Partenaire de Rue89Lyon, le festival L’Original est le rendez-vous Hip-hop pluridisciplinaire de Lyon. Profitons des multiples événements sur Lyon, avec en point d’orgue le « STREET DAY », qui ponctuent le festival pour voir, écouter, danser et discuter. (suite…)
L’Original Festival s’offre un teaser bien propre
Poutine élu : les Russes à Lyon sans illusion
Grand favori des élections, le premier ministre de Russie Vladimir Poutine a été élu président, hier soir, dès le premier tour, avec près de 64% des voix. Si l’issue de ce scrutin ne faisait aucun doute, les ressortissants russes de la région avaient tout de même été nombreux à se rendre, dans la journée, à la mairie du 6e arrondissement de Lyon, où un bureau de vote avait été installé. Qu’est-ce qui motive à passer dans l’isoloir quand les jeux sont faits ?
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Nuits Sonores s’installe sur le toit de la Sucrière
Crédit photo : Mickaël Draï
Vincent Carry, le directeur du festival Nuits Sonores nous annonçait en novembre dernier sa candidature auprès de GL events (gestionnaire du lieu) et c’est aujourd’hui confirmé par 20 minutes : l’association Arty Farty, en charge de la manifestation dédiée aux cultures électroniques et indépendantes sera prochainement en charge du toit de la Sucrière.
Après différentes tentatives sur l’Elac ou sur la Galerie des Terreaux et 10 ans d’itinérance, l’équipe trouve enfin un lieu pérenne. Le toit, nommé le Sucre pendant toute la durée de la Biennale d’Art Contemporain, devrait être renommé et sa jauge revue à la hausse pour pouvoir accueillir de 300 à 700 individus. La salle, qui ne devrait pas ouvrir ses portes avant septembre 2012, ne sera donc pas une étape lors la prochaine édition du festival qui se tiendra du 16 au 20 mai prochain. Vincent Carry nous promet un « espace transdisciplinaire qui soit en connexion avec l’époque » :
« Je ne veux pas faire un club, ni un resto. Je ne veux pas d’une galerie d’art contemporain ou d’art numérique, mais je veux faire un lieu avec un peu tout ça. Un lieu qui va parler de design, de bouffe, de nuit, de création en général et même d’entreprenariat. Aujourd’hui, tout est interconnecté ».
Le pass contraception, la solution contre l’augmentation des IVG ?
Toujours pas d’égalité dans l’accès à la contraception. C’est le constat du médiatique gynécologue-obstétricien Israël Nisand, qui publiait le 16 février dernier un rapport sur la sexualité des jeunes français. Alors que les financements nationaux alloués à l’information et à la prévention subissent des coupes sèches, la région Rhône-Alpes dresse le premier bilan de son « pass contraception-prévention » lancé en novembre dernier. (suite…)
Les opposants au TGV Lyon-Turin s’agitent
Un trafic SNCF perturbé et une course-poursuite ratée. Hier, aux alentours de 12h40, la circulation ferroviaire en provenance des gares Part-Dieu et Perrache a été bloquée, ou considérablement ralentie. Une trentaine de personne portant des cagoules se sont introduites dans le Technicentre de la SNCF, gare Jean Macé, avant de projeter des sacs de sable sur des caténaires. Pris en chasse par des agents SNCF, le commando à pris le temps de déployer une banderole »Non à la ligne Lyon-Turin », puis a disparu en empruntant les voies. Les services de la SNCF se sont aussitôt rendus sur place pour permettre au trafic de reprendre peu avant 14h15. La police s’est rendue sur les lieux pour déterminer les dégâts occasionnés sur les lignes, mais elle n’a pour l’heure identifié personne, malgré le visionnage de la vidéo-surveillance. De l’autre côté de la frontière, des affrontements ont lieu depuis mercredi dans plusieurs villes du nord de l’Italie entre opposants au TGV Lyon-Turin et forces de l’ordre. Certains manifestants ont également bloqué le départ des trains depuis la gare de la capitale piémontaise.
Plan social chez Adecco : un « délit d’entrave » dénoncé par les syndicats
C’est la grogne dans les organisations syndicales du leader mondial de l’intérim, Adecco. La Cfdt, Fo, Sud, Unsa et la Cfe-Cgc ont dénoncé hier midi un « délit d’entrave » dans le cadre du projet de restructuration qui devrait entraîner le départ volontaire de 530 salariés en France. Un projet qui prévoit la fusion des deux réseaux, Adia et Adecco, sous la seule marque Adecco dans le but de « préserver la compétitivité du groupe sur le marché de l’intérim et du recrutement généraliste », selon un porte-parole d’Adecco France.
Mais les syndicats s’insurgent contre le fait que cette information ait été divulguée par la presse avant même d’être présentée aux élus du comité central d’entreprise qui était réunit hier matin au Palais des congrès de Lyon. Alain Butigieg, délégué Syndical Central CFDT :
« Ce qui est choquant c’est que l’annonce de ce plan ait été faite à l’arrache, avant même qu’il ne soit présenté aux partenaires sociaux. Mais apparemment, à Zurich (ndlr : le siège mondial du groupe) cela se passe comme ça… »
Les syndicats devraient, par ailleurs, se rencontrer la semaine prochaine pour évoquer la possibilité d’intenter une action en justice.
« Tout ce qu’on souhaite maintenant c’est que ce plan ne soit pas trop traumatisant pour les salariés après le précédent de 2008, précise Alain Butigieg, en espérant que ces départs soient bien volontaires et que personne ne sera poussé dehors ».
Le chiffre d’affaires mondial et français du groupe a connu une hausse 10% sur l’année 2011, et son bénéfice net progresse de 23%. Les résultats d’Adecco ralentissent toutefois depuis l’automne dernier.
Hollande à Lyon : le « patriotisme de gauche »
Autour d’un François Hollande occupé à convaincre de sa capacité à endosser le costume de chef d’Etat, les cadres du PS local se sont chargés de sa promo mais aussi de la leur. Le candidat socialiste a parlé ce jeudi soir d’une « France réconciliée » pour son troisième meeting, qui a réuni selon le PS plus de 12 000 personnes au Palais des Sports et sur son parvis, devant un écran géant. (suite…)
Lejaby Bourg-en Bresse : une reprise et une « récupération »
Le ping-pong politique autour de la reprise des sites industriels Lejaby connaît un nouveau rebondissement. Le député socialiste Arnaud Montebourg était cet après-midi en visite à l’usine de Bourg-en-Bresse. Il est venu y présenter, en compagnie d’Assya Hiridjee, soeur de la fondatrice de la marque de lingerie Princesse Tam Tam, un projet de lancement d’une nouvelle marque qui serait produite sur le site de l’usine, fermé depuis fin 2010. Ce programme de reprise inclurait l’emploi d’une cinquantaine des 88 anciens salariés, et devrait voir le jour d’ici à l’automne 2012. Un rencontre entre Jean-François Carenco, préfet de la région Rhône-Alpes et Assya Hiridjee devrait d’ailleurs intervenir le 12 mars prochain dans le but d’examiner la faisabilité du projet.
Bien qu’elle se réjouisse d’une telle avancée, Janine Caillot, secrétaire CGT du comité central d’entreprise Lejaby, s’est toutefois dite déçue que le syndicat n’ait pas été invité à prendre part aux discussions, ou du moins consulté. Elle juge la méthode employée « irrespectueuse vis-à-vis des licenciés de l’entreprise ». Pour elle :
« Cette solution est avant tout le résultat de la lutte des ex-salariés ».
M. Montebourg et Mme Hiridjee avaient, à l’origine, imaginé établir cette activité sur le site de l’usine Lejaby d’Yssingeaux, un temps voué à la fermeture par décision du tribunal de commerce de Lyon. Un projet alors remisé dans les cartons après l’annonce de reprise de l’usine de Haute-Loire par Sofama, un fournisseur auvergnat du numéro un de l’industrie du luxe LVMH. Finalement ce sera bien à Bourg-en-Bresse que le projet pourrait prendre forme.
Mais malgré ces annonces Janine Caillot reste lucide :
« Une solution à été trouvée car nous sommes en période de campagne électorale », regrette-elle en dénonçant une « récupération politique ». « Mais cela reste une bonne nouvelle pour le maintien d’un savoir-faire français ».
Pourtant, pour les Lejaby de Rillieux-la-Pape, le problème demeure le même. Les 135 salariés licenciés restent toujours sur le carreau.
« On espère dans la foulée de ces reprises qu’on aura d’autres propositions pour Rillieux , avance la secrétaire CGT. Monsieur le préfet Carenco nous a dit qu’il y avait des pistes, mais malheureusement pour les ex-salariés il n’y a toujours rien de concret ».
Ils ont droit aux aides sociales mais ne les demandent pas
RSA, CMU… Loin d’une France des « fraudeurs », des bénéficiaires potentiels capitulent face à l’administration ou ne savent pas qu’ils ont droit à des allocations. (suite…)
Le FN annule sa convention nationale à Lyon faute d’argent
Sans le sou, sans les 500 signatures de parrainage, le Front National communique comme à son habitude sur sa « mise à l’écart ». Une complainte qui ne va pas en s’amenuisant car la grande convention du parti qui devait s’étendre sur deux jours à Lyon début avril est annulée. Les banques refusent de prêter au parti d’extrême-droite les centaines de milliers d’euros nécessaires à l’organisation de l’événement, sans l’assurance de voir Marine Le Pen définitivement candidate. (suite…)