[Reportage] Adeptes du swing et danseurs du dimanche, ils étaient une trentaine à se retrouver discrètement passage de l’Argue, ce mardi 21 juillet. Les rassemblements festifs étant toujours interdits, les bals de rue lyonnais se sont transformés en bals clandestins.
Le rendez-vous est initialement prévu à 20h30 au Parc Blandan. Plusieurs personnes s’y retrouvent en avance. Un seul hic, la pluie aussi est de sortie.
Alerte sur le groupe Facebook : « Plan B, 20h45 au passage de l’Argue ». On saute sur un vélo, et on s’empresse de re-traverser la ville pour ne pas manquer les premiers pas de swing. Pour danser aux bals clandestins, il faut être vif.
Sur place, les participant·es arrivent peu à peu. L’ambiance est conviviale, les habitué·es se font la bise et se demandent des nouvelles.
En deux temps trois mouvements, on prend des cordes pour attacher les sacs à dos, on délaisse les talons pour enfiler les baskets, et les premiers couples se dirigent vers la piste.
Au début, le volume est timide. « Bon, il faut que ça danse là », lance un des organisateurs.
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« Nous vous proposons de la contrebande de danse swing »
Ces Bals Swing Clandestins ont lieu tous les mardis.
Début juillet, voyant que les interdictions se maintiennent, les organisateurs des bals de rue lyonnais décident de créer une page Facebook secrète.
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