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Covid-19 : vers une stagnation de l’épidémie dans la région ?

En Auvergne-Rhône-Alpes, l’épidémie de Covid-19 continue sa décrue. Mais l’évolution de certains indicateurs ces derniers jours montre qu’elle est désormais très lente. Les hospitalisations n’ont quasiment pas baissé dans la moitié des départements sur une semaine et le taux d’incidence était reparti à la hausse dans la Métropole de Lyon ces derniers jours.

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Indicateurs hospitaliers Covid-19 Auvergne-Rhône-Alpes


(Rue89Lyon propose un point hebdomadaire, celui que vous lirez ci-après a été effectué en date du 8 décembre. Voir le détail département par département).

Va-t-on vers une stagnation de l’épidémie de Covid-19 en Auvergne-Rhône-Alpes ? Difficile de l’affirmer mais l’évolution de certains indicateurs montrent un net ralentissement de la décrue de l’épidémie. Les prochaines semaines diront s’il s’agit d’un simple ralentissement, après une forte baisse, ou d’une réelle stagnation.

Pris dans leur ensemble, les indicateurs indiquent toujours un recul de l’épidémie à l’échelle de la région. Elle reste toujours la plus touchée de France. Le nombre de patients Covid-19 hospitalisés a légèrement reculé (-8%du 2 au 8 décembre) et le taux d’incidence régional (toutes tranches d’âge confondues) a poursuivi sa baisse (-27% du 24 novembre au 1er décembre).

Toutefois, dans certains territoires le reflux est désormais moins fort. Dans la moitié des douze départements de la région le nombre d’hospitalisations en simultané a stagné entre le 2 et le 8 décembre. C’est le cas notamment dans les départements les plus touchés depuis plusieurs semaines comme la Savoie, la Haute-Savoie ou la Haute-Loire. Mais c’est aussi le cas en Isère où la décrue s’est pourtant enclenchée. Dans l’Allier ou la Drôme on constate même une très légère hausse.

Taux d’incidence : une baisse moins soutenue et une hausse dans la Métropole de Lyon

Après les très fortes baisses constatées à partir de mi-novembre, le taux d’incidence n’évolue plus à la même vitesse. Sa dynamique de baisse a chuté de moitié. Il continue donc de baisser mais moins vite (-27%entre le 24 et le 1er décembre contre -50% les semaines précédentes). Simple ralentissement après un cycle de forte hausse puis d’une baisse toute aussi soutenue ou début de stagnation ? Les semaines à venir le diront.

L’indicateur, qui participe à la mesure de la dynamique de l’épidémie, est resté quasiment stable dans la Drôme et a très légèrement baissé dans le Rhône durant la dernière semaine de novembre. Dans la Métropole de Lyon, le taux d’incidence est même reparti à la hausse entre le 28 novembre et le 5 décembre (+10% sur une semaine).

Dans tous les départements de la région, l’indicateur demeure encore au-dessus du seuil d’alerte. Sur la dernière semaine de novembre on a toutefois constaté une baisse du nombre de nouveaux cas dans toutes les tranches d’âge. Les plus fortes baisses ont concerné les départements qui sont encore les plus touchés (Savoie et Haute-Savoie notamment).

Covid-19 : un taux d’incidence qui stagne dans les métropoles d’Auvergne-Rhône-Alpes

Le taux d’incidence augmente sur une semaine dans la Métropole de Lyon et celle de Clermont-Ferrand. Il reste stable dans celle de Saint-Étienne. Il n’y a que dans celle de Grenoble, la plus touchée de la région qu’il continue de baisser.

 

 

Taux de positivité : toujours un fort niveau chez les plus âgés

Du 25 novembre au 2 décembre, le taux de positivité a globalement baissé dans la région (-5 points). Toutefois, on note une stagnation sur une semaine dans l’ensemble des tranches d’âges les plus jeunes. Chez les plus à risque, il continue de stagner chez les plus de 90 ans et a augmenté chez les plus de 80 ans.

 

 

La Haute-Savoie toujours le département le plus touché

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Vous pouvez également visualiser l’évolution du taux d’incidence par communes sur cette carte (zoomer ou rechercher la commune par son nom) :

Dépistage toujours en baisse en Auvergne-Rhône-Alpes

Le dépistage, au 1er décembre et sur une semaine, a continué de baisser dans la région. A partir du 8 décembre, Santé Publique France a annoncé comptabiliser également les tests antigéniques (tests nasopharyngés réalisés en pharmacie ou chez un médecin avec résultat quasi immédiat) en plus des tests PCR (réalisés en laboratoire). Ils étaient seuls à entrer dans les statistiques jusque-là pour le calcul du taux d’incidence et de positivité.

 

 

 

 

Covid-19 : toujours une lente décrue dans les hôpitaux d’Auvergne-Rhône-Alpes

 

 


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