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Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

ZFE à Lyon : sur les marchés, « l’impression qu’elle ne sera jamais appliquée »

ZFE à Lyon : sur les marchés, « l’impression qu’elle ne sera jamais appliquée »
Sur le marché de la place Saint-Louis, dans le 7ᵉ arrondissement de Lyon, les vieux véhicules sont nombreux malgré la ZFE.

Interdits de circuler depuis 2021 dans la ZFE (Zone à faibles émissions), les camions et utilitaires Crit’air 3 ou plus des forains et des producteurs sont encore nombreux sur les marchés de Lyon. Devant l’absence de contrôles, des véhicules décarbonés trop chers et la lourdeur des démarches, beaucoup jouent la montre.

ZFE. Sur les marchés de Lyon, prononcer ces trois lettres à la suite suscite à coup sûr la défiance. Derrière les étals, les réactions sont variées, mais jamais enthousiastes vis-à-vis de la Zone à faibles émissions lyonnaise : de la sincère interrogation sur la pertinence écologique d’une telle mesure, en passant par son manque de justice sociale, jusqu’à la diatribe anti-écologiste.

D’ailleurs, beaucoup des professionnel·les que nous avons interrogé·es sont déjà hors-la-loi. Et ce, alors qu’une nouvelle étape de la ZFE entrera en vigueur au 1ᵉʳ janvier 2025. Dans quelques semaines, le périmètre d’interdiction sera élargi à plusieurs voies structurantes pour les Crit’Air 3 des pros : M6, M7, boulevards périphériques Nord Lyon et Laurent Bonnevay. Les Crit’Air 4 et 5 étaient déjà concernés par cet élargissement depuis le début de l’année.

Matéo, 67 ans, fait partie de ces travailleurs hors des clous. Sur le marché alimentaire Victor Augagneur (Lyon 3ᵉ), il tient un petit stand d’épicerie italienne. Son utilitaire, un Crit’Air 3 affichant 200 000 km au compteur, est rempli de sauces tomates et d’autres produits. Il va s’approvisionner tous les mois dans le nord ou le sud de l’Italie. « Mon camion, il va bien, il tourne bien. On a le droit de bosser quand même, non ? », peste-t-il. 

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Logo changé, réseau étendu… tout savoir sur les nouveaux TCL

Logo changé, réseau étendu… tout savoir sur les nouveaux TCL
Le nouveau logo des TCL doit être appliqué sur tout le matériel roulant d’ici la rentrée 2025

Mercredi 13 novembre, le président de la Métropole de Lyon et du Sytral Bruno Bernard a présenté la nouvelle organisation des Transports en commun lyonnais (TCL). Ils fusionnent avec les réseaux de transports du Rhône et adoptent un nouveau logo, avec un tarif unifié.

« Réseau TCL unifié ». Dès septembre 2025, les réseaux de transports en commun de Lyon (les TCL) et du Rhône (Cars du Rhône et Libellule) vont fusionner. C’est le grand chamboulement annoncé par Bruno Bernard (Les Ecologistes), président de la Métropole de Lyon et de Sytral Mobilités, mercredi 13 novembre. Seront aussi compris dans le réseau le Rhônexpress et Optibus, le réseau de transport pour les personnes à mobilité réduite.

Ce changement, important, n’est cependant pas une révolution. L’ensemble des réseaux étaient déjà administrés par Sytral Mobilités, depuis sa transformation, en 2022, en établissement public local. Ce « chantier sans précédent » selon le Sytral, se rapproche plutôt d’une simplification. L’objectif, à terme, est « d’optimiser et de moderniser le service public de transport (…) afin d’offrir des alternatives efficaces, solidaires et durables à l’usage de la voiture individuelle », défend l’établissement public.

Un nouveau logo pour les TCL

Pour l’occasion, le réseau fait peau neuve avec un nouveau logo. Finies les lettres rouges, le logo est désormais décliné en plusieurs couleurs et comprend une flèche au creux du C, qui pointe vers la droite. L’ensemble des bus, tram, métro et autres minibus vont devoir passer au lifting.

« Si les réseaux Libellule et Cars du Rhône vont arborer les nouvelles livrées TCL dès la rentrée 2025, le changement sur les bus du réseau TCL se fera progressivement, au gré des renouvellements des véhicules et des rénovations à mi-vie », explique Bruno Bernard. Sur les métros et tram, le nouveau logo sera appliqué dès le premier trimestre 2025. Coût de l’opération : 3 millions d’euros.

Le nouveau logo des Transports en commun lyonnais (TCL). ©DR/Sytral Mobilités
Le nouveau logo des Transports en commun lyonnais (TCL).Photo : DR/Sytral Mobilités

Un tarif unifié et l’extension des tarifs réduits à tout le réseau TCL

Plus concrètement, les usagers auront accès à une billetterie unique pour acheter leurs titres de transports. Un même ticket, le même sur tout le territoire, pourra être utilisé sur tout le réseau TCL. L’application et le site TCL couvriront aussi tout le réseau, pour donner des informations plus détaillées aux usagers.

Changement notable : les usagers des ex-Cars du Rhône et ex-Libellule s’aligneront sur les tarifs proposés par les TCL. La tarification solidaire (10 euros par mois), la gratuité pour les publics précaires et pour les enfants jusqu’à 10 ans seront étendues à l’ensemble du périmètre.

L’unification ne changera pas les tarifs des TCL. Ils doivent par ailleurs augmenter en janvier 2025. La nouvelle tarification devrait bientôt être connue, lors du prochain conseil du Sytral le 21 novembre. Une augmentation justifiée par Bruno Bernard par l’ouverture de nouvelles lignes de transports en commun dans les années à venir : le T8, T9, T10, TEOL mais aussi des bus à haut niveau de service.

Le pari des Écologistes pour la symbolique place Bellecour

Le pari des Écologistes pour la symbolique place Bellecour
Le projet artistique qui devrait recouvrir la Place Bellecour.

Ce mardi 12 novembre, les Écologistes à la tête de la Ville et de la Métropole de Lyon ont présenté l’œuvre d’art qui donnera son nouveau visage à la place Bellecour (Lyon 2e). Un projet à très fort enjeu symbolique et qui devrait alimenter les débats jusqu’aux municipales de 2026.

Les municipales se joueront-elles sur la place Bellecour ? La réflexion pourrait prêter à sourire. N’empêche qu’elle est à prendre au sérieux quand on connaît l’importance historique et symbolique de la place centrale de Lyon. Ce mardi 12 novembre, les exécutifs de la Ville et de la Métropole de Lyon étaient attendus au tournant pour présenter l’œuvre qui va la recouvrir. Objectif : répondre aux attentes formulées dans le cadre du budget participatif.

Résultat : des chevalets, hauts et larges de 6,50 mètres, vont traverser la plus grande place de Lyon pour créer de l’ombre et des lieux de repos. Des brumisateurs seront installés pour rafraîchir les passants durant la période estivale. Cette œuvre monumentale sera intitulée « Tissage urbain », en référence au passé canut lyonnais.

Les habitant·es pourront cheminer sous ces éléments, avec de longs voiles, pour profiter d’un peu d’ombre. « On est sur quasiment 500 mètres de linéaire et 1500 m² de voile, appuie Tristan Israël, architecte du projet. Cela fera à peu près 1500 m d’ombre. Un peu plus avec le soleil couchant… »

À Lyon, une œuvre, mais toujours pas d’arbres sur la place Bellecour

Car l’objectif est bien là : que Bellecour ne soit plus « une place que l’on traverse », pour reprendre le maire, mais où l’on s’arrête. Un défi de taille pour l’une des plus grandes places piétonnes d’Europe, connue pour être une fournaise en été.

L’œuvre éphémère sera installée en juillet 2025. Les équipes de la Métropole (en charge de la place) et de la Ville l’ont joué prudent. Ce projet ne doit rester que cinq ans, pour l’instant. Il pourrait être démonté et déplacé ensuite, vers d’autres secteurs de la ville. Coût de l’opération : 1,5 millions.

« Ce n’est qu’une première étape », note Grégory Doucet (EELV). À terme, une Voie lyonnaise (piste cyclable élargie), doit passer rue de la Barre (Lyon 2e), au nord de Bellecour. « Le tout s’inscrit dans le projet presqu’île à Vivre, commente Béatrice Vessilier (EELV), vice-présidente pour la Métropole de Lyon, en charge de l’urbanisme. Il viendra avec la plantation de 1000 arbres sur la rive droite.

Quid de la « végétalisation » de la place plébiscitée par les habitant·es dans le budget participatif ? Il faudra attendre un peu. La Ville a lancé une étude pour un projet de végétalisation en « strate basse » au nord de la place, qui sera livrée en 2026. Si ce n’est une « végétalisation » qui va parcourir l’œuvre, la nature n’a pour le moment qu’une place encore réduite dans le projet.

Salon rouge de la Ville
La présentation du projet de la place Bellecour a été faite avec Grégory Doucet et Béatrice Vessilier dans le salon rouge de la Ville.Photo : PL/Rue89Lyon.

Bellecour : la place qui sera au cœur des débats à Lyon

Sans surprise, le projet a suscité des réactions à droite… comme à gauche. L’ancienne maire du 1er (et ex-adjointe de Grégory Doucet), Nathalie Perrin-Gilbert (Lyon en commun) a regretté ce manque d’arbre et d’ambition. Chez nos confrères de Tribune de Lyon, elle critiquait « un projet qui se substitue à un véritable geste architectural et paysager. »

Celle qui se montre un peu partout à Lyon en ce moment, même à des réunions publiques dans le 8e arrondissement, loin de ses terres, marque encore ses distances avec ses anciens associés écologistes.

C’est cette dernière prise de position qui l’a sans doute forcée à se mettre en retrait de ses groupes politiques à la Ville et à la Métropole (Lyon en commun et Métropole en commun). Alors que plusieurs élus LYEC font toujours partie de l’exécutif avec les Écologistes, les multiples critiques de Nathalie Perrin-Gilbert ont de nouveau fragilisé cette alliance.

À droite, Pierre Oliver (LR) a lui aussi attaqué un projet « déconnecté des Lyonnais », allant même jusqu’à dénoncer une installation qui « [encouragerait] squat et trafic de drogue sous les fenêtres des habitants ». Le leader de la droite lyonnaise a ainsi demandé un débat sur le sujet lors du prochain conseil municipal. Chose qu’a refusé Grégory Doucet. « Le principe même du budget participatif, c’est de donner du pouvoir aux Lyonnais et aux Lyonnaises », a répondu le maire de Lyon.

Pour lui, « refaire le débat », ce serait « trahir ce moyen d’expression démocratique ». Une manière, au passage de mettre en avant sa méthode, se voulant plus proche des habitants. Autant de piques à distance qui devraient alimenter le conseil du jeudi 14 novembre. Notamment. Il est en effet fort à parier que les péripéties autour de l’œuvre du « cœur vibrant de Lyon » alimentent les échanges et les débats jusqu’aux prochaines municipales, en 2026.

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Rue89Lyon propose un stage en marketing et communication digitale

Rue89Lyon propose un stage en marketing et communication digitale
Rue89Lyon propose d’accueillir un stagiaire en marketing et communication digital à partir de janvier 2025.

Notre média Rue89Lyon peut accueillir un·e stagiaire en marketing et/ou communication digitale à partir de janvier 2025 pour participer à la mise en œuvre de la stratégie marketing de la rédaction.

Le média Rue89Lyon, édité par la SCOP Six Neuf Médias, propose d’accueillir un·e stagiaire en marketing et communication digitale pour une période de 3 à 4 mois entre janvier et avril 2024 (début, au plus tard, courant février). 

Vous assisterez l’équipe du journal dans le développement et la mise en œuvre de sa stratégie marketing. Vous participerez aussi à un temps fort de l’entreprise : chaque année, nous réalisons une “campagne d’abonnement” autour de mars 2024 pour fidéliser et élargir notre communauté d’abonnés. 

Vos missions : 

    Participer à la réflexion autour de la campagne d’abonnement 2025 (mots d’ordre, calendrier, contenus, évènements…) sous la responsabilité de la rédaction. Rédaction de contenus, validés par la rédaction pour sa stratégie marketing et pour la campagne d’abonnements : newsletters, posts sur les réseaux sociaux, supports de communication… Animation des réseaux sociaux sur les aspects marketing et de communication (l’aspect éditorial reste géré par l’équipe de journalistes)  Réalisation de visuels basés sur notre charte éditoriale, en collaboration avec un membre de l’équipe Organisation d’évènements autour de la campagne d’abonnement en binôme avec un ou une journaliste (contenus, flyers, présence à l’évènement…)  Suivi des indicateurs (audience, acquisition d’abonnés…) et ajustement de la stratégie en conséquence en lien avec l’équipe  Aide à la mise en valeur d’articles publiés par l’équipe : rédaction de contenus promotionnels, promotion sur les réseaux sociaux… 

Notre entreprise : 

Six Neuf médias est une entreprise qui s’inscrit dans l’écosystème de l’économie sociale et solidaire. Nous sommes une coopérative depuis 2023, détenue par trois journalistes-associés, où les décisions sont prises de manière collégiale. 

Rue89Lyon est un média lyonnais 100% en ligne, qui traite de l’actualité de Lyon et sa région. L’investigation est placée au cœur de notre travail : nous voulons révéler des informations utiles et qui ont un impact. Nous assumons une ligne éditoriale engagée sur les questions sociales, environnementales et contre l’extrême droite, mais non partisane : nous ne sommes affiliés à aucun parti, syndicat ou organisation.

Depuis 2011, notre journal est indépendant et possédé entièrement par ses journalistes. Les abonnements de nos lecteurs sont notre première source de financement, complétés par des annonces légales, de la publicité, et des subventions qui nous permettent de garder une partie de notre journal en accès gratuit.

Profil recherché : 

    Étudiant en école de commerce, en marketing ou en communication, bac+4 ou bac+5  Adhésion aux valeurs de l’économie sociale et solidaire ET/OU intérêt pour la presse et volonté de participer au développement d’un média Maîtrise de l’orthographe et de la rédaction de contenus  Maîtrise des réseaux sociaux (Linkedin, X, Facebook, Instagram…)  Capacité à travailler en équipe  Maîtrise d’un outil de communication visuelle (Indesign, Photoshop, Canva…)  Optionnel : maîtrise de la prise vidéo et du montage vidéo 

Gratification selon le plafond horaire légal pour 2025. 

Candidatures (CV + lettre de motivation) à envoyer jusqu’au 2 décembre à hello@rue89lyon.fr. Un court entretien (téléphonique ou présentiel) sera réalisé dans la semaine du 2 au 6 décembre.

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Le groupe du Progrès continue d’expérimenter l’intelligence artificielle

Le groupe du Progrès continue d’expérimenter l’intelligence artificielle
Le développement de l’intelligence artificielle au sein du groupe Ebras inquiète les journalistes du Progrès.

Le groupe Ebra, propriétaire du Progrès, veut aller plus loin sur l’utilisation de l’intelligence artificielle. Après une première expérimentation sur ses titres de l’est de la France, Ebra va tester l’IA sur sa rédaction centrale à Paris, dont les articles sont notamment publiés dans le quotidien régional. Une étape supplémentaire qui inquiète dans les rédactions.

« Ignorer l’IA en 2024 n’aurait pas de sens, l’accueillir à bras ouverts non plus ». Dans une charte de l’intelligence artificielle publiée le 4 octobre, le groupe Ebra (possédé par le Crédit Mutuel) l’assume : il ne veut pas rater le tournant de l’IA. Sous l’œil inquiet de ses journalistes, le groupe propriétaire du Progrès va lancer une deuxième expérimentation de l’intelligence artificielle pour la production de contenus journalistiques.

Cette fois, la rédaction centrale parisienne en sera l’objet. Elle alimente les neuf titres du groupe, dont le Progrès, d’articles sur la France et l’international. Concrètement, l’IA, Chat GPT en l’occurrence, aura pour tâche de reprendre une dépêche de l’Agence France Presse et d’en produire plusieurs versions, ensuite vérifiées par des journalistes. Pour le moment, cela devrait concerner des articles touchant au sport, sans qu’il s’agisse d’actualité dite « chaude ».

Sébastien Georges, coordinateur des rédactions du groupe Ebra et rédacteur en chef de l’Est Républicain, de Vosges Matin et du Républicain Lorrain, le présente comme « un outil d’accompagnement et d’aide », pour « soulager la tâche des équipes ».

L’autre objectif ? Contourner les algorithmes de référencement de Google, qui n’apprécient pas de voir le même article publié plusieurs fois sur le web, comme c’est le cas actuellement dans les différents titres d’Ebra. « Notre voulons aussi d’offrir une diversité de contenu au niveau des différents titres, notamment frontaliers », explique Sébastien Georges.

« Un premier pas vers une généralisation de l’intelligence artificielle » au Progrès

« Le groupe avait tenté d’embaucher des journalistes en CDD pour faire ce travail, mais il était particulièrement dévalorisant et le test n’avait pas été concluant, rapporte Jérôme Morin, élu syndical SNJ à Lyon et journaliste au Progrès. L’idée d’Ebra est d’utiliser l’IA pour réaliser ce travail à moindre coût ».

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« Terminal (l’état du monde) » au théâtre du Point du Jour : des places à gagner avec Rue89Lyon

« Terminal (l’état du monde) » au théâtre du Point du Jour : des places à gagner avec Rue89Lyon
Terminal (l’état du monde), du 20 au 23 novembre au théâtre du Point du Jour.

Vous souffrez d’anxiété climatique? Vous cherchez des solutions pour retrouver foi en l’avenir? Alors le spectacle Terminal (l’état du monde), au théâtre du Point du Jour (Lyon 5e), est sans doute fait pour vous. On vous fait gagner huit places !

Le théâtre du Point du Jour (Lyon 5e) poursuit son exploration du futur avec un spectacle qui explore les questions de transition écologique et de changement global. Avec Terminal, (l’état du monde), la compagnie portugaise Formiga Atómica prophétise un futur teinté de pragmatisme, mais aussi d’espoir.

Elle met en scène, dans une représentation théâtrale et musicale, d’autres futurs possibles. Les représentations ont lieu du 20 au 23 novembre prochain et Rue89Lyon fait gagner 4×2 places à ses abonnés (modalités ci-dessous).

Avec Terminal, (l’état du monde), le Point du Jour explore un futur où l’espoir retrouve sa place

Le pitch détaillé du spectacle :

Que peut le théâtre quand tout brûle ?

La compagnie portugaise Formiga Atómica nous invite à regarder l’état du monde les yeux dans les yeux. Artistes associé·es au théâtre du Point du Jour (Lyon 5e), Inês Barahona et Miguel Fragata sont partis d’interviews d’habitant·es du 5e arrondissement lyonnais pour résoudre l’impasse écologique et l’angoisse climatique dans laquelle nous sommes et proposer de nouveaux horizons via l’imagination. Car le binôme cultive l’optimisme comme arme narrative.

Présentée en première française au Festival IN d’Avignon cet été, Terminal (L’État du monde) met sur la piste un double sens : la fin du monde certes mais aussi nos connexions collectives comme solution au pire. Dans un univers symbolique envahi de racines, comédien·nes et musicien·nes échafaudent idées et tentatives pour sortir de la crise, œuvrant main dans la main pour retarder le clap de fin et franchir les portes de l’avenir. Une dystopie mythologique et politique qui oscille entre urgence et espoir.

Durée estimée : 1h30

Toutes les infos ici.

Représentations du mercredi 20 au vendredi 22 novembre à 20h et le samedi 23 novembre à 18h30 au théâtre du Point du Jour (Lyon 5e).

Pour gagner des places, il faut être abonné·e à Rue89Lyon et envoyer un mail à hello@rue89lyon.fr :

    Dans l’objet, indiquez « Terminal ». Dans le corps du mail, indiquez le soir de votre choix, votre nom et un numéro de téléphone.

Les places sont à retirer directement en billetterie le soir du spectacle.

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#Jeu

Discrimination syndicale : à Villeurbanne, la clinique Notre-Dame dans le viseur 

Discrimination syndicale : à Villeurbanne, la clinique Notre-Dame dans le viseur 
À Villeurbanne, la clinique Notre-Dame est confrontée à des tensions en interne.

En deux ans, trois salariés syndiqués à la CGT se sont retrouvés en conflit avec la direction de la clinique Notre-Dame, appartenant à l’Orsac, à Villeurbanne. Le syndicat dénonce une « discrimination syndicale », que réfute la direction. Pourtant, plusieurs éléments relevés par Rue89Lyon vont dans le sens du syndicat. 

« Je savais que je serai le prochain » 

Jean-Pierre Tournier n’est pas rassuré en cette soirée de fin octobre. Salarié depuis 2009 de la clinique Notre-Dame, à Villeurbanne, il est poussé vers la sortie par la direction après 15 ans de boîte.

Le 27 septembre, ce responsable technique a été convoqué pour un entretien disciplinaire. Moins d’une semaine plus tard, celui-ci a été annulé et remplacé par une rencontre en vue d’un licenciement. « Je n’ai pas l’habitude de ces situations, j’ai toujours travaillé… », lâche, tendu, le salarié.

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Maison du Petit Prince : l’énorme chèque (en blanc) de la Région pour le musée Saint-Exupéry

Maison du Petit Prince : l’énorme chèque (en blanc) de la Région pour le musée Saint-Exupéry
La maison du Petit Prince est toujours fermée au public. Mais cela devrait changer rapidement. ©ED/Rue89Lyon

La région Auvergne-Rhône-Alpes a débloqué début octobre une enveloppe de 31 millions d’euros pour créer un musée dédié à Antoine de Saint-Exupéry dans sa maison d’enfance, à Saint-Maurice-de-Rémens (Ain). Or, la somme astronomique et le montage financier envisagé interrogent.

Porte close. En cette froide et grise après-midi de fin octobre, les grilles de la maison d’enfance d’Antoine de Saint-Exupéry à Saint-Maurice-de-Rémens (Ain) sont fermées par une lourde chaîne rouillée.

Plantée au cœur d’un vaste parc arboré de cinq hectares, la bâtisse aux volets tirés, un brin défraîchie, semble être plongée dans une léthargie automnale. Depuis une vingtaine d’années, les projets de réhabilitation se succèdent sans aboutir et le lieu, une ancienne colonie de vacances, ne vit que ponctuellement grâce aux bénévoles d’une association locale.

Cela devrait bientôt changer. Après des années d’atermoiements et de batailles juridiques, la maison de vacances de l’écrivain du Petit Prince devrait bientôt voir une réhabilitation XXL se concrétiser.

Après son rachat par la région Auvergne-Rhône-Alpes en 2020, le manoir a connu un premier lifting de sa façade et des grilles d’entrée. Mais, alors que le projet patinait encore, la collectivité a passé la seconde le 11 octobre dernier pour enfin faire décoller le chantier du « musée Saint-Ex ».

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Après 18 ans sur la scène underground lyonnaise, le Sonic au bord du naufrage

Après 18 ans sur la scène underground lyonnaise, le Sonic au bord du naufrage
La péniche du Sonic, amarrée quai des Etroits (Lyon 5e) depuis une vingtaine d’années.

La péniche du Sonic (Lyon 5e) est en grande difficulté. Des travaux aux coûts faramineux risquent de faire couler ce lieu mythique de la scène underground lyonnaise. Mais ses deux fondateurs ont un projet pour rester à flot. Le cap : poursuivre une aventure qui a suivi les évolutions de la culture alternative sans perdre son esprit punk…

« Le bateau est mort. » Thierry Vignard ne mâche pas ses mots. Ce jeudi soir d’octobre, nous rencontrons le patron du Sonic avec son associé de toujours, Stéphane Bony, dans la cabine de pilotage – inusitée depuis bien longtemps – de la péniche au 4 Quai des étroits (Lyon 5e).

A priori, une journée classique dans le fameux cube rouge de bord de Saône. Des sons étouffés parviennent de la cale en contrebas. L’équipe fait les balances de la soirée dark disco-EBM qui se prépare. Une routine ancrée depuis près de 20 ans dans ce lieu un peu particulier, perdu après la gare de Perrache et comme isolé du centre-ville lyonnais.

Mais Thierry et Stéphane n’ont pas le cœur à la fête. Il y a quelques semaines, lors d’un contrôle technique habituel, l’ultimatum est tombé : tout le fond du bateau est à refaire d’ici un an. L’expertise a mis à jour une corrosion avancée à l’intérieur de la coque. Six mois de cessation d’activité et 300 000 euros de budget nécessaires pour les travaux, les comptes ont été rapides à faire : « C’est la catastrophe », assène Stéphane Bony.

« On est un peu tombés des nues, ajoute Thierry Vignard. Il faut absolument tout démonter, le plancher, les murs, l’électricité… On n’avait pas anticipé ça. »

Un lieu né d’une passion commune

Il est vrai que la péniche a vécu : 90 ans d’existence, dont 18 à accueillir une scène underground incontournable. Punk rock, dark-electro, EBM… La plupart des genres de musique expérimentale rock et new wave y sont représentés. Parmi les groupes passés par le Sonic à leurs débuts, on compte des noms aujourd’hui reconnus : Future Islands, Fontaines DC, Sonic Youth, Feu! Chatterton… De quoi donner envie de donner un petit coup d’œil dans le rétro.

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À Lyon, le sort de Vencorex devient un enjeu national de souveraineté industrielle

À Lyon, le sort de Vencorex devient un enjeu national de souveraineté industrielle
Une centaine de salariés de Vencorex se sont réunis devant le tribunal de commerce de Lyon, mercredi 6 novembre. Ils sont venus défendre leur entreprise, placée en redressement judiciaire.

Les employés de l’entreprise chimique Vencorex, en redressement judiciaire, étaient mobilisés devant le tribunal de commerce de Lyon, ce mercredi 6 novembre. Si un délai supplémentaire d’observation a été acordé, les salariés de Saint-Fons et de Saint-Priest se font peu d’illusions sur leur sort. Les leaders syndicaux nationaux sont montés au créneau.

« On savait que les résultats de l’entreprise n’étaient pas bons mais on ne s’attendait pas à cette situation catastrophique. »

Ayten, commerciale à Saint-Priest pour Vencorex, le sait : la chute de l’entreprise chimique iséroise pourrait faire des victimes lyonnaises. Depuis deux mois, la potentielle reprise de cet important producteur de composants chimiques par son concurrent chinois fait craindre la suppression d’une soixantaine de postes à Saint-Fons et Saint-Priest, où se situe le siège de l’entreprise. En difficulté financière, ce fleuron de l’industrie chimique grenobloise, propriété du groupe thaïlandais PTT GC, a été placé en redressement judiciaire, le 10 septembre dernier.

Ainsi, mercredi 6 novembre, une centaine de salariés se sont rassemblés devant le tribunal de commerce de Lyon, où se joue une partie de leur avenir. À l’image d’Ayten, les manifestants le savent : si la liquidation judiciaire de Vencorex est prononcée, ils perdront leur travail dans les semaines qui suivent.

Tout comme les centaines de salariés de la plateforme de Pont-de-Claix (Isère), en grève illimitée depuis le 23 octobre. Mais, même en cas de reprise, ils n’obtiendraient pas beaucoup mieux…

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