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Kiabi fait de la provoc’ à Grenoble en imposant sa pub

Le maire écologiste Eric Piolle avait fait de l’arrêt de l’affichage publicitaire dans l’espace public un gros coup politique de son début de mandat. Ce n’est donc pas par hasard si la marque de prêt-à-porter Kiabi a choisi la ville de Grenoble pour faire ce que son agence de communication a voulu appeler un « buzz ».

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Kiabi fait de la provoc’ à Grenoble en imposant sa pub

Des affiches de mannequins grandeur nature, souriants sur carton, ont envahi le centre-ville de la ville iséroise ce samedi. Les réactions, remarques indignées, n’ont pas tardé à pleuvoir et les photos à être diffusées via les réseaux sociaux.

« Un attentat marketing »

Kiabi ne s’est pas contentée de Grenoble, la marque a également investi les centre-villes de Lille et de Reims, déployant la même opération. La marque assume tout à fait son coup de pub. L’agence de com’ qui l’a fomenté s’est vantée dans La Voix du Nord d’avoir projeté « une vraie guérilla, un attentat marketing ».

C’est sans complexe que les publicitaires usent d’un vocabulaire guerrier et plutôt cynique, à l’image de l’opération, soutenus par la directrice marketing de Kiabi qui a, quant à elle, déclaré au quotidien du Nord :

« L’opération a été faite et le buzz est là, donc c’est le principal. Pour surprendre et étonner, on est obligés de passer par ces modes de communication, même si c’est interdit. »

Les panneaux ont été rapidement ôtés des rues des villes concernées. La marque de prêt-à-porter semble tout à fait prête à payer une éventuelle amende. Elle est sans doute comprise dans le coût global de l’opération de communication visant à modifier peu à peu l’image ringarde et très moyen de gamme de Kiabi.


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