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Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

Voies lyonnaises : nouveau camouflet pour Oullins-Pierre-Bénite contre la Métropole

Voies lyonnaises : nouveau camouflet pour Oullins-Pierre-Bénite contre la Métropole
La voie lyonnaise 6 devrait passer devant l’Hôtel de ville d’Oullins, en passant une partie de la Grande rue en sens unique.

Mercredi 16 juillet, le tribunal administratif de Lyon a donné raison à la Métropole de Lyon face à la ville d’Oullins-Pierre-Bénite et au Leclerc de Tassin-la-Demi-Lune. Ces derniers avaient déposé un recours contre deux Voies lyonnaises, des pistes cyclables élargies voulues par la Métropole.

Figure de proue de la « fronde des maires » contre les Voies lyonnaises et la Métropole écologiste, la commune d’Oullins-Pierre-Bénite essuie une nouvelle défaite ce mercredi 16 juillet.

Son maire, Jérôme Moroge (LR), s’était tourné vers le tribunal administratif pour faire annuler une délibération de la Métropole de Lyon mettant en œuvre un projet de piste cyclable et de réorganisation du plan de circulation dans sa commune.

Or, la justice a estimé que la Métropole était compétente pour mettre en place cette Voie lyonnaise 6, qui doit aller de Rillieux-la-Pape à Saint-Genis-Laval. Contrairement à ce que soutenait l’élu, le TA a estimé que la Métropole n’avait pas besoin de solliciter le conseil municipal de la commune nouvelle préalablement.

Une deuxième défaite au tribunal pour Oullins-Pierre-Bénite contre les Voies lyonnaises

« La réduction de la circulation automobile permise par le projet contesté aura pour effet d’accroître la sécurité des piétons et des cyclistes sur la Grande rue d’Oullins-Pierre-Bénite », ajoute même la juridiction, portant un coup à l’argument principal de la commune pour s’opposer au projet.

« La Métropole se félicite du jugement du Tribunal administratif de Lyon et regrette les nombreux recours engagés par la Ville d’Oullins-Pierre-Bénite qui ont tous été rejetés », a réagi la Métropole de Lyon.

Car Oullins-Pierre-Bénite n’en est pas à son premier essai judiciaire pour faire reculer les Écologistes. Ni à son premier échec.

En avril 2024, le Conseil d’État refusait à la commune de se pouvoir en cassation contre le projet mené par la Métropole de Lyon. Oullins-Pierre-Bénite avait tenté une première attaque en référé (une procédure express où le tribunal ne se prononce pas sur le fond de l’affaire) début 2024. En juillet 2025, le tribunal lui a donc aussi donné tort sur le fond en première instance. Oullins-Pierre-Bénite peut faire appel de cette décision auprès du Conseil d’État.

Voie lyonnaise 6 : pas de décision avant 2026 à Oullins-Pierre-Bénite

Pour rappel : début 2025 s’était terminée l’expérimentation de la mise à sens unique de la Grande rue d’Oullins-Pierre-Bénite, qui a duré six mois. Ce scénario, envisagé par la Métropole de Lyon, avait particulièrement irrité la commune. Sa majorité craint un report du trafic sur les rues environnantes, plus étroites, et la suppression de places de stationnement.

En mai 2025, Jérôme Moroge a communiqué une nouvelle fois dans la presse pour fustiger une « absence de dialogue de la Métropole de Lyon ». En période pré-électorale, celle-ci semble temporiser le dossier. « Il n’y a pas de décision prise pour l’instant sur le tracé, rien n’est abandonné, une décision sera prise après les élections de 2026 », assurait Jean-Charles Kohlhaas auprès du Progrès, vice-président en charge des mobilités à la Métropole de Lyon, et principal opposant à Jérôme Moroge, dans sa commune.

Voies lyonnaises : de nombreuses procédures judiciaires contre la Métropole de Lyon

Dans une décision parallèle rendue le 16 juillet, le tribunal de Lyon a aussi débouté le Leclerc Champvert à Tassin-la-Demi-Lune qui s’opposait au projet de Voie lyonnaise 8. Celle-ci doit relier la Tour-de-Salvagny à Saint-Priest, en passant entre la place Pierre Vauboin à Tassin-la-Demi-Lune et l’intersection des rues Pierre Audry et Barthélémy Buyer à Lyon.

« Ces décisions font suite à une série d’autres recours engagés par des opposants aux projets portés par la Métropole de Lyon (VL 4 à Champagne-au-Mont-d’Or, VL12 sur l’avenue Rockefeller et la montée du Chemin Neuf, et Presqu’île à vivre…), tous déboutés par la justice », s’est félicité la Métropole de Lyon. En 2020, les Écologistes espéraient inaugurer 250 km de Voies lyonnaises avant 2026. Leurs ambitions avaient finalement été revues à la baisse, pour se situer entre 180, et 200 km.

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#Voies lyonnaises

Les blaireaux protégés de la chasse pour l’été dans le Rhône

Les blaireaux protégés de la chasse pour l’été dans le Rhône
Soutenues par une décision du tribunal administratif, les associations ont obtenu l’interdiction de la période complémentaire de chasse au blaireau dans le Rhône.

Succès pour les associations environnementales. Début juillet, elles ont obtenu l’interdiction de la période complémentaire de chasse au blaireau dans le Rhône, par une décision du tribunal administratif de Lyon.

Le 8 juillet, le tribunal administratif de Lyon a annulé l’arrêté préfectoral qui autorise notamment l’extension estivale de la période de chasse du blaireau européen, prévue initialement du 15 mai jusqu’au 15 août.

Après de nombreux recours judiciaires des associations et de leur action sur le terrain, la justice suspend pour la première fois la chasse en cours de saison, rendant l’interdiction immédiatement effective.

« On est très content de cette décision, surtout que l’annulation du tribunal repose sur une insuffisance d’éléments factuels pour justifier la période complémentaire de chasse », réagit Anthony Chane, président de la FNE du Rhône.

Un combat de longue haleine pour les associations

La durée de chasse au blaireau s’étend généralement de début septembre jusqu’au 15 janvier. Cette prolongation saisonnière autorisait la réouverture de la chasse dès le 15 mai jusqu’au 15 août pour le département du Rhône.

Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, à ce jour, cinq départements, l’Allier, le Cantal, la Loire, le Puy-de-Dôme et le Rhône, continuent à prendre des arrêtés préfectoraux autorisant cette période complémentaire de la chasse au blaireau. Cela fait de l’Auvergne-Rhône-Alpes une des régions où ce délai supplémentaire est le plus appliqué.

Cette année, par la mobilisation des associations, le tribunal administratif de Clermont-Ferrand a également annulé l’arrêté préfectoral autorisant la période complémentaire de chasse au blaireau dans l’Allier.

Protégé en Europe, chassé en France

Dans plusieurs pays européens, le blaireau européen bénéficie d’un statut d’espèce protégée. En revanche, en France, il est classé parmi les mammifères sauvages chassables et n’est ni considéré comme nuisible, ni protégé.

Les associations comme la FNE Auvergne-Rhône-Alpes, FNE Rhône, la LPO Auvergne-Rhône-Alpes et One Voice, alertent sur la menace que représentent à la fois la prolongation de cette période de chasse, et la méthode utilisée pour tuer les blaireaux, appelée « vénerie sous terre ».

Cette pratique consiste notamment à lâcher des chiens à l’entrée des terriers pour effrayer les blaireaux. Une fois localisés, les chasseurs frappent les tunnels à coups de pelle, les extraient à l’aide de pinces métalliques, puis les abattent au fusil.

En attendant, la lutte continue pour les associations environnementales afin de protéger cette espèce. « On se bat pour arrêt total de la période complémentaire », affirme Anthony Chane.

Derrière les difficultés du Woodstower, de grands groupes privés en embuscade

Derrière les difficultés du Woodstower, de grands groupes privés en embuscade
Lors de l’édition 2024 du festival Woodstower, 20 000 festivaliers étaient venus au lac de Miribel. Il faudra faire mieux pour la 26e édition au parc de Gerland entre le 17 et le 20 juillet 2025.

Jusqu’au 20 juillet, un Woodstower de la dernière chance se tient à Gerland. Une 26ᵉ édition cruciale pour cet évènement, associatif et indépendant, dont l’avenir est menacé à Lyon. En cause, notamment, l’arrivée de grands groupes privés sur le marché des festivals. 

C’est sûrement (vraiment) l’édition de la dernière chance pour le Woodstower. Après plusieurs années de vache maigre et un déficit de 600 000 euros en 2025, le festival historique de la région lyonnaise se retrouve en procédure de sauvegarde — l’équivalent d’un redressement judiciaire pour les associations. Il joue ce week-end son va-tout et change (presque) tout pour relever le défi. 

Né à la Tour-de-Salvagny avant de se développer au parc de Miribel Jonage durant des dizaines d’années, il prend ses quartiers à Gerland en 2025 pour faire des économies. Programmé habituellement fin août, l’événement – qui accueille Bon entendeur, la Petite fumée, Acid Arab, etc. – tente également de nouvelles dates : le week-end de mi-juillet

“Un pari” pour reprendre son directeur général, Maxime Noly, lié aux difficultés économiques et à l’arrivée d’événements concurrents émanant de groupes privés. “Le grand parc de Miribel Jonage a fait le choix de s’ouvrir à deux événements portés par des grands groupes privés, constate-t-il. Nous avons dû nous adapter”.

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Détournements de fonds publics : le maire de Caluire Philippe Cochet évincé par la Justice

Détournements de fonds publics : le maire de Caluire Philippe Cochet évincé par la Justice
Philippe Cochet chute fortement de son rocher.

Condamné pour détournement de fonds publics, le maire (LR) de Caluire Philippe Cochet a finalement quitté son poste. Frappé d’inéligibilité, l’édile doit se conformer à une décision du Conseil d’État.

Cette fois, c’est vraiment fini. Philippe Cochet a définitivement quitté son poste de maire de Caluire et celui de conseiller métropolitain, mercredi 16 juillet. Condamné en décembre à un an de prison ferme pour détournement de fonds publics par le tribunal correctionnel de Paris, l’ancien député du Rhône a également été frappé d’une peine de cinq ans d’inéligibilité, avec exécution provisoire. Concrètement, un arrêté préfectoral automatique a intimé à l’édile l’ordre de quitter tous ses mandats, sans attendre l’audience en appel.

Pourtant, Philippe Cochet s’est accroché. Pour tenter de rester à la tête de cette ville du nord de l’agglomération lyonnaise, l’ancien élu a déposé un recours contre l’arrêté devant le Conseil d’État. Mais la plus haute instance administrative française l’a débouté.

Dans un communiqué publié ce mercredi, l’ancien maire a dénoncé l’exécution provisoire d’une décision « totalement injuste » qui ne concerne « en aucun cas la mairie de Caluire et le conseil communautaire ». Il a ajouté avoir occupé ses fonctions avec « passion, probité et honneur ».

Philippe Cochet condamné pour un emploi fictif

La décision du Conseil d’État, qui ne concerne que la validité de l’exécution provisoire et non le fond de l’affaire, n’est pas vraiment une surprise. Le Conseil constitutionnel avait déjà statué sur ce genre de cas en janvier 2025, après avoir été saisi d’une question prioritaire de constitutionnalité (QPC).

Député de la cinquième circonscription du Rhône de 2002 à 2017, Philippe Cochet était dans le viseur de la Justice pour un soupçon d’emploi fictif d’assistant parlementaire concernant sa femme, Laëtitia. Il était aussi reproché au couple d’avoir reçu indument des indemnités de Pôle emploi, après le licenciement de Mme Cochet en 2017. Elle a été condamnée à deux ans de prison avec sursis en première instance.

Maire de Caluire pendant 17 ans, Philippe Cochet s’était déjà mis en retrait depuis sa condamnation, mais n’avait pas officiellement quitté son poste, laissant la présidence du Conseil municipal à son premier adjoint, Côme Tollet. À la Métropole, il avait quitté en début d’année la tête du principal groupe d’opposition de droite, remplacé par Gilles Gascon, maire de Saint-Priest.

En attendant le procès en appel, l’ancien baron LR s’est dit « déterminé à prouver son innocence ». Celui qui a affiché un cliché de Jean Moulin sur sa photo de couverture Facebook et a cité le général de Gaulle dans son communiqué de défense avait également été condamné à rembourser plus de 700 000 euros à l’Assemblée nationale, et près de 98 000 euros à France Travail (ex-Pôle Emploi). La date du procès en appel n’est pas encore connue.

#Caluire-et-Cuire (20)#Politique (1201)

Une manifestation pour la Palestine samedi 19 juillet à Lyon

Une manifestation pour la Palestine samedi 19 juillet à Lyon
Une manifestation pour la Palestine se tiendra ce samedi 19 juillet, place de la République.

Une nouvelle manifestation en soutien à Gaza est organisée par le collectif 69 Palestine à Lyon, ce samedi 19 juillet. Comme la semaine dernière, le rendez-vous est donné à 15h .

Même en plein été, les manifestations et rassemblements en soutien au peuple palestinien contre la guerre l’État israélien contre Gaza battent le pavé lyonnais. Le collectif 69 Palestine organise donc une manifestation samedi 19 juillet à 15 heures sur la place de la République (Lyon 2e).

Depuis plus de 600 jours, la situation va de mal en pis dans l’enclave palestinienne. Plus de 57 000 Palestiniens ont été tués, dont la majorité des civils, selon le ministère de la Santé palestinien. Le chiffre de 100 000 morts est mentionné par une étude récente, relayée par Courrier international.

Et de tristes actualités continuent à Gaza. Selon le Haut commissariat des Nations unies aux droits de l’Homme, depuis le 26 mai, près de 900 personnes qui tentaient de récupérer des colis alimentaires ont été tuées, près des sites et convois d’aide humanitaire de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF).

Un « sommet d’urgence » pour la Palestine

Les négociations d’un accord pour un cessez-le-feu entre le Hamas et Israël sont au point mort. Toutefois, le mardi 15 juillet s’est tenu à Bogota, en Colombie, un « sommet d’urgence » à l’initiative du Groupe de La Haye pour prendre des mesures « concrètes » contre Israël.

Face à la situation désastreuse du territoire palestinien, une trentaine de pays, dont plusieurs du sud global, d’Europe et du Proche et Moyen-Orient, ont pour intention de prendre des mesures juridiques et diplomatiques à l’encontre d’Israël. Notamment pour empêcher la fourniture ou le transfert d’armes vers ce dernier ou encore pour soutenir les mandats d’arrêts de la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant.

Dissolution du Gale : les antifas en recours devant la Cour européenne des droits de l’homme

Dissolution du Gale : les antifas en recours devant la Cour européenne des droits de l’homme
Après la dissolution du groupe antifasciste GALE, banderole de circonstance lors du 1er mai à Lyon. Lucas Martin-Brodzicki/Rue89Lyon

Le Groupe antifasciste Lyon et environs (Gale) a saisi la Cour européenne des droits de l’homme. Il avait été dissous par le gouvernement en 2022 sur la base d’un nouveau motif créé par la loi séparatisme de 2021. Les antifas estiment que cette dissolution est une atteinte à la liberté d’expression.

C’était un crash-test pour le gouvernement français et son ministre de l’Intérieur d’alors, Gérald Darmanin. En mars 2022, le Groupe antifasciste Lyon et environs (Gale) était le premier collectif dissous en tant que groupe « qui provoque (…) à des agissements violents à l’encontre des personnes ou des biens ».

Ce nouveau motif de dissolution, créé par la loi séparatisme de 2021, n’avait, jusque-là, jamais été utilisé. Le Gale, groupe antifasciste et libertaire créé en 2013 après la mort de l’antifasciste Clément Méric, devenait aussi le premier groupe d’extrême gauche dissous depuis Action Directe en 1982. Les antifascistes lyonnais entendent bien contester cette décision en haut lieu.

Ils ont déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH), pour faire reconnaître une « atteinte la liberté d’expression et d’association », explique Agnès Bouquin, avocate du Gale. Le 30 septembre 2024, la juridiction a ouvert une « question aux parties » pour juger l’affaire.

L’État français avait jusqu’à fin juin 2025 pour transmettre ses éléments à la CEDH. Contacté, le ministère de l’Intérieur n’a pas répondu à nos sollicitations sur la nature de ces éléments et leur transmission ou non à la juridiction européenne.

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À Lyon, la cohabitation intergénérationnelle cherche encore ses séniors

À Lyon, la cohabitation intergénérationnelle cherche encore ses séniors
Alix et François font de la cohabitation intergénérationnelle solidaire.

Pour accéder à un logement abordable, de plus en plus d’étudiants souhaitent cohabiter avec des séniors lyonnais en échange de quelques services. Mais, en face, les plus de 60 ans manquent à l’appel.

« C’est très agréable d’avoir une jeune à la maison, pour discuter le matin en se levant ou le soir avant de se coucher », confie Anne, 71 ans. L’ancienne professeure de lettres partage ses passions pour la littérature, la natation ou encore la musique, ainsi que son logement du 6ᵉ arrondissement de Lyon avec Eulalie, 18 ans, étudiante en classe préparatoire au lycée du Parc.

« C’est agréable et cela évite l’isolement lorsqu’on ne connaît pas beaucoup de personnes sur Lyon ou à l’école », confirme Eulalie. La cohabitation intergénérationnelle, encadrée par la loi Elan et poussée par la Métropole de Lyon, permet de faire habiter ensemble un jeune de moins de 30 ans et un sénior de plus de 60 ans.

Le dispositif permet à la fois de proposer un logement accessible (entre 100 et 350 €) contre quelques services pour les étudiants, et rompre la solitude ou réduire les charges locatives pour le sénior.

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Sécurité à Vaulx-en-Velin : « Plus il y a de monde sur l’espace public, moins les points de deal pourront s’y installer »

Sécurité à Vaulx-en-Velin : « Plus il y a de monde sur l’espace public, moins les points de deal pourront s’y installer »
Sur l’Esplanade de la Tase, mardi 8 juillet 2025, une association propose des cours de boxe gratuits aux enfants du quartier qui ne partent pas en vacances.

La mairie de Vaulx-en-Velin lance un nouveau plan de lutte contre le narcotrafic. Le projet renforce les moyens alloués à la sécurité, tout en donnant l’opportunité aux habitants de se réapproprier l’espace public en proposant des activités collectives et des aménagements urbains.

C’est un début de soirée paisible sur l’esplanade de la Tase, ce mardi de juillet. Au coeur du quartier de la Soie, à Vaulx-en-Velin, des membres de l’association Pigilistik’ montent un ring gonflable sur le béton. Laëtitia, boxeuse professionnelle, se prépare à animer la session du soir, tandis que de jeunes enfants et des adolescents désœuvrés sont venus se défouler. « Ils n’ont pas la chance de partir en vacances, donc on les divertit plutôt qu’ils ne fassent des conneries », sourit la sportive.

L’association organise son activité tous les soirs cette semaine, en prévision d’un grand tournoi de boxe organisé dimanche 13 juillet au stade Edouard-Aubert. De quoi occuper les jeunes lors de cette période estivale souvent tendue à Vaulx-en-Velin, habituée des violences urbaines. Mais aussi de quoi occuper l’espace public d’une façon plus « positive », selon les mots de la maire (socialiste), Hélène Geoffroy.

(suite…)

L’OL a fait des « économies » en discriminant ses footballeuses, estime la Défenseure des droits

L’OL a fait des « économies » en discriminant ses footballeuses, estime la Défenseure des droits
Photo d’illustration

Le club de l’OL faisait signer des conventions de formation aux garçons de moins 18 ans, mais pas aux filles. Cette discrimination lui aurait permis de réaliser des économies, voire de faire des bénéfices, juge l’autorité dans une décision du 30 juin 2025.

Combien ça coûte, de devenir une star du foot ? La question résonne particulièrement en ce mois de juillet, alors que seize équipes nationales féminines s’affrontent dans l’espoir de gagner le championnat d’Europe 2025.

Car, quand on est une fille, les dépenses cumulées en début de carrière peuvent être bien plus élevées que celles des garçons – et cette différence peut permettre à un club de faire de belles économies sur le long terme. C’est du moins l’avis de la Défenseure des droits, qui a rendu des observations le 30 juin 2025 dans le cadre d’un litige qui passera prochainement devant la cour d’appel de Lyon.

Il s’agit de l’histoire de Myriam*, Strasbourgeoise d’origine, qui a rejoint le prestigieux club de l’Olympique lyonnais (OL) à 15 ans avec de grands rêves et des qualités reconnues de future attaquante prometteuse. Mediapart avait révélé en juillet 2019 que l’adolescente avait été renvoyée au bout d’une saison, quelques semaines après avoir dénoncé des faits de harcèlement sexuel de la part de son entraîneur. 

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Subventions retardées : la santé sexuelle et les droits des femmes en péril à Lyon

Subventions retardées : la santé sexuelle et les droits des femmes en péril à Lyon
À Lyon, les associations de santé sexuelle et de défense des droits des femmes sont fragilisées par le retard des subventions de l’État.

Face aux incertitudes des prochains financements, des centres d’information sur les droits des femmes ou de santé sexuelle pourraient être contraints de licencier leurs personnels et réduire l’accompagnement auprès des publics vulnérables.

« Subventions non versées, droits des femmes en danger ! » Le slogan est soigneusement choisi par les centres d’information sur les droits des femmes et des familles (CIDFF), pour alerter sur le retard de versement de subventions de la part de l’État.

Ces associations font un travail essentiel sur le territoire pour informer les personnes les plus vulnérables — en particulier les femmes — sur leurs droits. Elles sont inquiètes de leur devenir. « L’État n’assume pas son rôle. Le retard de son engagement nous met dans de grandes difficultés », dénonce Anne-Marie Gourgand, présidente du CIDFF Rhône Arc-Alpin.

Face à une situation financière inédite, les CIDFF se sont mobilisés pendant une semaine du 23 au 27 juin. Le CIDFF Rhône Arc-Alpin (Savoie, Haute-Savoie, Rhône et Isère) a fermé ses portes le 26 juin pour lancer un cri d’alerte.

« C’est urgent. Il y aura des ruptures de trésorerie et des non-versement des salaires au mois d’août, si les subventions ne sont pas arrivées d’ici là », exprime-t-elle. Et les CIDFF ne sont pas les seules associations touchées : le Planning Familial 69 et les centres de santé et d’éducation sexuelle (CSS) sont aussi dans le rouge.

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