
Hooligans, réunion du FN et ISSEP : comment Lyon redevient la « capitale de l’extrême droite »
L'actualité récente et à venir a remis un coup de projecteur sur l'implantation tenace de l'extrême droite à Lyon. L'image déplorable de "Lyon, capitale de l'extrême droite" surgit de nouveau dans les médias. Au point de pousser le maire, Georges Képénékian, à bomber le torse en conseil municipal.
Lyon est plutôt douée en matière de marketing territorial. Valoriser l'image de la ville, ici on sait faire. Difficile pourtant de se débarrasser d'une image moins glorieuse façonnée par la présence et les actions de groupuscules d'extrême droite dans la ville.
Le coup de menton du maire de Lyon
L'annonce par Marion Maréchal-Le Pen (FN) de l'implantation à Lyon de son école de science politique, nommée ISSEP, attire les lumières médiatiques. Vendredi 1er juin, c'est aussi à Lyon (Eurexpo) que le Front National tient son bureau national élargi au cours duquel il entérinera son nouveau nom.
En substance ce qu'a indiqué Georges Képénékian, maire de Lyon, lundi 28 mai en conseil municipal :
« Nous avons vraiment conscience de tout cela, sans parler de l’installation d’une université à Lyon [le futur institut de sciences politiques de Marion Maréchal, ndlr] qui je pense, est ce qui attire le regard aussi d’un certain nombre de journalistes ».
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