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Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

C’est bien beau d’être artiste #3 : Emanuel Campo, la toux et l’orateur

Jeune auteur de poésie qui se partage entre Lyon et Dijon, Emanuel Campo est aussi à l’aise sur scène ou en chanson.

En attendant la sortie de son premier recueil de poésie, après avoir créé et mis en scène en Bourgogne le spectacle Identité M.C., mêlant poésie, spoken word et théâtre au sein de la compagnie Etrange Playground qu’il dirige, il sera très prochainement publié dans la revue de poésie N4728. L’occasion de le soumettre à notre questionnaire « Orgueil et préjugés ».

 

– Votre premier geste artistique ?

S’il devait n’en rester qu’un, j’espère qu’il est à venir.

– Avec lequel de vos parents pensez-vous avoir un problème ?

Je n’en suis pas au point de les appeler « mes géniteurs », donc si problème il y a, il n’est pas là. Je ne pense pas qu’il faille avoir un problème avec quelqu’un ou encore s’enfermer dans une névrose ou dans une souffrance pour créer. Dans ce cas, on limite son parcours à un certain déterminisme. Au contraire, je sens que c’est en s’ouvrant au mouvement du monde qu’on arrive à agir sur celui-ci. C’est comme quand t’es pris dans la foule place des Terreaux pendant la fête des Lumières : pour revenir en arrière, suit le courant et fait le tour du pâté de maisons plutôt que de retourner sur tes pas et de te prendre la foule en pleine face.

 

– Quelle pratique artistique trouvez-vous intolérable ?

Le VJing. Ou encore le VJing associé à un DJ set d’electro joué par une personne asociale qui se cache derrière son Mac. Genre « DJ Liste de lecture » featuring « DJ Diaporama ».

 

– Quelle est la plus grosse arnaque artistique ?

Question difficile. Je n’ai jamais compris l’engouement que peuvent parfois susciter la rentrée littéraire, le R&B contemporain ou le patinage artistique. Les arnaques ne viennent peut-être pas des artistes eux-mêmes, mais souvent du discours des personnes chargées de les promouvoir. Au final, l’industrie est peuplée de travailleurs qui ne cherchent juste qu’à faire leur beurre. Posons-nous peut-être la question de qui se cache derrière l’arnaqué ?

 

– Votre pire souvenir en concert ou de lecture ?

Je n’ai pas encore de souvenirs laborieux de concert. C’est plutôt lors de spectacles ou pour des lectures que certaines fois ça a été dur… Soit en plein jeu, je me demande si j’ai bien fermé la voiture à clé, et là c’est complètement de ma faute. Soit c’est l’orga ou les personnes que tu rencontres qui te laissent un souvenir impérissable. Souvent les pires souvenirs sont en fait les plus drôles : une fois, j’ai été invité dans une radio associative pour lire un texte de Frantz Fanon. La journaliste ou animatrice qui n’avait pas compris la proposition m’interviewe et me pose une question du genre « C’est quand même étonnant que vous fassiez du slam alors que vous semblez avoir une culture littéraire ». Il m’est alors venu à l’esprit les paroles d’une célèbre chanson d’Orelsan… (ndlr : Sale P*te)

 

– Quelle personnalité politique serait le plus en phase avec votre travail ?

Je connais un paquet de petits rigolos qui répondraient Youssou N’Dour ! Non, mon travail d’écriture n’a aucune portée politique en soi. Il devient politique à partir du moment où une autre personne s’en saisit pour réagir. La politique est le domaine des convictions pas celui de la vérité, de la sensation ou du doute. En revanche, je considère que lorsque je participe à l’organisation d’un événement culturel dans le cadre d’une direction artistique, qu’un public se déplace et qu’il a la possibilité de s’exprimer lors de cette manifestation publique, ce travail là prend forcément une tournure politique. Mais pas partisane. Donc la personnalité qui serait le plus en phase avec ce travail dans ce cas là serait Monsieur Loyal du cirque !

 

– Le dernier produit culturel consommé ?

Je suis en train de lire le roman L’Apprentissage de la ville, de Luc Dietrich et depuis plusieurs mois j’écoute régulièrement l’album Balance, d’un jeune groupe anglais Sound Of Rum.

 

– Avez-vous déjà sacrifié votre art pour de l’argent ?

Je n’ai pas encore eu l’occasion d’accepter une commande qui s’éloignerait de mes projets personnels habituels. Personnellement, je n’ai pas la discipline nécessaire pour faire sérieusement un truc qui ne m’intéresse pas. Faudrait peut-être que je m’y mette, juste un coup pour voir. On verra les frais qu’engendrera la naissance du petit dernier… Acceptons qu’il existe des artistes qui accordent moins d’importance que d’autres à leurs œuvres et qu’ils n’en demeurent pas moins des personnalités intéressantes qui font du bon taf.

 

– Et sinon, vous avez un vrai métier ?

Il est en sommeil dans une boîte que j’ouvre de temps à autres. Je n’ai pas encore le recul nécessaire pour savoir s’il vaut mieux avoir plusieurs cordes à son arc ou bien plusieurs flèches sur la même corde. On peut vivre un temps de son activité artistique mais il faut accepter l’idée que la roue tourne, et heureusement. Il s’agit plutôt comme le chantait Nina Simone « do what you gotta do ». Je considère chacune de mes activités comme la continuité de la précédente qu’il s’agisse d’artistique ou non. N’oublie pas que là tu interviewes un bourgeon et que je ne sais pas encore quelle abeille viendra me butiner. Laisse moi vingt ans et je te réponds du tac o tac !

 

 


 

Extrait 1.

 

Dans une chambre

Les poings contiennent le monde…

 

Quand la moindre pause devient exil

Chaque poche est une soute.

Le repos a un parfum d’appel

Sous les palmiers et les pales des hélices.

Jamais vraiment assis puisque l’esprit

Lui

est vertical.

Dans ce monde

en verlan

Plancher et plafond donnent sur le même rubixcube.

 

Quand mon asthme prend la voix du réacteur

Quand chaque orteil est un isthme

Quand mon extase provoque un séisme

Quand ma toux vole le talent de l’orateur

Quand l’heure à laquelle je pose les aiguilles lèvent le camp

Les villages de forains sont les seules baskets que je chausse.

 

(Je vois se profiler une cible à l’horizon – je le sens c’est le moment – il me faut tailler quelques flèches.)

Alors j’en suis là, fissure prête à péter le barrage.

 


 

Extrait 2.

 

Je suis ta langue langue

celle qui se débarrasse du corps

qui abandonne donne les définitions.

 

Accepte le mouvement de mon siphon

reçoit le french kiss de ma bouche hermaphrodite.

 

Comprends que je vaux plus qu’un jeu de mots

que mes formes accueillent autant le calibre que la caresse.

 

Le monde devient trop simple pour ma complexité

ma terre est celle des astronautes.

 

Plus qu’une faiseuse d’ondes, je suis un faisceau

voile sans blason sur une mer qui porte le nom du son

 

de mon sillon

ne restera qu’un atome

entier comme une planète

clamant sous les cheveux

que chaque langue

langue shaquille o’neil

chaque langue

naît d’une traduction.

 

Emanuel Campo

Deux extraits de texte du spectacle « Identité M.C. » par la Compagnie Etrange Playground, 2011.

 

 


 

Nous avions les ongles plantés dans l’immensité du monde. Nos doigts transperçaient l’horizon. Là, nous n’avions que la mer comme ancre et nous nous y accrochions comme des morts de faim car on nous tirait PAN, nous tirait PAN par les chevilles, vers des villes qui n’en étaient pas, des villes d’autres, faites par d’autres douleurs que les nôtres, des villes monochromes, des espaces d’un autre héritage, des villes de continents lointains et fermés, des villes tracées par les boulevards de la Nation, des villes éclairées par des constellations électriques, des réverbères froids, lourds, enracinés, plombés, des réverbères qui toussaient une couleur si étrangère à nos astres que nous aurions pleuré à chaque instant le soleil de notre enfance.

 

Nous avons griffé la mer si profondément dans cette lutte, si bien que

Nous nous sommes débattus quand on jetait nos pieds par-dessus port, si bien que

Certains d’entre nous ont même oublié l’intégrité qui les liait au monde,

Si bien que la rage des peuples giclait de nos mouvements.

Nous étions un flux.

Nous sommes un flux.

Nous fléchons le monde.

Courant de guerre entre un ciel et des terres qui s’effritent.

 

On nous tirait featuring la fatalité – plus tard nous apprenions que c’était l’Histoire. Mais l’Histoire a piétiné les faits, et nos identités sont devenues miettes.

 

Emanuel Campo

extrait de L’étrange, revue Némésis n° 15, 2009

La manif contre l’extrême-droite interdite de Vieux Lyon

Ainsi en a décidé la préfecture du Rhône pour des raisons d’ordre public, justifie-t-elle.
Ce samedi 14 janvier, un nouveau groupuscule d’extrême droite, les Jeunesses nationalistes, organise une manifestation pour « rendre hommage aux soldats français morts en Afghanistan ».

Il y a quelques semaines, quand ils ont eu vent de l’information, les militants du Collectif 69 de Vigilance contre l’Extrême-Droite, qui rassemble une trentaine d’organisations de gauche*, ont décidé d’organiser une contre-manifestation, notamment pour demander la dissolution de ce groupuscule dont l’idéologie, disent-ils, « se rapproche de celle des régimes nazis et fascistes du siècle dernier ».

Symboliquement, ils voulaient que cette manifestation passe par la rive droite de la Saône, du côté du Vieux Lyon, un quartier marqué ces derniers mois par la multiplication de dégradations et d’agressions qui portent la marque de l’extrême-droite.
Mais la préfecture Rhône a refusé. Une de ses portes-parole explique :

« Les manifestants d’extrême-droite voulaient aller de la place Carnot à la place Bellecour. Mais il était difficile d’assurer l’ordre public dans cette configuration-là. C’est pour cela que nous avons décidé de cantonner l’extrême-droite sur la rive droite de la Saône, à Saint-Jean ».

L’extrême-droite ira donc, à partir de 15h00, de la place Carnot (Lyon 2e) à la place Saint-Jean. Le pont qu’empruntera le cortège sera ensuite fermé.

Les contre-manifestants seront, eux, cantonnés sur la rive gauche de la Saône puisque leur cortège partira à 14h de la place Gabriel Péri, à la Guillotière (Lyon 7e) pour aller jusqu’à la place Bellecour en passant par la place des Terreaux et la rive gauche de la Saône. Tous les ponts de la Saône seront bloqués ce samedi après-midi pour éviter les contacts entre les deux groupes.

Les organisateurs de la contre-manifestation jugent « inadmissible » la décision de la préfecture de leur interdire le Vieux Lyon. Armand Creus, conseiller régional Front de gauche :

« Ces groupes d’extrême-droite considèrent que le Vieux Lyon est leur territoire. Cette manifestation avait aussi pour but de montrer qu’on ne veut pas leur laisser cet espace public. Nous voulons que les blacks, des homosexuels ou les militants antifascistes puissent s’y balader sans crainte ».

Dans un communiqué de presse, diffusé ce vendredi après-midi, le Collectif 69 de Vigilance hausse le ton et dénonce la « stratégie catastrophique » de la préfecture qui, selon ce collectif, « portera l’entière responsabilité des exactions racistes et xénophobes que la manifestation néonazie risque d’entraîner » :

« Des habitants de Saint-Jean avaient déjà dû subir la Marche des cochons le 14 mai derniers organisés par les Identitaires (…). La préfecture montre donc qu’elle abandonne le Vieux Lyon aux groupuscules nationaux-socialistes (…). que va-t-il se passer après la manifestation lorsque les barrages de police seront levés ? De nouveau des agressions, des bars et restaurants saccagés ? »

 A lire sur Rue89Lyon : Le Vieux Lyon ne veut pas devenir « Facho Land »

*Collectif 69 de Vigilance contre l’Extrême-Droite : MFPF, RESF, CGA, CNT, Sud éducation, Solidaires, la CGT vinatier et CGT éducation, CRASS, PG, le PIR, NPA, GU, PS, PCF, SOS RAcisme, LDH, le CRI, UJFP, Les Voraces, La Rafal, Résistance Citoyenne Ouest Lyonnais, Ras l’Front, MRAP, Jeunes Ecologistes

> Article modifié à 17h11 avec le communiqué du Collectif 69 de Vigilance contre l’Extrême-Droite

Chapitre 5 – « La loi naturelle »

Siège de la Région Oropotamie, 20 mai 2014

«Entrez, cher monsieur, entrez !»

Domitien  affiche la mine obséquieuse de ses meilleurs jours. Avec empressement, il ouvre grand la porte capitonnée de son bureau. Éternel polo bleu clair, sac à dos accroché à une épaule, Jacques-Yves Bardamu patientait dans l’antichambre. Cet explorateur honoraire des pôles et des profondeurs sauvages, philosophe à ses heures, est un peu le Diogène de Sinope du groupe écologiste, cultivant un regard qui se veut sarcastique sur le petit théâtre de la politique régionale.

(suite…)

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Législatives : quels candidats UMP dans le Rhône ?

La  commission nationale d’investiture de l’UMP, qui s’est réuni le 11 janvier, a non sans mal, selon Le Progrès, « dégagé plusieurs axes ».

Elle a tout d’abord reconduit l’ensemble des députés sortants dans les circonscriptions suivantes :

 

    1ere (5e, 2e, 7e, 8e et une partie du 9e arrondissements de Lyon) : Michel Havard
    5e (Nord du Grand Lyon, cantons de Caluire-et-Cuire, Limonest et Neuville-sur-Saône) : Philippe Cochet
    8e (Nord du Rhône, cantons de Amplepuis, L’Arbresle, Le Bois-d’Oingt, Écully, Lamure-sur-Azergues, Tarare et Thizy) : Patrice Verchère
    9e (Beaujolais, cantons d’Anse, Beaujeu, Belleville, Monsols, Villefranche-sur-Saône) : Bernard Perrut
    10e (Monts du Lyonnais, cantons de Saint-Genis-Laval, Saint-Laurent-de-Chamousset, Saint-Symphorien-sur-Coise et Vaugneray) : Christophe Guilloteau
    13e (Est du Grand Lyon, cantons de Décines-Charpieu, Meyzieu, Saint-Priest : Philippe Meunier.
    12e (Ouest du Grand Lyon, cantons d’Irigny, Oullins, Sainte-Foy-lès-Lyon, Tassin-la-Demi-Lune) : une  incertitude concerne Michel  Terrot qui ne s’est pas officiellement porté candidat.

 

Concernant la 4e circonscription du  Rhône (Est de Lyon), celle occupée par Dominique Perben jusqu’en juin prochain, la décision a été « réservée », depuis que l’ancien ministre de la Justice a annoncé lundi son  retrait de la vie politique. Dans l’ancien fief de Raymond Barre, le conseiller régional (UMP), Pierre Berat, a annoncé dès lundi son intention de se présenter.

 

S’agissant de la 3e circonscription (Sud-Est de Lyon), même attitude. La commission d’investiture n’a pas encore tranché  en faveur de l’actuelle secrétaire d’Etat à la Santé, Nora  Berra, qui brigue l’investiture. Celle-ci pourrait être investie dans la 4e. Selon Le Progrès, le commissaire général à l’investissement, René Ricol, pressenti également pour la 4e circonscription, a décliné  l’offre.

La vice-présidente du Conseil général du Rhône, Dominique  Nachury, ancienne maire du 6e arrondissement de Lyon, a obtenu  l’ensemble des votes au sein  de la fédération du Rhône UMP et serait mieux placée que Pierre  Bérat. Si Nora  Berra part dans la 4e, Lionel Lassagne pourrait être investi dans la 3e.

 

 

Pour les autres circonscriptions  :

    2e (Lyon-Croix-Rousse) : Emmanuel  Hamelin qui a déjà  été  député  de  cette  circonscription entre  2002 et 2007. Il pourrait toutefois y avoir une primaire avec la radicale (valoisienne) Fabienne Lévy.
    6e (Villeurbanne) : Emmanuelle Haziza.
    7e (Nord-Est du Grand Lyon) : Yann  Compan, secrétaire départemental adjoint de l’UMP.
    11e (Givors et sud du Rhône) : Georges Fenech. L’actuel président de la Miviludes a été élu en 2007 mais a été ensuite  invalidé. Son ancien suppléant, Raymond  Durand  (Nouveau  Centre), maintient sa candidature.
    14e (Sud-Est du Grand Lyon) : Christophe Girard ( conseiller municipal de Vénissieux).

A noter que c’est le Conseil national de l’UMP, qui doit définitivement trancher cette questions des investitures.

 

 

 

A lire sur leprogres.fr

 

A Lire également, une géographie électorale de la 4e circonscription : Qui pour reprendre l’ancien fief de Raymond Barre ?

 

 

 

#Raymond Barre

Pas de congé naissance pour les lesbiennes assermentées ?

Un congé naissance refusé à une policière lesbienne, qui serait déjà victime d’homophobie dans son service depuis deux ans,  suscite un tollé chez Flag !, l’association des personnels LGBT de la police et de la gendarmerie. Selon le Progrès et le magazine Têtu, le règlement général d’emploi de la police nationale (RGEPN) accorde en effet trois jours de relâche à chaque fonctionnaire dont la partenaire vient d’accoucher. Un texte qui ne s’appliquerait pas aux couples homosexuels, mais qui bénéficierait, habituellement, de certaines largesses de la part de l’administration. Aujourd’hui, l’association Flag ! craint que ce dossier crée un précédent et que les couples homosexuels se voient systématiquement refusés le droit aux congés naissance, relançant, par la même, les débats sur l’homoparentalité.

 

Aller plus loin :

 

Lire notre article : 2 filles et 1 couffin.

 

 

Lyon est-elle fermée à l’ouverture des données publiques?

Numérique / La mise en ligne du site opendata.gouv a donné le ton pour 2012 : les institutions publiques sont invitées à « la transparence », en mettant en ligne l’ensemble de leurs données. Des collectifs se sont créés pour faire du lobbying auprès des autorités publiques. A Lyon, on s’éveille tout juste au principe, les volontés politiques sont encore discrètes. Un groupe indépendant, opendata69, tente toutefois de faire émerger le débat autour d’enjeux locaux majeurs de l’opendata, tels que les transports en commun. (suite…)

Sarkozy voudrait séduire les chefs d’entreprise à Lyon

Le programme est quasi bouclé : une visite sur le site industriel du groupe fabricant d’électroménager Seb, dans l’Isère, suivie d’un « grand rendez-vous » donné aux leaders économiques à Lyon. Nicolas Sarkozy a ainsi prévu son périple dans la région le 19 janvier prochain, au lendemain du sommet social « pour l’emploi » à l’Elysée. Objectif du président de la République : mener une opération séduction auprès de plusieurs milliers de chefs d’entreprise qu’il veut voir réunis sur le site d’Eurexpo, autour d’un des grands thèmes économiques de la campagne présidentielle, la valorisation de la production française.

 

 

Législatives : qui pour reprendre l’ancien fief de Raymond Barre ?

Tribune / L’annonce du retrait de Dominique Perben de la vie politique, lundi 9 janvier, a considérablement ouvert le jeu dans la 4e circonscription du Rhône, autrefois spécialement taillée pour Raymond Barre. (suite…)

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#Raymond Barre

2012 : Pierre, électeur pied-rouge puis pied-vert

A voté / « Parcours d’électeurs » est une nouvelle série à suivre sur Rue89Lyon, qui devrait nous mener jusqu’aux prochaines élections, présidentielles puis législatives. Le principe : des portraits d’individus réalisés à travers le prisme de leurs votes, des virages qu’ils ont pris pour certains et de leurs intentions, claires ou encore floues, pour 2012. On commence par Pierre, 67 ans, retraité de l’éducation nationale, passé du rouge au vert. (suite…)

Usine Veninov : le Grand Lyon et Rhône-Alpes rallument la chaudière

Depuis sa mise en liquidation en juillet 2011, l’usine de toiles cirées est occupée par plusieurs dizaines de salariés, sur les 88 que comptaient cette entreprise historique de Vénissieux. Ils s’opposent au démantèlement de « leur » outil de production et maintiennent l’espoir d’une reprise par un investisseur. Mais des températures négatives remettaient en cause leur stratégie d’occupation. Explication. (suite…)