
De la cantine de nuit à Sophie Marceau, conversation avec le cuisinier Mathieu Rostaing-Tayard
Considéré comme l'un des meilleurs représentants de sa génération de cuisiniers, comme un talent à suivre à la loupe, à Lyon et au-delà, et pour autant assez peu disposé à prendre la pose, Mathieu Rostaing-Tayard a épluché pour nous quelques légumes. On a causé de ses usages du web, de téléréalité, de Paul Bocuse et de semences illégales. Mais aussi de son produit vaisselle, de culture hors-sol. Ou encore de Sophie Marceau.
Mathieu Rostaing-Tayard (Café Sillon) est l'une des têtes pensantes et d'affiche de l'édition prototype d'Attable, événement dédié à la food-culture, qui aura lieu du 14 au 18 mars dans son arrondissement, le 7ème, à Lyon (voir encadré ci-contre).
Rue89Lyon : Des figures médiatiques de la cuisine tentent depuis plusieurs années de parler de l’alimentation (Jamie Oliver pour ne citer que lui) et plus seulement de gastronomie. Est-ce que c’est une mission que le cuisinier-auteur doit se donner ?
Mathieu Rostaing-Tayard : La cuisine française n’a longtemps été que “gastronomique”, dans le sens où son objectif était prioritairement de présenter un beau bar, un beau turbot, du pigeon, tous ces produits haut de gamme. Pendant ce temps, personne ne s’est posé la question du beurre utilisé pour cuire le plus beau des turbots.
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