Après la mobilisation du 12 mars dernier, un nouveau rassemblement d’enseignants est prévue ce soir devant la préfecture. Avec le nouveau projet de carte scolaire, pas moins de 22 postes d’enseignants spécialisés des RASED (réseau d’aides spécialisées aux élèves en difficulté) doivent être supprimés. Une des conséquences du démantèlement des réseaux : la médicalisation croissante des difficultés scolaires ou relationnelles des (très) jeunes enfants. (suite…)
Elèves en difficulté : les enseignants spécialisés sur la sellette
La Foire de Lyon, ou la foire juridique
Le préfet persiste et signe : le Contournement Ouest de Lyon (COL) est un « mythe »
Depuis le début de l’année 2012, le préfet du Rhône, Jean-François Carenco, multiplie les sorties pour dire que le projet de Contournement Ouest de Lyon « ne se fera pas » mais, au contraire, que « l’hypothèse privilégiée » est celle d’un contournement à l’Est de Lyon, via l’aéroport de Saint-Exupéry et jusqu’à Vienne.
Dernière sortie en date, ce lundi 19 mars, lors d’un point presse.
« Je suis défavorable au Contournement Ouest de Lyon (COL). C’est un « mythe ». Il n’est ni faisable, ni raccordable, ni finançable ».
Une fois de plus, cette sortie est une pierre dans le jardin des partisans du bouclage du périphérique lyonnais, via la construction d’une nouvelle autoroute urbaine, le TOP (pour Tronçon Ouest du Périphérique).
Pour le président du Grand Lyon, Gérard Collomb (PS), notamment, le bouclage du périphérique nécessite le Contournement Ouest de Lyon (COL) pour « garantir le maintien du trafic de transit hors de notre agglomération « .
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Le bouclage du périph’ lyonnais est-il indispensable ?
Tuerie place des Géants : le procès d’un quartier de Grenoble
Ils sont dans le box des accusés depuis une semaine, au cœur de débats houleux, de joutes rocambolesques, de témoignages timides… Hamdi et Oualid sont jugés pour meurtres et tentatives de meurtres en bande organisée, commis dans le contexte de règlements de compte qui ont ensanglanté Grenoble durant plusieurs années avec, en trame de fond, un trafic de drogue international. Les habitants, témoins mais aussi parties impliquées, ont tous tenté depuis cinq jours d’effacer cette image de « Chicago-sur-Isère » qui colle depuis à la peau de leur quartier. (suite…)
Lycamobile : la galère des vendeurs de la « téléphonie ethnique »

Lycamobile versus Lebara. Ces deux entreprises britanniques de téléphonie mobile se livrent une guerre, magasin par magasin, pour capter les étrangers intéressés par des appels « low cost » vers leur pays. Mais les employés lyonnais de Lycamobile ont décidé de protester contre des conditions de travail de « galériens ». Ce lundi, ils sont de nouveau en grève. (suite…)
Meeting à Eurexpo : « Sarkozy doit flirter avec sa droite pour gagner »
De passage à Lyon, Nicolas Sarkozy a galvanisé les siens, à l’occasion d’une grande messe de campagne dont on connaît désormais les rouages par cœur : musique de campagne hollywoodienne, mouvements de foule à l’apparition du messie, euphorie parmi les soutiens venus en masse écouter leur candidat railler François Hollande et ces socialistes restés « scotchés au 20ème siècle ». (suite…)
La grève des éboueurs continue, Le Grand Lyon demande d’« être patient »
Voilà maintenant cinq jours que les éboueurs lyonnais ont entamé leur grève. Et les poubelles devraient continuer à s’entasser encore quelques temps. La rencontre entre l’intersyndicale (CGT, UGICT-CGT, FNACT-CFTC, CFDT, FO, FA-FPT, UNSA) et le Grand Lyon n’a rien donné, les parties campant toujours sur leurs positions. Actuellement ce sont plus de 40% des employés qui sont en grève depuis le début de semaine, selon les chiffres avancés par Thierry Philip et Pierre Credoz, vice-présidents du Grand Lyon en charge de la propreté et des ressources humaines. Plus proche de 50%, selon les syndicats.
Ce vendredi matin, la partie de ping-pong par médias interposés continuait avec deux conférences de presse successives, convoquées par le Grand Lyon puis par l’intersyndicale des éboueurs. Seul point ou ils semblent être en accord, c’est leur « pessimisme » quant à une éventuelle reprise du travail dans le week-end.
Car pour le reste, c’est le statu quo. Les revendications défendues par les éboueurs se heurtent aux propositions avancées par Gérard Collomb en amont du mouvement de grève. Et pour l’instant, le président du Grand Lyon ne veut pas aller au-delà, en particulier concernant le retrait des appels d’offres sur la collecte à Lyon et Villeurbanne, que les syndicats considèrent comme une « privatisation rampante ».
En plus de cette impasse, l’intersyndicale considère comme comme des « provocations » l’emploi de salariés intérimaires et d’entreprises privées pour ramasser quelques poubelles. Ils n’ont aussi guère apprécié les propos du vice-présidents à la propreté, Thierry Philip, déclarant notamment qu’un rippeur débutant 1710 euros. « C’est ce que gagne un agent avec 32 ans d’ancienneté », a précisé l’intersyndicale.
Les syndicats ont choisi de durcir le mouvement en déposant pour jeudi 22 mars un préavis « complémentaire » de grève, portant sur l’octroi de tous les samedis pour les agents de la collecte et l’ »amélioration des conditions de travail ». Un troisième préavis va également être déposé pour tous les agents du Grand Lyon « pour le respect du droit de grève, l’amélioration des conditions de travail et la sauvegarde de notre service public ».
La direction du Grand Lyon répond en durcissant également le ton. Elle assigne les syndicats en référé devant le tribunal de grande instance pour les blocages des dépôts de Lyon et Villeurbanne (entrave à la liberté du travail, en terme juridique). L’audience doit avoir lieu lundi 19 mars à 18 heures. « C’est une preuve de faiblesse de recourir à la justice », commente Pascal Bouchard de la CFDT.
Sécurité routière : une campagne sexiste à destination des mères nourricières
Mauvaises habitudes : nouvelle alerte à la pollution aux particules fines
C’est presque devenue une routine. Suite au nouveau franchissement du seuil d’alerte à la pollution aux particules fines, la préfecture du Rhône a demandé hier aux automobilistes du département de réduire de 20km/h leur vitesse maximum autorisée. Selon le site de l’Atmo Rhône-Alpes, l’accumulation de ces particules en suspension serait due principalement au trafic routier et au chauffage. Comme lors du dernier épisode de ce type, le 5 février dernier, le Nord-Isère est aussi en état d’alerte. La qualité de l’air devrait s’améliorer dans la journée en raisons du vent.
Depuis le début de l’année, c’est le troisième épisode de pollution après celui de janvier de 11 jours et de février de 7 jours.