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C’est une crise latente dans le Beaujolais, comme dans une bonne partie du monde agricole. Depuis plusieurs dizaines d’années, des vignerons partent à la retraite sans être remplacés. « C’est une des grandes inquiétudes du secteur », nous avait confié Claire Chasselay, vigneronne dans le Beaujolais lors d’un entretien en automne dernier.
Les chiffres sont éloquents. Il y a 30 ans, 22 800 hectares de vignes étaient exploités. Aujourd’hui, on en compte 13 150, selon la chambre d’agriculture du Rhône. En cause ? La « crise du Beaujolais », notamment, une période noire que la plupart de nos interlocuteurs préfèrent ne pas évoquer, à laquelle s’ajoute une crise des vocations générale.

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