Les bancs qui entourent la place Louis Pradel sont détournés par les skateurs, en bonne entente avec les badauds installés.Photo : MA/Rue89Lyon
[Série | Sport dans la ville] Certains sports aujourd’hui présents aux Jeux Olympiques ont vu le jour dans la rue. C’est le cas du skate, ardemment défendu par ses adeptes, qui revoient les codes du mobilier urbain et réinventent la ville. Reportage à « HDV », mythique spot de skate dans le 1er arrondissement de Lyon.
Les skateurs ont un certain sens de la créativité. Ils s’approprient un lieu, le façonnent à leur image. À Lyon, la place Louis-Pradel (Lyon 1e) en témoigne parfaitement. En ce lourd après-midi de juin, une barre de fer est coincée dans une plaque d’égout. Elle pointe vers le ciel. Un skateur s’élance et s’en sert comme tremplin. Il tombe, laisse échapper un cri d’irritation, puis recommence.
Chaque jour, ils et elles sont des dizaines de skateur.euses à se retrouver sur à “HDV” (Hôtel de Ville), dans leur jargon. Un espace de liberté et d’expression, niché entre l’Hôtel de Ville et l’Opéra National de Lyon.
À Lyon et ailleurs, « tous les skateurs » connaissent « HDV »
« Ce “spot” est au cœur de la ville, tous les skateurs le connaissent », assure Enzo, assis sur un muret. Il a la vingtaine et skate depuis 11 ans. “Même si le commissariat est juste à côté, explique-t-il en pointant du doigt le bâtiment, à quelques mètres devant lui, les flics ne nous disent rien, ils doivent nous connaître à force”. Il sourit et sort une cigarette.
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Le tribunal judiciaire de Lyon a accordé le renvoi au 23 août du dossier relatif à l’occupation d’un bâtiment quai Arloing (Lyon 9e) par le collectif Solidarité entre les femmes à la rue.Photo : Justine Machado
Débutée le 19 juillet, l’occupation d’un bâtiment quai Arloing (Lyon 9e) par environ 80 femmes sans-abri continuera au moins jusqu’au 23 août prochain. Le tribunal judiciaire de Lyon a accordé un renvoi au collectif Solidarité entre femmes à la rue, qui a initié le squat dans cet immeuble détenu par Grand Lyon habitat.
« Le tribunal accorde le renvoi au 23 août ». La courte phrase prononcée ce vendredi par une juge du tribunal judiciaire de Lyon fait toute la différence pour la vingtaine de femmes du collectif Solidarité entre femmes à la rue présentes à l’audience. L’occupation du bâtiment du 40 quai Arloing (Lyon 9e) se poursuivra donc (a priori) sans expulsion jusqu’à mi-août. Les 80 femmes sans-abri qui s’y trouvent pourront continuer de dormir avec un toit sur la tête. Un soulagement après l’incertitude des deux derniers jours.
Mercredi 24 juillet, le collectif a appris sa convocation au tribunal judiciaire de Lyon. Avec un délai si court, impossible pour les membres de préparer leur défense. L’avocat Baptiste Bruggeman a été dépêché en urgence la veille de l’audience par le collectif.
« Il nous faut la possibilité d’étudier toutes les pièces de Grand Lyon Habitat dans les détails et que je puisse bâtir un dossier avec les pièces de mes clients, plaide l’avocat. Compte tenu du nombre de femmes [présentes dans le bâtiment] et de la gravité de la décision qui pourrait être prise par la juridiction, j’avais besoin de temps pour d’expulsion, c’est pour ça que j’ai demandé un renvoi. »
Le collectif Solidarité entre femmes à la rue a décidé d’investir l’immeuble le 19 juillet dernier pour y installer des femmes et des enfants sans-abri. Le bâtiment choisi avait déjà été investi en juillet 2019 par un groupe de personnes sans-papiers. La Métropole de Lyon en avait fait un de ses premiers squats « conventionnés », via un contrat passé avec les habitants, pour assurer des conditions de vie dignes en échange d’une date de sortie. En septembre 2022, l’immeuble, dont le bailleur social Grand Lyon Habitat est propriétaire, s’était retrouvé vide. Jusqu’au 19 juillet dernier.
À Lyon, des femmes sans-abri toujours sans logement d’urgence
Anaïs Belouassa-Cherifi (LFI), élue députée de la 1e circo du Rhône le 7 juillet dernier, est venue apporter son soutien au collectif. « C’est un sentiment de soulagement. Évidemment, il faut trouver des solutions plus pérennes à toutes ces femmes, enfants et familles, qui seraient sans ça à la rue », réagit-elle.
Parmi les 200 femmes et enfants que compte le collectif, seules 80 personnes occupent le bâtiment. Les autres vivent toujours dans la rue et sont livrées en permanence à ses dangers. « Je n’ai pas pu avoir une place dans l’immeuble. Je suis toujours dehors à me balader dehors avec mes enfants, témoigne Fatiha (le prénom a été modifié) les yeux embués. On est toujours en larmes, ça ne va pas. »
L’occupation du bâtiment quai Arloing s’est faite quelques jours après que la Métropole de Lyon a annoncé, le 15 juillet dernier, qu’elle arrêterait temporairement la prise en charge de nouvelles nuits d’hôtels pour les femmes isolées avec des enfants de moins de trois ans. La décision intervient dans un contexte de tensions entre la Métropole de Lyon et l’État. Cette dernière est censée gèrer le dispositif d’hébergement d’urgence pour les autres publics, mais le système est complètement saturé. 14 000 personnes sont encore en attente d’un hébergement dans la métropole.
Interrogée à ce sujet, la députée insoumise juge que « l’État est défaillant et qu’il ne remplit pas son rôle de protection des personnes vulnérables. » Anaïs Belouassa-Cherifi sollicite aussi les collectivités : « Même si ce n’est par leur compétence, mais celle de l’État, il faut qu’au niveau local la Ville et la Métropole logent. »
La députée Anaïs Belouassa-Cherifi (LFI) est venue apporter son soutien au collectif Solidarité entre femmes à la rue lors de l’audience ce vendredi 26 juillet. Photo : Justine Machado
Ce qui est déjà en partie le cas, même si les initiatives sont insuffisantes pour régler la crise du sans-abrisme dans l’agglomération lyonnaise. La Ville de Lyon a un nouveau projet en tête pour cet été. Elle envisage de réhabiliter et louer pour un an un immeuble de la SNCF, à Vaise (Lyon 9e). Une solution qui pourrait loger 50 à 60 personnes, selon les détails de Sandrine Runel (PS) à Rue89Lyon.
Si la décision du 23 août prochain du tribunal judiciaire de Lyon venait à annoncer l’expulsion du bâtiment quai Arloing, toutes les femmes du collectif Solidarité entre femmes à la rue ne sont pas assurées d’être relogées.
Des manifestations ont lieu presque tous les samedis à Lyon.Photo : Jean Rémond/Rue89Lyon
Le collectif 69 Palestine appelle à une nouvelle manifestation pour la Palestine ce samedi 27 juillet. Le rassemblement aura lieu à 15h, place de la République (Lyon 2e).
« Voilà 9 mois que nous dénonçons les massacres quotidiens à Gaza », s’indigne le collectif 69 Palestine dans son communiqué appelant à une nouvelle manifestation, samedi 27 juillet. Il donne rendez-vous à 15h, place de la République (Lyon 2e) pour continuer de demander un cessez-le feu « total et permanent » en Palestine.
Une manifestation pour dénoncer « 290 jours d’horreur » en Palestine
Selon les chiffres du ministère de la santé de Gaza, administrée par le Hamas, ce sont plus de 39 000 personnes qui sont mortes depuis le 7 octobre 2023. Un bilan qui pourrait être sous-estimé, selon la revue The Lancetqui estime que ce sont 186 000 personnes, voire plus, qui ont possiblement perdu la vie au cours du conflit, directement ou indirectement. Ce sont en grande partie des civils.
Les bombardements continuent dans l’enclave palestinienne assiégée, dont le blocus par l’armée israélienne empêche toujours un acheminement correct de l’aide humanitaire. Les institutions internationales comme l’Unicef et l’OMS ne cessent de s’alarmer. Mardi 23 juillet, cette dernière a déclaré être « très inquiète » face aux risques d’épidémie à Gaza, comme la poliomyélite (polio).
Face à ces « 290 jours d’horreur », le collectif 69 Palestine annonce dans son communiqué : « On ne s’habitue pas ! on reste mobilisé.e.s. »
Un rassemblement à Lyon dans le contexte des JO
Le rassemblement du samedi 27 juillet à Lyon ne manquera sans doute pas de mentionner le contexte des JO 2024 à Paris. La présence d’Isaac Herzog, président de l’État d’Israël, pendant la cérémonie d’ouverture prévue vendredi 26 juillet est vivement contestée. Tout comme la participation d’athlètes israéliens à ces Jeux.
Le député LFI Thomas Portes s’est attiré les foudres d’une partie de la classe politique française après avoir déclaré le 20 juillet que « les sportifs israéliens ne sont pas les bienvenus aux Jeux olympiques à Paris. Il faut utiliser cette échéance, tous les leviers que nous avons, pour créer des mobilisations ».
Une déclaration à laquelle le président de la République, Emmanuel Macron, n’a pas manqué de répondre en affirmant le contraire. Il a même ajouté que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou « serait le bienvenu s’il venait ».
On reprendrait bien un peu de bonnes ondes avec les festivals d’été après la séquence politique crispée des législatives, non ? Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, les festivals et concerts programmés en plein air annoncent une deuxième moitié d’été solaire et festive sous influence trance, pop, électro, metal, reggae ou classique. Voilà la liste !
Rue89Lyon vous propose une liste, non exhaustive, de 10 festivals pour un mois d’août dansant et festif. Et il y en a pour tous les goûts. Tour d’horizon !
L’indépendant Foreztival, à Trelins
Le Foreztival donnera des couleurs pop, rock, rap au début du mois d’août, à Trelins (42). PLK, Jain, Matmatah, Zaho de Sagazan, Pomme et Kid Fransciscoli… pour sa 18ème édition, du 2 au 4 août, le petit festival devenu rapidement professionnel, s’offre des artistes de renoms en tête d’affiche.
Sur scène, les artistes internationaux ouvriront en grand les horizons des 650 habitants de la commune sur laquelle se déroule le festival. Venus du Mexique, Rodrigo y Gabriela promettent d’envoûter le public avec leurs guitares acoustiques. Récompensé par un Grammy Award en 2020, le duo instrumental sera loin d’arriver en terre inconnue. Les Nova Twins se positionneront, elles, en Londoniennes rebelles du rock alternatif quand la Trinidienne Queen Omega s’illustrera par ses performances vocales reggae, dancehall & jazz.
Le Foreztival propose aussi un voyage musical à travers une France aux sonorités variées. On retrouvera, entre autres, le producteur montpelliérain ASDEK, les sept rockeurs bretons du groupe Komodrag and the Mounodor, sans oublier le Lyonnais Bruno Patchworks Hovart, membre du collectif VOILAAA Sound System.
Du 2 au 4 août 2024 – 30, Le Mortier, à Trelins (42130). Informations et réservations sur le site du Foreztival.Places encore disponibles.
Le Foreztival 2024, prévu du 2 au 4 août 2024, accueillera Zaho de Sagaza pour sa 18e édition. En 2022, il a accueilli 35 000 festivaliers.Photo : Clément Filière
Le Nomade Reggae Festival, à Anglefort
Chaque été, le Nomade Reggae Festival vole (un peu) la vedette aux sommets alpins. Cette année, pour sa 9e édition, ce sera du 2 au 4 août, à Anglefort (01). Messe de la musique reggae, l’événement est une invitation à se laisser transporter par les sonorités de la batterie et la basse avec une bonne dose de puissance vocale.
Le festival place le reggae à des sommets avec la présence de Julian Marley, le fils de Bob Marley, qui livrera une prestation très attendue. Dans un genre plus rap mais toujours avec des influences reggae, le flow de KT Gorique, championne 2012 du tremplin hiphop mondial End Of the Weak et participante à la première saison du concours rap de Netflix « Nouvelle école », enflammera le public.
Les artistes Blacko, Taïro, Jah Maon, viendront aussi représenter et chanter la culture reggae. Côté groupe, Sergent Garcia fêtera ses 25 ans de carrière avec le public sur la scène du Nomade Reggae Festival.
Du 2 au 4 août 2024 – Chemin du Mansin, à Anglefort (01350). Informations et réservations sur le site Nomade Reggae Festival.Places encore disponibles.
L’affiche du Nomade Reggae Festival 2024.Photo : Page Facebook Nomade Reggae Festival
Le Sylak et ses sons metal, à Saint-Maurice-de-Gourdans
Terror, Cancer Bats, Princesses Leya, Infected Rain… les noms des groupes qui joueront au festival du Sylak annoncent la tonalité d’un festival qui va envoyer du lourd avec 27 groupes prévus durant trois jours, du 2 au 4 août, à Saint-Maurice-de-Gourdans (01).
Les festivaliers pourront repartir avec les produits dérivés et objets en tout genre liés au festival, aux groupes et au metal grâce aux stands présents sur place.
À noter, le cashless, un système de paiement pour éviter de perdre ses espèces au fond des sacs, à présenter sur certains points de vente.
Fort de sa programmation, le festival affiche déjà complet. Rendez-vous sur la billetterie de revente chaque jour, entre 12 h et 14 h, pour prendre les places annulées.
Du 2 au 4 août 2024 – Stade Régis Perrin, à Saint-Maurice-de-Gourdans (01800). Informations et réservations sur le site du Sylak.
Le Sylak est un festival incontournable pour les fans de metal.Photo : Capture d’écran de l’affiche du festival depuis le site du Sylak.
De la musique de chambre, au Prieuré de Chirens
Le festival international de musique de chambre est le rendez-vous culturel des mélomanes en Isère. Avec sa 60e édition, du 13 juillet au 9 août, il entre cette année dans une nouvelle décennie.
Les artistes venus du monde entier continuent d’accorder leurs violons, violoncelles, altos et contrebasses pour faire résonner leurs plus belles notes sur les pierres du Prieuré de Chirens (38), classé monument historique. On note, par exemple, le brio du Trio Wanderer (violon, violoncelle et piano), distingué par les Victoires de la musique en 1997, 2000 et 2009 comme meilleur ensemble instrumental de l’année.
Les spectateurs pourront aussi profiter d’une exposition dédiée à Roger Lorin (1931-1991), artiste peintre, fondateur du festival et des expositions d’arts plastiques au cœur du Prieuré. La visite du monument du XIe siècle permettra une harmonie totale avec les lieux de ce festival 100% classique.
Programmation de la 60e édition du festival international de musique de chambre au Prieuré de Chirens.Photo : Capture d’écran du site du festival international de musique de chambre.
Le théâtre dans les rues, à Aurillac
Priorité au spectacle vivant ! Tel pourrait être le slogan affiché à Aurillac (15), du 14 au 17 août, lors de son festival international de théâtre de rue.
Spectacles de cirque, de théâtre, de comédie et autres performances sont au menu de cette 37e édition. En soirée, place à la musique qui se faufilera dans les rues et les oreilles des quelques 139 000 spectateurs attendus.
Comme un acrobate sur son fil, le festival s’équilibre entre des spectacles en accès libre et en accès payant. Les places sont à prendre sur une billetterie en ligne, ouverte jusqu’au 11 août, ou sur le Parvis du Conseil départemental du Cantal, à partir du 12 août.
139 000 spectateurs sont attendus lors de la 37e édition du festival international de théâtre de rue d’Aurillac. Ici, une déambulation du Teatro del silencio au festival d’Aurillac, en 2014.
72 heures de psytrance avec le Hadra Trance Festival, dans l’Allier
« Transcendance et impermanence » sont les mots d’ordre du Hadra Trance Festival. Né en 2005 sous l’impulsion de l’association grenobloise Hadra, il est l’un des principaux festivals de psytrance de France et d’Europe.
Le festival explore toutes les formes des musiques psytrances à travers plus de 100 artistes, en passant aussi par d’autres styles comme de la dark-prog, de la drum’n bass en passant par l’ambient et du live électro-acoustique. Le travail de scénographie des quatre scènes contribue du succès de l’événement, installé au pied de l’étang de Vieure (mais la baignade y est interdite !).
Le Hadra Trance Festival est aussi un lieu propice aux rencontres et aux échanges. En interlude, des conférences, des expositions d’art, des ateliers, des cours de yoga et d’éveil musical sont au programme.
Du 22 au 25 août 2024 – Plan d’eau de la Bordé, à Vieure (03430). Informations et réservations sur le site du Hadra Trance Festival.Places encore disponibles.
Le Hadra Trance Festival est né en 2005 sous l’impulsion de l’association grenobloise Hadra.Photo : Capture d’écran de l’affiche du festival depuis le site de l’Hadra Trance Festival.
Booba pour le festival lyonnais du Woodstower, à Lyon
Dernier festival lyonnais dans sa catégorie, le très attendu Woodstower revient pour une 25e édition. Des sonorités rap, électro et pop résonneront du 29 août au 1er septembre dans le Grand parc Miribel-Jonage, à Lyon. Le festival promet des têtes d’affiches très attendues : Meute, Nina Kravitz, Booba, Hamza, Irène Drésel.
Côté rap, les Woods, surnom des festivaliers, retrouveront Booba le temps d’un passage exclusif dans la région. À noter aussi, le flow d’Hamza, S. Pri Noir et Yanka.
La musique électronique sera aussi présente dans tous ses genres. Des sensibilités pop et R’N’B de Kabeaushé, à l’acid et au breakbeat de Poto Rico en passant par les inspirations house 90s & italo de FKA.M4A, chaque Woods trouvera chaussure à son pied.
Du 29 août au 1er septembre 2024 – Grand parc Miribel-Jonage, à Vaulx-en-Velin (69120). Informations et réservations sur le site du Woodstower.Places encore disponibles.
Vitalic, Deluxe, KAS:ST et Poupie ont déchainé les foules jeudi 25 août au Woodstower 2022, à 20 minutes de Lyon. Photo : Brice RobertPhoto : Woodstower
Le parc des Oiseaux de Villars Les Dombes et ses Musicales
Le parc des Oiseaux de Villars Les Dombes (01) prévoit une envolée musicale du 30 août au 15 septembre. La programmation des Musicales fait la part belle à la variété française. Au bord de l’étang du parc, on chantera à tue-tête les tubes de Patrick Fiori, Chimène Badi, Pascal Obispo et Patrick Bruel.
La nouvelle sensation Pierre de Maere, interprète du titre « Un jour je marierais un ange », et le (grand) Kid Eddy de Pretto imposeront leur style électropop. Très en vogue, le roi du piano Sofiane Pamart jouera aussi sa partition.
Du 30 août au 15 septembre 2024 – Parc des Oiseaux, à Villars Les Dombes (01330). Informations et réservations sur le site des Musicales du Parc des Oiseaux.Places encore disponibles.
Le parc des Oiseaux de Villars Les Dombes organise ses Musicales du 30 août au 15 septembre.Photo : Capture d’écran réalisée depuis le site des Musicales du parc des Oiseaux de Villars Les Dombes.
Les Belles Journées de Bourgoin-Jallieu
Début septembre, du 6 au 7, la fête continue encore un peu à Bourgoin-Jallieu (38). Pour sa 10e édition, le festival Les Belles Journées propose une affiche pop, fraîche et colorée avec les artistes Jain, Pomme, MPL, Clara Ysée. Les festivaliers danseront aussi le mia avec IAM et reprendront les titres phares de MC Solaar.
Né en 2005, le festival est organisé par la Ville de Bourgoing-Jallieu. Victor Bosch, producteur de Notre dame de Paris et fondateur du Transbordeur à Lyon, est aux manettes de la programmation depuis 2018.
Du 6 au 7 septembre 2024 – Parc des Lillates, à Bourgoin-Jallieu (38300). Informations et réservations sur le site des Belles Journées.Places encore disponibles.
Des artistes pop sont à l’affiche de la 10e édition des Belles Journées.Photo : Capture d’écran réalisée depuis le site des Belles Journées.
L’électro du Château Floor Festival, dans la Drôme
Deux jours de fête et d’électro dans un lieu chargé d’histoire : c’est l’idée du Château Floor Festival, les 13 et 14 septembre prochains. Le festival drômois installe ses platines au château de Vachères à Montclar-sur-Gervanne (26), après ses trois éditions consécutives passées au domaine du château de Charmes-sur-l’Herbasse.
Des artistes locaux et internationaux proposeront leurs sets électrisants et vibrants qui auront de quoi faire valser les chandeliers du château. Le producteur dijonais Vitalic et ses sons inspirés de l’univers des clubs, les basses profondes du Marseillais NTO ou les productions underground deep house de Marina Trench feront résonner la vitalité du présent dans un édifice datant du XVIe siècle.
Du 13 au 14 septembre 2024 – Château de Vachères, à Montclar-sur-Gervanne (26400). Informations et réservations sur le site du Château Floor Festival. Places encore disponibles.
Le château de Vachères, à Montclar-sur-Gervanne (26), accueillera la 4e édition du Château Floor Festival, les 13 et 14 septembre 2024.Photo : Capture d’écran réalisée depuis le site du Château Floor Festival.
Hubert Julien-Laferrière, député sortant et candidat Nupes.Photo : HoucineHaddouche/Rue89Lyon
Mercredi 24 juillet, l’ancien député du Rhône Hubert Julien-Laferrière a été mis en examen pour une affaire de corruption et d’ingérences étrangères. Il lui est reproché d’avoir touché de l’argent contre des prises de positions publiques, parfois à l’Assemblée.
Hubert Julien-Laferrière n’a plus d’immunité parlementaire pour le protéger. L’ancien député de la 2e circonscription du Rhône – qui ne s’était pas présenté à sa réélection lors des récentes législatives – a été mis en examen. Selon les informations du Monde, les chefs d’inculpation sont doubles : « corruption passive » et « trafic d’influence passif en bande organisée par un élu public ».
L’ancien élu, passé par le PS, la République en Marche puis l’union de la gauche en 2022, est soupçonné d’avoir touché à plusieurs reprises des rémunérations en échange de prises de parole publiques, y compris à la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée, dont il était membre. Son bureau et son domicile avaient été perquisitionnés le 27 septembre dernier dans le cadre d’une procédure ouverte par le Parquet national financier (PNF).
Une affaire de corruption qui va au-delà d’Hubert Julien-Laferrière
L’affaire Hubert Julien-Laferrière débute en février 2023, lorsque plusieurs médias, dont le Monderévèlent qu’un homme, Jean-Pierre Duthion, se fait intermédiaire avec plusieurs journalistes et hommes politiques pour mener des campagnes d’influence, au profit de pays ou personnalités étrangères, en France. Le journaliste de BFMTV Rachid M’Barki est directement mis en cause, puis licencié par la chaîne.
C’est Mediapart qui révèle le rôle d’Hubert Julien-Laferrière quelques jours plus tard. L’ex-député est accusé d’avoir fait la promotion d’une cryptomonnaie d’un homme d’affaire camerounais à l’Assemblée nationale, après des échanges avec Jean-Pierre Duthion.
Depuis, Hubert Julien-Laferrière est aussi soupçonné de prise de parole en faveur de l’opposante béninoise Reckya Madougou ou d’un ancien premier ministre kazakh. Surtout c’est son engagement favorable au Qatar, avant la tenue en Mondial de football 2022 dans l’émirat, à rebours de son groupe politique, qui fait le plus scandale.
Sur ce dernier point, l’ancien député aurait été rémunéré, pendant une période d’environ un an, 5 000 euros par mois, avec l’aide de deux lobbyistes, Jean-Pierre Duthion et Nabil Ennesri. Ce dernier est actuellement en détention provisoire. De son côté, Jean-Pierre Duthion a été placé sous contrôle judiciaire.
Hubert Julien-Laferrière conteste les faits qui lui sont reprochés
« Je suis publiquement présenté comme coupable de faits que je conteste dans le vide », exprimait Hubert Julien-Laferrière dans un communiqué envoyé au Monde en mai 2024. Une demande de levée de l’immunité parlementaire venait d’être transmise au ministère de la Justice. Demande qui n’a pas eu le temps d’aboutir du fait de la dissolution surprise de l’Assemblée nationale.
Le 13 juin, dans un communiqué lunaire, Hubert Julien-Laferrière annonçait ne pas se représenter dans la 2e circonscription, pour se consacrer à la « défense des grands singes », sa « passion secrète ». Il va sans doute devoir les quitter pour s’expliquer devant la justice, dans une audition attendue depuis plus d’un an.
À Rue89Lyon depuis 2022, aujourd’hui journaliste associée. Enquêter sur l’extrême droite, c’est lutter contre l’extrême droite.
J’écris aussi sur la politique, le sans-abrisme, le logement, les violences sexistes et sexuelles. Pour me filer une info ou me contacter, c’est par là : mallenou@rue89lyon.fr
Huit militants d’Extinction Rebellion, ayant participé à une action contre l’usine Arkema, ont été relaxés au terme de leur procès.Photo : Oriane Mollaret
Après le procès des huit militants d’Extinction Rebellion qui s’étaient introduits sur le site d’Arkema, le parquet de Lyon va faire appel de la relaxe prononcée par le tribunal correctionnel, le 5 juillet. Un jugement qui avait été rendu au nom de la « liberté d’expression ».
Le parquet de Lyon va faire appel de la relaxe, prononcée le 5 juillet dernier, par le tribunal correctionnel pour les huit militants qui s’étaient introduits sur le site de l’usine Arkema le 2 mars. Une information que nous a confirmé le parquet de Lyon.
Ces militants d’Extinction Rébellion, âgés d’entre 23 et 43 ans, étaient poursuivis pour « participation à un groupement en vue de la préparation de violences ou de dégradations ».
Les militants anti-Arkema relaxés au nom de la liberté d’expression
Le procureur avait requis, le 19 juin, entre trois et six mois de prison avec sursis. Le 5 juillet pourtant, les juges ont décidé de relaxer ces huit activistes en estimant que de telles condamnations représentaient « une ingérence disproportionnée dans l’exercice de la liberté d’expression ».
Seul l’un d’entre eux a été condamné à une amende contraventionnelle de 500 euros pour « violence sans incapacité totale de travail (ITT). » Accusé de s’être battu avec un policier, il était poursuivi pour « violence sur agent de la force publique » et le tribunal a requalifié les faits en « violences simples » estimant que le policier ne s’était pas signalé comme tel au cours de l’intervention.
Un procès à la suite d’une action militante contre Arkema
Pour rappel, le 2 mars dernier Extinction Rebellion et Youth for Climate ont co-organisé une action sur le site de l’usine Arkema. Les activistes accusent l’usine d’être responsable de la pollution aux Pfas, des « polluants éternels » qui contaminent le Rhône et la commune d’Oullins-Pierre Bénite, où se trouve l’usine.
300 militant·es s’étaient rendus sur le site de l’usine et certain·es s’étaient introduit·es dans l’enceinte du lieu pour déployer des banderoles, dont une avec une grande tête de mort noire surplombant le mot « poison ».
En marge de cette action, huit personnes ont été placées en garde à vue, pendant 48h. Une durée jugée excessive pour l’une des militantes que Rue89Lyon avait pu rencontrer en amont du procès. La militante nous avait fait le récit d’interpellations « violentes », d’interrogatoires et de conditions de garde à vues « dégradantes ». Selon son avocat, Amid Khalouf, le véhicule de la militante, réquisitionné pour l’enquête n’a toujours pas été restitué. « C’est une situation compliqué pour elle », nous indique-t-il.
Pas découragée, elle et les militant·es d’Extinction Rebellion comptaient faire de leur procès contre Arkema un procès politique.
Deux jours après l’action du 2 mars des militant·es d’Extinction Rebellion, une enquête des services de l’État avait montré une présence de perfluorés dans les sols, les fruits, légumes, mais aussi dans l’eau des puits, et même dans l’eau de pluie, utilisée pour l’arrosage des jardins à proximité de l’usine Arkema.
Sandrine Runel, députée PS-NFP de la 4e circonscription du Rhône.Photo : Houcine Haddouche/Rue89Lyon
Élue députée de la 4e circonscription du Rhône le 7 juillet dernier, l’adjointe aux Solidarités Sandrine Runel (PS) va devoir laisser sa délégation. Pour l’heure, elle gère encore ses dossiers jusqu’au prochain conseil municipal, alors que la situation du sans-abrisme à Lyon reste critique.
Le mystère plane encore sur le nom de son ou sa remplaçante. Sandrine Runel (PS), adjointe aux Solidarités à la Ville de Lyon, va bientôt quitter son poste pour rejoindre son siège à l’Assemblée nationale. Élue le 7 juillet à l’issue des législatives anticipées, elle garde pour l’instant la tête dans ses dossiers à la mairie le temps de l’été et des vacances parlementaires.
L’élue a gardé sa ligne téléphonique de la mairie, même si elle la consulte un peu moins souvent. « C’est le numéro avec lequel je suis en lien avec tous les collectifs et les associations », explique Sandrine Runel. « À la Ville, on discutait directement avec Sandrine Runel et assez peu avec les services », abonde Juliette Murtin, des collectifs Solidarité entre femmes à la rue et Jamais sans toit.
L’élue entend alors s’employer à « assurer la transition » tout en gérant « le traitement des problématiques et affaires courantes » durant le mois d’août, avant l’arrivée de son ou sa successeure.
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À Rue89Lyon depuis 2022, aujourd’hui journaliste associée. Enquêter sur l’extrême droite, c’est lutter contre l’extrême droite.
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Le Comité international olympique (CIO) a décidé ce mercredi 24 juillet d’attribuer l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030 (JO 2030) aux Alpes françaises… « sous conditions » car le CIO attend toujours un engagement financier de la part de l’État.
Le « rêve olympique » de la Région Auvergne-Rhône-Alpes est en bonne voie pour se réaliser. Le Comité international olympique (CIO) s’est finalement prononcé mercredi 24 juillet et attribue « sous conditions » l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030 (JO 2030) aux Alpes françaises.
La candidature de la France, portée par les Régions Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur était la seule encore en lice, après la mise à l’écart de celles de la Suède et de la Suisse en novembre 2023.
JO 2030, « une formidable nouvelle » ?
Il y a encore quelques heures, l’attribution restait incertaine, car il manque toujours l’apport de garanties financières de la part de l’État. Une condition sine qua none pour le CIO qui fixe une nouvelle date limite au 1er octobre 2024 pour s’assurer que le gouvernement mettra la main à la poche pour couvrir les possibles dettes. Une promesse difficile à obtenir dans un contexte politique brouillon et un gouvernement qui s’occupe seulement des « affaires courantes ».
Cette incertitude financière chagrine également les élu·es d’opposition de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Elles s’inquiètent d’un budget prévisionnel en hausse. Annoncé à 1,5 milliards au moment du dépôt de candidature, il s’approche désormais plus des 2 milliards.
En tous cas, ces préoccupations budgétaires semblent relayées au second plan, pour le moment. Laurent Wauquiez (LR), futur ex-président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, n’a pas manqué de montrer son enthousiasme. Arborant un large sourire, il a énergiquement serré la main du président de la République Emmanuel Macron à l’annonce de la décision.
Emmanuel Macron se dit « confiant » et souhaite peser de tout son poids pour que la France puisse accueillir de nouveaux des Jeux. Le 23 juillet encore, lors de son entretien télévisé sur France 2, le président estimait que l’attribution de ces Jeux aux Alpes françaises serait une « formidable nouvelle ». Auprès des membres du CIO, il a annoncé vouloir demander au prochain Premier ministre « d’inclure cette garantie [financière] mais aussi de promulguer une loi olympique », bien que la couleur politique du prochain chef du gouvernement reste incertaine.
Pour les associations environnementales, les JO restent un « total contresens »
Recours à de la neige artificielle, transports ferroviaires manquants, infrastructures à rénover, logements à créer… les opposants aux JO 2030 dans les Alpes françaises sont loin de partager cet enthousiasme.
« Alors que la décennie 2020-2030 sera marquée par une très forte accélération des tensions climatiques, la tenue de Jeux d’hiver en 2030 dans les Alpes sonne comme un total contresens », écrit l’association Mountain Wilderness, qui réaffirme dans un communiqué de presse du 24 juillet son opposition au projet.
L’organisation rappelle que ces Jeux vont « à contre courant » de l’objectif de transition écologique des territoires de montagne en concentrant de grands moyens financiers « alors que la priorité est justement de diversifier notre économie de montagne », plaide Mountain Wilderness.
Sans compter que cette candidature s’est ficelée sans consultations, sans débats publics, ce que regrettent à la fois les associations mais aussi les élu·es d’oppositions de la Région notamment les Verts et les socialistes, qui demandent toujours la tenue d’un référendum national à ce sujet.
La Région rêve d’accueillir les Jeux olympiques d’hiver 2030 dans les Alpes, mais beaucoup reste à faire.Photo : Photo libre de droit/PxHere
La décision d’attribution des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030 (JO 2030) aux Alpes françaises est attendue ce mercredi 24 juillet. La candidature défendue par les Régions Auvergne Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur est plus qu’incertaine, car les défis financiers et écologiques sont nombreux.
L’organisation des Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2030 (JO 2030) est-elle un cadeau empoisonné pour la France ? Le Comité international olympique (CIO) doit statuer ce mercredi 24 juillet sur l’attribution de ces Jeux aux Alpes françaises. Seule candidature encore en lice, elle est affaiblie par des incertitudes financières et écologiques.
La tension monte alors que l’attribution est conditionnée à l’apport de garanties financières par l’État, nécessaires pour le CIO, mais qui tardent à venir. Le président de la République, Emmanuel Macron avait fait la promesse d’apporter son appui financier à cette candidature. Or, depuis, aucune signature de l’État n’a été apposée et le dossier se noie dans le désordre politique ambiant, avec un gouvernement qui ne gère plus que les « affaires courantes ».
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Le Groupama Stadium, à Décines-Chapieu.Photo : MA/Rue89Lyon
Les Jeux Olympiques (JO) 2024 débutent officiellement vendredi 26 juillet, mais quelques matchs de foot se dérouleront dès les 24 et 25 juillet à Lyon. Rue89Lyon fait le point sur les épreuves et dispositifs mis en place pour l’évènement.
Le coup d’envoi des Jeux Olympiques à Lyon sera donné mercredi 24 juillet au soir. Un premier match de foot opposera les équipes masculines de l’Irak et de l’Ukraine. Si la plupart des épreuves se déroulent dans la capitale, 11 matchs ont lieu à Lyon au Groupama Stadium jusqu’au 9 août, avant les finales qui se dérouleront à Paris.
Les Lyonnais et Lyonnaises peuvent se rassurer, la ville sera nettement moins chamboulée que la capitale. Quelques dispositifs supplémentaires sont mis en place, qu’on vous résume dans cet article.
Des effectifs de policiers supplémentaires et un commissariat mobile près du stade de Lyon
Sur les 14 000 policiers et gendarmes supplémentaires mobilisés pour les Jeux Olympiques, 607 seront mobilisés dans le Rhône et la Métropole de Lyon. 57 policiers étrangers européens seront aussi présents à Lyon. Des effectifs qui serviront à sécuriser les épreuves des JO, mais qui serviront aussi à « maintenir tous les évènements culturels et sportifs qui avaient été prévus », selon un communiqué de la préfecture du Rhône.
Les services de l’État ont même inauguré une rutilante camionnette qui servira de « commissariat mobile ». Il sera placé aux abords du stade de Lyon, accompagné de quatre agents polyglottes, pour chaque match inscrit au calendrier. Il servira à recueillir directement les plaintes éventuelles des spectateurs.
Des transports renforcés pour accéder au stade de Lyon
Vous les avez sans doute vus fleurir un peu partout dans les gares ou dans le métro, de grands panneaux roses « Stade de Lyon » indiquent l’imminence des JO à Lyon.
Pour transporter les près de 30 000 spectateurs qui se déplaceront pour assister à chaque match, le réseau des Transports en commun lyonnais (TCL) s’adapte. Près de 300 agents seront mobilisés chaque jour d’épreuves.
Plus particulièrement, des navettes tramway et bus vont être affrétées depuis plusieurs points de l’agglomération, deux à trois heures avant le début des matchs pour fluidifier l’accès au stade. Il faudra compter 5 euros pour l’aller-retour.
Trois navettes tramway, directes vers le stade de Lyon, aux départs de Part-Dieu Villette Sud (fréquences entre 5 et 8 minutes), Vaulx-en-Velin La Soie (fréquences entre 4 min 30 et 6 minutes), et Meyzieu Les Panettes (fréquences entre 3 et 5 minutes).
Deux navettes bus, directes vers le stade de Lyon, aux départs de Lyon-Eurexpo (fréquences entre 1 et 5 minutes) et de Meyzieu Les Panettes (fréquences entre 2 et 7 minutes).
À côté de ça, le reste du réseau sera aussi renforcé, en particulier les lignes permettant de rejoindre les navettes. Les TCL prolongent les horaires des lignes de métro jusqu’à 1 h du matin les soirs de match à 21 h (en plus des vendredis et samedis), soit les jeudi 25 juillet, mercredi 31 juillet et lundi 5 août.
Un titre « Pass 24h + Navette Aller/Retour Stade* » au tarif de 10,00€ (au lieu de 11,70€)
Un titre « Pass 48h + Navette Aller/Retour Stade* » au tarif de 15,00€ (au lieu de 17,90€)
Vers une grève des pompiers et dans les TCL pour les JO ?
Sur le papier, le dispositif de transport semble bien huilé mais sera perturbé par les syndicats Force ouvrière et Unsa des TCL qui ont déposé un préavis de grève pour ce mercredi 24 juillet. Une grève qui concerne essentiellement les employés du PC (poste de commandement) tramway. Ils demandent une prime à l’occasion des Jeux Olympiques et s’inquiètent d’une dégradation des conditions de travail à la rentrée, avec le déménagement du PC tramway.
Les lignes de tramway T1, T2, T4, T5 et T6 ne circuleront pas de 11 h à 15 h le 24 juillet. Les lignes de tramway T3 et Rhônexpress circuleront uniquement de 15 h à 22 h 30 et la ligne T7 ne circulera pas du tout.
À l’image de leurs collègues des tramways ou des danseurs de la cérémonie officielle des JO, le syndicat Sud-SDMIS, qui représente les pompiers de la métropole de Lyon, a aussi déposé un préavis de grève pour toute la durée des Jeux. Ils protestent contre une prime jugée insuffisante (200 euros), alors qu’il leur a été demandé de poser une semaine de congés en moins cet été pour rester mobilisés pour l’évènement.
Le syndicat souhaite également que la prime soit prise en charge intégralement par l’État, et non à moitié avec la Métropole de Lyon, comme le voulait l’État. La collectivité locale a déjà annoncé son intention de ne pas compléter la prime. Deux grèves pour ajouter une « French touch » à ces JO.
À Rue89Lyon depuis 2022, aujourd’hui journaliste associée. Enquêter sur l’extrême droite, c’est lutter contre l’extrême droite.
J’écris aussi sur la politique, le sans-abrisme, le logement, les violences sexistes et sexuelles. Pour me filer une info ou me contacter, c’est par là : mallenou@rue89lyon.fr