Quartier du Mas du Taureau, dix-sept heures passées. Assis à l’ombre de la place Guy Môquet, « les anciens » savourent « le dernier thé du coin à moins d’un euro ». Leurs voix se perdent dans le vacarme des marteaux-piqueurs et des tractopelles. Épicentre de leur quotidien, cette place et 40 autres hectares sont au cœur de l’un des plus grands projets de renouvellement urbain de France.
L’objectif ? « Métamorphoser le quartier », « avec l’ambition d’être une ville normale », déclare Hélène Geoffroy, maire PS de Vaulx-en-Velin. Ce lundi 12 mai 2025, représentants de la métropole, de l’État, et de la SERL se réunissent pour célébrer les premières avancées du projet.
À l’horizon 2035, 1300 logements seront (re)construits, des espaces publics (ré)emménagés, 25000m² de cellules commerciales et un pôle de formation seront (ré)implantés. Sous les applaudissements, la maire entonne : « Ce n’est pas une modification à la marge, c’est une transformation structurelle d’un quartier ».
Quelques mètres plus loin, autour de la place, l’ambiance est un peu plus nuancée. Entre ressentiment historique, fatigue des nuisances causées par les travaux et destruction de leurs immeubles, l’engouement peine à atteindre les habitants à travers les barrières du chantier.
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