
A Lyonmag, Georges Cellerier, président de l’association des commerçants de la presqu’île, a déclaré :
« Après une saison médiocre, nous avions du stock, mais malheureusement nous n’avons pas pu l’écouler. Tout le monde connait une baisse, c’est très préoccupant surtout pour ceux qui ont des problèmes de trésorerie. Mais pour les bars et restaurants cela a très bien marché pour eux, et tant mieux ».
Pas moins de 400 000 personnes ont fréquenté cette fan zone. Au doigt mouillé, Georges Cellerier annonce une baisse du chiffre d’affaires des commerçants alentours allant de 25% à 35%.
De quoi atténuer un peu la rengaine du ministre de la jeunesse et des sports, Patrick Kanner, qui justifiait encore au lendemain de la finale de l’Euro le fait que la France ait choisi d’exonérer de tout impôt l’UEFA, organisatrice et principale bénéficiaire de l’Euro 2016 en France. Selon lui, la TVA des nombreux achats réalisés dans le cadre du tournoi de football est suffisante et conséquente pour compenser ce cadeau fiscal.
Pour rappel, dans une étude menée en 2014, le Centre de droit et d’économie du sport (CDES) évaluait les retombées directes de l’Euro à 166 millions d’euros pour Lyon et son agglomération.
En terme de cohésion sociale justement, cet évènement nous as fait reculé :
- aucun hommage dans les stades aux victimes d'Orlando, comme si aucun footballeur n'était gay ou bisexuel. Il est temps d'en parler.
- xénophobie à l'égard des Portugais, une communauté pourtant bien intégrée. Un comble !
Mais bon, tout est bon pour le dieu foot.
Du pain et des jeux, le reste on s'en foot !
Je salue toutefois votre travail de journalisme : vous déduisez du témoignage d'un commerçant l'ensemble des retombées économiques de la compétition.
On apprend donc d'une part que le commerce de détail représente l'ensemble de l'économie (alors que les bons chiffres des bars et restos sont mentionnés dans l'ITW), mais en plus vous généraliser à partir d'un unique témoignage.
Gageons que ce travail justifie largement votre niche fiscale !