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La 4e OQTF de Kélé, « modèle d’intégration », annulée par le tribunal de Lyon

La 4e OQTF de Kélé, « modèle d’intégration », annulée par le tribunal de Lyon
Arrivé en France à l’âge de 14 ans, Kéletigui Sylla surnommé Kélé, vit à Lyon depuis 10 ans. Depuis le 11 mars il est sous le coup d’une seconde Obligation de quitter le territoire français (OQTF) ©Laury Caplat/Rue89Lyon

Kéletigui Sylla, d’origine guinéenne, que ses proches surnomment Kélé, vit un véritable parcours du combattant pour rester dans son pays d’accueil. Début juillet, il a réussi à faire annuler par le tribunal administratif de Lyon sa quatrième obligation de quitter le territoire français (OQTF).

« Je me sens soulagé de cette décision. Maintenant, j’attends d’avoir ma carte de séjour dans les mains pour y croire », souffle Kéletigui Sylla. Quelques jours plus tôt, le 1er juillet, le tribunal administratif a rejeté la décision de la préfecture de l’expulser du territoire français. 

Il avait contesté une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) et une interdiction de retour sur le territoire français (IRTF) délivrée par les services de l’État en avril 2025. Et Kélé n’en était pas à sa première OQTF… mais à sa quatrième.

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À Lyon, la colère des éducateurs de rue face à la refonte de leur service

À Lyon, la colère des éducateurs de rue face à la refonte de leur service
Une éducatrice avec une jeune accompagnée. ©PL/Archives Rue89Lyon

[Info Rue89Lyon] La Métropole de Lyon a annoncé une « refonte » du service de prévention spécialisée, qui doit être déployée en septembre. L’objectif : concentrer les effectifs sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Mais, pour des familles et éducateurs, ce choix se fait au détriment d’autres territoires et des liens tissés avec les jeunes.

« Les éducateurs de prévention spécialisée ont été un véritable pilier dans ma vie quand je me suis retrouvée à la rue à 21 ans. Savoir qu’ils pourraient bientôt ne plus être là est extrêmement inquiétant pour moi. » Pour montrer son soutien à son éducatrice, Sofia (le prénom a été modifié) a décidé de prendre la plume. Dans une lettre, elle témoigne de son attachement à ce service atypique et largement méconnu de la Protection de l’enfance, qui l’accompagne depuis près de quatre ans : la « prévention spécialisée ».

Depuis 50 ans, les éducateurs et éducatrices de la « prév » arpentent le bitume à la rencontre des adolescents et jeunes adultes en voie de « marginalisation » : désinsérés socialement, éloignés des études et de l’emploi, parfois sans liens familiaux, avec le risque de dériver sur la pente glissante des conduites à risque ou de la délinquance.

Or, à partir du 1er septembre, les « éducs » de rue vont connaître une réorganisation profonde de leur périmètre d’intervention, de leur public et de leurs missions. Une mesure initiée par la Métropole de Lyon. L’éducatrice de Sofia se retrouve ainsi parachutée à l’autre bout du territoire. Les professionnels, inquiets, redoutent des ruptures d’accompagnement « massives », dans un secteur où la présence et l’implantation territoriale des équipes est cruciale.

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Herriot, Pradel, Collomb : quel maire de Lyon a la plus grosse (rue) ?

Herriot, Pradel, Collomb : quel maire de Lyon a la plus grosse (rue) ?
L’Hôtel de Ville de Lyon.

Alors qu’une place Gérard-Collomb a été inaugurée dans le 3ᵉ arrondissement fin juin, Rue89Lyon s’est penché sur les traces laissées par d’anciens édiles dans l’espace public. Sans surprise, Édouard Herriot est le maire de Lyon le plus présent. Petit florilège.

Hommage sincère ou volonté de ne pas froisser les oppositions ? Un an après avoir renommé la station de métro Gare-de-Vaise en l’honneur de Gérard Collomb, l’exécutif écologiste a inauguré, vendredi 20 juin, une nouvelle place en l’honneur de l’ancien maire de Lyon (2001-2017 puis 2018-2020), décédé en novembre 2023.

Il s’agit de l’ancienne place du Lac (Lyon 3e), à proximité immédiate de l’hôtel de Métropole, que Gérard Collomb a fondée avec Michel Mercier (Modem) et présidée de 2015 à 2017. Preuve que l’ancien baron lyonnais (PS, puis En marche) avait réussi à fédérer « au-delà des partis », l’exécutif (LR) de Rillieux-la-Pape a, lui aussi, décidé de renommer une esplanade en son honneur, courant 2023.

À l’image de Bordeaux ou Lille, qui ont laissé dans l’espace public une large place à Jacques Chaban-Delmas et Pierre Mauroy, Lyon a aussi su honorer ses anciens maires. Et si certains édiles sont mieux récompensés que d’autres, on remarque la présence notable… de nombreux royalistes.

Alors, en attendant d’aller vous balader au parc de la Tête d’Or-Grégory Doucet ou de descendre à la station de tram Palais de Justice-Michel Noir, on vous propose un petit tour d’horizon des noms de lieux renommés en l’honneur d’anciens maires de Lyon.

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Juanadil, distributeur de pain gratuit et messager de l’anti-racisme à Lyon

Juanadil, distributeur de pain gratuit et messager de l’anti-racisme à Lyon
Depuis 10 ans, Juanadil ramène le pain de grandes boulangeries pour « créer du lien » à Lyon.

Depuis dix ans, Juanadil distribue gratuitement du pain de bonne qualité récupéré dans de grandes boulangeries de Lyon. Son objectif, recréer du lien et des discussions, en portant sur son vélo le message de l’anti-racisme. 

Ça se chicane, gentiment, ce jeudi de fin juin, sur le marché des Gratte-ciel à Villeurbanne. Ils sont deux à débattre de tout et rien : Jacob, un “judéo-berbère”, comme il se définit, et un autre habitant, d’origine algérienne. En les écoutant, on ne sait plus si la discorde porte sur le départ des pieds-noirs d’Algérie, la Sécurité sociale ou le conflit israélo-palestinien : « Arrête un peu avec ta Palestine enfin ! »

Juste derrière eux, Juanadil sourit en coupant son pain. “Là, ça va, des fois, c’est chaud”, commente-t-il. Un poil fatigué, il a commencé sa tournée tôt. À 8 h, il était à la boulangerie Reymond (Lyon 3e), puis, à 9 h, chez Antoinette (Lyon 1ᵉʳ) pour récupérer les invendus de pain.

Sur son vieux vélo cargo où le sigle “La Poste” tend à s’effacer, il a transporté plus de cent kilos d’invendus jusqu’à l’angle de la place Chanoine-Boursier, sans moteur électrique. « Au maximum, il faut éviter de s’arrêter pour garder l’élan », plaisante-t-il. Chaque jeudi, il y distribue sa récolte pour l’association le Pain pas perdu.

Le défilé devant ce boulanger pas comme les autres ne tarit pas. Quelques nouveaux venus demandent le prix de ce bon pain de céréale, de seigle ou d’épeautre. “C’est gratuit madame, commente ce militant infatigable. C’est pour créer du lien entre les gens”. Parmi les passants, beaucoup le salue.

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Une manifestation pour la Palestine samedi 5 juillet à Lyon

Une manifestation pour la Palestine samedi 5 juillet à Lyon
Des manifestants pro-palestiniens à la marche du 1er-Mai.

Ce samedi 5 juillet à Lyon, le collectif 69 Palestine organise une manifestation en soutien au peuple palestinien. Le départ est prévu à 15 heures sur la place des Terreaux.

Depuis fin 2023, les manifestations et rassemblements en soutien au peuple palestinien victime des crimes de l’armée israélienne s’enchaînent et se ressemblent. Loin de s’améliorer, la situation sur la bande de Gaza s’empire de jour en jour. Le collectif 69 Palestine organise donc une manifestation samedi 5 juillet à 15 heures, au départ de la place des Terreaux (Lyon 1er).

Si, au fil des mois, la mobilisation a tendance à s’effriter. Celle-ci se ravive aussi de façon régulière. Ainsi, le 9 juin, 1500 personnes selon les organisateurs, 600 selon la préfecture, s’étaient mobilisés en soutien à la flottille de la liberté, arrêtée par l’armée israélienne.

La Ville de Lyon marque son soutien à la Palestine

À Lyon, le soutien pour la Palestine s’est aussi récemment manifesté par une décision du conseil municipal. Le 26 juin dernier, celui-ci a voté l’attribution d’une subvention de 50 000 euros à l’agence onusienne de soutien à la Palestine UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East). Le maire a aussi annoncé un nouveau jumelage entre Lyon et la ville palestinienne de Jéricho. Une pancarte sur l’Hôtel de Ville a été affichée pour demander un « cessez-le-feu » et « une reconnaissance de l’État de la Palestine.

En toute fin de séance, l’assemblée a adopté un vœu demandant à Emmanuel Macron de reconnaître l’État de Palestine « dans une perspective de défense de la solution à deux États ». Un vœu signé par l’ensemble des groupes, à l’exception du groupe Droite, centre et indépendants.

Canicule à Lyon : le guide de survie de la rédaction

Canicule à Lyon : le guide de survie de la rédaction
En pleine canicule, le bleu de la piscine de Gerland, rénovée par GL Events et renommée « LOU Piscine », donne envie d’y plonger la tête la première. Jean Rémond/Rue89Lyon

À Lyon, on ne sait jamais où se mettre en période de canicule. Comment survivre alors que les épisodes de chaleur sont de plus en plus récurrents ? Rue89Lyon s’est posé la question pour vous. Voici nos solutions de survie, élaborées et testées pendant trois canicules par les Lyonnais·es de la rédaction. N’hésitez pas à en proposer d’autres en commentaire.

Certes, lorsque l’on passe par Lyon pour rejoindre le littoral méditerranéen, la sensation d’être déjà dans le sud peut pointer le bout de son nez. Mais, en pleine canicule, les habitants de la ville et ses environs ressentent bien que la grande bleue est encore loin. Or, parfois, fuir le bitume brûlant n’est pas une option. Voilà donc quelques solutions pour survivre à la canicule à Lyon en profitant de ses espaces verts, nautiques et culturels.

Option 1 : piquer une tête

Avec la canicule, on est vite pris par l’envie de piquer un somme… Ou une tête. À Lyon, le choix de piscines est vaste. Rue89Lyon a d’ailleurs fait le point sur les équipements et les horaires de celles ouvertes cet été. On en compte déjà six de la Ville de Lyon. La liste inclut aussi celle de Gerland (Lyon 7e) renommée « LOU piscine », depuis sa prise en main par GL Events.

Cet été, trois piscines municipales, habituellement fermées en période estivale, mouillent le maillot : la piscine Saint-Exupéry (Lyon 4ᵉ), la piscine Tronchet (Lyon 6e) et la piscine Garibaldi (Lyon 3e). La piscine de Vaise (Lyon 9e) reste cependant fermée un été supplémentaire pour cause de travaux.

Le pays des merveilles, rêvé par Aznavour dans « Emmenez-moi », existe au pluriel autour de la capitale des Gaules. Rue89Lyon vous a déjà listé une dizaine de spots agréables et accessibles en transports en commun depuis Lyon. De quoi prendre un bon bol d’air frais et d’éviter de ramener sables et graviers dans la voiture.

Option 2 : se rafraîchir près des fontaines

Se balader dans Lyon, et notamment sur la très minérale place Bellecour, sous plus de 35°C peut très vite s’apparenter à une traversée du désert. Mais la présence d’oasis empêche de sécher sur place.

Lyon regorge de fontaines. On s’y arrête en jouant les touristes épris par la beauté de leurs sculptures et ornements pour simplement profiter de l’eau crachée à profusion. La plus célèbre d’entre elles est (sans aucun doute) la fontaine Bartholdi, installée sur la place des Terreaux (Lyon 1er) et ses quatre chevaux tirant le char triomphal de la Garonne.

Pour rester sur un style classique, citons la fontaine Saint-Jean (Lyon 5e) et la fontaine des Jacobins (Lyon 2e). Et, à moins de 200 mètres de celle-ci, on peut toujours se rabattre sur celle de la place de la République (Lyon 2e). Parmi les œuvres plus contemporaines, signalons la fontaine Lanfrey et Baud, place Antoine-Vollon (Lyon 2e) et la fontaine d’Ipoustéguy (Lyon 1er) et ses trente-cinq jets.

Plus simples, mais tout autant rafraîchissants, les jets d’eau de la place des Terreaux (Lyon 1er), face au musée des Beaux-Arts de Lyon, offrent un terrain de jeu parfait pour petits et grands. Sans oublier ceux, très verticaux, de la place Antonin-Poncet (Lyon 2e). En bref, il y a de quoi atténuer les effets de la chaleur sur les corps transpirants. Rappelons que l’eau de ces fontaines n’est évidemment pas potable.

Sur le territoire du Grand Lyon, les fontaines d’eau potable font, elles, moins de chichis. Leur emplacement est à retrouver sur le site Eau du Grand Lyon. Pour celles et ceux qui se déplacent sous-terre, on trouve aussi des fontaines à eau dans une dizaine de stations de métro du réseau TCL. À consommer sans modération pendant la canicule !

Option 3 : lézarder dans les parcs à l’ombre des arbres

Gourde d’eau et bouquins sous le bras, on se promène aussi dans les parcs jusqu’à trouver le spot idéal pour s’installer sur l’herbe (quand elle n’est pas trop sèche). Selon l’Office nationale des forêts (ONF), il fait 4 à 8 degrés de moins à l’ombre d’un platane isolé dans une cour. Les bénéfices sur le ressenti de la chaleur sont donc doublement à prendre en compte dans le choix de son emplacement pour une journée au parc.

Avec ses 105 hectares de pelouses, le parc de la Tête-d’Or laisse l’embarras du choix pour poser tote-bags, glacières, jeux d’enfants ou gamelles d’eau pour les canidés. Énumérons aussi, entre autre, le parc Blandan (Lyon 3e, 7e et 8e), celui de Gerland (Lyon 7e), du Vallon (Lyon 9e), celui de la Feyssine (Villeurbanne) et le parc des Hauteurs, sur la colline de Fourvière (Lyon 5e).

On respire aussi mieux au parc de Parilly, sur les communes de Bron et Vénissieux, et sur le domaine de Lacroix-Laval, à Marcy-l’Étoile.

Option 4 : se cultiver au frais dans les musées

En plein cagnard, on rase les murs. Et pourquoi pas ceux des musées où allier l’utile à l’agréable ? À Lyon, les expositions ne manquent pas.

Dès ce mardi et jusqu’au vendredi 4 juillet inclus, les trois musées municipaux, Musée des Beaux-Arts de Lyon, le Musée d’Art contemporain, et le Musée Gadagne seront accessibles gratuitement à tous. Cette mesure avait déjà été prise lors des derniers épisodes caniculaires en août et septembre 2023.

La bibliothèque de la Part-Dieu accueille quant à elle, jusqu’au 31 octobre, l’exposition Rave et Réalité qui plonge dans l’histoire complexe de l’émergence du mouvement électro à Lyon dans les années 90.

L’exposition « Le Musée ambulant. Lectures de Miyazaki » installée au Musée de l’imprimerie et de la communication en septembre dernier, sera en itinérance jusqu’en août 2026. Première étape, c’est à la mairie du 2e arrondissement (2 Rue d’Enghien) du 11 juin au 29 août 2025 qu’on peut découvrir l’univers du Château Ambulant, du Voyage de Chihiro ou encore de La Princesse Mononoké.

Et, quand la chaleur rôtit nos corps, on peut aussi, et seulement, se réfugier au musée des Confluences avec l’exposition « Le mystère des anneaux », présente jusqu’en avril 2026. Ces photographies sous-marines capturées par l’équipe de Laurent Ballesta, biologiste-explorateur français, dévoilent le mystère de ces formes circulaires, posées sur le sable à 120 mètres de profondeur au large du cap Corse.

L’exposition « Le mystère des anneaux », au musée des Confluences (Lyon 2e) jusqu’en avril 2026Photo : Laurent Ballesta

Une liste (non exhaustive) d’idées à enrichir avec les bons plans culture du mois de juillet de Rue89Lyon.

Classiques, les salles noires sont également une cachette à considérer. Mentionnons, entre autres, Le Comœdia (Lyon 7e), Lumière Bellecour (Lyon 2e), Pathé Bellecour (Lyon 2e) et UGC Ciné Cité Confluence (Lyon 2e). La plupart du temps, la clim’ fonctionne.

Option 5 : la bibli ou, dans le pire des cas, les centres commerciaux…

Amis lecteurs, n’oubliez pas les bibliothèques ! Il y a tout de même une quinzaine de points, répartis dans la ville, où il est possible de se réfugier dans un peu tous les quartiers de Lyon. Attention : les horaires d’été fluctuent. Néanmoins, la BM de la Part-Dieu, la plus grosse, reste ouverte de 13 h à 19 h du mardi au samedi (18h pour ce jour-là).

Bon, dans le pire, des cas, d’autres lieux existent. En cas d’urgence, il est possible de se rendre dans les centres commerciaux (Westfield Part Dieu pour n’en citer qu’un) et grands magasins pour profiter de la climatisation.

Attention tout de même au risque de choc thermique en poussant la porte de la sortie et au retour (plus violent) à sa conscience écologique (si vous l’avez perdue dans le labyrinthe du consumérisme). On cherche la fraîcheur avec la climatisation, mais celle-ci participe activement au changement climatique. Les conséquences de celui-ci sont visibles dans le Rhône. Prudence donc.

Option 6 : se promener dans les bois pendant que le soleil n’y est pas

Sur l’asphalte, quand la chaleur est telle que même nos amis à quatre pattes hésitent à y poser leurs coussinets, on peut se réfugier dans les zones boisées. Les espaces autour des forts de Saint-Priest, Feyzin, Bron et Genas offrent des îlots de fraîcheur et d’histoire.

Pour celles et ceux qui veulent monter encore un peu plus haut, les monts du Lyonnais sont un refuge. Les cols de la Luère (715 m d’altitude) et de Malval (732 m d’altitude), entre Courzieu et Vaugneray, font office de terrains de jeux pour les marcheurs, les cyclistes de route et les VTTistes. Lors des balades entre pentes boisées et prairies bocagères, on profite de la vue sur Lyon et des Alpes.

Moins plaisant, on constate directement les conséquences du réchauffement climatique sur la forêt. Victimes de la hausse des températures et d’un manque d’eau, les arbres de l’ouest lyonnais sont notamment marqués par des taches rouges et meurent à petit feu chaque été. De quoi nous rappeler que la lutte contre le changement climatique est l’affaire de tous.

Voilà ce que la rédaction de Rue89Lyon avait sous le coude (bien bronzé par ce soleil) ! Et vous, quelles sont vos recommandations ? N’hésitez pas à les partager en commentaires.

Sous la gare de Jean-Macé, le campement en voie d’expulsion

Sous la gare de Jean-Macé, le campement en voie d’expulsion
Sous le pont de Jean-Macé, à Lyon, un campement s’agrandit chaque hiver depuis trois ans.

La justice a autorisé l’expulsion du campement sous la gare de Jean-Macé (Lyon 7e). Avec la Métropole, la Ville veut mettre fin à une situation devenue intenable. En pleine canicule, les militants du droit au logement s’inquiètent, eux, d’une situation explosive.

La seule solution pour une situation devenue « intenable » pour les uns, une décision « qui déplace la misère » pour d’autres… Quoi qu’il en soit, l’expulsion du campement de la gare de Jean-Macé (Lyon 7ᵉ) pourrait se concrétiser dans les prochaines semaines à Lyon. C’est du moins ce qu’ont appris certains de ses habitants, par voie d’huissier, début juillet.

Dans une décision en date du 25 juin 2025, que Rue89Lyon s’est procurée, le juge autorise la Métropole de Lyon à « évacuer » les lieux. Mais l’expulsion ne devrait pas se faire immédiatement.

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Piscine à Lyon : où et quand se baigner cet été 2025 ?

Piscine à Lyon : où et quand se baigner cet été 2025 ?
La piscine de Gerland rénovée par GL Events et renommée « LOU Piscine ». Crédit : GL Events

Quelle piscine sera ouverte à Lyon cet été ? Pour répondre à cette épineuse question, Rue89Lyon fait le point sur les équipements et les horaires. Pour vous rafraîchir durant cet été 2025, la Ville de Lyon propose six piscines. Auxquelles il faut ajouter la piscine de Gerland, rénovée par le LOU Rugby et son actionnaire GL Events. Comme les deux dernières années, il n’y aura pas de bassin éphémère. Mais trois piscines municipales ouvertes, d’ordinaire fermées en période estivale.

Alors que l’été débute, on anticipe déjà les canicules persistantes à Lyon et le besoin de se rafraîchir à la piscine. En attendant les congés – ou l’automne – ceux et celles qui ne peuvent bouger de la ville, pourront fréquenter les sept piscines ouvertes au public dans Lyon intra-muros.

Comme l’année dernière, face à l’afflux de baigneurs, certaines piscines municipales couvertes (hors piscine du Rhône ouverte à l’année), habituellement fermées l’été, sont ouvertes à la place des bassins éphémères de Gerland et de la Tête-d’Or. Aux piscines Saint-Exupéry et Tronchet ouvertes l’été 2023, s’est ajouté pour l’été 2024 la piscine Garibaldi.

Exit donc la piscine de Vaise qui restera fermée jusqu’à septembre 2025 pour travaux. Comme l’année dernière, faute de maîtres-nageurs, ces piscines d’été ouvriront et fermeront en décalé. Mais uniquement le matin. Car, c’est bien connu, il fait plus chaud en matinée que l’après-midi.

Rue89Lyon vous livre toutes les infos pratiques.

LOU Piscine (ex-piscine de Gerland – Lyon 7e)

L’été dernier, la piscine de Gerland (Lyon 7e) renommée « LOU piscine » par GL Events a rouvert. On pouvait craindre qu’une fois privatisée, la piscine de Gerland ne soit plus accessible au grand public. Ce qui aurait constitué une double perte : pour le patrimoine (la piscine construite comme le stade par Tony Garnier est classée au titre du plongeoir et des gradins) et pour le sport (dans un contexte de pénurie de piscines à Lyon).

GL Events (actionnaire majoritaire du LOU Rugby) a accepté, contre subventions de la Ville de Lyon, de confier la gestion des créneaux grand public à l’UCPA. Les plages horaires sont larges et les tarifs relativement modérés. La « LOU piscine » sera plus chère qu’une piscine de la Ville de Lyon classique, mais moins chère que la piscine du Rhône en configuration été. Son bassin extérieur sera ouvert toute l’année.

    Piscine ouverte en configuration estivale jusqu’au 31 août Un bassin extérieur de 50 mètres, un plongeoir et un bassin intérieur de 25 mètres (nouveauté liée à la rénovation). Du lundi, mercredi et vendredi, de 9h à 21h ; le mardi et jeudi, de 7h à 21h ; le week-end (samedi et dimanche) de 9h à 18h. Prix de l’entrée : 6,50 euros (plein tarif) ; 5 euros (tarif jeune – moins de 18 ans / étudiants) ; 3 euros (tarif chômeurs / RSA) ; 3 euros (tarif handicapé et accompagnants) ; gratuite pour les moins de 3 ans.

➡️ Pour y aller en TCL : métro B, bus 60 (arrêt Stade de Gerland).

piscine Gerland LOU Piscine
La piscine de Gerland rénovée par GL Events et renommée « LOU Piscine ». Crédit : GL Events

Piscine Saint-Exupéry (Lyon 4e)

Habituellement fermée en période estivale, la piscine Saint-Exupéry (Lyon 4e) est ouverte cet été comme l’année dernière. Avec le dérèglement climatique, l’exception devient donc la règle. Vous pouvez vous y baigner dès le matin jusqu’à 14h.

    Piscine ouverte du 10 juin au 29 août Un bassin unique de 25 mètres Du lundi au vendredi, de 7h à 14h (fermée le week-end) Prix de l’entrée : 4 euros (plein tarif); 2,60 euros (tarif réduit); carte de 10 entrées à 32 euros; gratuite pour les moins de 4 ans

➡️ Pour y aller en TCL : métro C (arrêt Hénon). Bus C18 et 2 (arrêt Place Flammarion).

Piscine Tronchet (Lyon 6e)

Comme l’année dernière, la piscine Tronchet (Lyon 6e) fait partie des piscines municipales d’hiver ouvertes l’été. Comme Saint-Exupéry, elle dispose d’un seul bassin de 25 mètres. Contrairement à elle, la piscine Tronchet ne sera pas accessible tout l’été jusqu’au 29 août.

    Piscine ouverte du 23 juin au 1er août Bassin unique de 25 mètres Du lundi au vendredi, de 7h à 14h (fermée le week-end) Prix de l’entrée : 4 euros (plein tarif); 2,60 euros (tarif réduit); carte de 10 entrées à 32 euros; gratuite pour les moins de 4 ans

➡️ Pour y aller en TCL : métros A, B, trams T1 et le T4 (arrêt Charpennes). Bus 27 (arrêt Clinique du Parc); C1 et C6 (arrêt Vitton-Belges).

Piscine Garibaldi (Lyon 3e)

Après un an et demi de travaux (notamment de désamiantage), la piscine Garibaldi (Lyon 3e) a rouvert au printemps 2024. Habituellement fermée en période estivale, elle sera ouverte cet été. Avec une facture de rénovation d’1,5 million d’euros, ce serait bien d’en profiter.

    Piscine ouverte du 23 juin au 29 août Bassin unique de 33,25 mètres Du lundi au vendredi, de 7h à 14h (fermée le week-end) Prix de l’entrée : 4 euros (plein tarif); 2,60 euros (tarif réduit); carte de 10 entrées à 32 euros; gratuite pour les moins de 4 ans

➡️ Pour y aller en TCL : métro B, trams T1 et T3 (Part-Dieu). Bus : C25 (arrêt Garibaldi-Gambetta).

Centre nautique Tony-Bertrand (Lyon 7e)

On ne le présente plus. Le Centre nautique Tony Bertrand (Lyon 7e), encore souvent appelé « piscine du Rhône », accueille chaque été un afflux important de nageurs. Originellement, il a été conçu par l’architecte lyonnais Alexandre Audouze-Tabourin à l’occasion de la candidature de Lyon aux Jeux olympiques d’été de 1968. Le Centre nautique a ensuite été rénové entre 2012 et 2015. Comme sous l’ère Gérard Collomb, le Centre nautique Tony Bertrand est toujours la piscine publique la plus chère de Lyon.

    Piscine ouverte en configuration estivale jusqu’au 1er septembre Un bassin olympique de 50 mètres et un bassin de 68 mètres avec des équipements de loisirs d’été Accessible aux personnes en situation de handicap. Tous les jours de 10h30 à 15h puis de 15h30 à 20h, sauf le lundi de 12h à 20h. Prix de l’entrée : 8 euros (plein tarif); 5,50 euros (tarif réduit); gratuite pour les moins de 4 ans. À noter, la carte 10 entrées n’est pas acceptée durant l’été.

➡️ Pour y aller en TCL : métro D (arrêt Guillotière); tram T1 (arrêt Saint-André). Bus 35 (arrêt Centre nautique).

Piscine du Rhône à Lyon Centre nautique Tony Bertrand (Lyon 7e)
La piscine du Rhône, inaugurée en 1965, s’appelle depuis 2015 « Centre nautique Tony Bertrand ». Crédit : Matthieu Beigbeder/Rue89Lyon.

Piscine de la Duchère (Lyon 9e)

Avec la piscine du Rhône, la piscine de la Duchère (Lyon 9e) est l’une des plus grandes piscines de Lyon. Comme le Centre nautique Tony-Bertrand, la piscine de la colline de la Duchère est accessible aux personnes en situation de handicap.

À noter : Deux fermetures exceptionnelles les 25 et 26 juillet pour cause de manifestation sportive.

    Piscine ouverte du 05 juillet au 31 août Un bassin éducatif, un bassin de 50 mètres, une pataugeoire et 2 plongeoirs de 3 et 5 mètres de haut. Tous les jours, de 10h30 à 15h puis de 15h30 à 20h, sauf le vendredi de 12h à 20h (mêmes horaires que l’année dernière). Prix de l’entrée : 4 euros (plein tarif); 2,60 euros (tarif réduit); carte de 10 entrées à 32 euros; gratuite pour les moins de 4 ans.

➡️ Pour y aller en TCL : bus C6, C14 et 66 (arrêt Duchère Piscine).

Piscine Jean-Mermoz (Lyon 8e)

Comme chaque année, la piscine Jean-Mermoz (Lyon 8e) accueillera petits et grands tout l’été. Mêmes horaires, mêmes tarifs, même roulement (évacuation des bassins 30 minutes avant la fin des créneaux indiqués), tout se passera dans les mêmes conditions que l’année dernière.

    Piscine ouverte du 03 juillet au 31 août Un bassin de 25 mètres, un bassin ludique et une pataugeoire Tous les jours, de 10h30 à 15h puis de 15h30 à 20h, sauf le mardi de 12h à 20h (mêmes horaires que l’année dernière) Prix de l’entrée : 4 euros (plein tarif); 2,60 euros (tarif réduit); carte de 10 entrées à 32 euros; gratuite pour les moins de 4 ans

➡️ Pour y aller en TCL : métro D, T6 et bus C15 (arrêt Mermoz-Pinel). Bus 26 et 79 (arrêt Rue du Parc).

Piscine Mermoz Lyon 8e
Piscine de Mermoz à Lyon 8e. Crédit : Clémence Delarbre/Rue89Lyon.

Sorties à Lyon : nos 10 bons plans (quasi) gratuits pour juillet

Sorties à Lyon : nos 10 bons plans (quasi) gratuits pour juillet

Ça y est, c’est l’été ! Il est l’heure de sortir nos sorties culturelles à Lyon pour le mois de juillet avec, ce mois-ci, quasiment que du gratuit. Des événements (aussi) pour se réfugier dans des parcs, sur des îles… et fuir les fortes chaleurs. N’hésitez pas à laisser vos propositions en commentaire !

Le 4 juillet : dernière nocturne au Musée d’art contemporain

Jongler entre expositions et techno, c’est possible lors des nocturnes du Musée d’art contemporain de Lyon. Le lieu organise sa dernière soirée de la saison, vendredi 4 juillet. L’accès aux expositions dans les étages sera gratuit de 18 h 30 à 23 h 30 (l’occasion aussi de vous rafraîchir). Au rez-de-chaussée, l’ambiance sera plus festive avec des DJ sets jusqu’à 1h du matin. Profitez-en, car les expositions seront démontées le 13 juillet !

Culturel XXL, de 18 h 30 à 1h au Musée d’art contemporain (Lyon 6e). Entrée libre et gratuite

À partir du 4 juillet : Exposition photos des collages féministes de Lyon au Bieristan

En juillet, les murs du Bieristan portent des messages qui ornent habituellement les murs de la ville : les colleuses féministes lyonnaises exposent leurs photos jusqu’à fin juillet.

Lors du vernissage, vendredi 4 juillet à 19 h, il sera possible de rencontrer des membres du collectif et acheter des photos (ainsi que d’autres goodies). Les fonds de ces ventes seront intégralement reversés au collectif Solidarité femmes à la rue. Durant la soirée, la chorale féministe “Les Branlheureux·ses” se donnera en concert. Pour de la culture militante, un verre à la main !

Exposition photos – Colleuses féministes, à partir du 4 juillet 2025 au Biéristan (Villeurbanne). Entrée gratuite.

Un collage : Féminicides. NousToutesRhône organise un "die-in" ce samedi à Lyon.
Un collage des Colleuses lyonnaises contre les féminicides. NousToutesRhône organise un « die-in » ce samedi à Lyon.Photo : OM/Rue89Lyon

Le 5 juillet : le Stup aux Subs

Pas de policiers en vue pour ce premier week-end de juillet aux Subsistances : le Stup, c’est le Stand-up festival. Organisé depuis 2023 par la boîte de production « Hilarant Prod », il propose pendant une soirée des plateaux et des one (wo)man-show, avec des humoristes lyonnais·es. Le format est libre : vous pouvez venir pour un comedy club d’une heure, pour la soirée ou pour voir seulement le spectacle de votre humoriste préféré.

Lyon stand-up festival, samedi 5 juillet aux Subsistances (Lyon 1ᵉʳ). À partir de 5 euros.

Le Lyon Stand-up festival en 2024. Idée de sorties à Lyon pour juillet 2025
Le Lyon Stand-up festival en 2024.Photo : Ekta Gamma/Stup

Soïo Mundo, du 4 au 7 juillet : où quand les jeudis du monde s’exportent dans le 7ᵉ

C’est un retour attendu… En 2023, le jardin des Chartreux (Lyon 1ᵉʳ) a accueilli ses derniers Jeudis du monde, après plus de dix ans d’activité, du fait de travaux prévus au parc (un programme prévu avant l’arrivée de jeunes mineurs en recours en son sein).

Pour continuer l’aventure, les « jeudis » se sont exportés dans le 7ᵉ, au Parc Blandan. Du 3 au 7 juillet, Blandan accueille ainsi de trois à cinq concerts dans la journée/soirée. Samedi soir, il y aura notamment Clume, un trio pour chanter l’amour et la révolte, dans la tradition des chants polyphoniques féminins (voir ci-dessous), de la Samba Funk avec Rio 77 et une soirée de bal folk avec l’association la Campanule.

On ne vous fait pas la liste complète, mais il y a du beau monde (et un peu de fraîcheur, ce qui n’est pas négligeable en cette saison). De quoi profiter du parc (exceptionnellement) jusqu’à 2h du matin. Et, encore une fois, c’est gra-tuit.

Soïo Mundo, au Parc Blandan (Lyon 7e) du 4 au 7 juillet. Portes ouvertes de … à 2h du matin samedi.

Le parc Blandan s’animera tout le week-end, notammant avec l’artiste Lovana.Photo : Soio Mundo

Dimanche 6, 13 et 20 juillet : les dimanches de l’île Barbe

C’est l’un des plus beaux (et des plus oubliés) lieux de Lyon : l’île Barbe, dans le 9ᵉ arrondissement. Or, ce mois de juillet, l’île s’anime les dimanches des 6, 13 et 20 juillet. Vous y retrouverez une programmation variée avec de la danse, de la musique, du cirque, des chansons en patois, de la musique brésilienne ou encore de la funk « traditionnelle ».

On notera aussi des « à côtés ». Le dimanche 6, par exemple, un cortège à vélo, partant de la place de Paris, est organisée par l’association « La ville à vélo ». Le dimanche 13, la Ville prête des jeux de pétanque et de Mölkky. Bref, il y a de quoi faire. On vous conseille d’aller jeter un œil sur le programme sachant que, là, encore, l’entrée est gratuite.

Les dimanches de l’île barbe (Lyon 9ᵉ), les dimanches 6, 13 et 20 juillet. Entrée gratuite.

12 juillet : open-air au parc de la Cerisaie

Pour danser dans la verdure, rendez-vous à la Villa-Gillet (Lyon 4e), samedi 12 juillet, où le collectif Infrason organise un open-air dans le beau parc de la Cerisaie. Départ en douceur à partir de 17 heures, avec une ambiance familiale. Au programme : divers ateliers (dont du yoga sonore), stands de food-truck, friperie, paillettes… Possible aussi de simplement se détendre sur l’herbe au son de la musique.

L’ambiance changera progressivement en fin de journée pour une soirée techno-électro avec un line-up explosif jusqu’à 22 heures. De quoi se faire plaisir au moment où les températures baissent.

La cerise sur le gâteau – Open air Infrason, samedi 12 juillet 2025 au parc de la Cerisaie (Lyon 4ᵉ). Entrée gratuite.

Du 12 au 14 juillet : un festival famille et hip-hop à Vénissieux

Comme chaque année depuis 27 ans, le festival Fêtes Escales s’installe dans le parc Louis-Dupic à Vénissieux. En 2024, 10 000 festivaliers avaient participé à l’évènement. Pour ce festival « hip-hop » et « musiques du monde », sont attendus de belles têtes d’affiche : Flavia Coehlo, Carbonne, Féfé mais aussi le groupe Commandant Coustou. En journée, des pique-niques et jeux en bois sont organisés pour un public plus familial !

Fêtes escales, du 12 au 14 juillet, parc Louis-Dupic à Vénissieux. Entrée gratuite.

Archive de l’édition 2024. Photo mairie de Vénissieux.

Du 23 au 26 juillet : les Eurogames posent leur drapeau arc-en-ciel à Lyon

Un an après Paris 2024, Lyon veut continuer à surfer sur la vague de la ferveur populaire autour du sport. Du 23 au 26 juillet, la Métropole sera le théâtre des Eurogames 2025, des jeux inclusifs. Objectif : rendre le sport accessible à tous, dont les personnes LGBTI+.

5500 athlètes du monde entier vont concourir dans 29 sports. Les différents sites répartis principalement entre Lyon et Villeurbanne. Un village, où concerts, animations et tables rondes seront organisés, sera installé place du Maréchal-Lyautey (Lyon 6e).

Eurogames 2025 à Lyon, du 23 au 26 juillet. Tous les événements sont gratuits. Programme complet à retrouver ici.

Jusqu’au 25 juillet : venez-vous la jouer (pour pas chère) au Péristyle

Vous avez toujours rêvé d’incarner le bobo parfait, écoutant un air de jazz dans un bâtiment historique ? Malheureusement, vous n’avez pas le pécule pour faire de telles activités. Et bien, l’Opéra de Lyon a (presque) la solution pour vous. Jusqu’au 25 juillet, les arcades de l’opéra accueillent le « festival du péristyle ».

Les bouches de coton, le Quatuor Adeona avec Daniel Erdmann ou encore Madalisto Band… Tous les soirs, le public peut assister à un concert de jazz, de polka, de classique, etc. place la Comédie. De bonne tenue, et gratuit ! Pensez tout de même à venir en avance (il y a du monde) et comptez le prix d’une consommation.

Le festival du Péristyle 2025, place de la Comédie (Lyon 1er), sous les arcades de l’opéra.

25 juillet : une soirée pour fêter la nouvelle équipe du Café Rosa

Au mois de juillet, le Café Rosa élit les nouveaux membres de son conseil d’administration. En effet, l’association se renouvelle entièrement avec une équipe « queer noire, racisée et intersectionnelle » et une ligne directrice mise à jour.

Pour détailler ce nouveau projet militant, le lieu de vie féministe et culturel organise une soirée de soutien. Au programme : présentation des nouveaux membres, drag show, conférences, DJ sets et autres festivités. Pour une passation qui se fera en fête.

Café Rosa 3.0 – Soirée de soutien, le 25 juillet 2025 au Café Rosa (Lyon 7ᵉ). Ouvert à tout le monde. Billetterie à venir sur HelloAsso (prix par paliers).

Canicule dans les écoles : 35°C en classe, les syndicats grondent

Canicule dans les écoles :  35°C en classe, les syndicats grondent
Photo d’illustration Rue89Lyon

Dans les écoles lyonnaises, le thermomètre a atteint 35° dans les salles de classe. Avec cet épisode caniculaire, élèves et professeurs subissent la non-adaptation des bâtiments au dérèglement climatique.

Au moment où la canicule s’abat sur 84 départements français, Lyon connaît depuis ce lundi 30 juin des températures allant jusqu’à 38°C à l’ombre. La vigilance orange canicule lancée par Météo France se prolonge jusqu’au mercredi 2 juillet dans le département du Rhône. La température est telle que l’académie de Lyon a autorisé les parents à garder leurs enfants à la maison, ce lundi.

Enfants et professeurs sont les premiers à en pâtir. « Dès 8 h 30, il fait 30°C dans les classes et ça monte jusqu’à 35°C dans l’après-midi. Dans notre école, on a ni volets, ni stores, les rideaux ne sont plus thermiques et certaines fenêtres ne s’ouvrent pas », raconte une directrice d’une petite école maternelle du centre-ville. 

Dans cette école, la cour est en bitume. Les classes ne sont pas climatisées et seuls quelques ventilateurs, réclamés au rectorat la semaine dernière, brassent un air chaud.

Canicule dans les écoles à Lyon : « certains enfants saignent du nez »

Les consignes sont rappelées régulièrement aux enfants : s’hydrater, c’est le maître mot. Les enseignants adaptent quant à eux leurs activités. Jeux d’eau dans la matinée et jeux calmes sont privilégiés.

« Ils sont fatigués, certains saignent du nez et d’autres se plaignent de maux de tête, explique la directrice. Ils sont plus énervés qu’en temps normal. Il fait très chaud ! » Les syndicats sont montés au créneau. Dans un communiqué, Sud Éducation a dénoncé « des conditions de survie qui ne permettent pas les apprentissages et posent des risques graves pour la santé. »

Tout comme le syndicat de parents d’élèves FCPE Rhône métropole, ils alertent les pouvoirs publics sur les températures élevées dans les écoles lyonnaises et la non-adaptation des bâtiments au dérèglement climatique. Lundi 30 juin, il faisait 35° dès 11h à l’école Simone-Signoret, dans le 8ᵉ arrondissement.

Canicule dans les écoles lyonnaises : des bâtiments pas adaptés au dérèglement climatique ?

Avant même ce second épisode caniculaire de l’été (déjà), la FCPE Rhône métropole alertait le 25 juin sur les « conditions déplorables » d’accueil en temps de fortes chaleurs. Sud éducation a appelé le rectorat « à prendre d’urgence des mesures de protection des personnels et des élèves ». Ils dénoncent des « locaux trop petits et vétustes et une inadaptation de très nombreux établissements scolaires aux températures caniculaires ».

Selon Le Monde, depuis 2004, le Rhône est le département qui a comptabilisé le plus de jours de vigilance canicule avec 170 jours de vigilance orange et 4 jours de vigilance rouge. « Avant, les épisodes caniculaires se produisaient pendant le mois de juillet et d’août, maintenant, cela arrive en juin et en septembre, sur des mois où les enfants sont à l’école », explique Sylvain Godinot, adjoint au maire de Lyon délégué à la transition écologique et au patrimoine.

Depuis 2021, la municipalité a mis en place un plan objectif fraîcheur afin d’intégrer les enjeux climatiques dans les rénovations des écoles primaires. 50 écoles sur 200 à Lyon ont été rénovées. « Chaque école a fait l’objet d’un million d’euros ou plus, soit pour des gros travaux de rénovation énergétique soit pour des rénovations partielles », précise Sylvain Godinot, comprenant l’isolation, la mise en place de brises soleil, des systèmes de ventilation ou encore la végétalisation des cours de récréation.