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29/03/2024 date de fin
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Le business du coworking à Lyon : à chaque coin de rue, son espace

Depuis sa naissance en 2005 à San Francisco, le coworking s’est répandu bien au-delà des frontières américaines. A Lyon, les espaces de coworking poussent comme des champignons. La rédaction de Rue89Lyon a enquêté sur cette activité en plein essor.

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L'espace Now Coworking à Lyon

L’agglomération compte au total 64 espaces de coworking, dont 53 répartis entre Lyon et Villeurbanne. Ainsi, 82% de ces lieux se situent dans le centre de la métropole de Lyon.

C’est le résultat du recensement que nous avons mené (chiffres arrêtés fin juillet 2019) pour cette série d’articles sur le coworking.

Boom du coworking dans le centre de la métropole de Lyon

A Lyon, le coworking a démarré avenue Saxe, en janvier 2011 avec la création de l’Atelier des médias. Depuis, Lyon a connu un boom certain du coworking , surtout à partir de 2017 et l’ouverture d’une quinzaine de structures, d’après les réponses à notre questionnaire.

Naturellement, la métropole de Lyon attire les entrepreneurs de cette nouvelle activité de service immobilier.

« On a souhaité s’installer à Lyon car c’est la première ville ouverte au coworking et dynamique de province », observe Pascal Givon, cofondateur de la chaîne rouennaise Now coworking. « Quand on est arrivé en 2016 à Lyon, on savait que nous n’aurions pas à expliquer le concept. Pour moi, il y avait une réelle demande », renchérit-il de son téléphone, les pieds dans l’eau azure d’une plage cannoise.

A ce jour, nous avons compté plus de 1540 postes de coworking. Sachant qu’un poste peut-être utilisé par plusieurs coworkers. C’est l’équivalent des effectifs du laboratoire Boiron qui seraient menacés par le déremboursement de l’homéopathie.

La capacité moyenne des coworkings est de 41 places. Certaines structures comme le Mix Coworking de Francheville dispose de 5 places. Wojo et Now Coworking quant à eux, peuvent héberger plus de 300 travailleurs.

La grande majorité de ces espaces affichent complets. A tel point que les établissements ont dû instaurer un système de listes d’attente.

Même s’il a chez lui une liste d’attente, Oirdi Boulghobra, cofondateur de Webup space, un des premiers lieux de coworking, semble tout de même un peu s’inquiéter :

« Au départ on avait seulement deux concurrents. Aujourd’hui il y en a bien plus, même si on ne répond pas à la même demande, la concurrence est désormais bien là.»

Ce sont les espaces de coworking en périphérie de Lyon et en zone rurale qui semblent avoir plus de mal. Le pionnier Melchior à Charly ouvert en février 2016 cherche toujours des coworkers pour remplir ses quelques places vides et La Cordée a dû fermer ses trois espaces ouverts à Villefranche, Lamure-sur-Azergues et Morez (Jura).

Des offres similaires de coworking

Cette pratique du cotravail est accompagnée d’un état d’esprit et d’un style de vie à part entière. Pour se démarquer de son voisin, chaque lieu tente de proposer son propre concept. Grosse ou petite structure, entreprise ou association, tous prônent un environnement convivial où les échanges sont facilités via l’animation de la « communauté » formée par les coworkers.

Il est relativement difficile de catégoriser ses espaces, car tout le monde ne met pas la même chose derrière la définition de coworking. Nous avons recensé 62 structures qui affichait, dans leur communication, du coworking. Nous avons tenté d’élaborer une typologie afin de faire un premier état des lieux de ces structures lyonnaises. le voici :

    • Les grandes chaînes, un réseau d’espaces de coworking
    • les groupes immobiliers investissant dans cette activité
    • les cafés proposant des formules de coworking
    • les associations
    • « les pure players », entreprise exerçant uniquement dans ce secteur d’activité
    • les coworkings comme une activité annexe, le coworking n’était pas la base d’un projet
    • les lieux de coworking de la Métropole
    • les hôtels proposant des formules de coworking

De coworking en coworking, on retrouve des similitudes aussi bien dans les tarifs que les offres que sont généralement le triptyque nomade (occuper un coin d’un bureau)/bureau fixe (c’est votre bureau mais dans un open space)/bureau fermé. Comptez 101€/mois à Locaux Motiv’, 129€/mois à Webup space, ou encore 219€/mois à Now Coworking pour les formules nomades.

Voir notre carte.

Chaque travailleur doit pouvoir trouver sa formule, comme l’explique Oirdi Bulghobra, un des responsables de Webup space situé vers la Jean Macé (Lyon 7e).

« Nos offres correspondent aux étapes de la transition d’une entreprise. Vous commencez en tant que nomade : vous êtes encore petit, vous n’avez pas assez d’argent. Puis ça marche bien, alors vous investissez dans un bureau fixe au sein de l’open space pour plus de confort. Et enfin vous recrutez du monde donc vous vous investissez dans un bureau fermé. »

Des ressemblances aussi du point de vue décoration. Coussins aux motifs graphiques, chaises Ikea blanche, ou encore l’incontournable table haute où se retrouvent les coworkers le midi… Ces espaces de travail dignes d’un magazine de décoration sont entièrement conçus pour favoriser l’échange et le bien être. A cela s’ajoute le cachet du bâtiment, souvent de l’ancien : ancien garage, grand appartement ou encore veille demeure bourgeoise. On pète les cloisons, on repeint tout en blanc, on métamorphose ces lieux de vie en espace de travail « hybride et dynamique ».

Un discours quasiment identique est annoncé par les différents maîtres des lieux. « On a voulu créer un coworking plus humain. » Ou encore « Ici, c’est notre espace détente. » Poufs et canapés pour Peexeo et 18 coworking, ou encore plantes verte et table de Ping-pong pour Now coworking. La pénibilité du travail doit à tout prix disparaître, et cela a un prix.

« Pour l’offre nomade, on a fixé nos tarifs en fonction de ceux des concurrents, car c’est difficile de connaître la rentabilité de cette offre », avoue Céline Montméas, en charge du pôle coworking de l’agence de communication Peexeo.

Certains lieux de coworking vont aussi se spécialiser dans une branche professionnelle. C’est le cas du Lobster, l’espace de coworking de la salle de concert le Périscope. Ce lieu est uniquement dédié aux projets musicaux.

Une minorité d’associations

Pionnier à Lyon, l’Atelier des médias est associatif. Mais l’association reste un modèle minoritaire.

D’autres encore se démarquent en s’identifiant comme tiers-lieux, et demandent  une implication de la part des travailleurs. C’est le cas de Bertrand de Locaux motiv’ :

«On peut s’impliquer en faisant la compta, en participant aux travaux. Ça peut être aussi changer le papier toilette, arroser les plantes, ou encore organiser les événements. Mais pas le ménage car c’est source de conflits…»

Animation de la communauté : la pierre angulaire du coworking

Pour pouvoir s’installer et travailler, il faut généralement adhérer et souscrire à une formule. En fonction des lieux de coworking cela peut être à la journée, au mois, ou à l’année.

Bien évidemment on vous promet toujours un bon accueil. Parfois de façon très officielle comme à Peexeo et à Wojo, où un espace est spécialement dédié à ça. Dans d’autres lieux comme la chaîne Mama Works ou encore le café Sofffa Guillotière, cela se fait de manière informelle.

Les responsables de l’accueil et de l’animation de la communauté n’ont pas forcément de signe distinctif et peuvent eux aussi être en train de travailler parmi les coworkers. Ces animateurs sont appelés « team builder », « hapyness manager », « business partner » ou encore « couteau suisse ».

C’est toute la différence avec un centre d’affaire ou une pépinière d’entreprises « à l’ancienne ».

Ces personnes en charge de l’accueil et de l’animation sont généralement embauchées à mi-temps ou à plein temps pour cette mission. Ce qui représente un coût fixe qui vient s’ajouter, pour l’entreprise ou l’association, au coût du lieu.

Céline Montméas est en charge de l’accueil et de l’espace coworking de Peexeo. ©Emma Delaunay/Rue89Lyon

Un modèle économique unique et une exception

La location de bureaux fermés est la pièce maîtresse pour stabiliser un modèle économique basé, à l’origine, sur la location d’espace nomade (vous partagez un bout de table dans un open space). A une exception près : La Cordée. Cette entreprise de coworking née à Lyon est pionnière dans le domaine. Elle compte six lieux à Lyon et s’est développée à Nantes, Rennes, Paris ou encore à Annecy. Elle ne propose que des formules « nomades ».

Le problème du coworker « nomade » pour ces structures de coworking, est, précisément, qu’il est nomade. Donc il vient et il va. Capucine employée « couteau suisse » à La Cordée évoque cette problématique du turnover :

« Un encordé reste en moyenne 2 ans mais cela recoupe des situations très variables (certains partent au bout de quelques mois, d’autres sont là depuis le début) ».

Difficile dans ces conditions d’avoir une visibilité et de connaître la rentabilité d’un lieu de coworking.

Jean Pouly est le fondateur du lieu de coworking Melchior, à Charly. Ce spécialiste du télétravail dirige un cabinet de conseil, Econum, qui accompagne la transition numérique. Il résume la problématique économique :

« Le seul modèle économique est hybride. La location de bureau apporte un fonds de roulement et une visibilité alors que les coworkers vont et viennent. Ensuite la location de salles de réunion ou l’organisation d’événements viennent compléter les ressources. C’est un trépied qui équilibre le modèle. »

Comme on le voit dans le graphique ci-dessous, la part du coworking « nomade » peut être réduit à la portion congrue, comme dans le cas de Wojo.

Les autres activités de ces structures peuvent relever de l’événementiel (comme le Lobster, CCO, ou encore le Sofffa et 18 coworking ), du consulting, de la formation (pour Peexeo), de leur activité de café (pour Sofffa par exemple), ou encore de la location de bureaux (pour Wojo notamment).

Pour La Cordée, 20% du chiffre d’affaires n’est pas généré par l’activité même de coworking, selon Capucine, une des porte-parole :

« Les 20% restants concernent notre petite activité de domiciliation juridique des entreprises d’une part et les locations de salles même si ces deux dernières activités vont représenter à l’avenir moins ».

Certaines sociétés se mettent elles aussi à proposer ce type de service coworking pour compléter le chiffre d’affaire de leur activité de base. Un moyen pour eux pour leurs dirigeants d’occuper des espaces plus grands, comme en témoigne Guirrec Daniel, gérant de L’Equipage coworking et d’une société de conseil pour les exploitations viticoles :

« On n’avait pas forcément envie d’être seulement trois dans nos locaux. Et à la différence d’un espace de coworking, on préférait choisir les gens qui travaillent à nos côtés. »

Cet ancien de La Cordée poursuit :

«L’idée est de s’entourer de bonne personnes. Qu’on se connaisse tous. Et d’éviter le turnover qu’il y a parfois dans des coworkings plus classiques.»

Un concept appliqué à la base par la société de web et d’événementiel Netzag, fondatrice du coworking Webup space, et également approuvé par l’agence de communication et centre de formation Peexeo.

Un bon filon pour l’immobilier de bureaux

Le business du coworking peut être un bon filon, et les grands groupes l’ont bien compris. Par exemple, Regus a ouvert six espaces répartis entre Villeurbanne, le quartier de Gerland, Vaise ou encore la Part Dieu. Et Spaces (groupe Regus) promet d’ouvrir un espace gigantesque (10 000 m2) dans la future tour To-Lyon, encore à la Part Dieu.

Quant à la marque Wojo (anciennement Next Door), ses espaces ont investi 14 lieux à Lyon, notamment au sein du Grand Hôtel Dieu et dans le quartier de la Part Dieu. Pour autant, cette joint venture entre le groupe Bouygues et Accor, ne s’est pas seulement limitée à ces deux immenses espaces, puisqu’il a également développé une labellisation Wojo pour les hôtels Accor. Wojo propose donc une formule nomade sous réserve de consommation et d’un abonnement.

Sébastien Morizot, Vice président digital et Marketing à Wojo, rappelle que ces capsules de coworking bénéficient du minimum vital pour bosser ; soit une table et une prise. Selon lui, ces lieux « labellisés » permettraient aux coworkers nomades de ne pas rentrer dans les villes et ainsi d’éviter les embouteillages.

«Wojo c’est aujourd’hui 5000 membres, dont ⅓ qui est très mobile et qui en a marre de taffer dans des Starbucks. Le label Wojo certifie un confort de travail», nous assure Sébastien Morizot par téléphone.

Problème à Lyon, Wojo ne propose actuellement que deux espaces dédiés au coworking situés… en centre-ville. Le reste, ce sont des « spots » dans des hôtels du groupe Accor.

La future tour de bureaux To-Lyon dans laquelle Spaces (groupe Regus) promet d’ouvrir un espace gigantesque de 10 000 m2. ©Dominique Perrault Architecte_ArchiGraphi_Adagp
A la Part-Dieu, la future tour de bureaux To-Lyon dans laquelle Spaces (groupe Regus) promet d’ouvrir un espace gigantesque de 10 000 m2. ©Dominique Perrault Architecte_ArchiGraphi_Adagp

Le lieu des nouvelles formes d’emploi

A l’origine, le concept de coworking s’adressait essentiellement aux travailleurs indépendants et aux start-up. Même s’ils représentent encore deux tiers des coworkers (selon différentes estimations), cette pratique attire les entreprises à la recherche de plus de flexibilité ou « flex office » pour leurs salariés.

D’après une représentante de La Cordée, désormais la part de salariés en coworking représente un tiers et tend à augmenter.

Dev’, com’, tech’,… des profils homogènes

Dans leur communication, un des principes mis en avant par les structures est la diversité des coworkers. D’après notre enquête, dans la majorité des lieux de coworking de Lyon, les profils restent plus ou moins liés au web et à la sphère de la communication et des médias.

On retrouve parfois des exceptions, comme une professeure à 18 coworking préparant ses cours, ou encore une traductrice à Webup space.

Ces espaces regorgent  principalement de « dev’ », de consultants,… des métiers de la communication, du marketing ou de la « tech’ ».

Depuis un an Béatrice Vallette, 56 ans, se rend quotidiennement cours Lafayette à Mama Works pour travailler sur sa start-up Pyxya spécialisée dans la télécommunication. Autour d’elle et de ses cinq associés, d’autres start-upeurs, et ce, sur l’ensemble des 1 600m².

« En tant que créateurs d’entreprises on a tous les mêmes besoins. On discute avec les autres, on se donne des conseils. C’est une grande famille les indépendants. On ne pouvait pas travailler de chez nous, on avait besoin de cette synergie.»

Béatrice Vallette s’est installée avec ses associés à Mama Works en septembre 2018. © Emma Delaunay/Rue89Lyon

Au risque de l’entre soi. C’est d’autant plus flagrant lorsque le coworking est l’activité annexe d’une société. Par exemple, L’Equipage coworking fondé par le gérant d’une société de consulting accueille principalement… Des consultants. L’observation est la même mais version « com’ » chez Peexeo.

Camille Pfeffer est doctorate en gestion à Lyon 3 au sein du Laboratoire Magellan. Elle mène actuellement une étude sur l’expérience des salariés travaillant en espace de coworking. Selon elle, les profils auraient tendance à se diversifier car ce mode de travailler peut potentiellement concerner tous les « métiers de la connaissance » :

« Tous les knowledge workers peuvent s’installer dans un espace de coworking. La condition est de pouvoir travailler sur son ordinateur portable et de pouvoir se déplacer facilement. »

L’interaction sociale : clef de voûte du coworking

Pour beaucoup de coworkers et notamment les indépendants, le coworking semble être une solution vitale pour rompre avec l’isolement.

Julien (nom d’emprunt) s’est installé comme résident à Sofffa il y a un an. Il est chef de projet au pôle informatique d’une société de média basée au nord de la France.

«J’ai travaillé de chez moi pendant deux ans. Il suffit que tu sois célib’ et que tes potes ne veulent pas sortir pour te retrouver à ne voir personnes pendant deux, trois jours… Le seul moment où tu sors dehors c’est pour faire tes courses… »

Dans ce café coworking, Julien est « résident », il est venu y chercher des gens différents de sa personne et passionnés par leur métier.

Le coworker déambule pied nu parmi les meubles chinés du café, et va chercher quelques confiseries disponibles en libre-service. Au passage, Julien vanne les autres coworkers et Jessica, la responsable du café. Dans cette ambiance « cool et open ».

Le Café Sofffa. © Emma Delaunay/Rue89Lyon

Catherine de Saint-Oyant, 49 ans, facilitatrice dans le « design thinking », travaille, elle, à son compte. Elle a franchi la porte d’un espace de coworking pour la même chose. Cette lyonnaise a intégrer le coworking de Peexeo en juillet dernier, pour se sociabiliser et se préserver.

« C’était un vrai souhait d’avoir une vie sociale professionnelle. Avoir des collègues me manquait, je n’avais plus de plaisir à travailler chez moi. Pourtant j’en rêvais…»

Grâce au sport, Catherine marquait une rupture entre sa journée de travail et son temps personnel, mais elle constate que depuis son arrivée à Peexeo, elle a une meilleure organisation.

«J’arrive mieux à caler mes rendez-vous. Avant mes clients pouvaient m’appeler n’importe quand. »

Dissocier ses deux vies, se déconnecter… C’est donc une réelle volonté de la part des coworkers. Un objectif qui les pousse à franchir le pas.

Pourtant certaines structures tendent à réduire cette fracture.

«On propose des événements aussi bien perso que pro ; comme des sessions de yoga, du sport, des formations, des coachings… énumère Sebastien Morizot, le vp digital et marketing de Wojo. On répond aux besoins personnels et professionnels de nos coworkers. On essaye vraiment de réduire la fraction entre vie professionnelle et vie personnelle. »

Plusieurs tableaux annonçant les activités du mois sont disposés dans l’ensemble des Wojos. ©Emma Delaunay/Rue89Lyon

Quand votre voisin de bureau devient votre client

Tous les espaces de coworking mettent en place des moyens pour faire se rencontrer leurs coworkers. Une manière de « lutter contre l’isolement » mais aussi pour générer du chiffre d’affaire pour leurs clients.

Dans les grandes structures ces programmes sont spécialement conçus par les « community builder », « business partner » ou encore « happyness manager ». Certains travailleurs mordent à l’hameçon, quand d’autres, comme Benjamin Caron, startuper installé à Webup space, le voient d’un autre œil.

«Dans les grands coworkings, comme Now coworking tu feras finalement moins de rencontres, même s’il y a plein d’événements et de meetups… J’ai perdu beaucoup de temps avec ça pour pas grand-chose…»

Lui-même avoue n’être pas venu chercher de nouveaux clients.

Ces aspects business sont fortement mis en avant pas les gérants des espaces de coworking. Bien que la majorité d’entre eux constatent qu’il est difficile de quantifier cette synergie.

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Michael Schwartz et Julie Pouliquen, les deux fondateurs de la Cordée, réseau de lieux de coworking dans Lyon et sa région. Photo DR
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