Le Ragnard Rock Festival se mérite. Pour sa seconde édition, il a élu domicile au cœur de la vallée du Suran, dans un vaste champ au pied d’une colline boisée. Localisation idéale pour un festival pagan/viking/metal.
À condition de le trouver facilement et clairement ; visiblement les organisateurs ont eu des soucis de fléchage.
Heureusement, la technologie GPS permet d’arriver à bon port et de déjouer les routes débouchant dans des champs de Simandre-sur-Suran.
Etat d’urgence en pleine campagne
S’il le fallait, un ancien corbillard transformé en camping-car me confirme que je suis au bon endroit. Direction le festival, après une bonne traversée de champs. « Tain, t’as vu, le transfo il est NS ! » suivit de rires et d’un « t’es con ! » : le festivalier du Ragnard Rock Festival (RFF) a le sens de l’humour et de la dérision.
Début juillet, SOS Racisme a accusé le festival d’accueillir des groupes néonazis. Le NS en question ne fait pas référence au leader du parti « Les Républicains » mais à « National Socialisme ».
Sans le savoir, j’ai peut être mis les pieds dans un regroupement de facho et de bonehead. Il va falloir en avoir le cœur net. Le chemin qui mène au festival est bloqué par deux véhicules de la gendarmerie garés en épis.
Les gendarmes sont lourdement équipés : gilets pare-balle, pistolets mitrailleurs HK-UMP en bandoulière. L’Etat d’urgence c’est aussi à Simandre-sur-Suran.
Il y a deux types de festivaliers qui se rendent aux RFF : ceux qui y passent la journée comme moi, et ceux qui vont y passer les quatre jours.
Un p’tit tatouage au stylet ?
La tente Quechua 2 secondes est l’accessoire qui ne trompe pas. Je commence à croiser des festivaliers plus atypiques, portant bouclier et lance, robe de bure. Le village viking n’est plus loin.
Signe d’une certaine jeunesse du RFF (il n’en est qu’à sa seconde édition), je rentre sur le site sans que l’on me demande à aucun moment mon billet (j’apprendrai plus tard que des bénévoles devaient vérifier l’accès des festivaliers, repérés à l’aide d’un bracelet pour chaque jour permettant d’entrée et sortir du site).
Visiblement la relève n’avait pas été assurée à mon passage. On se croirait presque à Kattegat, le village de Ragnard Lothbrok (même si cela manque de drakkar sur le Suran).
Toiles de tentes et artisans en tenue d’époque travaillent sous les yeux des festivaliers.
On trouve de tout au village viking ; des bijoux, une diseuse de bonne aventure qui lit les runes, des forgerons pour réparer sa cottes de mailles, des spécialistes du cuir, et pour les braves de chez braves, des tatoueurs traditionnels qui utilisent un stylet et un petit marteau pour incorporer les encres.

Au Ragnard Rock Fest, édition 2016. Crédit : SR/Rue89Lyon.
Les métalleux sont des groupies comme les autres
Il est temps de quitter le village viking pour gagner le cœur du festival : les scènes (ou stages) Thor et Odin. Sur l’Odin Stage, celle du dieu des dieux nordiques, la programmation fait la part belle au folk métal, tandis que sur la Thor Stage, le dieu du tonnerre, elle fait la part belle au pagan et black métal.
C’est l’occasion d’assister à un curieux mélange des genres entre concours de T-shirt métal (il faut porter ses couleurs haut et fort, les métalleux sont des groupies comme les autres), médiévistes, elfes, guerrière picte, vikings en goguettes et quelques norms (entendez personnes lambda).
J’en ai croisé de magnifiques exemplaires, dont un portant des Crocs (vous savez, ces sabots en plastique affreux) blanches, un bermuda à carreaux et un ptit polo d’une marque célèbre.
Tout ce beau monde se mélange dans la bonne humeur.
Il faut dire que les Pyrénéens de Stille Volk mettent l’ambiance avec leur grand mix de musique médiévale, celtique et occitane. Ça danse dans le pit ; une farandole se crée spontanément et tournoie parmi les festivaliers.
Tout ça, plus le soleil timide, mais présent, donne envie de boire une bière rafraîchissante.
C’est là que je me rends compte que les vrais, les purs, n’usent point d’un vulgaire gobelet en plastique aux couleurs du festival, mais utilisent une corne comme de vrais vikings qu’ils portent fièrement à la ceinture.
Corne de guerre
Certains ont même des cornes de guerres : la vuvuzela du metalleux viking, pour sonner le rassemblement. Il faut dire que sur la Thor stage, Naer Mataron vient de déclarer la guerre avec son Hellenic Black Metal (ils sont grecs). Les membres du groupe ont sorti le corpse paint (peinture da guerre) pour être encore plus diaboliques, sauf qu’à 17h, en plein jour, ça fait pittoresque.
Comme je n’accroche pas des masses, je vais faire un tour au metal market, le paradis pour du fan de metal pour trouver les derniers albums, quelques collectors, T-shirt et autres.
L’occasion aussi pour moi de retrouver de vieilles connaissances : les burgiens d’Adipocere records, Osmose productions avec qui j’ai entamé une sérieuse collection de CD dans les années 1990/2000, et un vieux camarade de classe qui a fondé son label à la sortie de la fac : Forgotten Wison Production.
Forcément, on parle musique, programmation du festival et polémique. RAS de leur côté, pas de horde de nazis en vue. Ils sont là depuis la première édition et trouvent le festival plutôt sympa et en amélioration.
C’est en tombant sur le responsable de la sécurité que j’en apprendrais un peu plus. Arborant fièrement un t-shirt systema (art martial russe), il m’ouvre une porte pour amorcer une discussion. Entre pratiquants, c’est toujours plus facile.
Fafs en sous-marin
Il me confirme qu’il y a une infime minorité de festivaliers affichant haut et fort leur sympathie pour le IIIe Reich. Avec son équipe, ils se sont chargés d’établir un cahier des charges de bonne conduite avec cette frange de festivaliers.
De son respect va dépendre leur possibilité de vivre les quatre jours du festival de manière sereine et en un seul morceau. Leurs actions sont coordonnées avec la gendarmerie qui patrouille sur le site. Concert de Belenos, posé dans l’herbe avec de nombreux festivaliers.
Les plus prévoyants, ont amené leurs pliants de camping pour être comme à la maison. Paradoxe. Devant la scène, ça pogote gentiment et ça headbang.
Comme les groupes Ereb altor et Skyforger ne m’intéressent pas plus que ça (et parce qu’on l’entend bien sur tout le site), je retourne au village viking pour voir la démonstration de combat de la compagnie des Loups de Fenrir.
Sandwich viking

Démonstration de combat de la compagnie des Loup de Fenrir au Ragnard Rock Fest. SR/Rue89Lyon
Ce sont des spécialistes de l’époque Noroise-Viking. Face à face, une quinzaine de combattants s’élance au son d’une corne de guerre, l’objectif étant d’éliminer le plus d’adversaires à coups de haches (émoussées), d’épées (émoussées) ou encore de lances (émoussées elles aussi). Ça fait des étincelles, au sens propre comme au figuré.
Difficile de ne pas se projeter à l’époque et d’imaginer le massacre que de telles batailles devaient engendrer.
Je vais faire un tour au camping afin de voir à quoi ressemblent en vrai les fameuses kartents qui débarquent en masse dans les festivals. C’est plutôt sommaire, mais bien suffisant pour passer une nuit ou deux dehors.

« Ceci n’est pas un chat », donc. Crédit : SR/Rue89Lyon.
Sur le chemin du festival, j’ai l’occasion de revérifier que le metalleux peut être une groupie comme les autres.
Portant l’uniforme complet du black metal (corpse paint, bracelet à pointe, etc etc), un fan reconnaît un membre de Graveland en ballade. Il l’apostrophe de manières viriles en scandant le nom du groupe avec une voix d’outre tombe, et fini par faire un selfy avec. So evil !
Les choses sérieuses vont bientôt commencer, il est temps de se restaurer : aux choix, des spécialités ukrainiennes, un menu vegan, des kebab, des américains et un incontournable burger.
Certains ont tenté de faire un sandwich viking avec un pain en forme de corne, avec un succès mitigé.
Messe noire
Les Irlandais de Cruachan ont bien changé depuis l’album The Middle Kingdom qui me les a fait découvrir en 2000. Exit le clavier et la chanteuse, retour à une formation plus restreinte, moins folk malgré le violon encore très présent et plus métal.
Un très bon interlude avant Belphegor, l’une des têtes d’affiche de ce vendredi. La nuit est enfin tombée, le RFF s’apprête à vivre une messe noire assez intense. Le groupe officie dans un black/death rapide et puissant. Les cloches sonnent sur le festival, l’appel au sabbat avant que l’enfer ne se déchaine.
Un concert de Belphegor, c’est comme se retrouver sous la mitraille, le batteur pilonne le public de blast beats assassins. Une grosse claque, d’où l’on sort chancelant. L’avantage du RFF, c’est qu’il suffit de faire quelques pas pour changer de scène. La lune est sortie des nuages, prête pour accueillir Faun. Après Belphegor, c’est un retour au calme bienvenu pour finir la soirée.
D’origine allemande, Faun est un groupe de paganfolk, médiéval et dark wave qui se distingue par l’utilisation d’instruments anciens et une présence importante du chant.
Concert parfait pour conclure cette nuit des sorcières, Walpurgisnacht.
Au final rien à redire sur ce Ragnard Rock Festival. Quelques cons, mais pas plus qu’ailleurs.
Une programmation excellente et un festival qui monte en puissance. J’imagine que les légions d’Odin vont encore grossir en 2017.
VIVE LE RAGNARD ROCK !!!!!!!! Et triste soit les cons ( des 2 côtés qu'ils soit.....heureusement ça se guérit ^-^ !)
http://www.prochoix.org/wordpress/?p=858
ᛟ rune ODAL ᛟ (poisson pané des nationalistes radicaux)
Guido List, dit Guido von List, est né le 5 octobre 1848 à Vienne et est mort le 17 mai 1919 à Berlin. Il était occultiste, théoricien de l'armanisme intégral (forme d'aryanisme), auteur d'ouvrages romanesques sur fond de néopaganisme germanique, et à l'origine de l'ésotérisme nazi, cher à Himmler. D'après l'historien Ian Kershaw, il aurait été le premier à faire de la croix gammée un symbole aryen. L'alphabet à 18 runes qu'il va inventer, se basant sur les futhark récents, a servi de base pour tous les symboles du nazisme (symbols des divisions SS, etc.) Il est également à la base de l'idéologie raciale nazie, plaçant les aryens au-dessus des autres peuples.
L’odalisme, aussi écrit óðalisme, est une idéologie créée par un mouvement néo-nazi international des années 1990 et du début des années 2000, l’Allgermanische Heidnische Front (en) (litt. « Front pangermanique païen », AHF). Il s'agit d'un néopaganisme teutonique völkisch fondé sur une notion particulière de l'identité culturelle germanique. Il est basé sur l'idée que les traditions ancestrales de la communauté présentent pour chaque individu une valeur supérieure aux cultures extérieures, considérées comme moins authentiques et moins épanouissantes. Le terme odalisme vient de la rune « ōthalan » (signifiant propriété, domaine) de la mythologie germanique.
Les pères conceptuels de la musique Folkish sont les meurtriers neonazis Kristian Vikernes (également terroriste (destructions d’églises) et créateur de jeu de rôle odaliste) et Hendrik Möbus, dans les années 1990. Ils sont également considérés comme les pères du NSBM. Idéologues païens, identitaires, ultranationalistes « patriotes », « dissidents » « anti-système », ils ont développé leur influence même derrière les barreaux de leur prison en Norvège et en Allemagne.
Vikernes est adepte de la religion Ásatrú. Il aida à la création du mouvement Odaliste et a cofondé le « Allgermanische Heidnische Front » ( et le Norsk Hedensk Front (Front païen norvégien). Vikernes est l'auteur de plusieurs courts travaux sur sa weltanschauung, « Vargsmål » (littéralement : « le discours de Varg »), « Irminsûl » et « Germansk Mytologi og Verdensanskuelse ». Vikernes utilise volontiers les traditions germaniques comme source d'inspiration.
Tous les symboles doivent être évalués dans le contexte dans lequel ils apparaissent . Peu de symboles représentent exclusivement une seule idée ou sont utilisés exclusivement par une seule mouvance.
l'article occulte le CV du leader de Naer Mataron : https://fuckfolkish.noblogs.org/post/2016/03/02/aube-doree-helas-pour-nous-documentaire-vostf-2012/
Par contre, l'écart entre le récit de Stéphane Rabut, et le témoignage du lecteur est saisissant. Alors qu'est-ce que l'un, l'autre voire les 2 avaient des œillères ou étaient conditionnés pour ne voir qu'une partie des choses ?
Oui la sécu aurait pu les virer mais on peut nous aussi se manifester, ce n'est pas interdit.
Comme le signale Rue89, le Progrès avait aussi envoyé quelqu'un qui a relevé des saluts nazis. Cela vient d'une minorité, mais en la laissant faire, les organisateurs la couvrent. C'est tout le problème. :
http://www.leprogres.fr/faits-divers/2016/07/25/des-saluts-nazis-observes-au-ragnard-rock-fest
Le journaliste n'a pas non plus passé la nuit sur place et ne peut donc pas témoigner de l'ambiance au camping. Un reportage un peu léger au final pour un journaliste "de terrain".
La seule photo qui circule est celle prise par le journaliste du Progrès sur laquelle on voit effectivement UN salut nazi avéré.
Je répète: je n'ai jamais eu le sentiment d'assister à un rassemblement de fachos. Des cons il y en a comme de partout, mais pas plus. Une manif avec des casseurs ne veut pas dire pour autant que c'est une manif de casseurs. Ben là c'est pareil.
Rien entendu au camping pour ma part (après il y avait deux sites de camping). J'étais au bar pendant Nokturnal Mortum. J'ai observé le public et rien vu non plus.
Pas là pour Graveland. Apparemment les forces de l'ordre ont compté cinq saluts nazis, lors du concert (info confirmée par des amis sur place qui m'ont rapporté en avoir vu "trois-quatre"). Mais rien n'est dit sur ce qui a pu être fait, ou non, sur place, concernant ces indésirables. En espérant que les gendarmes ou la sécurité aient eu le temps/l'occasion de les mettre dehors... Comme promis.
Par contre, Rue89, vous faites un bon article d'ambiance, vraiment. Je me retrouve même dedans en tant que festivalier venu en famille. Alors, pourquoi, pourquoi foutre en l'air ce bon travail journalistique en publiant, avec votre article, un commentaire totalement invérifié ? De ce que je comprends, vous n'avez même pas de preuve solide de la présence de cette personne au festival ?! Ni de seconde source à croiser pour vérifier cette information ? Pour l'instant, c'est le seul commentaire du genre que j'ai vu sur les différents articles ou réseaux sociaux.
En plus, ça décrédibilise tout votre travail : rassurez-moi, vous l'auriez vu et dit si le festival était "presque complètement infiltré par l'extrême droite" ?
Pour en revenir à votre article, bonne conclusion: "quelques cons, mais pas plus qu'ailleurs". J'ai vu plus de fachos dans les stades de foot ou en manif, mais heureusement la question d'interdire la Ligue 1 ou le droit de manifester n'a pas encore été posée. Quoique dans un cas...
Par contre, ça reste un travail journalistique publié sur un média. C'est un article d'ambiance qui vise à retranscrire l'atmosphère sur place. Et je le trouve plutôt fidèle.
Le reste est une histoire de confiance. Je fais plus confiance à Rue89 et au Progrès pour rapporter ce qui a pu être vu sur le terrain qu'aux commentaires. Et même qu'aux associations qui apparemment ne s'étaient même pas déplacées ! Et ce, malgré le risque qu'elles évoquaient !
j etais au festival et tout te texte ci-dessus ...... c est un ramassis de clichés, que tu as choisi ou exagéré ! pour coller aux envies des 'lecteurs''
Au moins c est amusant de constater tes talents de conteur, je te conseille le job d ecrivain
https://blogs.mediapart.fr/yann-kindo/blog/260716/regard-sur-le-ragnard
Le problème n'est pas le nombre de cons, mais la réaction de l'orga à leur égard. En Allemagne, un salut Nazi en festival, c'est direct une amende bien salée au cul et exclusion du festival. Au Ragnard, comme je l'avais prédit sur Metalchroniques (https://metalchroniques.fr/wp3/2016/avis-de-canicule-sur-le-ragnard-rock-festival-cette-annee-il-facho/), l'orga s'est montrée complaisante. Pour la deuxième année de suite.
"Faun est un groupe de musique allemand de paganfolk, médiéval et dark wave formé en 1998. Leur musique se distingue par l'utilisation d'instruments anciens et une présence importante du chant"
Ça va sinon le quasi copié/collé de wikipédia ?
https://www.youtube.com/watch?v=Iswe3SdRSOc
On sait qu'il y a des chances malheureusement que quelques connards de cet acabit soient présents. Soit on s'en accomode soit on ne vient pas. Je ne vais plus dans un stade de foot car j'en ai ma claque d''entendre les insultes qui fusent pendant 90 mns.
Ca me gave que ce soit ça qui ressorte de ce festoche, ne serait-ce que pour le taf que ça demande d'organiser un évènement comme celui-ci.
Alors oui, il y avait des saluts nazis à certains concerts et oui, il y avait des gens louches (mais à quoi donc reconnait-on "un festivalier faf" ?)dans la foule, mais pas tant que ça, plutôt moins que l'an passé et pas plus que dans d'autres festivals. Je dirais moins de 1 %, ça n'en fait pas un "festival faf".
Et NON je n'ai pas été témoin des comportements cités dans l'encadré, ni vu tant et tant de tatouages et de tshirts nazis. Il y avait la foire sur le camping, comme d'hab, j'ai été réveillée comme d'hab par des gens bourrés qui braillaient des âneries (en l'occurence les adorateurs du bambou ! :) rien que de très habituel sur un fest metal. Le camping n'était pas si grand que ça, nous étions au milieu, il me semble que j'aurais entendu ce qui est décrit dans l'encadré . Est ce que l'auteur est allé rapporter ces faits à la gendarmerie et à la secu qui était stationnés à l'entrée du camping?
En tous cas ça ne fait pas des fafs des 99% de gens comme moi qui vont au festival pour la fête et pour la musique.
et OUI ça me dérange aussi de voir ça, et oui j'aurais aimé que la secu intervienne, mais pendant le concert peut être que ça aurait été pire et amené une monstre baston dans la foule avec des blessés, peut être sont ils intervenus discrètement, ce serait bien de le savoir.
Ce que j'aimerais surtout c'est que l'orga soit claire et honnête avec ça,(impossible de croire qu'ils ne savent pas qui ils invitent) et cesse d'accumuler les groupes douteux, je pense qu'avant de reprendre mes billets pour l'an prochain je me renseignerai.
Et les fafs, hein, si vous pouviez vous détendre un peu et garder vos pitreries pour vos soirées privées dans les caves, ça serait bien... Merci