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Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Injures Publiques. Un héritier de la famille Geoffroy Guichard porte plainte contre l’OL

 

 

Un héritier de la famille Guichard porte plainte contre les huit joueurs de l’olympique lyonnais pour injures publiques. Xavier Kemlin, arrière-petit-fils de Geoffroy Guichard, installé à Genève s’estime ainsi victime des paroles chantées par les footballeurs professionnels.

 

 

Dimanche dernier, depuis le balcon de la mairie de Lyon, les joueurs qui célébraient leur victoire en Coupe de France contre Quevilly, ont repris une chanson régulièrement entonnée par les supporters :

 

 

« Emmenez-moi à Geoffroy-Guichard, Emmenez-moi au pays des bâtards, il me semble que la misère serait de supporter les Verts »

 

 

Selon Le Progrès, l’héritier veut mettre les sportifs devant leurs responsabilités. Il est la deuxième personne à porter plainte après le président de l’AS Saint-Etienne.

Pour la halle de la Martinière, la mairie privilégie le gestionnaire du goût

 

Sans surprise, c’est le projet du gestionnaire « Les Producteurs du goût », qui a été retenu par la mairie ce mercredi 2 mai, pour investir la halle de la Martinière de Lyon, comme nous le révélions il y a quelques jours.

 

Face à la candidature de Saveurs du coin,le collectif Halle’Mart porté par plus de 60 habitants du quartier est resté sur la touche.

Pour Gérard Collomb, maire de Lyon, « c’est un projet qui défend l’agriculture locale et les circuits courts et qui insufflera un nouvel élan à ce lieu emblématique. »

 

 

Ayant remporté l’appel d’offre lancé l’an dernier par la ville de Lyon, ce groupement d’intérêt économique réunissant une centaine de producteurs locaux mènera à bien leur projet consistant à vendre des produits régionaux. En tant que gestionnaire du site, ils s’engagent également à réaliser 1,2 million d’euros de travaux pour redonner un coup de jeune à la plus ancienne halle de Lyon, construite en 1838.

 

 

La future halle sera pour l’occasion composée de trois pôles : le comptoir des coteaux du lyonnais, Victor le boulanger et ses sept producteurs de céréales et enfin, Saveurs du coin regroupant 65 exploitations de fruits et légumes, épiceries, viandes et fromage. Dans un communiqué, Les Producteurs du goût, explique que leur  projet a pour fondement « de permettre aux lyonnais d’accéder à des produits locaux de qualité, à un juste prix pour les consommateurs. Un prix sans intermédiaire et tenant compte d’une juste rémunération pour les producteurs. »

 

 

Côté architecture, le budget de l’opération sera de 1 180 000 de dépenses pour les travaux de réhabilitation et de 480 000 pour l’équipement et le matériel. D’ici la fin de l’année 2013, le projet prévoit notamment une ouverture vitrée sur la place Rambaud.

 

 

En lançant son appel d’offre fin 2011, la ville de Lyon a écarté les projets de plusieurs grandes chaînes, en justifiant rechercher un projet respectant les savoirs faire locaux.  La ville s’apprête donc à octroyer aux Producteurs du goût un bail emphytéotique de 35 ans.

Raymond Avrillier, le grenoblois qui a mis le nez dans les petits papiers de Nicolas Sarkozy

Après trois ans de recours administratifs, il vient de démontrer « l’ivresse sondagière » de la présidence Sarkozy. Raymond Avrillier est un vieux routier des procédures judiciaires. Il est aussi le « tombeur » de l’ex-maire de Grenoble, Alain Carignon.

Rares sont les paisibles retraités provinciaux qui ont dû inquiéter autant le chef de l’Etat à quelques jours du second tour de l’élection présidentielle. Raymond Avrillier, ancien élu de la mairie de Grenoble et militant écologiste de la capitale des Alpes, n’a pas eu besoin de faire partie des cercles parisiens pour provoquer un tressaillement médiatique et politique.

Ses outils ? Une bonne connaissance des procédures – aiguisée par 50 ans de syndicalisme –, l’appui d’organisations militantes – « les copains d’Anticor », salue l’adhérent –et plusieurs années de disponibilité dans l’agenda.

« La fin des privilèges »

En juillet 2009, une information lui met la puce à l’oreille. Le premier rapport de la Cour des comptes sur la présidence de la République indique que l’Elysée a versé 392.228 euros en 2008 pour des sondages OpinionWay parus dans Le Figaro et sur LCI. Ces recours multiples aux sondages questionnent Raymond Avrillier.

Celui qui a hérité de ses parents l’esprit montagnard dans sa double définition, « Celle des habitants de la montagne, et celle de la Révolution française », prend la plume pour déposer une requête au tribunal administratif de Paris.

« J’ai symboliquement initié cette procédure dans la soirée du 4 août 2009. La nuit de la fin des privilèges lors de la Révolution française. Trois ans plus tard, la justice m’a donné raison en considérant que les marchés de sondages et les résultats ne relevaient pas de l’immunité présidentielle. Ils étaient communicables à toute personne qui en fait la demande. »

 

Que pensez-vous de son mariage avec Carla Bruni ?

Malgré l’ordonnance, l’Elysée tarde à fournir les pièces demandées. Il faut attendre le 28 mars pour que les précieux documents inaccessibles jusqu’alors, lui soient livrés par cartons entiers désormais.

 

 

« Ce que révèlent ces documents est ahurissant. Entre 2007 et 2009, la présidence de la République a payé une facture totale de 6.351.238,40 euros de sondages sans la moindre mise en concurrence ni appel d’offre ; dont 3 millions aux sociétés familiales de Patrick Buisson, le conseiller d’extrême droite de Nicolas Sarkozy, sur des questions aussi essentielles que : Que pensez-vous de son mariage avec Carla Bruni ? », s’indigne le militant écologiste en roulant une cigarette qui s’éteindra 100 fois au cours de l’entretien.

Hasard du calendrier combiné à la lenteur administrative, les derniers documents lui sont envoyés le 18 avril dernier. Quelques jours avant les scrutins présidentiels. Raymond Avrillier en fourni la preuve en guise de bonne foi, fier de son coup.

 

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Tombeur de rois

Son coup, ce n’était pas une première. Le Grenoblois a plus d’une tête à son tableau de chasse. En plus du titre de maire honoraire de Grenoble, ses trois mandats successifs d’adjoint municipal lui ont déjà permis de mettre à mal un autre système corruptif. Dans la capitale des Alpes, le nom de Raymond Avrillier est rarement évoqué sans la précision «Si… tu sais, le tombeur d’Alain Carignon ». En 1994, c’est effectivement lui, le militant écologiste d’opposition, accompagné d’un journaliste de France 3, qui traduit sur papier le système de corruption qui lie l’ancien maire de Grenoble à la société de la Lyonnaise des eaux.

« Il a fallu attendre plus d’un an pour que la justice se saisisse du dossier. Mais en 1996, Alain Carignon est passé du ministère de la Communication à une cellule de la prison de Villefranche-sur-Saône, construite par la Lyonnaise des eaux! », relève avec amusement le tombeur de rois.

Quand on l’interroge sur cette époque, il formule une esquisse de remord vite nuancé :

« Avec le recul, je pense qu’on aurait dû titrer le livre “Un système corruptif” et non pas “Le système Carignon”, puisque tous les notables en profitait et qu’il existait des cas similaires à Montpellier, Marseille ou Paris. Mais c’est navrant de voir qu’un homme condamné pour corruption, abus de biens sociaux, et subornation de témoins, soit aujourd’hui conseiller officieux du Président de la République. »

La gloriole du pécule

D’abord destiné à devenir enseignant comme son père, Raymond Avrillier a finalement consacré près de 20 ans de sa vie à la politique grenobloise, sans grande lumière.

« Ma réussite est d’avoir re-municipalisé l’eau de Grenoble quand j’étais adjoint en charge de l’assainissement. Nous avions permis 90 millions d’euros d’économies aux usagers. La fonction d’un élu est juste de servir l’intérêt général. Mais si on à l’habitude d’inaugurer les constructions, on n’inaugure jamais les économies », plaisante celui qui propose désormais des formations aux élus, comme pour exercer l’enseignement promis.

 

Tailleur pour dames et messieurs

S’il a duré en politique, il n’est pourtant l’homme d’aucun parti, sinon celui de la petite Association Démocratie Ecologie Solidarité (ADES). Alors on pourrait croire que le thème de la moralisation de la vie politique qui s’est glissé dans la campagne présidentielle hydraterait sa soif de lutte contre la corruption, mais on se tromperait.

« Je réfute les termes de purification, d’assainissement et de moralisation de la vie politique. Je ne suis pas dans un catéchisme centriste ou dans les incantations socialistes. Les outils existent, ils méritent d’être renforcés. Mais tout est déjà en place pour un contrôle par les citoyens et par les élus. La démarche que j’ai effectuée pour les sondages, pourquoi aucun parlementaire ne l’a faite avant moi ? »

Bayrou, Hollande, tous ceux qui ont eu le malheur d’aborder ce thème lors de leur campagne se font tailler un costard aussi finement que Raymond Avriller taille sa moustache. Exceptée peut-être, Eva Joly, qui en plus de ne pas porter de costume, lui a rendu hommage en préambule de son avant-dernier meeting présidentiel à Grenoble.

« Je suis heureuse d’être ici en terre écologiste, qui compte tant de militants de grande qualité et depuis bien longtemps. C’est ici à Grenoble qu’on a mené le combat contre Superphenix, c’est ici qu’on a mené le combat contre la corruption. Je pense naturellement à Raymond Avrillier qui n’a pas arrêté de dénoncer des scandales. Sa dernière réussite concerne les sondages présidentiels. »

 

Jurisprudence et graffitis

Entre les grands scandales, Raymond Avrillier se fait la main sur de plus petites affaires pour s’accaparer quelques jurisprudences. En décembre 2011, comme pour occuper ses vacances d’hiver, le fin limier procédural entame un nouveau bras de fer avec l’administration. Par curiosité, il sollicite via la Cnil les informations le concernant et qui figurent dans les fichiers intéressant la sûreté de l’Etat, la défense ou la sécurité publique. Mais pour seule réponse, c’est le « Secret Défense » qui lui est opposé. Ni une, ni deux, il dépose une requête auprès du Conseil d’Etat. En novembre de l’année suivante, « la juridiction « enjoint au ministre […] de communiquer les informations sollicitées ».

« D’habitude je me défends toujours seul. Mais dans cette affaire, le parquet a fait appel. Ce qui m’oblige à prendre un avocat sur ma petite retraite », se mord-il les doigts.

Pas suffisant pour le décourager. Raymond Avrillier explique mystérieusement qu’il est « sur un nouveau filon », comme pour exciter notre curiosité. « C’est sur la campagne de 2007 ». Mais nous n’en saurons pas plus.

Et quand on lui demande ce que lui, pense du mariage de Nicolas Sarkozy avec Carla Bruni ?

« Je m’en moque mais je constate que celui qui a opposé la vie privée lors de son mariage était bien plus sensible que ce qu’il dit à l’opinion publique sur cette union », plaisante-t-il en repartant le long des murs tagués du rectorat.

#Raymond Avrillier#Sondages

A qui Bayrou va-t-il offrir ses électeurs ? A personne, répondent les Modem de Lyon

Le président du Modem a déclaré qu’il s’exprimerait de façon officielle à la suite du débat télé entre les deux candidats à l’élection présidentielle. François Bayrou ne devrait donner aucune consigne de vote. A Lyon, Eric Lafond, candidat du Modem aux municipales de 2008 et à celles de 2014, a défloré ce mercredi le secret de polichinelle. Dans un communiqué intitulé « l’indépendance exclut le ralliement », il déclare :

 

« Faute d’accord (…), nous n’appelons pas à voter pour l’un ou l’autre des candidats »

 

Plusieurs militants du Modem à Lyon font depuis plusieurs jours déjà la promotion du vote blanc, par le biais des réseaux sociaux.

 

Comment on a raté la visite guidée du Grand Stade par Jean-Michel Aulas

Un bus était ce mercredi spécialement affrété pour faire le tour du chantier du Grand Stade de l’OL, à Décines, sur le terrain du Montout. Il est parti sans nous. On ne s’est pas avoués vaincus, et nous sommes allés sur place par nos moyens. Le chantier, on l’a donc vu de près puisqu’on s’est garé dedans. Et on a pu assister aux côtés des ouvriers à l’arrivée du fameux bus, sur les abords du chantier et, à sa suite, d’une flotte de voitures de police.

 

« C’est qui ? Un ministre ? » nous a demandé l’un d’eux. « Tout ça pour Aulas ? » En effet, un petit comité d’accueil composé d’opposants au projet d’OL land s’était préparé à cette venue inespérée du président du club de foot, auquel ils avaient réservé quelques mots doux. Nous, en dehors du bus, on les a entendus de près. Dans un langage fleuri, des habitants du quartier, des « indignés » postés sur le terrain du dernier fermier de Décines qui doit être exproprié, ont exprimé leur colère, à l’aide de pancartes, de mimiques et de gestes assez clairs. La police a procédé à l’arrestation musclée du plus énervé d’entre eux.

 

Et concernant le chantier ? Pour le moment, il s’agit d’une grosse motte de terre circonscrite, hérissée de pelleteuses et de casques jaunes. Jean-Michel Aulas espère voir le match d’ouverture du prochain Euro s’y dérouler en 2016.

 

 

Une vidéo de lequipe.fr

Trois jours plus tard… série d’excuses après le chant anti-Stéphanois

Dimanche après-midi, de l’hôtel de ville de Lyon, les joueurs de l’OL brandissaient la coupe de France pour les supporters. Ils ont aussi chantaient « emmenez moi aux pays des bâtards ». Le chant hostile à l’AS Saint-Etienne.

 

Trois jours après, l’heure est aux excuses.
Après le capitaine Cris, celui qui tenait le micro, l’attaquant Alexandre Lacazette, a fait son « mea culpa »(sic) sur son compte Facebook :

 

« Je suis désolé de l’image que j’ai pu donner lors de la célébration du titre de la Coupe de France, à l’Hôtel de Ville, en entonnant avec un des groupes de supporters une chanson sur le club de l’AS Saint Etienne.
Je présente donc mes excuses au club de l’AS Saint Etienne, à ses dirigeants, aux joueurs, à tous ses salariés et à ses supporters.
Je peux comprendre que ça ait heurté et dérangé mais nous n’avions pas pour but de manquer de respect à notre club voisin, d’autant plus que je connais et apprécie plusieurs joueurs du club.
Je reste néanmoins un joueur de l’Olympique Lyonnais, proche de tous les supporters de mon club. »

 

 

Avant lui, l’Olympique lyonnais s’était aussi excusé à travers un communiqué publié sur son site. Même si son président, Jean-Michel Aulas a expliqué aux journalistes, ces deux derniers jours, que « bâtards n’est pas une insulte ».

 

Il s’est dit également « offusqué par la réaction démagogique du président de l’AS Saint-Etienne », Bernard Caïzzo, qui a décidé de porter plainte.

 

L’ASSE va saisir le Procureur de la République alors que la Fédération française de football a annoncé mardi que le Conseil national de l’éthique se saisirait «des propos injurieux tenus en public par des joueurs de l’Olympique lyonnais, à l’encontre des supporters stéphanois».

 

 

Ce mercredi soir, le maire de Lyon, Gérard Collomb, y est également allé de son communiqué en « s’associant aux excuses » présentés par l’OL. Et pour preuve de la sincérité de ses excuses, il évoque le Pôle métropolitain en cours de création :

 

« je le fais avec d’autant plus de conviction que nous sommes en train, aujourd’hui de créer un pôle métropolitain avec Saint Etienne et que la coopération entre Lyon et Saint Etienne va s’intensifier dans les prochaines années. »

 

Des personnalités politiques de la Loire s’étaient exprimées sur le sujet avant le maire de Lyon. Tout est politique.

 

 

200 policiers manifestent pour la deuxième fois dans les rues de Lyon

Deux fois en une semaine. Les policiers lyonnais avaient déjà manifesté jeudi 26 avril suite à la mise en examen pour homicide volontaire d’un policier qui avait tué un délinquant en fuite à Noisy-le-sec. Ce premier rassemblement à Lyon avait lieu le lendemain d’une action identique sur les Champs-Elysées à Paris.

 

Ils ont remis ça le 1er mai vers 22 heures. Selon plusieurs sources, ils étaient environ 200, réunis de nouveau place Bellecour.

 

 

Cités par europe1.fr, des policiers ont dénoncés « le manque de moyens et de considération » :

 

« Il vaut mieux être délinquant que policier aujourd’hui et je trouve cela pas normal » (…) « les délinquants sont mieux considérés que nous, ils sont mis hors de cause alors qu’ils devraient être mis en prison. »

 

 

Ce rassemblement du 1er mai n’a pas été officiellement appelé par les syndicats de policiers.

 

A lire sur europe1.fr

 

 

Greenpeace a des ailes : un militant pénètre dans la centrale nucléaire du Bugey

Nouvelle action médiatique de Greenpeace. Après être entrée en décembre à pied dans une centrale nucléaire, l’organisation écolo a fait se poser un de ses militants en paramoteur (une sorte de parapente) sur le toit d’un réacteur de la centrale du Bugey. (suite…)

1er mai à Lyon : « Faut pas que Sarkomence »

Comme annoncée, la traditionnelle manif du 1er mai a pris une couleur très politique. A Lyon, ils étaient 20 000 (selon la CGT) et 10 000 (selon la police) à rejoindre Bellecour de la place Jean Macé. Signe de l’entre deux tours : l’autocollant « Le 6 mai 2012 Faut pas que Sarkomence » se portait haut sur la poitrine. (suite…)

#FSU#Solidaires

« Emmenez-moi au pays des bâtards » : les joueurs de Lyon entonnent un chant anti-stéphanois

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