + 4,10euros.
TOTAL 5,90euros.
Autre solution purement Transisère prendre les lignes « 1920 », « 1930 », « 1940 » à partir de Lyon descendre à l’arrêt « ZI Luzais A43 » puis ensuite la ligne « 1950 » pour arriver à Saint-Exupéry.( durée 1heure)
http://www.letemps.ch/economie/2015/09/17/levee-fonds-record-blablacar-conforte-start-up-francaises
extrait : "La société (non cotée en bourse) spécialisée dans la mise en relation de chauffeurs privés et de passagers, forte de plus de 20 millions de membres dans 19 pays, a récolté mercredi soir 200 millions de dollars (194 millions de francs), financés pour l’essentiel par des fonds d’investissement américains"
Plus sérieusement, quoi de plus de normal pour une grosse entreprise de lever des fonds pour financer son dévelopement ? On a vraiment un problème de culture économique en France, on a encore des gens pour penser que c'est mal de gagner de l'argent, on est pas près de sortir de la paupérisation et du chomage de masse... D'autant plus Blablacar apporte une vrai alternative au service publique qu'est la SNCF, les trajets sont en moyenne moins cher et plus rapide que le train. C'est bien simple, depuis quelques années pour mes aller retour entre Lyon et ma campagne natale, c'est la seule vrai alternative, et je ne prend plus que ça!
Merci infiniment.
Le site est très simple et le trajet se fait entre 10 et 15 min.
www.navettelyonaeroport.com
La société ELIT, propose également un service de transfert privé et un parking low cost pour l'aéroport St Exuépéry (www.elit-parking.fr).