La Fête des Lumières édition 2016 aura bien lieu. Mais dans une version largement réduite, annonce-t-on, ce qui pourrait être pris de façon positive après l’annulation de la Fête des lumières décidée en 2015, suite aux attentats de Paris. Elle avait été juste organisée à la bougie -pour le plaisir toutefois de nombreux lyonnais qui avaient le sentiment d’en retrouver l’essence.
Jusqu’à l’État d’urgence et les principes de sécurité qui prévalent aux décisions dans les villes, la mairie de Lyon tendait à étaler davantage l’événement dans l’espace public et les arrondissements. Attirant des foules constituées de plusieurs centaines de milliers de personnes sur quatre soirs, la Fête était devenue un enjeu gigantesque de gestion des flux.
« On ne pouvait pas annuler une deuxième fois l’ensemble de l’événement, cela serait revenu à céder aux terroristes », a expliqué Gérard Collomb, selon leprogrès qui rapporte ses propos.
Le maire a annoncé ce lundi que l’événement sera regroupé en Presqu’île, avec pour seule exception une animation au théâtre antique de Fourvière. Et il sera également réduit dans le temps, sur trois jours.
Le maire de Lyon a ajouté :
« Supprimer une deuxième année, ça serait en terminer définitivement avec cette fête ».
La question reste de savoir si cette option va emballer les touristes, ou pourra satisfaire les acteurs économiques locauxqui attendent impatiemment le 8 décembre pour vendre lyonnaiseries, vin chaud et nuits d’hôtel.
Chargement des commentaires…