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Après un jour de relâche, c’est reparti pour un 4ème pic de pollution à l’ozone à Lyon

Avec le retour de la canicule, Lyon connaît un quatrième pic de pollution à l’ozone.

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Prévision de pollution à l'ozone dans la région Auvergne-Rhône-Alpes pour le mardi 31 juillet. Capture d'écran Atmo Auvergne-Rhône-Alpes

Le bassin Lyon Nord-Isère est touché par un quatrième pic de pollution atmosphérique à l’ozone de la saison d’été 2018. Le premier datait de fin juin et avait duré trois jours, le second est tombé le week-end du 14 juillet et le troisième s’est arrêté dimanche dernier.

Mardi, Atmo Auvergne-Rhône-Alpes annonçait un dépassement du seuil d’information, d’où le déclenchement du dispositif « vigilance jaune » (premier pallier du dispositif).

Vendredi 3 août, le seuil d’alerte de niveau 1 a été franchi (seuil de 180 μg/m³). Le préfet du Rhône a donc une nouvelle fois pris un arrêté instaurant une liste de mesures « d’urgence » dont la réduction la vitesse de 20 km/h sur les grands axes de l’agglomération.

Prévision de pollution à l'ozone dans la région Auvergne-Rhône-Alpes pour le mardi 31 juillet. Capture d'écran Atmo Auvergne-Rhône-Alpes
Prévision de pollution à l’ozone dans la région Auvergne-Rhône-Alpes pour le mardi 31 juillet. Capture d’écran Atmo Auvergne-Rhône-Alpes

L’ozone, un polluant à la hausse

Lors de la présentation du bilan 2017 de la qualité de l’air en Auvergne-Rhône-Alpes, le 5 avril dernier, par ATMO, on apprenait que les concentrations des principaux polluants sont en baisse entre 2007 et 2017, notamment ceux pour lesquels une procédure précontentieuse européenne a été ouverte : – 34% pour les particules fines (PM10) entre 2007 et 2017 et – 24% pour le dioxyde d’azote sur la même période.

En revanche, toujours entre 2007 et 2017, la pollution à l’ozone a augmenté de 14%.

Comment se forme ce polluant des beaux jours ?

Surnommé le polluant des beaux jours, l’ozone (O3) se manifeste uniquement durant les périodes les plus clémentes de l’année, généralement à partir de la fin du mois de juin. Au contraire de la pollution aux particules fines, qui s’observe en hiver.

L’ozone est un polluant secondaire qui ne sort pas directement des pots d’échappements, comme nous l’expliquait Florence Troude, ingénieure modélisation à Air Rhône-Alpes (aujourd’hui Atmo Auvergne-Rhône-Alpes :

« Il se forme par une réaction chimique déclenchée par les rayons UV du soleil, à partir de polluants pré-existants dans l’air, appelés « précurseurs ». Ces derniers proviennent notamment du trafic routier, de certains procédés industriels et de l’usage de solvants comme dans la peinture ou la colle. »


#Pollution

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