
La « Percée du vin jaune » dans le Jura : une beuverie sans intérêt

Paysage du Jura, pour un moment pas sympa, la Percée du vin jaune.
A peine arrivés aux abords de Montigny, le doute nous envahit. Avons-nous bien fait de venir jusqu’ici ? Les beuglements et les cris d’animaux se font déjà entendre depuis le village…
Coût de l’entrée dans la bourgade : 14 euros. Un verre à la main et notre carnet de tickets en poche, nous voilà prêts à combattre le froid et la neige pour aller déguster.
Les vignerons se trouvent dans les caveaux des bâtisses mises à disposition spécialement pour l’occasion. Première tentative, 15 minutes pour accéder à un fond de Chardonnay. Bousculés en entrant, bousculés en sortant, et la moitié du verre est déjà renversée sur le sol.
Aucune information n’est mentionnée par notre hôte (qui n’est en fait pas le vigneron…), nous tentons de le faire parler, rien à faire, il n’a rien à nous dire. Débordé, il court tout droit remplir les fonds de verre de la foule pressée de se désaltérer.
Celle-là, ils la boiront directement au goulot
Nous recrachons le vin après l’avoir dégusté, les gens nous regardent comme si nous étions des extra-terrestres :
« Il est pas bon vot’ pinard m’sieur ? »
On dirait qu’ici, on ne déguste pas beaucoup. Deuxième caveau, chansons paillardes (« A poil ! ») et autres bousculades. La foule titube, rote, pète, chahute, crie, se saoule. Vive la Percée ! Blurp.
Petite escale auprès des fromagers. Notre barquette de comté et de morbier en main, il est temps de souffler un coup. Mais c’était sans compter sur la mamie à moitié édentée qui n’hésite pas à venir nous tirer un morceau de frometon. Faîtes comme chez vous.
Les gens sont heureux, on les entend s’esclaffer de l’autre côté de la route. Nouvel attroupement, cette fois-ci en direction du pré voisin, où des jeunes ont pris des vaches encartonnées en otage et les forcent à s’accoupler. Tout le monde est content… Les coups de tire-bouchon résonnent, les verres arrivent de toute part. Quoi que, celle-là, ils la boiront directement au goulot.
Le vigneron déconfit dans son caveau vend ses bouteilles à l’unité pour étancher la soif des mecs venus ici dans un seul but, repartir aussi raides qu’ils sont arrivés.
A peine trois vins dégustés, nous faisons demi-tour. Cette fois-ci c’était la dernière. A la sortie du village, une cul-terreuse à peine majeure titube, seule, une bouteille de Macvin à la main.
Les braillements reprennent, on nous interpelle pour nous demander de donner les derniers tickets qu’il nous reste, histoire de ne pas perdre une goutte de ce qui se sert un peu plus haut.
Le Jura et ses vignerons méritent mieux
Nous rejoignons Arbois pour y trouver quelques charcuteries et vins locaux. Les commerçants nous demandent si la Percée nous a plu. A voir nos têtes, ils comprennent aussitôt. Eux-mêmes n’ont pas vraiment l’air de cautionner les dérives de l’événement et se sentent visiblement impuissants face à un tel spectacle.
Une petite halte bien méritée chez le caviste spécialisé en vins naturels : Les jardins de St Vincent. Merci Stéphane de nous avoir redonné le sourire !

Une petite halte bien méritée à Arbois chez le caviste spécialisé en vins naturels : Les jardins de St Vincent.
La Percée du Vin Jaune, où le naufrage d’une fête populaire rimant sur des airs de beuverie sans intérêt, me rappelle la célèbre fête de la Saint-Vincent tournante. Affligeant, dégradant. Le Noble Jura devient pendant ces deux jours une véritable buvette pour viande saoule, où tous les ploucs de France et de Navarre se donnent rendez-vous chaque année pour se pinter la tête.
Le Jura tout comme ses vignerons méritent pourtant mieux. Ploussard, trousseau, pinot noir, savagnin ou chardonnay possèdent tous leur typicité. Le terroir y est exceptionnel, la concentration de vignerons talentueux est importante. Le salon « Le nez dans le vert » se déroulera le 22 et 23 mars au Domaine de la Pinte à Arbois. Voilà un événement à ne surtout pas louper ! D’ailleurs, les trois quarts des vignerons ne participent plus à la Percée, plutôt bon signe non ?
A lire également :
- « Percée du Vin Jaune » : notre réponse aux internautes et au Progrès du Jura
- Percée du Vin Jaune, vos commentaires et autres opinions

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Christophe menozzi
meilleur sommelier de franche comté
maître sommelier de France udsf
Entièrement d'accord avec toi, le vin n'est pas à la bonne température.
Un vrai salon avec un Jura se déplaçant dans des villes pour faire connaître ses traditions et ses vins, ça serait une belle avancée.
Le problème, c'est que ce genre d'écart permet aux tenanciers de la Loi Evin et de l'ANPAA de gagner du terrain dans leur propre lutte ...
Amitiés,
Benjamin
Parce que le nez dans le vert c'est mieux..!
Qu'elle saoulerie organisée !
Perso je n'y vais plus depuis que j'ai vu des grands et petits vignerons (ou du moins médiatiques) complètement pétés n'arrivant plus à me servir et m'expliquer leur vin et de plus l'orgie organisée le jour PRO !
Je ne sais pas s'il est préférable de boire du vin froid (percée) ou du vin marron qui pue la merde (nez dans le vert)
Pour le salon pro des vins du jura, je suis également allé visiter, il a été organisé une fois et a été boycotté par les mêmes vignerons qui font aujourd'hui leur "nez dans le vert" et du coup cela n'a pas marché !
Alors les anti-conformistes et chercheurs de merde... sont de votre côté B.P.
A bon entendeur
Si ça se trouve il était meme présent !
C'est facile de crqcher dans la soupe ..
Alors chacun sa vision de la vie et du vin . Certains l aime pour se saouler , et d'autres pour le déguster . Laissons "aux ploucs" le plaisir de se retrouver , a aux autres ( et nous ne sommes supérieurs a personne ) , le plaisir de déguster chez les vignerons qui nous tiennent cher.
Mais c est un gros jugement de valeur ici et pour un article de rue 89 je suis bien déçue de tant d'apprioris !
Les vignerons fustigent aussi l'événement mais se sentent visiblement coincés.
Faire la fête est une chose, mais lorsque cela met en péril ce que pourquoi nous nous battons chaque jour (Loi Evin, ANPAA ...) n'est pas acceptable.
Une degustation chez le vigneron , oui, respectons leur travail qui n'est pas le plus facile.
Vous semblez découvrir, bien déçu (pour la troisième année consécutive) que les vignerons ne sont pas, ces jours là, des plus disponibles pour les 40 000 personnes venues discuter avec eux. Un peu de jugeote que diable ! Quand je veux discuter avec quelqu'un je ne me pointe pas un jour d'affluence.
Les gens ayant été surpris que vous recrachiez n'iront pas, eux, écrire un blog en parlant de "culs serrés" (pour rester dans le même registre).
Puis vient une ribambelle d'exemples. A partir de quelques uns, vous érigez la règle : tous bourrés, tous rustres, peut être même voleurs ?
Vous faites ensuite parler les commerçants : "n’ont pas vraiment l’air", "visiblement" : en tout cas c'est ce que vous voulez comprendre.
Au final, vous passez complètement à côté des points forts de la fête comme le souligne M. Doubliez plus bas. Ou est-ce votre rigueur journalistique, qui vous a imposé de vous mettre dans la situation la plus favorable à la rédaction d'un article à charge, bien décidé à "casser de la percée" quitte a devoir se déplacer pour la troisième année ?
OUI, il existe de la viande saoule à la Percée,
OUI, c'est un événement festif,
mais aussi :
OUI c'est un événement familial, où poussettes et enfants ne consomment pas ! où il est possible de réellement découvrir de bonnes adresses !
et bien entendu que les vignerons ne vont pas passer 15 minutes à discutailler de leur production avec chaque visiteur !
Personnellement, ça fait au bas mot 8 fois que je m'y rends toujours avec le même plaisir, et les viandes saoules que l'on y croise ne nous empêchent pas d'y prendre du plaisir. Chacun son problème !
Et comme dirait l'autre : "la percée, tu l'aime ou tu la quitte" !!
Que l'ambiance ne vous plaisent pas, alors ne venez pas dans ce type d'évènement, mais s'est peut être le problème des pseudo sommelier qui pêtent plus haut que leur cul et qui pense tout savoir !
-En Bourgogne la fête de la saint Vincent ne se déroule pas à Tournante mais est tournante. Elle change de village à chaque fois. On dit Saint Vincent tournante.
ce fut l'occasion de déguster Cremant, Chardonnay, Tradition, Savagnin, Vin Jaune et même si l'accueil n'était pas le même chez tous les producteurs, il y a eu des chouettes moment d'échange. Je me souviens d'une grande maison où je n'aurais jamais pu me payer une bouteille de vin jaune, et où le patron m'a fait faire une belle dégustation sans vouloir me faire payer...
J'ai trouvé l'ambiance bon enfant où justement chacun évitait les bousculades malgré la taille des caveaux...
Alors oui, il s' agit d'une fête! Il y a des fanfares, des chants parfois paillards, et j'imagine qu'à la fin du weekend il y avait de la viande saoule! Comme malheureusement à toutes les fêtes populaires...
Je suis étonnée/déçue de lire tant de jugements de valeur de votre part, c'est pourtant pas dans vos habitudes.
Pour finir oui, il y a des chouettes cavistes à Arbois chez qui on peut rester 1h à discuter et à échanger, j'y suis allée le vendredi...
Un peu de courage voyons !
Pour les autres, vous avez bien fait de passer votre tour, ils n'y étaient pas et nous savons très bien pourquoi.
Les dérives de ce type de Fête Populaire, c'est de voir associé l'image du vin à des personnes venues en masse pour s'abreuver aveuglement. Les maîtres à penser de la loi Evin and co n'en font qu'une bouchée et les éventuelles répercussions sont trop dangereuses...
Mon cher Monsieur, si vous vouliez voir vos amis il fallait aller à la Dive à Saumur ou au grenier Saint Jean à Angers ou Demeter. Vous y auriez retrouvé vos amis gominés qui n'ont plus assez de place sur leur carte de visite mais c’était un peu loin pour vous peut être !!!! Sous couvert de la liberté d'expression vous vomissait un ramassis d'ordure à la limite de la diffamation. Avec vos attaques vous vous autoproclamez porte parole de quelques vignerons qui ne participent pas à cet événement pour des raisons idéologiques mais surtout pas celles que vous argumentez. Vous manquez sérieusement de finesse ce qui n'est compatible avec le monde du vin.
Comment avez-vous fait mon cher pour rester au contact de ces "bouseux"!
Comme je vous plains (mais pas pour ces raisons en fait)!
Josselin.
Je vois que la personne qui a écrit l'article a une jolie image de la population jurassienne.
Cela me désole de lire ces clichés. Je pense que le folkore de la percée ne convient réellement pas à des personnes comme vous, qui venez avec, non seulement vos appréhensions mais en plus une attitude hautaine.
Merci de nous faire part de votre vision, qui nous montre a quel point vous méprisez les traditions (oui oui la percée est une tradition Monsieur!)
Pour le reste article inutile, méprisant et terriblement snob. L'image des Comtois vaut mieux que la représentation qu'en fait ce Moooosieur. Qu'il reste à Lyon l'année prochaine !
Je ne suis pas allé à la Percée, trop de monde. Je bois du Fumey et Chatelain, acheté chez S.... U !!!! Leur Chardonnay est "di-vin".
C'est le comble Monsieur le sommelier...
Avec tout mon respect,
Que la découverte des vins français perdure!!!
Au final il semblerait que tout le monde ai passé une bonne après midi en bonne compagnie a rigoler sauf vous, alors au final je ne sais pas trop qui doit se remettre en question, je ne vous connais pas vous et votre age et franchement je n'ai pas envie de vous connaitre mais être aigri a un tel point je n'ose pas imaginer ce que cela donnera dans quelques années.
Allez je ne vous dis pas à l'année prochaine car un "plouc" de moins (oui je parle de vous) cela fait une place de plus dans les caveaux :)
Mais que dire du comportement de ces rats des villes lorsqu'ils viennent arpenter notre Jura en y laissant la fin de leur déjeuner sur le bord de la route, ou sous un télésiège ? Ou mieux, la vision d'un petit bouchon Lyonnais paumé, gavé de gras de cochon et respirant la sueur mélangée à un Cote du Rhône de bas étage ?
Populaire oui, c'est bien le cas. Mais dégradante à la vue de tous, non !
J'ai encore en tête des soirée rue Sainte Catherine, où les joyeux fêtards vomissent à tous les coins de bar......de grands moments de beuveries, là oui !
N'oubliez pas cher Monsieur, de continuer à écrire, mais pas chez nous !
J'aurai bien rit avec l'auteur du billet, jusqu'à qu'il s'enjaille de s'être retrouvé à Arbois chez notre grand Stéphane, commercial au grand coeur. Finir et s'en féliciter, dans l'enseigne neo-bio mainstream, quand on souhaitait afficher sa démarche d'explorateur du Vin jurassien, se rendant à la Percée pour ce... J'en suis MDR.
Effectivement, bcp de vignerons, et non des moindres, ne font pas la Percée et son grand déballage de bouteille moyenne. Des petits notamment, avec des productions atypiques et sympathiques. De ceux qui vivent entre les grands discours des Stéph', et du grand rassemblement populaire qu'est la Percée.
Merci pour vos pensées.
Sylvain, habitant de Montigny les Arsures , tout jeune vigneron naturel amateur.
C'est vrai que ces jeunes devraient boire de la Kronenbourg dans la rue ou des bières top budget dans les parcs pour s'enivrer.
"Mon palais et mon corps n'acceptent plus de boire du chimique" Oh my god bichette.
Article de bobo condescendant au possible. Retourne donc boire dans les vernissages et les rallyes, la percée est pour les bon vivants et les gens respectueux.
En grand seigneur, il lui aurait botté le cul " . Ok !
Il faut avoir une certaine estime de soi pour faire de son avis personnel une généralité !
Ce n’est pas l’abus de vin mais votre "article" qui me donne envie de vomir. Oui, la Percée est une fête populaire où des personnes de tous les horizons se côtoient, et c’est peut être ça qui fait son succès. Et comme dans tous les événements de cette ampleur, il peut y avoir des dérives. Mais avant de cracher votre venin de la sorte, avez-vous seulement pensé à toute l’organisation que nécessite la Percée du vin jaune ? De très nombreux bénévoles ont œuvré durant une année pour fabriquer les décorations qui ornaient les rues. D’autres, durant tout le week-end, ont passé de nombreuses heures à "combattre le froid et la neige" pour contrôler l’accès des véhicules sur la Percée ou pour accueillir les visiteurs sur les parkings et à l’entrée des navettes ou du village. Mais ça bien sûr vous ne le mentionnez pas !
Alors ne vous donnez surtout pas la peine de revenir l’année prochaine, les "ploucs", les "culs-terreux" que nous sommes et la "mamie à moitié édentée" vous en seront sans doute très reconnaissants.
Celà dit, on pourrait reprendre ce bon vieux film qui retrace la journée de la Marmotte et l'adapter avec la percée du vin jaune, ça pourrait faire un truc sympa!
Bon, j'ai hésité à répondre, mais je vais quand même donner mon avis de Jurassien.
J'y étais, j'ai dégusté, j'ai ensuite bu, je suis rentré par le train spécialement venu de Besançon pour la Percée et avec cette ambiance d'enfer qu'on lui connait...
Et il est où le problème Benjamin ? Doit-on toujours boire le vin avec un grand respect, sans se saouler, surtout lorsque c'est du bon vin ?
De tous les gens que je connais qui font la Percée, tous reviennent avec le vin joyeux coulant dans leur veines, mais tous sont aussi des amateurs de bons vins.
Ne peut-on être les deux à la fois ?
Et puis as-tu seulement discuté avec un de ces ploucs pour les traiter ainsi ? Qui sont-ils, quelles sont leurs idées, que font ils dans la vie ?
Ben je vais te parler de ceux que je connais : ingénieur, technicien auto, chef d'entreprise, consultant, responsable de service, guide, agriculteur bio (tiens en voilà peut-être un !!!), bref, règle numéro un, ne pas parler des gens que l'on ne connait pas, et surtout pas avec dédain.
Alors cette Percée, Benjamin, elle est belle, parce que c'est la Franche Comté entière qui s'y retrouve, toutes générations et toutes CSP confondues, que tout le monde discute, tout le monde rigole, tout le monde et heureux et que l'on fête notre vin, à notre manière, qui n'est à priori pas la tienne, mais ce vin, il appartient à notre terroir et ce n'est pas à un sommelier de nous dire comment le célébrer. Si cela ne te convient pas, libre à toi de ne pas revenir.
Et il y a des gens qui consomment bio et des vins naturels et qui aiment faire la fête, je le sais, puisque j'en suis et j'étais parmi ces ploucs que tu as croisé, mais franchement, il y a des plus mauvais gars que nous... Alors évite de nous juger.
Visiblement nous n'avons pas assisté à la même manifestation... Vous prenez une minorité de personnes pour en faire une généralité. Votre article n'est qu'un tissu de clichés et de mauvaise foi sur un ton condescendant.
Je pense que le souci, c'est de venir à la Percée le dimanche en fin d'après-midi, c'était bien votre cas, non ?
L'année prochaine, venez donc le samedi, il en sera tout autrement.
Et puis, vous n'avez jamais eu l'envie de prendre une cuite dans un contexte de foule et de liesse, au moins quand vous étiez jeune ... ?
Bien cordialement.
Après tout ce n'est pas grave si seuls quelques vignerons sortent leur épingle du jeu, si seulement quelques cépages réussissent à se faire connaitre de l'élite des sommeliers et des grandes tables de France. Le vignoble jurassien n'a pas besoin d'événement tel que la Percée du vin Jaune pour se faire connaitre et pour promouvoir son vin déjà si connu dans le monde!!!
La Percée n'est pas un salon professionnel, c'est une fête populaire où amis et familles se retrouvent autour d'un verre de vin jaune (entre autres), on n'y va pas pour déguster des vins mais pour les découvrir. C'est le coté festif et convivial que les gens recherchent, pas des grands crus.
Alors oui comme dans toutes fêtes vigneronnes il y a des débordements et des comportements parfois déplacés, si cela à offusqué le bourgeois Lyonnais qui sommeille en vous nous autres les culs terreux Jurassiens nous en excusons.
A l'avenir Monsieur Poussardin, faites comme Monsieur Menozzi, partez donc à la rencontre des vignerons jurassiens chez eux, sur leurs terres, ils seront ravis de vous présentez leurs productions.
Mais surtout ne revenez pas à la Percée en tant que sommelier mais plutot en tant que bon vivant!
Je suis profondément choqué par une telle condescendance et un tel mépris ( "cul-terreux " ??). La percé du vin jaune est une fête POPULAIRE, l'une des dernières et la seule en oenologie. J'imagine que pour vous, le plus important c'est le snobisme et les amateurs guindés, c'est cela le vin pour vous ? Alors s'il vous plait, restez dans votre microcosme pseudo-élitique.
Pour avoir travaillé dans l'oenologie, je remarque que ce sont toujours ceux qui se la racontent le plus, qui finalement en savent le moins, fussent-ils sommeliers.
ps : A la rédaction de rue 89 : cela ne vous choque pas de publier cet article ? Vous contribuez à la dégradation de votre quotidien.
S'il vous plait messieurs les pisse vinaigre restez bien haut sur votre piédestal et buvez vos étiquettes, nous on reste en bas on boit un coup sur le capot du tracteur et on rigole...
Apparemment c'est pareil pour la Percée, il y a les mêmes bourés et surtout les mêmes relous ....
Ben oui, mon gars, le vin, c'est aussi ça, le peuple, les bacchanales, le tumulte. Tu trouves ça sale, le vin popu, ça sent la sueur? Moi, je suis ravi que ça existe encore, que le vin ne soit pas réservé à des amateurs coincés qui jargonnent entre eux, à des précieuses ridicules qui oublient que ce produit est avant tout le symbole du partage, de la fête, de la vie, avec sa beauté, et ses excès.
Il peut y avoir du vin que l’on goûte et qui est rempli d’aigreur, d’acidité ; comme il peut y avoir des vies chrétiennes qui produisent de l’acidité et de l’aigreur : des personnes qui passent leur temps à critiquer, à juger, à démolir, parfois même à médire et calomnier.
Moi aussi j'ai assisté à cette fete dite populaire. J'ai eu très froid, j'ai gouté de beaux vins, j'ai salué quelques amis vignerons, j'ai rencontré de braves gens parmi lesquels il y avait certainement quelques'uns qui étaient "the worse for wear", comme on dirait chez nous. Mais en general, cela se passait dans la bonne humeur. Dommage pour cet article rempli d'aigreur et d'acidité.
Je ne vous ai pas reconnu dans vos propos. Est-ce pour revendiquer quelque chose ou encore créer du buzz ?
En reprenant une tournure inappropriée et approximative de notre Président, en employant des mots lourds de sens et abusant de tournures de phrases condescendantes, vous avez blessé au cœur le peuple Jurassien et jusque dans son âme.
En effet, cette fête fait partie désormais de l’ADN même de notre département, de notre territoire et encore plus de son patrimoine humain, grâce notamment aux 700 bénévoles et à près d’une centaine de viticulteurs.
Il est facile de faire des raccourcis et de la désinformation : vos propos sont à la limite de la calomnie.
Je vous mets au défi de trouver une fête viticole aussi regardante sur la consommation responsable et je suis prêt à vous lister les actions en cette faveur.
De grâce, laissez aussi nos nobles vignerons seuls juges de la destination de leurs vins.
Les vignerons participent matériellement et financièrement à cet événement. Ils en sont les acteurs et garants économiques.
Cette manifestation que tout le monde nous envie est une véritable réussite oenotouristique.
Je vous invite à en trouver la définition et à faire le rapprochement avec ceux qui se sont accordés avec vous pour en médire.
Je passe aussi sur le caractère étriqué de vos reproches et du champ limité de votre analyse qui se résume à la visite d’un caveau, d’une marche de 100 m et d’un tour en bus…
Toutefois si vous décidez de nous rendre visite à Lons le Saunier, vous verrez que, fidèle à sa tradition d’accueil, à son esprit entier et jovial, le jurassien vous accueillera de nouveau et partagera volontiers avec vous quelques gouttes de son divin nectar.
Si sa ne te plais pas qui ta demander de venir ! Pi en plus si tu ne fais meme pas partit de la region reste chez toi sa doit etre mieux !
Cher monsieur qui conchiez les bouseux, sachez que donner un morceau de comté à une mamie porte un nom : cela s'appelle le partage - valeur qui a encore cours dans nos étranges contrées rurales.
Quand au contenu de l'article, je ne m'en lave les mains n'étant pas présente cette année, mais il ne correspond pas à ce que j'ai vu des autres percées.
Si votre but était de rencontrer et d’échanger tranquillement avec les viticulteurs, la Percée n’est pas forcément le meilleur moment, vous le saviez parfaitement. Dans ce contexte, il est clair que les vignerons, ou les personnes qui les aident, n’ont pas forcément le temps de vous parler de leurs vins comme ils le voudraient. A moins que vous pensiez qu’il serait légitime qu’en entrant dans un caveau on vous déroule le tapis rouge, car vous êtes quand même MONSIEUR Poussardin, blogueur de votre état.
Les comportements que vous décrivez se retrouvent dans toutes les fêtes populaires de ce genre. Allez passer un samedi d’été dans une fête des vins en Alsace, c’est pareil ; je peux aussi (re)citer les fêtes du beaujolais nouveau, pour parler des plus célèbres. Alors pourquoi s’acharner ainsi sur la Percée ? Vous dites ne rien avoir contre les « ploucs », mais le simple fait que vous employiez ce vocabulaire montre que vous vous sentez supérieur ; mais pour qui vous prenez-vous ??
Je serais également intéressé de savoir d‘où vous tenez vos sources : 3 quarts des vignerons n’iraient plus à la percée. Cela laisse entendre que tous y allaient, 75% ayant laissé tomber… Peut-être que seulement 1 quart y sont présents, mais c’est déjà beaucoup. Je suppose que certaines conditions sont dures à respecter pour de petits viticulteurs (volume, engagement financier). Même s’il en manque certains, beaucoup de grands noms du Jura participent chaque année à la Percé, qui reste malgré tout ce que vous dites une belle vitrine pour présenter leurs vins au grand public.
Vous n’aimez pas les fêtes populaires où certains débordements peuvent avoir lieu. C’est votre choix. Mais arrêtez de vous croire supérieur, et d’écrire ce genre de torchon sans style, mélange de mauvaise foi, de fausses vérités et d’arrogance.
Benjamin est en effet passé dans mon caveau, nul doute que son patronyme l'a poussé à venir ici pour y déguster du Ploussard ou encore pour y retrouver une partie de ses racines, que sais-je ?
En tout cas, pas de chance, je n y étais pas encore, trop occupé à déjeuner avec l'évêque.
Bref, il a été reçu par ma grand-mère (qui ne rate pas une percée) et c'est vrai qu'elle n'a plus guère de dents, Mémé, c'est vrai aussi qu'elle lui aurait piqué un peu de comté.
Le problème avec Mémé, c'est que, quand Pépé est à la messe, elle a tendance à taper un peu dans la gourde et de ce fait en début d'après midi elle en avait un sérieux coup dans le cornet.
Mais bon je m'éloigne, revenons à nos moutons...
Quand je suis arrivé, j'ai rencontré Benjamin, il était un peu grognon, je lui ai servi un coup de Ploussard à température idéale pour un mois de juillet (juillet 2013 pas 2014) et là l'homme s'est assagi (c'est l'effet Plouplou) puis appuyé sur mon épaule il s'est mis à me raconter son histoire, son parcours : au CE2 déjà ses petits copains se moquaient de lui, "Ploussardin, Ploussardin!!" je lui confiai que nous aussi quelquefois nos collègues se moquaient de notre Ploussard mais que nous avons résisté...
Puis il m'a parlé de son projet de partir en Syrie, je me suis bien demandé de quelle scierie il pouvait s'agir mais dans le brouhaha je n'ai pas tout compris, il voulait faire son Trousshad, tout faire sauter dans la rue 89. Je tentai de le raisonner :
"Ne deviens pas le Coulibaly de la percée !"
Je pensais l'en avoir dissuader.
Alors voila, ne soyons pas trop dur avec Ploussardin, il s'est égaré le temps d'un week-end.
Alors Benjamin, toi qui lira ce post, viens plutôt boire un coup de Ploussard au Nez dans le vert, Mémé sera avec moi tu pourras lui faire tes excuses car depuis début février elle ne veut plus entendre parler de ton blog. Faut la comprendre Mémé tu sais...
Au moins, depuis le 7janvier, vive la liberté d'expression...
Bien à vous.
JM
La percée du Vin Jaune est une institution Franc Comtoise qui rassemble des milliers de personnes chaque année.
Il reste évident que le vin n'est jamais recraché, sauf pour les aristocrates dans votre genre s’imaginant faire parti de la haute. Personnellement, je ne vois pas ou est l'intérêt... Quand vous dégustez une pièce de viande avec un bon rouge, recrachez vous ce dernier?
La percée est peut-être une fête populaire, mais avez nous de serait-ce qu'a un seul instant tenté de conversé avec les participants? Car tous vous dirons la même chose, c'est un rassemblement de personne qui aiment discuter, rire, et boire.
En tout état de cause, vous ne sembler apprécier aucune de ces choses.
Mon conseil : rester bien chez vous et pondez autant d'articles torchons comme celui-ci que vous voulez, car nous, contrairement à vous, nous croquons la vie !
Oui tu attend et te fais bousculer mais tu crois quoi ?! Y a 50 000 visiteurs chaques année dans un petit village donc forcément ça fait du monde. Quand tu va faire les soldes ca se passe comment ?! Et chez nous, on crache pas le vin, on joue pas au grands sommelier, on le boit parce qu'on aime notre vin c'est tout. Les personnes qui donnent le vins ne sont pas toujours des vignerons c'est bien normale, crois-tu qu'avec le monde qu'il y a ils peuvent se dédoubler ?! Dans le sud, tu vas dans un bar ce sont des saisonniers qui ne sont pas serveurs en habitude qui te servent.
Prendre conscience qu'un petit village pommé en France, reçois 50 a 60 milles personnes en un week-end demande de l'aide et de l'organisation. Alors dire que c'est une beuverie (à la limite) mais que c'est inutile faut pas pousser. C'est la première fête des vins en France depuis des années cest quand même pas pour rien !!
Faut pas aller à la campagne, si t'a un manche à balais dans le cul !
"Faut pas aller à la campagne, si t'a un manche à balais dans le cul !"
Bien vu! ;)
Un mec pareil dira vite d'abolir le beaujolais nouveau: fête de beauf et de popoche! ah ah ah! On dirait un fan de Renaud mal reconditionné qui a trop écouté l'Hexagone!
Au plaisir a la percée !