
Les occupants du squat de l’avenue Blanqui à Villeurbanne peuvent être expulsés à tout moment depuis le 15 juin. Nous publions une tribune de militants du droit au logement, « soutiens solidaires des habitants » de ce squat.
« Le squat de l’avenue Blanqui à Villeurbanne peut être expulsé à tout instant, dans le silence et les paradoxes. Nous sommes, nous, aidants citoyens et militants du droit au logement, en position de lanceurs d’alertes. Si nous reconnaissons des avancées en matière d’hébergement cet hiver et depuis les dernières élections locales de juin 2020, nous alertons, ici, sur les dangers d’une mise à la rue et sur ces paradoxes.
« Des personnes fragiles qui vont être expulsées »
Ce sont essentiellement cinq familles qui habitent actuellement dans le squat, qui vont être expulsées pour permettre l’extension d’un Ehpad.
Ces travaux et cette extension, certes nécessaires, vont notamment mettre à la rue sans solution un couple de personnes âgées et fragiles.
Une femme seule avec ses cinq enfants, qui a obtenu la protection subsidiaire (elle a échappé à un féminicide) est sans proposition de logement sous prétexte qu’elle constitue une trop grande famille pour les logements disponibles. Mais elle peut être mise à la rue avec ses enfants après s’être retrouvés dans la chambre étroite d’un squat ! Étrange notion de la protection subsidiaire où la violence patriarcale remplacée par la violence institutionnelle.
Dans ce squat de Villeurbanne, il vit aussi un couple avec une enfant de quatre ans, lui aussi fragile après avoir subi une opération du cœur à deux ans.
Une jeune femme seule et ses trois enfants en bas âges seraient aussi renvoyés à la rue parce qu’il n’y a pas de solution pour eux et elle. Alors que des centaines d’habitations sont libres et vacantes depuis des années et qu’il faut les ouvrir !

« A Villeurbanne ou ailleurs, le squat n’est que le moyen politique de mettre au jour un scandale »
Nous avons, nous associations et collectifs citoyens solidaires, parfois l’impression de suppléer à l’inertie institutionnelle en ouvrant en dernier recours des squats. Alors que le squat n’est que le moyen politique de mettre au jour un scandale : la production du sans-abrisme et du mal logement qui rend la honte plus honteuse. Nous ne voulons pas institutionnaliser le squat, qui reste une solution précaire, comme hébergement d’urgence.
On ne peut pas admettre que la vie de ces personnes fragiles – personnes âgées, enfants, femmes seules – puisse être mise entre parenthèses dans le silence des expulsions sans solution.
On nous parle d’« appel d’air », alors qu’il ne s’agit que d’appel humaniste. Inhumanité ou humanité, chacun fait son choix et/ou son fond de commerce. »
que ce soit au niveau national, international, régional , départemental ou communal,
pour cela il sera nécessaire que des lois soumettent ceux qui sont dans des logiques d'enrichissement.
Par rapport à cette situation, dans ce squat, pour protéger ces familles, il me semble essentiel de trouver des solutions pour que leurs droits soient soutenus et respectés en puisant un maximum dans les Conventions internationales des nation Unies :
Convention internationale relative aux droits de l'enfants
Convention internationale sur l 'élimination de toute forme de discrimination raciale
Convention sur l'élimination de toute forme de discrimination à l'égard des femmes
Convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille
Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels
Et en ce qui concerne le droit des femmes , si certaines femmes de ce squat ont des problèmes de santé récurrents et ont une reconnaissance de handicap par la mdph,
il y a aussi la
Convention relative aux droits des personnes handicapées qui insiste sur le fait que les femmes doivent être plus protégée que les autres car elles ont plus souvent à faire à de la discrimination
Si l 'on s'intéresse à la hiérarchie des normes , ces conventions ont autorités sur les lois nationales ou les accords régionaux, les politiques locales , donc je pense que c'est possible d'obtenir que ces familles soient relogées dignement et traitées avec respect, d autant plus que la France est un des membre permanent au conseil de sécurité de l Onu, donc elle devrait être irréprochable en matière de respect des droits humains
Faut pas être trop gentil avec tous ces gens qui dirigent le système avec des méthodes discriminatoires , parce qu' eux n 'hésitent pas à laisser les faibles, les pauvres dans la difficulté, ils ont pas de pitié,
à un moment donné il est nécessaire de mettre des coups de machettes dans le système pour se faire respecter , et ces dirigeants là, leur référentiel c'est l'argent, donc si t mets en avant tout ce qui pourrait mettre en danger leur pouvoir devant la justice, de manière a ce qu' ils aient de l argent a sortir, la ils vont commencer à t'écouter et envisager un changement !
Bon courage ! Bonne chance à toutes les mamans et les enfants, les familles, gardez la pêche !