La cinquantaine de manifestants n’y a rien fait. Ce jeudi matin le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, a fermé le gymnase « Roger Duplat » situé dans le premier arrondissement de Lyon. Il accueillait environ 120 sans-abri. Il avait été ouvert le 31 janvier en plus des places hivernales ouvertes au compte-goutte, depuis novembre et qui atteignent actuellement 666 places (chiffre préfecture du Rhône).

Dans un communiqué envoyé une heure avant l’évacuation du gymnase, la préfecture indique :

« Une attention toute particulière sera apportée aux familles avec de jeunes enfants qui se verront proposer une solution d’hébergement ».

Selon l’Armée du Salut, qui assurait la gestion du lieu, 44 personnes vont être provisoirement prises en charge à l’hôtel. Les autres sans-abri retourneront directement à la rue. Insuffisant pour Gilberte Renard, militante associative du collectif Rroms :

« Il ne s’agit pas de véritables solutions pérennes d’hébergement. Dans quelques jours, ils se retrouveront à la rue ».

En guise de tract, des courriers types ont été distribués pour les envoyer au préfet du Rhône afin de lui demander, une nouvelle fois, d’appliquer la loi sur le droit au logement qui prévoit notamment la continuité de l’hébergement. Et ce citer l’article L 345-2-3 du Code de l’Action Sociale et des Familles :

« Toute personne accueillie dans une structure d’hébergement d’urgence doit pouvoir y bénéficier d’un accompagnement personnalisé et y demeurer, dès lors qu’elle le souhaite, jusqu’à ce qu’une orientation lui soit proposée. Cette orientation est effectuée vers une structure d’hébergement stable, ou de soins, ou vers un logement, adapté à sa situation ».

Pour ces personnes qui se retrouvent dehors, des recours devant le tribunal administratif sont prévus pour contraindre le préfet à les héberger.

C’est devenu une manie : à chaque Mipim, la grand-messe de l’immobilier d’entreprise qui se déroule chaque année à Cannes, le maire de Lyon, Gérard Collomb (PS), annonce une nouvelle tour pour la Part-Dieu.  (suite…)

A l’occasion de sa 4e édition, le Festival de géopolitique et de géoéconomie de Grenoble traitera de l’impact des pays émergents sur le reste du monde. Une soixantaine de conférences seront données du 8 au 11 mars, notamment par Pascal Boniface, Sylvie Brunel et Eric Delbecque, à Grenoble Ecole de Management. (suite…)

Interview / En pleine offensive de l’UMP sur la viande halal, le sociologue Erwan Lecœur participait le 3 mars à une journée de réflexion sur l’extrême droite à Lyon, organisée par le Collectif 69 de Vigilance*. Il analyse les relations entre l’UMP et le FN, via la Droite populaire.

Le barcelonais préféré des lyonnais nous amène des nouvelles fraîches après 2 ans d’absence. Si le titre et les paroles de Colony Collapse n’étaient pas suffisamment explicites, la vidéo ne laisse aucun doute sur le sujet. Elle est filmée sur des sites de friction écologiques, sur les lignes de conflit entre l’humanité et (le reste de) la nature. Filastine et son équipe ont pénétré des désastres industriels, des déluges, des enchevêtrements de trafic automobile, escaladé une montagne de déchets pour montrer la lente apocalypse en cours.

Filastine sur Jarring Effects

Dans un courrier, envoyé ce mardi à plusieurs responsables de l’UMP dont Jean-François Copé et Philippe Cochet (président la fédération du Rhône), la secrétaire d’Etat à la santé leur annonce qu’elle ne se présentera pas dans la 3e circonscription du Rhône. Sans plus de justification.

La commission nationale d’investiture du parti présidentiel l’avait désignée pour affronter le député sortant, Jean-Louis Touraine (PS).
Nora Berra souhaitait être investie dans la 4e (celle de Dominique Perben qui ne se représente pas). Une circonscription taillée sur mesure pour la droite. La commission d’investiture de l’UMP lui avait préféré Dominique Nachury, la suppléante de Perben.

Avant l’investiture, Nora Berra, anticipant ce choix, avait accusé l’UMP de discrimination.

A lire sur leprogres.fr

Selon un communiqué de Lutte Ouvrière, la conseillère municipale de Vaulx-en-Velin, Nathalie Arthaud, « ira déposer au Conseil constitutionnel les formulaires officiels », ce mercredi matin.

Cette enseignante qui a succédé à Arlette Laguiller, six fois candidate, représentera donc le parti d’extrême gauche. Elle avait déjà notamment mené la campagne des régionales.

Pour les idées, ce sont les mêmes que celles qu’elles avaient étrennées pour ces élections régionales : « l’interdiction des licenciements, le partage du travail sans diminution de salaire et le contrôle des comptes des entreprises par les travailleurs ». Elle n’a rien à voir, dit-elle, avec Jean-Luc Mélenchon qui lui « défend une politique de gouvernement ».

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Un couple arménien résidant à Décines est menacé d’être expulsé le 9 mars par la préfecture. Leurs enfants sont nés en France et sont scolarisés dans une des école de la ville. Ces Arméniens ont en effet reçu une Obligation à quitter le territoire français (OQTF) le 8 février. Ils devaient partir de France.

Une décision aberrante pour Jean-Luc Martinez, premier adjoint (PS) de la mairie :

« Mr Babayan a une promesse d’embauche comme mécanicien auto et sa femme n’a plus de famille en Arménie. Elle va être obligée de repartir avec les deux enfants, et eux pourront revenir cinq après. En attendant, ils peuvent être à la rue pendant cinq ans, sans que ce soit le problème de l’Etat français ».

L’élu a adressé une lettre ouverte à la préfecture pour obtenir un titre de séjour pour les deux parents, mais ne souhaite pas être trop présent dans la mobilisation initié par des parents d’élèves et des enseignants (autour de la FCPE et de RESF, notamment) « sinon nous allons être accusés d‘instrumentalisation en cette période de campagne électorale ».

Des pétitions circulent à l’école et dans la communauté arménienne de Décines. Un rassemblement pour la première manifestation est prévu pour ce mardi à 16h30, devant l’école de la Berthaudières.

Ce mardi soir, les sans-abri lyonnais, qui attendent la Croix-Rouge pour un repas, une couverture ou une simple discussion, devront faire sans. La délégation du Rhône a suspendu les activités de son Samu social. Pour de mystérieux « faits graves ». (suite…)