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Que faire après le succès de la Marche pour le climat à Lyon ?

Entre 10 000 et 15 000 personnes (selon la police ou les organisateurs) ont participé à la Marche pour le climat à Lyon. D’abord en faisant une chaîne humaine autour de la mairie centrale puis en défilant jusqu’à la place Bellecour. Que faire après ce succès à Lyon ? Les organisateurs de la marche ont un objectif précis : militer pour que la Métropole de Lyon s’engage dans un « désinvestissement des énergies fossiles ».

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Une des banderoles en tête de la première Marche pour le climat à Lyon, en septembre 2018. ©LB/Rue89Lyon

L’idée affichée de la Marche pour le climat était de « réveiller les politiques qui s’endorment » et « critiquer la politique des petits pas pour freiner le dérèglement climatique ».
Avec plus de 10 000 personnes qui ont défilé pour le climat à Lyon, c’est un premier succès.
Les organisateurs avaient prévu 2 000 manifestants quand ils ont lancé l’événement une semaine avant le jour-J.
Nombreux étaient venus pour la première fois dans une manif écolo. Et tous pour la première fois « faire le siège » de l’hôtel de ville.
Les slogans étaient repris abondamment dans une ambiance festive. :
« On est plus chaud, plus chaud que le climat » ou encore « échec politique, réveil climatique ».

« 100 000 personnes ont marché pour le climat en France »

Place Bellecour, le vidéaste Vincent Verzat, véritable MC de la manif, prenait la parole sous la queue du cheval :

« Autant de monde, c’est du jamais vu pour le climat et pour Lyon ».

Et d’ajouter :

« 3,5% d’une population engagés dans une lutte non-violente peuvent faire aboutir cette cause. Ça veut dire 17 000 personnes à l’échelle de Lyon. On n’est pas loin ».

Lors de cette journée mondiale de mobilisation, les Marches pour le climat ont réuni 100 000 personnes en France dont 50 000 à Paris selon les organisateurs, un regroupement de citoyens et d’organisations écologistes comme Alternatiba.

La lutte contre le réchauffement climatique à Lyon passera par le « désinvestissement des énergies fossiles »

Avant la dispersion de la Marche pour le climat, Vincent Verzat proposait de continuer, par des actions, pour sortir de cette « politique des petits pas ».
Seule idée développée par les organisateurs : le « désinvestissement des énergies fossiles », reprenant le mot d’ordre de la campagne mondiale lancée par le mouvement 350.org.

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