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Après les élections locales, que reste-t-il d’En Marche à Lyon ?

[Cartes et analyse 4/4] En Marche a-t-il disparu de Lyon après ces élections municipales et métropolitaines ? Les résultats ont été plutôt cinglants. Fief de la « macronie », trois ans après le mouvement présidentiel, bien lancé par Gérard Collomb sur ses terres, a connu bien peu de victoires électorales. Et il s’est en plus divisé.

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Emmanuel Macron a pris le temps de prendre des photos à Lyon avec les candidats prévus de longue date. (visuel via le FB de JL Touraine)

Il y a bien évidemment avant tout les têtes de gondoles : Gérard Collomb et David Kimelfeld. Deux anciens socialistes, passés à « En marche » sous la houlette du premier. Et passés à la trappe.

À Lyon, En Marche perd ses deux plus grosses collectivités

Concurrents en 2020, ils ont exposé les divisions locales du mouvement présidentiel avec lequel le second, président de la Métropole de Lyon, a peu à peu pris ses distances. Principales collectivités dirigées par des marcheurs, Lyon et la Métropole de Lyon ont donc été perdues. Un bilan lourd pour le jeune mouvement. La division n’explique pas totalement la défaite mais elle rendait dès le départ la victoire bien compliquée.
Trois ans après l’accession d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, portée notamment par Gérard Collomb, ils ne sont plus qu’une trentaine d’élu·es (sur 150) au conseil de la Métropole de Lyon. Dont certain·es, issu·es des rangs « collombistes », élu·es sur des listes d’alliance avec la droite. Au conseil municipal de Lyon, on n’en compte plus que 12 (issu·es des listes de Georges Képénékian et de Yann Cucherat).

Dans la Métropole de Lyon, deux « victoires » grâce à des socialistes

Derrière eux, la liste des candidat·es investi·es ou soutenu·es par En Marche ayant connu la défaite est assez longue. Commençons par les seules « victoires ». Et elles ne viennent même pas d’historiques du mouvement. Il s’agit des listes listes d’Hélène Geoffroy à Vaulx-en-Velin et de Muriel Laurent à Feyzin. Deux maires sortantes socialistes.
Pour le reste, c’est une suite de défaites parmi les investi·es, les soutenu·es ou les soutiens de Gérard Collomb et David Kimelfeld. Des proches de Gérard Collomb n’ont pas réussi leur réélection.
C’est le cas de Nathalie Frier à Saint-Fons ou de Roland Crimier à Saint-Genis-Laval.
La première battue par une liste d’union de la gauche et le second par une autre liste centriste. Tout comme Renaud George, maire sortant de Saint-Germain-au-Mont-d’Or et membre de la direction de campagne de Gérard Collomb aux métropolitaines.

Sans ancrage, aucun espoir dans des bastions de droite ou de gauche

D’autres avaient une tâche compliquée. Comme Florence Asti-Laperrière à Écully, Julien Ranc à Tassin-la-demi-Lune ou Philippe Schmidt à Sainte-Foy-lès-Lyon dans trois communes solidement tenues par la droite.

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