
Les différents responsables politiques lyonnais ont immédiatement réagi et condamné cet acte de vandalisme à caractère antisémite.
Mon Lyon c’est celui de la capitale de la résistance. Voir ainsi souillée la plaque commémorative de la rue Sainte-Catherine et la mémoire des victimes du nazisme est une insulte et un coup porté à chaque lyonnais. Nous effacerons au plus vite les traces de cette infamie. pic.twitter.com/tBWuEwopiZ
— Gérard Collomb – Maire de Lyon (@gerardcollomb) October 21, 2019
Également sur Twitter, le président de la Métropole de Lyon, David Kimelfeld, a condamné cet acte :
« Dégrader la plaque commémorative de la rue Sainte-Catherine, c’est piétiner la mémoire de ceux que la Gestapo a raflé, ce 9 février 1943. 84 personnes déportées. Parmi eux, seuls 4 survivants. Aujourd’hui, plus encore, je souhaite leur rendre hommage. Nous ne les oublierons pas. »
Quant au préfet Pascal Mailhos, c’est aussi par un tweet qu’il a « condamné avec la plus grande fermeté » cette dégradation.
La maire du 1er arrondissement (où se situe la rue Sainte-Catherine), Nathalie Perrin-Gilbert, a indiqué dans un communiqué que « les auteurs de cet acte immonde et honteux devront être poursuivis et condamnés avec la plus grande fermeté ». Il faudra déjà les arrêter.
[Mise à jour le 22/10 à 11h55] Selon Direction départementale de sécurité publique, « les images de vidéoprotection sont en cours d’exploitation ». dans sa note de synthèse du 22 octobre envoyée à la presse, la DDSP du Rhône, annonce qu’une enquête a été ouverte et confiée à la Brigade de Sûreté Urbaine.

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