
Forte d’un plan froid renforcé, la préfecture avait annoncé en novembre pouvoir « répondre à la demande mi-décembre » de sans-abri qui restent sans solution d'hébergement après avoir appelé le 115. Deux mois plus tard, près de 1000 personnes ne trouvent toujours pas de places à Lyon après avoir appelé le numéro d’urgence. Retour sur une situation complexe.
C’était le 18 novembre 2020. Par la voix de sa directrice départementale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (plus connue sous l’acronyme DDCS), Christel Bonnet, la préfecture du Rhône prenait un engagement : héberger les plus de 1400 personnes sans-abri restant alors sans solution de logement après avoir appelé le 115.
« Nous allons pouvoir répondre à la demande d’ici mi-décembre », affirmait alors Christel Bonnet.
En prenant cet engagement, elle assurait la promotion d’un plan froid plus ambitieux que les dernières années. Elle faisait aussi écho à une promesse de la ministre déléguée au logement, Emmanuelle Wargon, faite le 3 novembre, lors d’un entretien sur LCI.
« J’ai mobilisé avec mes collègues tous les Préfets de France (…) pour leur dire : on recommence la mise à l’abri générale c’est-à-dire : pas de demandes insatisfaites. On ouvre autant de places que nécessaires durant cette période de confinement, soit en hébergement, soit en hôtel », développait la ministre.
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