1er mois à 1€

Actualités, enquêtes à Lyon et dans la région

A Lyon, le réseau Intermed à la rencontre de « la précarité dans les murs »

Depuis plus de dix ans, à Lyon et dans sa région, le réseau Intermed accompagne les « invisibles » de la société, ces personnes isolées, souvent précaires, confinées dans des logements sociaux depuis de nombreuses années. « On voit des gens en bout de ligne. La marge de la société, la pauvreté qu’on ne voit pas mais qui est là. On franchit des portes que seuls les pompiers ou la police ouvrent ». Reportage.

Édition abonnés
Lyon précarité intermed

A quelques kilomètres au sud de Lyon, à Oullins, se dresse un vieil ensemble d’habitations de Lyon Métropole habitat. Même le beau temps de cette matinée d’avril ne parvient pas à donner un air engageant aux façades décrépies. Marine Bellut est habituée. Infirmière du réseau Intermed, elle vient régulièrement rendre visite à Sergeï*.
D’un pas assuré, elle enjambe les quelques marches du porche couvertes de fientes de pigeons et toque à une porte du rez-de-chaussée. Le visage ridé de Sergeï* apparaît dans l’entrebâillement, barré d’un grand sourire. A 70 ans, le vieil homme est suivi depuis deux ans par l’association. Isolé, en situation de grande précarité, Sergeï* ne recevait plus sa retraite depuis plusieurs mois quand le réseau Intermed a été interpellé par le bailleur social.
Aujourd’hui, son dossier a été régularisé et le septuagénaire a repris un suivi médical. Mais le chemin est encore long, et la pandémie de coronavirus n’a pas arrangé les choses. Au prétexte de jeter un œil sur ses poignets, fracturés il y a quelques jours, Marine espère faire prendre conscience au vieil homme de la situation délicate dans laquelle il se trouve. Sergeï* est le dernier occupant du vieil immeuble. D’ici peu, des travaux de rénovation vont démarrer pour assainir le bâtiment, infesté de punaises de lit. Mais Sergeï* refuse de déménager.

Lisez la suite pour 1€

En profitant de notre offre d’essai, résiliable en ligne à tout moment.

Pour accéder à cet article, il faut être abonné. Pourquoi ?

Les informations exclusives, les enquêtes et certains reportages constituent l’édition abonnés de Rue89 Lyon. En tant que média indépendant, nos ressources proviennent de nos lectrices et lecteurs abonnés, aucun milliardaire ni groupe bancaire ne nous finance.

Nous demandons à nos lecteurs une faible contribution pour disposer à Lyon d’un média critique des pouvoirs, capable d’enquêter et de traiter les enjeux locaux en profondeur et dans la durée.

Chaque abonnement compte. Toutes nos recettes sont investies dans un journalisme local indépendant, dont la force et la réactivité dépend directement du nombre d’abonnés actifs.

Je m’abonne 

Abonnez-vous maintenant pour suivre l’actualité locale.

Déjà abonné ?

Connectez-vous

L’investigation locale à portée de main.

Abonnez-vous et profitez d’un accès illimité à Rue89Lyon. Annulez quand vous voulez.

Déjà abonné ? Connectez-vous

Choisissez votre formule :

#Précarité

Activez les notifications pour être alerté des nouveaux articles publiés en lien avec ce sujet.

Voir tous les articles

À lire ensuite


Le jeudi 19 mars, jour 3 du confinement à Lyon. Beaucoup de structures pour apporter de l'aide d'urgence était fermées ©LB/Rue89Lyon. Une personne sans-abri devant la Grande pharmacie lyonnaise, rue de la République

Photo : LB/Rue89Lyon. Une personne sans-abri devant la Grande pharmacie lyonnaise, rue de la République

Le jeudi 19 mars, jour 3 du confinement à Lyon. Beaucoup de structures pour apporter de l'aide d'urgence était fermées ©LB/Rue89Lyon. Une personne sans-abri devant la Grande pharmacie lyonnaise, rue de la République

Photo : LB/Rue89Lyon. Une personne sans-abri devant la Grande pharmacie lyonnaise, rue de la République

Partager
Plus d'options